Utilisateur:Léodras/Brouillon/Opposition aux delphinariums

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Titre : Opposition aux delphinariums ou Controverse sur les delphinariums ?

A faire[modifier | modifier le code]

Utiliser toutes les captures d'écran.

Utiliser Handbook of Marine Mammal Medicine

Utiliser toutes les notes suivantes :

Stress et troubles du comportement[modifier | modifier le code]

Des cas d'incestes, jamais observés dans la nature[réf. nécessaire], ont été recensés en captivité chez les orques[réf. nécessaire].

Accusation d'utilisations de tranquillisants et d'antidépresseurs.

"This paper is not about dolphin ‘happiness’ as it simply describes changes in anticipatory behavior under a few different circumstances encountered in captivity. The authors found that dolphins show anticipatory behaviors prior to being provisioned with toys or an interactive session with a trainer and conclude that 'non-food human interactions play an important role in these animals’ lives.' But what they’ve actually shown is that, within the very strict confines of their captive environment dolphins may find it rewarding to play with toys and trainers. The results say nothing about whether dolphins would prefer these conditions if they had a choice between captivity and living a natural life in the wild. It is important to note that prisoners and abused children often show anticipatory, and even affiliative, behavior towards abusive others in their environment because they are simply starved for any meaningful interpersonal contact or stimulation. I suspect the same is true for captive wild animals." - Dr. Lori Marino

http://www.bbc.com/news/science-environment-44273624

Marino, L., Rose, N. A., Visser, I. N., Rally, H., Ferdowsian, H., & Slootsky, V. (2019). The Harmful Effects of Captivity and Chronic Stress on the Well-being of Orcas (Orcinus orca). Journal of Veterinary Behavior.

Captures en milieu sauvage[modifier | modifier le code]

tentatives d'import de la part de l'Aquarium de Vancouver ? à vérifier

Russie - Enquête sur les exportations illégales de bélugas et d'orques vers la Chine.

Lev Bocharov, directeur du centre TINRO (Russian Pacific Scientific Research Fisheries Center) a été arrêté. Il est accusé de captures illégales et de transport de bélugas et d'orques vers la Chine.

L'enquête en cours porte sur la capture et la revente de bélugas capturés entre 2014 et 2016, et d'orques capturées entre 2013 et 2016.

Selon Marine Connection, l'arrestation de Lev Bocharov pourrait peut être signifier qu'à terme il n'y aurait plus de captures et d'exportations de bélugas et d’orques vers la Chine. Cela pourrait faire la différence pour l’ouverture de nouveaux delphinariums en Chine.

VIa Marine Connection => https://www.facebook.com/165471010204959/photos/a.325621830856542.75886.165471010204959/1292145720870810/?type=3

Lien de l'article => http://bit.ly/2nVNjqh

Film Born to be Free, sur le trafic de bélugas par la Russie. http://uk.whales.org/blog/2017/12/whitefish-cruelty-behind-russian-beluga-whale-trade

Sur http://www.iucnredlist.org/details/15421/0 :

During the period 1962-1977, at least 65 Killer Whales were live-captured in British Columbia and Puget Sound, Washington (Bigg 1982). In addition, from 1976-1988, 59 Killer Whales were captured alive off Iceland: eight were released, three died and 48 (average 3.7 per year) were exported (Sigurjónsson and Leatherwood 1988). Small numbers of Killer Whales have also been live-captured in Japanese waters (Fisher and Reeves 2005). Killer Whales are still in demand for display in aquariums and amusement parks, especially in China. Most recent captures and exports have been of animals in the Russian Far East (Fisher and Reeves 2005, Filatova et al. 2014). Of 21 Killer Whales known to have been live-captured in the western Sea of Okhotsk from 2012-2016, at least 13 of them were exported to China between 2013 and 2016 (Filatova et al. 2017).

