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Utilisateur:Jérémie Siles/Brouillon Cyril Tarquinio

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Cyril Tarquinio
Portrait de Cyril Tarquinio
Le professeur Cyril Tarquinio posant avec l'un de ses ouvrages
Biographie
Naissance (57 ans)
Aumetz (Lorraine,Moselle)
Nationalité Drapeau de la France Français
Thématique
Études Psychologie
Titres Docteur et Professeur
Profession Docteur,Psychothérapeute
Employeur Université de Lorraine
Approche Psychologie Intégrative
Intérêts Trauma
Psychothérapie
Idées remarquables Fondateur du Centre Pierre Janet
Distinctions Prix de la Société Française de Cardiologie/SANOFI-AVENTIS en 2008
Auteurs associés
Influencé par Pierre Janet, Sándor Ferenczi

Cyril Tarquinio, né le 11 janvier 1967 à Aumetz, est un Professeur des universités (Classe exceptionnelle) en psychologie clinique, psychologie de la santé français (Université de Lorraine – site de Metz). Il est également psychologue, psychothérapeute (ARS) et pratique la psychothérapie dans un cadre libéral depuis 1998. Il a fortement contribué au développement des recherches sur la psychothérapie EMDR[1], ainsi que sur le psychotraumatisme[2][3]. Il est le fondateur avec Agathe Edith Maggipinto de la première structure universitaire (service de l’Université de Lorraine) de recherche et de pratique psychothérapeutique : le Centre Pierre Janet. Cyril Tarquinio est également l’un des fondateurs et le rédacteur en Chef de l’European Journal of Trauma and Dissociation[4] revue scientifique éditée par Elsevier et soutenue par l’European Society for Trauma and Dissociation (ESTD[5]) et l’Association Francophone du Trauma et de la Dissociation (AFTD[6]).


Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Cyril Tarquinio est né le 11 janvier 1967 à Aumetz (Moselle). Il a épousé Pascale Tarquinio Mousel (psychologue, psychothérapeute ARS – ils ont écrit ensemble de nombreux articles, chapitres et un ouvrage[7]) en novembre 1992 et ont donné naissance à trois enfants (Charlotte, Camille et Clément). Cyril Tarquinio a été élevé, avec sa sœur Carol Tarquinio Cassone, par leur grand-mère Consolina Tarquinio Lazio (1916-2014) dès l’âge de 5 ans, suite au divorce de ses parents. De nationalité italienne, originaire de Tocco da Casauria (Abruzzes) , cette dernière, comme de nombreuses familles italiennes, a en 1949 rejoint son mari Cessidio Tarquinio arrivé en France deux ans plus tôt, pour travailler dans les mines de fer du pays haut Lorrain. Cyril Tarquinio est le fils de Quintino Tarquinio (tuyauteur/soudeur) et de Elisabeth Rossi (secrétaire de direction). Il habitera à Aumetz jusqu’en 1987 au 51 rue de la caserne, dans un modeste appartement de 3 pièces, que ne quittera jamais sa grand-mère !

Orientation et rencontre avec la psychologie[modifier | modifier le code]

Après un cycle primaire pour le moins chaotique, Cyril Tarquinio fut d’abord scolarisé au collège Lionel Terray à Aumetz, puis au Lycée « Les Grands Bois » de Hayange . Cette orientation un peu hasardeuse, dans une filière technique résume assez bien son état d’esprit de l’époque, emprunt de méconnaissance sur les cursus scolaires existants et d’absence totale d’ambition familiale à son égard. Ce n’est en effet qu’en 3ème qu’il est invité à poursuivre sa scolarisation au Lycée avec l’idée de préparer un baccalauréat. Il n’avait jamais alors envisagé un tel projet, sa famille ayant pour lui des aspirations plus pragmatiques, dans le cadre d’une professionnalisation rapide, conforme aux modèles et aux pratiques familiales d’alors. C’est sa rencontre avec la philosophie en 1986, lors de sa classe de Terminale qui lui fit prendre conscience d’un goût prononcé pour les questions intellectuelles. Ainsi, sa destinée sera ailleurs, et ce malgré l’incompréhension totale de son entourage. Il décide alors, en 1987 d’aller faire des études de philosophie et de psychologie à l’Université Nancy 2. C’est vers la psychologie et plus spécifiquement encore vers la psychologie sociale qu’il s’orientera dans un premier temps. Après son service militaire au 4éme RHCM de Nancy où il servit comme instructeur pour les nouvelles recrues et fut décoré de la médaille de la défense nationale (il est actuellement lieutenant-colonel de réserve ). Il finalisera son doctorat sous la direction du Professeur Nicole Dubois (spécialiste dans l’étude sociocognitive des normes de jugement et de la connaissance des objets sociaux à travers l’activité de jugement[8]) alors en poste au LAPSCO à l’Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand.

