Hubert Fayard (Юбер Файяр)[modifier | modifier le code]

Biographie[modifier | modifier le code]

Origine[modifier | modifier le code]

Hubert Fayard est natif du Puy-en-Velay où il passera son enfance et sa scolarité. Fier des siens et de son nom (fayard est la traduction du Hêtre commun en occitan), son père natif d'Aurec-sur-Loire, est un ancien de l'aéronavale et dessinateur, sa mère commerçante au Puy comme ses grands-parents bien connus dans la capitale Vellave. Diplômé d'agriculture et de cynégétique, il débutera sa carrière à l'ONCFS puis au sein de plusieurs laboratoires pharmaceutiques et vétérinaires et dans plusieurs collectivités territoriales. Né en 1958, Hubert Fayard est cadre administratif. Veuf de son épouse Inga originaire de Pasvalys (Lituanie), il est père de trois filles et un garçon.

Entrée en politique[modifier | modifier le code]

Après un passage au RPR, Hubert Fayard rejoint le Front National en 1985 et participe à la campagne des élections régionales du FN en Haute-Loire en 1986. Il est nommé l'année suivante par Jean Pierre Stirbois, responsable de la campagne présidentielle de Jean Marie Le Pen pour le département de la Haute-Loire puis en 1988, toujours par Jean-Pierre Stirbois, secrétaire départemental du FN de la Haute-Loire qui le désignera comme "un militant dynamique qui a fait bouger le département." Il structure et développe le mouvement national sur les terres électorales de Jacques Barrot et, présentera aux élections municipales de 1989, pour la première fois, une liste FN "Le Puy en Velay et les Français d'abord!" dans la capitale du Velay, liste qui réalisera 9,5% manquant de quelques voix le second tour synonyme d'élection au siège de conseiller municipal.[1]

La même année, en décembre 1989, Hubert Fayard suscite l'intérêt des médias nationaux et des analystes politiques. Lors de l'élection cantonale partielle du Puy en Velay Nord, il réalise la plus forte progression du FN en France (+350%), arrivant même en tête sur le bureau du Puy-en-Velay avec plus de 30%. Nommé formateur national par Bruno Mégret, Hubert Fayard est élu au comité central du FN à 3 reprises et participe à la commission de travail sur la chasse dirigée par Jean-Pierre Schénardi.'

Benjamin du Parlement d'Auvergne[modifier | modifier le code]

1992 sera l'année de l'élection de Hubert Fayard au Conseil Régional d'Auvergne qui au titre de benjamin du « parlement d'Auvergne » siégera aux côtés du Président Giscard d'Estaing lors de la première séance publique [2]. Membre de la commission de l'environnement, le jeune conseiller régional du FN se distingue dans la lutte pour la défense du saumon du haut-Allier avec sa motion à l'origine de la destruction du dernier obstacle sur le Haut-allier, le barrage de Saint Etienne-du-Vigan.

Candidat aux élections législatives de 1993 dans la 1ère circonscription de la Haute-Loire, il faillit provoquer le ballottage du député sortant Jacques Barrot. En 1994, il figure (43°) sur la liste européenne « Allez la France » conduite par Jean-Marie Le Pen. Appelé par Bruno Mégret pour diriger l'implantation du délégué général sur la commune de Vitrolles, Hubert Fayard s'installe en 1993 dans les Bouches-du-Rhône avec comme objectif : la préparation des élections municipales de Vitrolles en 1995.

Lituanie[modifier | modifier le code]

En 1991, Hubert Fayard est invité par le gouvernement du Président Lansbergis et se rendra en Lituanie. Il apportera son soutien à la population balte et nouera de nombreuses relations avec les autorités lituaniennes et lettones. Il sera désigné observateur international lors des élections législatives de 1992 dans la Région de Pasvalys, qui borde la frontière de la Lettonie.

La bataille de Vitrolles[modifier | modifier le code]

En juin 1995, le maire sortant socialiste Jean-Jacques Anglade remportera les élections municipales qui seront annulées en décembre 1996 suite aux nombreuses malversations électorales sanctionnées par le Tribunal administratif de Marseille.

Durant cette courte mandature, Hubert Fayard sera le président du groupe des élus FN au Conseil municipal de Vitrolles et continuera sa mission de directeur de campagne en charge de la préparation et d'implantation en vue de la prochaine élection municipale partielle.

Catherine Mégret remporte l'élection municipale partielle de Vitrolles en février 1997 après plus de 52% [3]. Hubert Fayard sera élu Premier adjoint au maire, en charge de l'administration générale et du rétablissement de la sécurité sur la commune. Il secondera ainsi Catherine Mégret tout au long du mandat jusqu'à décembre 1998, date de la scission du Front National.