Espérances de vie[modifier | modifier le code]

Mentionner la première étude de 92 sur les taux de survie pour les orques : https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/j.1748-7692.1995.tb00519.x

L'utiliser aussi pour les dauphins et les bélugas.

https://en.wikipedia.org/wiki/Captive_killer_whales#Disease_and_lifespan

https://academic.oup.com/jmammal/article/96/5/1055/920547/Comparisons-of-life-history-parameters-between

https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/les-orques-de-seaworld-vivent-aussi-longtemps-que-les-orques-sauvages-dixit-seaworld-vraiment_101000

Passage supprimée à étudier et réutiliser : Pourtant, les études scientifiques montrent que chez les dauphins, la longévité en milieu naturel est estimée à 17.4 ans[1]. En delphinariums, les recherches scientifiques évaluent la longévité des dauphins entre 30 et 45 ans[2]. Le dauphin sauvage ayant atteint l’âge maximal est prénomé « Nicklo » décédé à l’âge de 64 ans. Dans les parcs zoologiques, le plus vieux dauphin est décédée à 61 ans (Nellie)[3]. Chez les orques, l’espérance de vie est quasi équivalente dans les parcs et en mer : elle varie selon les populations mais la plus élevée est de 42.3 ans pour les orques résidentes du Nord. Dans les parcs Sea World, elle de 41.6 ans[4].

Small, R. J., & Demaster, D. P. (1995). Acclimation to captivity: a quantitative estimate based on survival of bottlenose dolphins and California sea lions. Marine Mammal Science, 11(4), 510-519

DeMaster, D. P., & Drevenak, J. K. (1988). Survivorship patterns in three species of captive cetaceans. Marine Mammal Science, 4(4), 297-311.

Utiliser "Wiese & Willis 2004. Calculation of longevity and life expectancy in captive elephants" pour discuter de la pertinence des différents concepts (espérance de vie, longévités et courbes de survie) pour situer la mort d'un individu par rapport à la norme ou par rapport à ce qui est acceptable. Passage sur le mésusage de ces concepts de la part de militants anti-captivité.

Divers[modifier | modifier le code]

Prises de position : donner les prises de positions (en faveur ou contre) des cétologues indépendants (au minimum Ms ou Dr, à préciser) : Lori Marino, Ingrid Visser, Morgane Perri... voire d'autres scientifiques (éthologues, zoologistes...) pour voir s'il y a vraiment une fracture assos pas scientifiques VS scientifiques. cf. http://us.whales.org/blog/2017/12/canada-needs-help-to-end-captivity prise de position du Dr Erich Hoyt, cétologue canadien.

https://www.facebook.com/notes/martin-b%C3%B6ye/quelques-v%C3%A9rit%C3%A9s-bonnes-%C3%A0-dire-sur-les-delphinariums/10210200929594741/?fref=gs&dti=159397184146527&hc_location=group Arguments de Planète Sauvage + commentaires

Orca (Orcinus orca) captivity and vulnerability to mosquito-transmitted viruses

https://en.wikipedia.org/wiki/Captive_killer_whales

Is captivity the real killer?, 2013, Université de Melbourne

https://www.marinemammalscience.org/facts/orcinus-orca/

http://www.orcanetwork.org/nathist/scicaptive.html

But the ‪Merck Manual‬, a respected encyclopedia of veterinary medicine, reveals that the fungal infection is often a result of ‪captivity‬ : " Captive marine mammals seem particularly prone to fungal infections," the manual says. "This common mycotic disease [candida] in ‪captive cetaceans‬ occurs secondary to stress, unbalanced water disinfection with chlorines, or indiscriminate antibiotic therapy." Unna's infection was also resistant to antibiotic treatment, according to SeaWorld's press releases. According to former trainers, SeaWorld regularly doses its ‪#whales‬ with antibiotics, which is inadvisable as it can lead to drug-resistant strains of funguses and other infections.