Cyril Tarquinio a soutenu sa thèse intitulée « Diagnostic social et rapport social, étude expérimentale de l’intervention des registres évaluatif versus descriptif dans le jugement social »[9], le 7 janvier 1997. En septembre de la même année, et après sa qualification par le CNU, il est recruté à l’Université de Lorraine (anciennement Université Paul Verlaine de Metz) sur un poste de Maître de Conférences par le Professeur Gustave Nicolas Fischer (fondateur du département de psychologie de l’Université de Metz, il fut, avec d’autres à l’origine du développement de la psychologie de la santé[10] en France. Il est également connu pour ses travaux et ses publications sur la psychologie des espaces de travail). Il nourrit depuis avec ce dernier de solides liens d’amitié et de grandes affinités scientifiques qui les ont conduits à publier ensemble de nombreux articles et ouvrages[11][12]. Cyril Tarquinio entretient des rapports étroits avec l’environnement socio-professionnel avec le souci de contribuer au rayonnement de la psychologie dans l’environnement social. Durant toutes études universitaires il exerça des activités professionnelles. Il fut d’abord psychologue au GRETA de Nancy. C’est sans doute là qu’est né son intérêt pour l’ingénierie psychologique. Cette fonction l’a conduit à collaborer avec de grands groupes comme la BNP ou la SNCF. Recruté ensuite comme chargé de recherche à l’Institut Régional du Travail Social (IRTS[13]) de Lorraine de Metz il crée le Centre de Bilan aux Métiers de Médiation (CB2M), encore en activité et le Laboratoire d’Etudes et de Recherches sur les métiers de Médiation (LERM) qui s’arrêta avec son départ de l’IRTS. C’est sous l’impulsion de François Lochot alors directeur de l’IRTS de Lorraine que toutes ces initiatives ont vu le jour et que Cyril Tarquinio a pu mener de telles initiatives à bien. Il devient un peu plus tard responsable de la filière de psychologie du travail pour le CNAM de Lorraine et contribue au renouveau de la filière dans la région Lorraine, dans les années 2000. C’est en 2003 qu’il devient Professeur des Universités en psychologie clinique et psychologie de la santé à l’Université de Lorraine au sein de l’équipe de psychologie de la santé[14] et de l’unité APEMAC EA 4360[15]. Cyril Tarquinio a toujours eu le souci de rendre sa discipline utile. C’est dans cet esprit que dès 1997 il va se former à la psychothérapie et ainsi, parallèlement au développement de ses recherches, s’engager dans l’accompagnement psychothérapeutique des patients dans le cadre d’une activité libérale, qu’il ne lâchera plus. Cet intérêt pour la prise en charge psychothérapeutique va peu à peu devenir central et orienter l’ensemble de ses recherches et de ses enseignements académiques pour devenir aujourd’hui son domaine d’expertise. Outre la création de nombreux diplômes de formation continue au sein de l’UFR-SHS de Metz[16] et de l’unité APEMAC EA 4360[17], son orientation et son expertise dans le domaine lui ont notamment permis de permettre l’ouverture sur le site de Metz d’un nouveau parcours type de Master intitulée « Psychothérapie et psychotraumatismes ».