Considéré par les médias comme le titre, le journal Le Monde « Le vrai maire » de Vitrolles, il remplace Catherine Mégret une année, durant son absence pour cause de maternité, le journal Le Monde le qualifiant de « brillant, volontiers rieur et légaliste jusqu'à l'extrême » .

En 1998, il est élu Conseiller régional de Provence et siégera dans la nouvelle commission Sécurité, son domaine de prédilection avec l'environnement. A ce titre, il sera à l'origine d'un amendement déposé pour la défense des traditions de chasse en Camargue, amendement repris et déposé par Michel Vauzelle au Parlement , les chasseurs le qualifieront « d'amendement Fayard ».

Mouvement National Républicain[modifier | modifier le code]

Décembre 1998, il est interdit d'entrée salle de la chimie lors de la réunion du conseil national du FN conduisant à son exclusion. Il adhère au MNR de Bruno Mégret et dirige la fédération des Bouches-du-Rhône, la première de France [4]. Il sera candidat du MNR aux élections municipales de Marseille en 2001 (Marseille 1° et 8° Arr) et aux législatives de 2002 dans la 7° circonscription des Bouches-du-Rhône (Marseille 13° et 14° Arr). Il quitte le MNR en septembre 2002.

Au début de l’année 2003, il se met en congé de la vie politique quelques mois après le décès de sa jeune épouse afin de se consacrer à ses quatre enfants. Il siège au sein groupe « Droites indépendantes et apparentés » (DIA) au conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, groupe présidé par Damien Bariller. Injustement condamné dans l'affaire de la Prime de naissance pour avoir présidé la séance du Conseil municipal, il est déclaré inéligible en 2003. En 2005 avec le leader vitrollais de l'UMP Christian Borelli, avant-gardiste, il sera à l'origine de la création de Vitrolles unie, structure, dont il sera le Vice-Président visant à rassembler sur la commune toutes les composantes des droites, du centre au Front national. Le 20 mai 2006, Il organise avec Christian Borelli, un grand colloque sur la sécurité avec la participation du maire de Levallois Perret, Patrick Balkany.

Droit de chasse et défense des traditions[modifier | modifier le code]

Hubert fayard est un passionné de chasse et débute sa carrière au sein de l’Office National de la Chasse et de la faune sauvage.

Face à la mainmise des socialo-communistes sur le CPNT en Provence, en 2001, il fonde le mouvement politique « Droit de chasse ». Droit de chasse défendait le concept de la chasse populaire. Il remporte un certain succès aux élections législatives [5]. Avec 93 candidats, Droit de Chasse atteint le score de 0,35 % rassemblant plus de suffrages au niveau national que CAP21 de l'ex-ministre Lepage ou du RPF de Charles Pasqua, (avec uniquement la présence de bulletins de vote, pas d’affiches ni prof de foi).[6] Droit de chasse se distinguera avec des actions spectaculaires visant à alerter l'opinion publique sur les restrictions européennes pénalisant la chasse populaire française, avec notamment la tentative de stopper le TGV présidentielle lors de l'inauguration de la gare TGV d'Aix-en-Provence par le Président Chirac.

Souverainiste et indépendant[modifier | modifier le code]

Il rejoint en 2007 le Mouvement pour la France (MPF) de Philippe de Villiers puis en 2009, le plus ancien parti politique français, le CNIP (Centre National des Indépendants et paysans). Il sera élu au Bureau politique du CNI et Président des Bouches- du-Rhône avec le soutien de Gilles Bourdouleix, Député-Maire de Cholet et Président du CNIP.[7]

Victime en juillet 2011, d'un grave accident de parapente, Hubert fayard connaîtra une absence du combat politique qu'il re- prendra en 2012 lors des élections législatives de Marseille dans la 5° circonscription.

En 2014, soutenus par l’ancien ministre Renaud Muselier et Eric Diard, il sera élu conseiller municipal dans la petite commune de Coudoux où il réside depuis 2002. Il participe aux élections cantonales de 2011 et 2015 en soutien à Claude Filippi, Maire de Ventabren dans le canton de Berre-l'étang. En 2014, il participe aux ultimes négociations entre la liste UMP conduite par Christian Borelli et la liste FN dont certains membres feront échouer la fusion pourtant attendue par Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen. En 2015, Il renouera les anciens liens d’amitiés avec Jean-Marie Le Pen plusieurs années après la scission.