Pays qui auraient interdits la captivité des orques : http://www.takepart.com/article/2014/04/10/all-states-countries-and-cities-ban-orcas-captivity

Résumé introductif[modifier | modifier le code]

L’opposition aux delphinariums regroupe l'ensemble des critiques formulées à l'encontre de ces structures et de la captivité des cétacés. Il peut s'agir d'une opposition militante menée par des associations qui réclament leur abolition, ou n'être qu'un désaveu de ceux-ci. Cette opposition est d'ordre éthique et porte sur les souffrances des cétacés liées à la captivité.

Les critiques portent principalement sur les méthodes d'approvisionnement en individus, les conditions de vie des animaux utilisés et leur espérance de vie. Les delphinariums sont de plus en plus controversés et contestés, accusés dans certains pays d'être liés aux captures de cétacés en milieu sauvage, et notamment à la chasse annuelle aux dauphins de Taiji, mais surtout de ne pas fournir des conditions de captivité adaptées aux besoins physiologiques des espèces. L'intérêt de la captivité de ces animaux est discuté étant donné que les espèces concernées ne sont pas considérées comme « menacées » par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), ces structures ne jouant donc pas de rôle direct dans la conservation de ces espèces. Ainsi, de plus en plus de pays légifèrent pour interdire ou restreindre la captivité des cétacés sur leur territoire.

En écho à cette opposition croissante, un certain nombre de décisions concernant cette utilisation ont été prises dans plusieurs pays, qui l'ont partiellement ou complètement abolie.

Controverses[modifier | modifier le code]

Section Arguments dans les autres articles (mais inconvénient de faire un peu trop argumentaire, donc non neutre et appel un contre argumentaire etc. Controverses est plus synthétique et global, (controverse ou polémique ou ? à vérif)

Captures en milieu sauvage[modifier | modifier le code]

Voir si besoin de compléter avec la section Origine des animaux

La critique des delphinariums par ses opposants met fréquemment en avant l'origine des spécimens qui y sont présentés et la remise en cause des captures en milieu sauvage. Malgré les restrictions sur ces captures et le commerce des cétacés, notamment à travers la Convention de Washington signée en 1973 qui classe les espèces présentées en delphinarium à l'annexe II, les captures de cétacés en mer se poursuivent de nos jours.

La Russie et le Japon sont particulièrement mis en cause, à travers leurs captures respectives d'orques dans la mer d'Okhotsk (au moins 16 entre 2012 et 2015[5]), et de dauphins sur la côte sud d'Honshū, lors de la chasse annuelle aux dauphins de Taiji (1800 individus de 7 espèces capturés ou abattus chaque année). Selon un rapport du Service fédéral russe de supervision de la gestion des ressources naturelles (ru), la capture d'orques et de bélugas pourrait être interdite en Russie en 2019[6].

Ces captures alimentent principalement les delphinariums de Chine, de Russie et du Japon. Cependant, des structures d'autres pays ont cherché à s'approvisionner de cette façon, comme l'Aquarium de Géorgie, aux États-Unis, qui a essayé d'importer 18 bélugas capturés au large de la Russie en 2013, tentative restée infructueuse après le refus de délivrer un permis par la National Oceanic and Atmospheric Administration[5]. On trouve également des dauphins de Taiji en Tunisie, au Friguia Parc[7],[8], et jusque dans l'Union européenne, en Roumanie, au sein du Muséum d'histoire naturelle de Constanța (Complexul Muzeal de Științe ale Naturii Constanța)[9],[10].

L'association japonaise des zoos et des aquariums (en) (JAZA) a été suspendue en 2015 par l'Association mondiale des zoos et aquariums (WAZA), pour avoir refusé sa recommandation d'imposer un moratoire de deux ans sur les dauphins en provenance de Taiji[11]. Cette suspension fait suite à l'attaque en justice de la WAZA par l'ONG Australia for Dolphins, qui l'accuse d'avoir soutenu secrètement cette chasse pour la JAZA, tout en la condamnant publiquement[12],[13]. Les membres de la JAZA ont ensuite voté pour arrêter de s'approvisionner en dauphins issus de cette chasse et réintégrer la WAZA[14].