Moments clés[modifier | modifier le code]

Enfant, Cyril Tarquinio a été marqué, par le film d’Alain Resnais « Nuit et brouillard » ainsi que par la mini-série « Holocauste » de Marvin Chomsky. Dès cette époque, deux questions majeures émergent chez lui : « Comment l’homme peut envisager la destruction de l’homme avec autant de cruauté et de froideur ? ». « Comment, face à l’horreur et l’impensable des situations aussi extrêmes que les camps de concentration, peut-on trouver les ressources pour survivre et faire face ? ». Ce double questionnement inscrit au cœur de sa vie guide tel le fil d’Ariane son travail de chercheur et de psychologue. Les ouvrages de Bruno Bettelheim [18] (« Comportement individuel et comportement de masse dans les situations extrêmes  » ou encore « Le cœur conscient »[19]) et « Si j’étais un homme »[20] de Primo Lévi l’ont renforcé au fil du temps dans ce questionnement. Il lui semblait que seule la psychologie pouvait l’aider à comprendre qu’elle était la nature de cette force qui pouvait d’un côté tout détruire et de l’autre tout sauver.

Influences[modifier | modifier le code]

Au cours de son cursus, certains auteurs ont marqué le cheminement de Cyril Tarquinio. Sandor Ferenczi, est l’un d’eux. L'intérêt de Ferenczi pour le traumatique est connu, lui qui soutenait que la psychanalyse souffrait de la «surestimation du fantasme» et de la sous-estimation de la réalité traumatique dans la pathogenèse des symptômes. Ce fut là (et c’est encore) un point de désaccord frontal avec Freud. Sur le plan de la pratique psychothérapeutique, Ferenczi (avec Otto Rank) a été un précurseur dont on sous-estime aujourd’hui encore la contribution[21]. Comme le rappelle Cyril Tarquinio[22] (2017), le détachement d’avec Freud a permis à Ferenczi de faire des innovations capitales qui sont à la base de tous les développements de la psychothérapie aujourd’hui. Il remplacera notamment l’attitude rigide du psychanalyste par la souplesse qu’il nomme « élasticité de la technique ».

Pierre Janet reste sans conteste, pour Cyril Tarquinio l’influence la plus importante. Ce dernier a joué un rôle fondateur dans l’histoire de la psychothérapie, en formulant la première modélisation de la dissociation traumatique : il démontre que la victime d’un violent choc psychologique semble oublier l’événement en quelques jours !

Un chercheur en permanente évolution[modifier | modifier le code]

Ce qui a toujours intéressé Cyril Tarquinio concerne l’articulation entre les savoirs de la recherche fondamentale et leur mise en œuvre dans l’environnement social. Au fond c’est bien cette dynamique épistémologique qui est à l’œuvre depuis ses débuts et qui se trouve au cœur de son action universitaire. C’est après sa nomination à l’Université de Lorraine (ex Université Paul Verlaine de Metz) qu’il a pu totalement assumer le fait de vouloir faire une psychologie appliquée de qualité sans qu’elle nuise au développement de la recherche et tout en étant utile pour ses contemporains[23]. La véritable transition ou plutôt le choc aura lieu en mai 1998, lorsqu’il a été amené à travailler sur les conséquences psychologiques des affaissements miniers en Lorraine et plus spécifiquement à Rosebruck (57) ou encore à Auboué (54). Autrefois région fortement industrialisée, la Lorraine a connu une forte activité d’exploitation minière. Ces activités ont peu à peu disparu, laissant place aux répercussions géologiques de cette exploitation massive : les affaissements de terrain. Entre le 14 octobre et le 18 novembre 1996, des effondrements violents ont eu lieu à Auboué. Ces affaissements de terrain, liés à l’effondrement d’un réseau de galeries d’exploitation minière abandonnées ont touché les habitations provoquant des dégâts importants. Aucune victime physique n’a été recensée, mais ces affaissements ont surpris par leur intensité (importance du périmètre concerné, mouvements de terrain, fissurations importantes, déformations des ouvertures, grondements...). Les habitants de quartiers entiers ont été contraints de partir et ont été relogés souvent loin de leur habitation initiale. Il s’agissait pour Cyril Tarquinio et son équipe d’évaluer le préjudice psychologique causé par ces affaissements sur une population d’adultes. L’attente des populations en matière d’aide et de soutien était grande, alors même que le projet initial de Cyril Tarquinio était l’évaluation psychologique et la recherche. Ce décalage et l’incapacité de répondre à la souffrance des familles constituèrent les bases d’une remise en question majeure sur le sens et les orientations de la jeune carrière que Cyril Tarquinio venait d’embrasser. Une recherche avec des critères exigeants et une méthodologie rigoureuse, certes ! Mais à quoi bon si cela ne sert à rien et n’apporte pas de réponses à la réalité de la souffrance de nos contemporains ? Il fallait être capable de faire en partie au moins « le deuil de cohérence méthodologique, pour une recherche faite de sens ».