Hubert Fayard participe activement au développement du plus ancien parti politique de France sous la Présidence de Gilles Bourdouleix. Fidèle au Maire de Cholet, il quittera le CNIP en 2016 suite à la prise de pouvoir de l’ex-secrétaire général Bruno North, ne partageant pas ses tergiversations. Il rencontre Nicolas Dupont Aignan et adhère par la suite à Debout La France.

Toujours rassembler les droites ![modifier | modifier le code]

En septembre 2016, il récidive aux côtés de Christian Borelli, responsable LR de Vitrolles, dans sa tentative de rassemblement des droites à Vitrolles par la création du Rassemblement pour Vitrolles, un think-tank local en vue de la préparation des prochaines élections municipales. Hubert Fayard se rapproche alors du mouvement « l'Avant Garde » de Charles Millon et Charles Beigbeder.

République Populaire de Donetsk et Crimée[modifier | modifier le code]

Hubert Fayard rend à plusieurs reprises en Ukraine pour des missions en free-lance pour un grand magazine français et vivra en direct les évènements de 2014 avec le coup d’Etat de Maïdan à Kiev. Il se rendra également dans la zone du Donbass affichant publiquement son soutien aux séparatistes provoquant sa présence dans la liste des soutiens français aux séparatistes pro-russes publiée par le quotidien Ouest France (août 2016). Il œuvre pour le développement des relations avec la Russie et sera qualifié, par le journal « La Provence » de « Poutiniste » (La Provence, édition Vitrolles 3 sept 2016).

Par la suite, Il soutient publiquement les indépendantistes du Donbass et organisera en juin 2017, la venue de la première délégation d’élus français à Donetsk qui suscitera de nombreuses réactions au niveau international [8]. La délégation sera également reçue officiellement à la Douma d’Etat à Moscou par la députée Natalya Poklonskaya et aux Nations Unies à Moscou sous l’égide de la secrétaire internationale de la Young Guard (branche jeune de Russie unie), Daria Sharova ce qui lui vaudra une couverture médiatique importante en Russie notamment sur le site du Parlement et du Président Vladimir Poutine. [9]

Lors de son séjour à Donetsk, Il est nommé représentant honoraire de la République Populaire de Donetsk (DNR) le 26 juin 2017 par Madame Natalya Nikonorova, Ministre des affaires étrangères [10]. Le journal « Valeurs Actuelles » se fera l’écho en août 2017, de sa nomination au poste de « Consul officieux » de la RPD et de l’inauguration de la première représentation en France à Marseille.[11]

L’association « Centre de la Représentation de la DNR en France » est créée et Hubert Fayard en assure la présidence. En septembre, il inaugure l’ouverture des bureaux de la représentation de la DNR à Marseille qui sera largement couverte par tous les médias européens [12] et suscitera l’ire des autorités ukrainiennes et françaises qui consacreront une réunion interministérielle spéciale sur cette ouverture [13]. La représentation se dote d’un site internet et d’une page Facebook [14].[15]

Depuis, il est interdit de séjour en Ukraine et figue sur le site ukrainien répertoire de tous les soutiens pro-russes

Fin 2017, le Quai d’Orsay assigne l’association en justice pour demander sa dissolution au motif qu’elle perturbe l’ordre international, la dernière audience ayant eu lieu le 7 juin 2018 au TGI d’Aix-en-Provence (verdict sera rendu le 7 septembre2018).[16] Il organise en parallèle avec Jacques Clostermann (commandant de bord honoraire et fils du célèbre compagnon de la libération et As de l’aviation française, Pierre Clostermann), la venue du maire de Marignane à Moscou et son invitation à la Douma dans le cadre d’un projet de partenariat avec une ville de la République autonome de Crimée [17].

En mars 2018, invité à Moscou puis en Crimée, il participe à la surveillance des opérations de Russian Elections/Foreign Observation Crimea in March 2018.pdf vote lors des élections présidentielles du 18 mars dans la ville de Sébastopol [18].[19]

Hubert Fayard conduit à nouveau une délégation d’élus français et belges en mai 2018 pour participer aux cérémonies de commémoration de l’Indépendance de la DNR. A ce titre, il sera décoré de l’ordre de l’amitié par le Président de la République de la DNR, Alexandre Zakhartchenko.[20]

Il participe en mai 2018, à la visite officielle du maire de Marignane en Crimée au cours de laquelle, un partenariat sera signé entre les villes de Marignane et Eupatoria [21]. Aux côtés des députés Poklonskaya et Balbek, il rencontre à Simféropol, Sergueï Aksionov, le chef du gouvernement de la Crimée et fonde l’association France Crimée avec Jacques Closterman. [22]