Les opposants mettent également en avant que les pays ne pratiquant pas ces captures ou ne s'approvisionnant pas directement via celles-ci, pourraient en bénéficier indirectement en important des descendants de ces individus ou des individus « blanchis » dans des pays peu scrupuleux vis-à-vis des réglementations. Ainsi, on peut trouver à l'Oceanogràfic de Valence, en Espagne, des bélugas capturés en Russie en 1996[15], donc après la convention de Washington, mais ayant transité pendant plusieurs années par un parc argentin appartenant à la même société, ou encore au Zoo Aquarium de Madrid, des grands dauphins capturés en 2002 dans les eaux cubaines[16].

Santé[modifier | modifier le code]

Les conditions de vie des animaux des delphinariums sont controversées sur divers points. Le degré d'intelligence élevé dont font preuve les espèces de cétacés rend ses besoins en captivité très élevés.

Stress et troubles du comportement[modifier | modifier le code]

Les bassins en béton, remplis d'eau chlorée et sans végétation ne sont pas adaptés à la physiologie et au comportement naturel de ces animaux, qui y sont nourris avec des poissons morts. Lorsqu'ils sont sauvages les cétacés passent une grande partie de leur temps à chasser des proies vivantes, ce qu'ils ne peuvent pas faire en captivité.

Les comportements sociaux très complexes propres aux cétacés sont aussi rendus difficiles par les conditions de vie en captivité.

Comme de nombreux animaux captifs élevés dans des conditions inadéquates, les cétacés captifs ont tendance à développer des troubles du comportement, comme des stéréotypies.

Les dosages hormonaux et enzymatiques chez les animaux captifs montrent que les cétacés captifs sont stressés[17].

Des comportements dus au stress engendré par l'enfermement dans un espace restreint avec des membres n'appartenant pas à la même communauté ont été recensés. En 2006, au zoo du Minnesota un delphineau de 7 mois prénommé Harley a sauté hors de son bassin. Il est décédé peu de temps après. La mère du jeune delphineau, est elle aussi décédée à la suite de la mort de son petit[18]. À l'Ocean Park de Hong Kong, une femelle prénommée Pinky[18] a eu un comportement que certains considèrent comme "suicidaire" étant donné que celle-ci se jetait violemment contre les parois.

Agressivité[modifier | modifier le code]

L'environnement dans lequel évoluent les groupes artificiels reformés de dauphins, aurait tendance à provoquer chez eux de l'agressivité.

En juillet 2015, Aloa, une jeune femelle dauphin nouveau-née a été tuée lors d'un combat entre femelles du bassin. Selon les explications du Parc Astérix[19], un coup lui a été fatal. Un événement similaire a causé la mort d'un nouveau-né à Planète Sauvage en août 2015[20]. Dans la nature les femelles d'un même groupe social (fille, petite-fille, tante, marraine, cousine...) restent ensemble afin de suivre la meneuse ou "matriarche". Les mâles, quant à eux s'éloignent du banc dans lequel ils appartiennent afin de tenter d'unifier leur groupe à un autre[21].

Les opposants aux delphinariums attribuent aussi à la captivité le comportement agressif observé chez certains orques captifs, comme Tilikum, dont certains ont entraîné la mort de plusieurs personnes. Ils mettent en avant l'absence de ce type de comportement agressif envers les humains, lors d'interactions en milieu sauvage.

Espérance de vie[modifier | modifier le code]

La comparaison de l'espérance de vie (ou longévité moyenne) entre cétacés captifs et cétacés sauvages suscite le débat. Les opposants aux delphinariums affirment souvent que l'espérance de vie des cétacés captifs est inférieure à celles des individus sauvages. Cependant, en l'état actuel des connaissances scientifiques, la question n'est pas tranchée.