Cette expérience a donc complètement reconfiguré ses orientations de recherche en assumant l’idée d’une psychologie de la santé orientée vers l’intervention et la prise en charge. Il s’est alors formé à la psychothérapie et a réorienté ses recherches. Ce changement de cap était au cœur de la soutenance de son Habilitation à Diriger des Recherches ou HDR qu’il a soutenu à Metz le 18 décembre 2001 à l’université de Metz. C’est à partir de là qu’officiellement les premières publications et les premiers enseignements (Licence 3 dès 2000) sur le psychotraumatisme ont vu le jour et où il a véritablement assumé d’être dans une dialectique permanente entre la recherche et la mise en œuvre des résultats de la recherche. D’une certaine manière, le fait d’être arrivé à la psychologie clinique par la psychologie sociale expérimentale a eu un effet « protecteur » sur Cyril Tarquinio. Il n’est en effet pas entré dans la discipline à travers une orientation théorique (psychanalyse, TCC,…) et trop souvent tubulaire. C’est l’efficience du soin qui est centrale, au même titre que le positionnement psychopathologique. L’objectif est de dépasser la mise en œuvre d’une seule pratique, lorsque cette dernière n’est pas à la hauteur du processus curatif pour en convoquer d’autres a priori peut être éloignées, mais convergentes car la finalité reste avant toute chose le bien-être du patient (et autant que possible sa guérison) et non celui du praticien qui trop souvent cherche à se conforter à l’intérieur de modèles et de théories peu évolutifs et peu souvent discutés. La psychothérapie moderne exige d’aller chercher bien au-delà de la psychologie clinique les savoirs complémentaires susceptibles de la faire évoluer. Les neurosciences, la médecine occidentale et la médecine chinoise, la compréhension du fonctionnement cérébral, l’alimentation, la phytothérapie, l’homéothérapie, la pratique de l’activité physique, l’ouverture à de nouvelles approches comme l’EMDR, la cohérence cardiaque, le mindfulness, la psychologie positive sont autant de compléments susceptibles d’enrichir des pratiques modernes de la psychothérapie. Il en va de même de la psychopathologie qui ne peut se réduire à la seule psychanalyse. C’est à cette même époque que Cyril Tarquinio inscrit son engagement de terrain par le développement d’une activité de prise en charge psychologique d’urgence. Ses interventions et ceux de ses collègues (il a rapidement organisé et géré sur le plan national un réseau de professionnels susceptible d’intervenir sur tous les sites en moins de 48h) permettent l’accompagnement grâce à des protocoles novateurs de victimes de violences ou d’accident au travail. Ce travail donnera lieu au développement de nouveaux outils et fera l’objet de plusieurs publications scientifiques. Des groupes nationaux et internationaux comme Arcelor-Mittal, Cora, Ed, H&M feront durant plus de 10 ans (entre 1998 et 2014) appel à ses services et à son expertise pour prendre en charge salariés et clients, mais aussi pour former les cadres de ces entreprises à la question du psychotraumatisme et de ses conséquences individuelles et collectives.

Ce travail avec des groupes importants nationaux et internationaux, en contact direct avec la souffrance aigue des victimes a renforcé son intérêt pour la prise en charge des victimes, ce qui le conduira par la suite à s’intéresser à des approches psychothérapeutiques nouvelles comme le mindfulness ou encore l’EMDR, psychothérapie à laquelle il consacre une grande partie de ses travaux depuis les années 2000, convaincu par son intérêt clinique et les ouvertures théoriques et scientifiques qu’une telle méthodes ouvre dans son sillage.