Cette comparaison est difficile à établir dans la mesure où l'espérance de vie varie d'une population sauvage à une autre, mais aussi d'une population captive à une autre. De plus, les données sur l'espérance de vie des cétacés sauvages sont très parcellaires, car seules quelques rares populations côtières ont fait l'objet d'études à ce sujet[22]. En plus de n'être qu'un échantillon très limité de la population globale, ces populations côtières, du fait de leur mode de vie, pourraient avoir une espérance de vie différente de celle des populations nomades vivant au large[23]. L'échantillon accessible aux chercheurs ne serait alors pas représentatif. Pour toutes ces raisons, il difficile de dire ce que serait l'espérance de vie "normale" de ces espèces en milieu sauvage. Le débat est aussi parfois compliqué par la confusion entre le concept de longévité moyenne et celui de longévité maximale (ou potentielle).

Deux études d'analyse de survie ont été réalisées sur les orques captives dans le but de mesurer les taux de survie (en) annuels (proportion d'orques toujours en vie l'année n par rapport à l'année n-1) [22],[24],[25]. La plus récente, conduite sur 201 individus captifs, dont la moitié aux États-Unis, entre 1961 et 2014, montre que la médiane de survie pour ces orques a été de 6,1 ans, pour une moyenne de 16,3 ans chez les femelles et 13,1 chez les mâles et pour un taux de survie annuel de 91,7 %. La médiane de survie des orques aux États-Unis (12 ans) était nettement meilleure que dans les autres pays (4,4 ans), de même pour celles devenues captives après 1984 (11,8 ans) par rapport à celles devenues captives avant (3,9 ans), ainsi que pour les nées captives (14,1 ans) par rapport à celles ayant été capturées (5,5 ans). Les auteurs remarquent que ces paramètres se sont nettement améliorés après 1994, avec un taux de survie passant à 96,1 %, mais restant cependant inférieur à celui estimé par une autre étude pour les individus sauvages (97,6 %). Cette petite différence expliquerait pourquoi peu d'orques captives atteignent les records de longévité observés en milieu sauvage[23].

La mortalité pendant les six premiers mois de vie, particulièrement élevée, serait similaire en milieu captif et en milieu sauvage (de l'ordre de 37 %). Elle est cependant difficile à évaluer précisément en milieu sauvage[22].

Pour certains chercheurs, ces deux espérances de vie seraient similaires[25]. Pour d'autres les calculs seraient parfois biaisés par le fait que le taux de survie en captivité ne tient pas toujours compte des animaux morts précocement.

En milieu captif l'espérance de vie est diminuée par le stress et les infections. De nombreux cétacés captifs meurent d'infections fongiques, due à des souches résistantes de Candida notamment. Bien que certains parcs affirment que ces infections sont communes en milieu sauvage, comme ce fut le cas lors de la mort de l'orque Unna au SeaWorld de San Antonio, la littérature scientifique affirme quant à elle que ces infections sont souvent une conséquence de la captivité[26]. On peut ainsi lire dans le Merck Veterinary Manual, que « les mammifères marins captifs semblent particulièrement prédisposés aux infections fongiques » et que la candidose « atteint les cétacés captifs secondairement au stress, à une désinfection de l'eau au chlore mal équilibrée, ou à une antibiothérapie à large spectre »[27]. D'anciens dresseurs ont rapporté que SeaWorld utilisait des antibiotiques en prévention chez ses orques, une pratique déconseillée car elle entraîne le développement de souches bactériennes et fongiques résistantes aux antibiotiques.

En milieu sauvage l'espérance de vie est surtout diminuée par la prédation, la pollution des eaux et la contamination de leurs proies (aux métaux lourds notamment).