Deux moments clé de sa carrière : la rencontre avec la psychothérapie EMDR et la création du Centre Pierre Janet[modifier | modifier le code]

La rencontre avec la psychothérapie EMDR[modifier | modifier le code]

C’est en 1998 qu’il est amené à lire les incroyables recherches sur la thérapie EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing ou, en français, « Désensibilisation et Retraitement par les Mouvements Oculaires »). Sa réaction à l’époque est sans appel…il n’y croit aucunement ! Néanmoins, c’est à cette même période, que Cyril Tarquinio débute ses travaux sur le psychotraumatisme et sa prise en charge. La multiplication des publications scientifiques sur l’EMDR l’intrigue et le conduise à aller voir de plus près les choses et à se former. C’est là qu’il rencontre David Servan-Schreiber qui dispense en France cette formation (c’est notamment l’Institut Français d’EMDR (IFEMDR[24])) qui dispense en France la seule formation EMDR reconnue à la fois par l’Institut Américain de Francine Shapiro, l’association EMDR Europe et l’association EMDR France. L’IFEMDR a été créé par David Servan-Schreiber collabore de manière étroite avec le Centre Pierre Janet de l’Université de Lorraine et Cyril Tarquinio fait partie en tant que superviseur EMDR-Europe de l’équipe pédagogique[25]). En novembre 2002, dans le cadre d’un cycle de conférences consacré aux psychothérapies à l’Université de Lorraine (site de Metz) Cyril Tarquinio prit l’initiative de proposer une intervention sur la problématique de l’EMDR. C’était la première fois qu’une telle conférence sur le thème de l’EMDR avait lieu dans cette Université, alors même que très peu d’universitaires et de praticiens au niveau national avaient entendu parlé de cette approche, si ce n’est à travers les médias et l’ouvrage Guérir de David Servan Schreiber en 2003. A vrai dire, si cette psychothérapie EMDR commençait à jouir à cette époque d’une certaine notoriété auprès du grand public, sur le plan universitaire, en revanche il n’en était rien ! Pire encore l’EMDR était même dénigrée. On n’était pas loin de considérer ceux qui s’en faisaient les porte-paroles pour des charlatans ! « Tout cela n’est pas bien sérieux ! » disait-on. C’est donc dans ce contexte particulièrement délicat qu’eut lieu cette conférence devant une bonne centaine d’étudiants curieux et intrigués, quelques praticiens critiques mais pragmatiques et un parterre d’universitaires ironiques et lapidaires quant à la crédibilité et à l’intérêt que pouvait avoir cette fameuse psychothérapie EMDR. La conférence eut lieu dans l’indifférence de ces derniers, alors que les autres participants intrigués par l’objet ne furent pas avares de questions.

Depuis, les choses ont bien changé, et l’Université de Lorraine (site de Metz) grâce à Cyril Tarquinio (qui pratique l’EMDR depuis plus de 15 ans et est devenu superviseur EMDR ) est devenue un des hauts lieux de recherche sur la psychothérapie EMDR et où les premières thèses relatives à cette approche ont été soutenues (Alicia Schmitt,[26] 2011  ; Marie-Jo Brennstuhl,[27] 2013 , Martine Regourd-Laiseau, [28]2013 , Michel Silvestre, [29]2015 , Hélène Dellucci,[30] 2016 , Nathalie Stephens,[31] 2017). Si la psychothérapie EMDR est devenue un axe de recherche important pour l’équipe EPSAM/APEMAC EA4360, c’est encore à Metz que les premières formations universitaires (Diplômes d’Université – DU - accrédités EMDR Europe) ont vu le jour [32]. Depuis cette fameuse conférence, tous les étudiants du Master Psychologie de la Santé/Psychologie clinique sont sensibilisés à cette approche, depuis la Licence 3 jusqu‘au Master 2. Et si la Moselle est à ce jour l’un des départements de province les plus dotés en praticiens EMDR ce n’est, sans doute pas un hasard non plus. Notons enfin, que c’est à Metz qu’à lieu chaque année depuis 2011, un séminaire doctorant de niveau européen qui regroupe tous les jeunes chercheurs travaillant dans le domaine. Il leur est alors permis de confronter leurs points de vue et leurs orientations de recherche afin de mettre en dispute les questionnements nombreux, qu’impose la psychothérapie EMDR. David Servan Schreiber, n’est pas étranger à la situation messine. Il était évident pour ce dernier, que l’enseignement de l’EMDR, devait devenir universitaire au plus vite, et que ce serait là un gage de sérieux et de pérennité pour l’approche…les mentalités changent et l’impossible du début des années 2000 devient depuis 2010 une réalité de plus en plus tangible.