Rupture des liens sociaux[modifier | modifier le code]

Les transferts d'orques entre delphinariums sont fréquents. Ces transferts sont accusés de rompre les liens sociaux entre les individus, liens qui sont particulièrement forts chez les cétacés. La captivité engendre ainsi une reconstitution artificielle des groupes sociaux, et de ce fait un besoin chez l'animal de se recréer une place au sein du groupe captif.

Une analyse de survie a montré une détérioration notable de la survie entre 2 et 6 ans chez les orques captives. Les auteurs émettent l'hypothèse que le stress d'une séparation mère-petit forcée par un transfert puisse en être un facteur[22].

Syndrome de l'aileron flaccide[modifier | modifier le code]

Syndrome de l'aileron flaccide chez l'orque Tilikum au SeaWorld d'Orlando.

Aussi appelé FFS (de l'anglais : Flaccid Fin Syndrome), ce syndrome, caractérisé par l'aspect mou et retombant de la nageoire dorsale, est nettement plus courant chez les orques captives (100 % des mâles) que chez les orques sauvages (moins de 1 %)[28].

Plusieurs facteurs semblent en être à l'origine, inhérents aux faibles superficies et profondeurs des bassins, notamment l'augmentation du temps passé à la surface, la nageoire dorsale n'étant plus soutenue par la masse de l'eau, ce qui tend à diminuer sa rigidité avec le temps[29]. D'autres facteurs sont avancés, comme l'augmentation de l'exposition du collagène de la nageoire à la chaleur des rayonnements solaires, le rendant plus flexible[29]. Cela pourrait aussi être dû à la prépondérance des mouvements de nage circulaires imposés par les bassins[30].

Affections dentaires[modifier | modifier le code]

Une étude menée sur 29 orques captives a montré que les comportements de stéréotypie orale exprimés par ces orques contribuent à l'apparition d'affections dentaires telles que des pertes de substance coronaire des dents mandibulaires et des fractures dentaires[31].

Pédagogie[modifier | modifier le code]

Les spectacles de dauphins, apparentés au cirque, sont contestés par les défenseurs des animaux, qui y voient une mise en scène dégradante pour les cétacés et sans intérêt instructif pour les visiteurs. Pour eux, ces représentations renvoient aux spectateurs le message implicite que les humains peuvent exploiter des animaux non domestiques pour leur divertissement, et ce sans se préoccuper de la volonté et de la souffrance des animaux en question.

Les partisans de ce type de structure arguent que les spectacles de cétacés permettent de sensibiliser le public à l'intelligence de ces animaux. Cependant il existe aussi des activités touristiques qui promeuvent l'observation de dauphins dans leur milieu naturel permettant d'éduquer et de sensibiliser le public.

Par ailleurs, la qualité scientifique et l'honnêteté des informations données aux spectateurs a été remise en cause. Des observateurs font remarquer qu'elles tendent à être partiales et visent à ce que les visiteurs aient une image positive des delphinariums[32].

Recherche[modifier | modifier le code]

A rédiger

// Dans la section "Controverses/Recherche" ajouter les infos ici du dossier débat paru dans Science Magazine : https://cetaceosguatemala.files.wordpress.com/2010/01/are-dolphins-too-smart-too-captivity.pdf (29 APRIL 2011 VOL 332 SCIENCE) 6029, pp.526-529

// L’intelligence sociale des dauphins (Si les études en delphinarium ont révélé les étonnantes capacités cognitives des dauphins, celles en milieu naturel, menées auprès de groupes de dauphins suivis depuis plus de trente ans, commencent à dévoiler toute la complexité de leur société.)

Conservation[modifier | modifier le code]

Le rôle joué par les delphinariums dans la conservation de la nature est contesté. En effet, la principale espèce, le grand dauphin, est classé en « préoccupation mineure » par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)[33]. Son élevage en captivité n'est donc pas un élevage conservatoire s'inscrivant dans une démarche de conservation ex situ, il ne contribue pas de manière directe à la conservation de l'espèce, comme c'est le cas pour de nombreuses autres espèces animales.

Les delphinariums justifient la présence des dauphins comme utiles à la conservation par leur statut d'ambassadeur du monde marin auprès du public pour le sensibiliser aux menaces qui pèsent sur lui. Les opposants contestent ce concept et ses hypothétiques retombées positives sur le comportement du public envers les écosystèmes marins.

Sauvetages[modifier | modifier le code]

Les activités de sauvetage de cétacés échoués ou en difficulté menées par les delphinariums sont contestées. Leurs opposants pointent le conflit d'intérêts qu'il y a à secourir des cétacés qui ne sont pas toujours réintroductibles d'un côté et à garder et présenter des cétacés captifs d'un autre.

Le cas de l'orque Morgan, secourue par le Dolfinarium Harderwijk (Pays-Bas) en 2010 illustre cette controverse. Les opposants mettent en avant que l'équipe du delphinarium n'a pas respecté la procédure de sauvetage qui implique que les cétacés secourus soient le moins possible imprégnés de la présence humaine, afin de maximiser les chances de réussite de la réintroduction. Pour eux, cela aurait été intentionnel, dans le but de pouvoir la déclarer inapte à la réintroduction, la garder captive et apporter de la diversité génétique à une population captive restreinte dans un contexte européen où les captures sont interdites. Morgan est captive au Loro Parque (Canaries, Espagne) depuis 2011, où elle participe aux performances. Fin 2017, elle est annoncée gestante, en infraction avec l'accord qui conditionnait son transfert aux Canaries[34].

Revendications des opposants // et conséquences ?[modifier | modifier le code]

Les revendications des opposants, souvent réunis en associations, sont variées. La plupart militent pour un arrêt de la reproduction des cétacés actuellement détenus et pour leur placement dans des sanctuaires côtiers gérés de manière non lucrative. La réintroduction des cétacés est également souhaitée par ces militants, lorsqu'elle est possible, c'est-à-dire principalement pour des individus nés sauvages ou pour des individus ayant suivis un programme de réhabilitation au milieu sauvage (apprentissage de la chasse, etc.).

Arrêt de la reproduction[modifier | modifier le code]

L'arrêt de la reproduction des cétacés en captivité est une des mesures demandées, elle permet de progressivement mettre un terme à la captivité de ces animaux à moyen terme, tout en permettant aux delphinariums de s'adapter à ce changement.

Après un long débat public, le comité de direction de l'aquarium de Vancouver a annoncé en août 2014 son intention d'adopter un règlement interdisant l'élevage de cétacés dans ses installations[35]. Cependant, à la suite des élections au comité du parc, dans le cadre des élections municipales de 2014, une majorité des nouveaux membres du comité de direction du parc a voté contre l'adoption d'un tel amendement au règlement[36]. Après la mort de plusieurs cétacés, le parc décide d'arrêter de garder des cétacés en captivité[37].

Un arrêté mettant fin à la reproduction en captivité a été pris en France, avant d'être annulé pour vice de forme.

Transfert dans des sanctuaires[modifier | modifier le code]

Plusieurs projets de sanctuaires de retraite en mer ont commencé à voir le jour. Certains ont été décidés par les delphinariums eux-mêmes, comme c'est le cas pour le Zoo de Barcelone qui envisage le transfert de ses grands dauphins dans un sanctuaire marin près de l'île grecque de Lipsi[38] et pour l'Aquarium national de Baltimore qui prévoit la création d'un sanctuaire d'ici 2020[39]. D'autres projets sont menés par des associations d'opposants comme le Dolphin Project de Ric O'Barry ou le Whale Sanctuary Project de Lori Marino, consacré aux orques et bélugas[40].