Cyril Tarquinio a eu, à de nombreuses reprises l’occasion de mettre en application les effets bénéfiques de la psychothérapie EMDR. Ce fut notamment le cas d’un groupe de jeunes footballeurs (catégorie U13) de Thionville (et de leur famille) présents au stade de France le 13 novembre 2015. Ces derniers ont été pris en charge par l’équipe de Cyril Tarquinio notamment à partir de protocole EMDR[33] spécifiques pour la prise en charge de groupe et plus particulièrement de groupes d’enfants. Ce fut également le cas de victimes présentes au théâtre du Bataclan , pris en charge efficacement avec la psychothérapie EMDR au sein du cabinet d’Algrange de Cyril Tarquinio et son épouse[34]. Bien que convaincu par la portée de cette nouvelle approche, Cyril Tarquinio reste néanmoins lucide vis-à-vis de l’EMDR et considère qu’elle reste en construction. Il s’oppose d’ailleurs souvent à ceux qui voient dans cette approche une réponse « magique » susceptible de répondre à tous les maux de leurs patients. Et il dénonce, ceux qui sont devenus incapables de penser la question de la psychothérapie sans référence à l’EMDR. En fait, ils tombent dans les mêmes travers que ceux qui ont fait du tort à l’EMDR, et qui étaient incapables d’ouverture et de prise de recul, ne voyant le salut de la psychothérapie (et le leur) que dans les modèles dominants comme la psychanalyse ou les TCC. Il ne faudrait pas en effet que l’engouement justifié pour l’EMDR ne se transforme en nouvelle idéologie psychothérapeutique.

L’enjeux pour Cyril Tarquinio et ses collègues et de développer l’usage de l’EMDR dans le domaine de la santé et de la maladie. Cela a donné lieu à la rédaction d’un ouvrage consacré à cette problématique (Tarquinio & Tarquinio, 2015) [35]. Il ne s’agit plus aujourd’hui de savoir si l’EMDR fonctionne ou pas ! C’est là le questionnement de ceux qui n’ont, ni pris la peine de lire les recherches dans le domaine, ni jamais mis en pratique cette approche. Les enjeux de demain sont plutôt de comprendre quels sont les processus activés avec cette psychothérapie et d’ouvrir de nouveaux champs d’investigation. La santé et la maladie chronique, notamment dans le domaine de la prise en charge des malades du cancer sont des pistes de développement majeur dans lesquelles toutes les forces et toute l’attention de Cyril Tarquinio sont actuellement engagées[36].

A cet égard, c’est le 11 janvier 2017 qu’est paru un ouvrage majeur intitulé « Pratique de la psychothérapie EMDR : Introduction et approfondissements pratiques et psychopathologiques[37]  » dirigé par Cyril Tarquinio et de prestigieux collègues comme Marie-Jo Brennstuhl, Hélène Dellucci, Martine Iracane-Blanco, Jenny Ann Rydberg, Michel Silvestre et Eva Zimmerman. Ouvrage de synthèse unique, ce livre réunit les plus grands spécialistes francophones et anglophones de la thérapie EMDR. Fruit d’un travail de plus de trois années, c’est un véritable guide d’apprentissage et de perfectionnement de l’EMDR. Cet ouvrage fut réédité quelques mois seulement après sa parution.

Le Centre Pierre Janet[modifier | modifier le code]

Après cinq années d’élaboration et de recherche de financements privés et publiques le Centre Pierre Janet a été officiellement créé le 8 octobre 2015 à l'Université de Lorraine. C’est Cyril Tarquinio qui est à l’origine de ce projet qu’il a mené à bien avec Edith Maggipinto[38]. Le Centre Pierre Janet se structure autour de trois pôles :

  • Un pôle consultation dédié à la pratique clinique et opérationnelle de la psychothérapie. C’est en soi une innovation !
  • Un pôle formation dédié à la diffusion des savoirs et des connaissances, généralement dans le cas de diplômes d’université (DU) ou de diplômes interuniversitaires (DIU), et de formations courtes. Il s’agit ici de contribuer à la diffusion des savoirs et des connaissances dans le champ des psychopathologies et des pratiques psychothérapeutiques.
  • Un pôle recherche conçu comme une plateforme méthodologique (comparable à ce qu’est en médecine un Centre d’Investigation Clinique (ou CIC)[39] à la disposition des chercheurs, des équipes de chercheurs, mais aussi de toutes sortes de structures souhaitant développer des programmes de recherche.

Cyril Tarquinio propose ainsi une nouvelle conception de la formation universitaire des psychologues. En effet, la situation actuelle de formation des psychologues est de proposer des enseignements de licence, master et doctorat dans le champ des psychothérapies sans disposer des moyens suffisants pour cela. Montrer le métier, le transmettre « de la main à la main »[40] n’a jamais été possible. Les universitaires ont la plupart du temps accepté le principe qu’il était presque normal que la psychothérapie n’ait plus sa place à l’université, en tout cas plus une place centrale. Pour Cyril Tarquinio, la réification des théories nous conduit parfois à oublier que ces mêmes théories ne sont que des hypothèses et qu’il conviendrait parfois de faire preuve de plus de modestie et de moins d’hégémonie en ce qui concerne la domination d’une approche sur l’autre. Pour revenir à l’exercice de la psychothérapie, selon Cyril Tarquinio il est rarement possible de montrer concrètement la clinique psychothérapeutique ; « d’ouvrir en quelque sorte les portes des cabinets de psychothérapie » afin d’expliquer ce que l’on fait, ce qui s’y passe vraiment et donc transmettre le métier. Expliquer nos réussites ! Expliquer et comprendre nos échecs, dont on ne parle que rarement (!), sont autant de réalités insaisissables pour la formation des futures générations. Il y a plusieurs raisons à cela : soit tout simplement parce que les universitaires n’ont pas toujours les compétences et ne sont pas formés dans le domaine des psychothérapies et du soin psychique (rappelons que les universitaires ne sont pas recrutés sur la base de leurs compétences cliniques ou thérapeutiques, mais plutôt sur la base de critères scientifiques) , soit parce qu’ils ont une pratique clinique à l’extérieur de leur université (libérale, etc.) parce qu’on ne leur a jamais permis ou donner la possibilité de développer de telles compétences cliniques au sein même de leur institution. A l’étranger (Belgique, Allemagne, Italie, Angleterre, Suisse, etc.), à l’inverse, il existe au sein même des universités des espaces clairement dédiés à la pratique clinique. Pas seulement des espaces dédiés à la recherche, mais bien à la psychothérapie et à la prise en charge de vrais patients, comme dans la vraie vie... Il s’agit de lieux où sont reçus les patients et où il est possible de voir les psychothérapies à travers des vitres sans tain ou par le biais d’enregistrements vidéo. Les praticiens sont alors en mesure de montrer ce qu’ils font, et les étudiants en formation de comprendre ce qui se passe pour interpeller à l’issue les praticiens dans une démarche didactique au combien formative.

Quelques conférences grands publics consultables en ligne[modifier | modifier le code]


Quelques ouvrages de Cyril Tarquinio[modifier | modifier le code]

  • Tarquinio, C., Brennstuhl, M.J., Dellucci, H., Iracane-Blanco, M, Rydberg, J.A, Silvestre, M. Zimmerman, E. (2017, réédité la même année). Pratique de la psychothérapie EMDR : Introduction et approfondissements pratiques et psychopathologiques. Paris : Dunod.[41]
  • Tarquinio, C. & Tarquinio, P. (2015). Préserver la santé, faire face à la maladie avec la psychothérapie EMDR. Paris : Masson.[42]
  • Fischer, G. & Tarquinio, C . (Eds) (2014). Les champs d’application de la psychologie de la santé. Paris : Dunod.[43]
  • Martin-Krumm, C., Tarquinio, C. & Shaar, M.-J. (Ed) (2013). Psychologie positive en environnement professionnel. Bruxelles : DeBoeck.[44]
  • Tarquinio, C. & Montel, S. (2014). Les psychotraumatismes. Paris : Dunod. [45]
  • Mignot, J., Tarquinio, C., Gorin, A. & Blachère, P. (2013). L’aide Mémoire de psycho-sexologie. Paris : Dunod. [46]
  • Tarquinio, C. (Ed) (2012). Manuel des psychothérapies complémentaires. Paris : Dunod.[47]
  • Tarquinio, C. & Spitz, E. (Eds) (2012). Psychologie de l’adaptation. Bruxelles : De Boeck.[48]
  • Martin-Krumm, C. & Tarquinio, C. (Eds) (2011). Traité de psychologie positive. Bruxelles : De Boeck. [49]
  • Berghmans, C. & Tarquinio, C. (2009, réédition 2013). Comprendre et pratiquer les nouvelles psychothérapies. Paris : Dunod/InterEdition.[50]
  • Fischer, G.N. & Tarquinio, C. (2006, réédition 2014). Les concepts fondamentaux de la psychologie de la santé. Paris : Dunod.[51]