Un autre, plus proche de l'aboutissement, est mené conjointement entre la Whale and Dolphin Conservation Society et le Sea Life Trust (Merlin Entertainments). Il prévoit l'accueil de deux bélugas actuellement détenues au Changfeng Ocean World de Shanghai, dans un sanctuaire situé dans une baie à Heimaey, une île islandaise[41]. Le président-directeur général de Munchkin, qui avait proposé 1 million de dollars pour lancer un projet de sanctuaire en échange du don d'un orque par SeaWorld[42], contribue a financer de projet[43].

Ces transferts dans des sanctuaires en mer peuvent être définitifs, mais peuvent aussi être temporaires, dans l’optique d'une réintroduction future en milieu sauvage.

Réintroductions[modifier | modifier le code]

Deux grands dauphins de l'océan Indien, capturés à la fin des années 1990 et gardés au Seoul Grand Park Zoo (en) ont été transféré dans un sanctuaire au large de Jeju début 2017 afin d'être ensuite réintroduits[44].

A rédiger

// Centre de réadaptation : Camp Lumba Lumba en Indonésie.

// Tentatives de réintroduction : Keiko, dauphins du Atlantis Marine Park, autres... + renvoi vers article dédié à créer, "Since 1970, when Ric attempted to free a captive dolphin in Bimini, he has since readapted and/or released over 20 dolphins back into the wild."

Actions en justice[modifier | modifier le code]

Plusieurs actions en justice ont été intentées par les opposants aux delphinariums dans le but de transférer des cétacés vers des sanctuaires.

L'orque Lolita, captive au Miami Seaquarium depuis 1970 et sans congénère de son espèce depuis 1980, est ainsi l'objet d'une action en justice depuis 2011. L'Animal Legal Defense Fund et People for the Ethical Treatment of Animals (PETA) ont fait valoir que son maintien en captivité ne respecte pas l'Endangered Species Act. Les opposants souhaitent qu'elle fasse l'objet d'un transfert vers un sanctuaire au large des îles San Juan (État de Washington), proche de son lieu de capture et où elle pourrait être en contact acoustique avec son groupe d'origine. La tribu amérindienne Lummi est à l'origine d'un recours demandant la réouverture du dossier. Cette requête a été rejetée par la Cour d'appel des États-Unis pour le onzième circuit en octobre 2018[45].

Le cas de l'orque Morgan, secourue par le Dolfinarium Harderwijk (Pays-Bas) en 2010 et gardée captive depuis fait aussi l'objet d'un litige. Présentée au Loro Parque (Canaries) depuis 2011, où elle participe aux performances et à la reproduction, son cas est considéré illégal par la Free Morgan Foundation qui a intenté une action en justice contre le ministère de l'Agriculture néerlandais en mai 2019[46].

Alternatives[modifier | modifier le code]

Prises de position[modifier | modifier le code]

La primatologue Jane Goodall a pris position contre la captivité des cétacés pour le divertissement et la recherche[47].

Restrictions et interdictions[modifier | modifier le code]

Reprendre ici certaines infos de la section Situation et évolution par aires géographiques

Médias[modifier | modifier le code]

Films[modifier | modifier le code]

(en) L'Orque tueuse (Blackfish), de CNN Films (prod.) et de Gabriela Cowperthwaite (réal.), Magnolia Pictures, 2013, 84 min

(en) Inside the tanks de Jonny Meah, 2017, 34 min [voir en ligne]

(en) La souffrance pour seul avenir : Les bélugas et leur marchandisation (Born to be Free), de Roast Beef (prod.) et de Gayane Petrosyana (réal.), 2017, 96 min [présentation en ligne]

(en) La Baie de la honte (The Cove), de Participant Media (prod.) et de Louie Psihoyos (réal.), Lionsgate, 2009, 87 min

(en) Behind The Cove (ビハインド・ザ・コーヴ), de Yagi Film (prod.) et de Keiko Yagi (réal.), Netflix, 2015, 110 min

Livres[modifier | modifier le code]

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Références[modifier | modifier le code]

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