Rédacteur en chef de l’European Journal of Trauma and Dissociation[modifier | modifier le code]

Depuis 2016, Cyril Tarquinio est le rédacteur en chef La Revue Européenne du Trauma et de la Dissociation / European Journal of Trauma and Dissociation[52]. Publiant des articles cliniques et de recherche en anglais (2/3) et en français (1/3) l’EJTD est la revue officielle de l’Association Francophone du Trauma et de la Dissociation et de la Société Européenne du Trauma et de la Dissociation. La revue est dédiée à la publication de littérature scientifique et clinique sur la dissociation, les troubles dissociatifs, l’état de stress post-traumatique, le syndrome de stress post-traumatique complexe, le trauma psychologique, les troubles d’attachement, afin de promouvoir les échanges entre chercheurs, cliniciens et autres professionnels. La Revue Européenne du Trauma et de la Dissociation publie des manuscrits sur la théorie, des études scientifiques, le traitement clinique et des études liées au trauma psychique, la dissociation et la mémoire traumatique chez l’enfant et l’adulte. La revue accepte des contributions, y compris des études de cas, sur des points de vue anthropologiques, transculturels, historiques, neurobiologiques, pharmacologiques, physiologiques, psychologiques, psychométriques, psychothérapeutiques et sociétaux. La revue est publiée quatre fois par année. Les résumés des articles et certains articles sont disponibles sur la page facebook[53] de la revue.

Principales responsabilités universitaires au sein de l’Université de Lorraine[modifier | modifier le code]

  • Depuis 2013 - Responsable Equipe de Psychologie de la Santé EPSAM/APEMAC EA 4360, site de Metz.
  • De 2004 à 2007 - Directeur du département de psychologie
  • Depuis 2014 : Co-responsable du Master Psychologie de l’Université de Lorraine et notamment des trois spécialités du site de Metz (psychologie de la santé, psychologie clinique, psychologie sociale et travail et ergonomie et IFH) 2015 à 2018.
  • Depuis 2001 : Responsable de la spécialité de Master 2 « Psychologie clinique, psychologie de la santé ».
  • Depuis 2009 – Création et responsabilité pour l’Université de Lorraine site de Metz du Diplôme InterUniversité de « Sexologie » (pour les médecins). Diplôme porté par l’UFR SHS du Site de Metz et le Pôle Formation du Centre Pierre Janet.
  • Depuis 2010 – Création et responsabilité pour l’Université de Lorraine site de Metz du Diplôme d’Université « Psychotraumatologie et thérapie EMDR ». Première formation universitaire de ce type en France et seconde en Europe (Worcester UK, Pr Derek Farrel). Diplôme porté par l’UFR SHS du Site de Metz et le Pôle Formation du Centre Pierre Janet.
  • Depuis 2015 – Création et responsabilité pour l’Université de Lorraine site de Metz du Diplôme d’Université. « Psychotraumatologie, EMDR, enfant, adolescent et famille». Première formation universitaire de ce type en Europe. Diplôme porté par l’UFR SHS du Site de Metz et le Pôle Formation du Centre Pierre Janet.
  • Depuis 2015 – Création et responsabilité pour l’Université de Lorraine site de Metz du Diplôme d’Université « Psychologie positive et intervention ». Diplôme porté par l’UFR SHS du Site de Metz et le Pôle Formation du Centre Pierre Janet.
  • Depuis 2017 – Création et responsabilité pour l’Université de Lorraine site de Metz du Diplôme d’Université « Psychotraumatisme». Diplôme porté par l’UFR SHS du Site de Metz et le Pôle Formation du Centre Pierre Janet.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Contribution dans L'encyclopédie Universalis concernant l'EMDR », sur Encylopaedia Universalis, (consulté en )
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