Tau Ursae Majoris

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τ Ursae Majoris
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 09h 10m 55,06553s[1]
Déclinaison +67° 30′ 49,0553″[1]
Constellation Grande Ourse
Magnitude apparente 4,66[2]

Localisation dans la constellation : Grande Ourse

(Voir situation dans la constellation : Grande Ourse)
Caractéristiques
Type spectral kA5hF0mF5 II[3]
Indice U-B +0,14[2]
Indice B-V +0,35[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −9,80 ± 0,30 km/s[4]
Mouvement propre μα = +102,37 mas/a[1]
μδ = −63,55 mas/a[1]
Parallaxe 25,82 ± 0,54 mas
Magnitude absolue +1,73[5]
Caractéristiques physiques
Masse 1,8 ± 0,1 M[6]
Gravité de surface (log g) 3,86 ± 0,43[7]
Luminosité 16 L[8]
Température 7 343 ± 100 K[7]
Métallicité [Fe/H] = +0,57 ± 0,15[7]
Rotation 21 km/s[9]
Orbite
Excentricité (e) 0,48
Période (P) 1 062,4 j[10]
Argument du périastre (ω) 349,4°
Époque du périastre (τ) 2 425 721,6 JJ
Demi-amplitude (K1) 3,9 km/s

Désignations

τ UMa, 14 UMa, HD 78362/3, HIP 45075, HR 3624, BD+64°723, SAO 14796, WDS J09109 +6331A[11]

Tau Ursae Majoris (τ UMa) est une étoile binaire dans la constellation de la Grande Ourse. Elle est visible à l'œil nu et a une magnitude apparente visuelle de 4,66[2]. Sa parallaxe annuelle est 25,82 mas[1], elle donc est située à environ 126 années-lumière du Soleil. À cette distance, sa magnitude visuelle est diminuée par un facteur d'extinction de 0,19 en raison de la poussière interstellaire[7].

Tau Ursae Majoris est un système d'étoiles binaire spectroscopique avec une période orbitale de 2,9 ans et une excentricité de 0,48[10]. L'étoile principale, désignée τ UMa A, est une étoile géante lumineuse de type spectral kA5hF0mF5 II[3]. Cette notation indique que dans son spectre, la raie K du calcium est du type A5, que les raies de l'hydrogène de la série de Balmer sont du type F0 et que les raies métalliques sont du type F5[12]. Cela fait de Tau Ursae Majoris une étoile Am évoluée[13]. Elle est située dans la bande d'instabilité du diagramme de Hertzsprung–Russell, mais elle semble ne pas être une étoile variable[6].

Avec φ, h, υ, θ, e et f Ursae Majoris, elle compose l’astérisme arabe de Sarīr Banāt al-Na'sh, le Trône des filles de Na'sh, et al-Haud, la Mare[14].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752).
  2. a b c et d (en) J.-C. Mermilliod, Compilation of Eggen's UBV data, transformed to UBV (unpublished), SIMBAD, coll. « Catalogue of Eggen's UBV data », (Bibcode 1986EgUBV........0M).
  3. a et b (en) R. O. Gray, C. J. Corbally, R. F. Garrison, M. T. McFadden, E. J. Bubar, C. E. McGahee, A. A. O'Donoghue et E. R. Knox, « Contributions to the Nearby Stars (NStars) Project: spectroscopy of stars earlier than M0 within 40 pc-The Southern Sample », The Astronomical Journal, vol. 132, no 1,‎ , p. 161–170 (DOI 10.1086/504637, Bibcode 2006AJ....132..161G, arXiv astro-ph/0603770).
  4. (en) J. H. J. de Bruijne et A.-C. Eilers, « Radial velocities for the HIPPARCOS-Gaia Hundred-Thousand-Proper-Motion project », Astronomy & Astrophysics, vol. 546,‎ , p. 14 (DOI 10.1051/0004-6361/201219219, Bibcode 2012A&A...546A..61D, arXiv 1208.3048).
  5. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971).
  6. a et b (en) C. Burkhart, M. F. Coupry, R. Faraggiana et M. Gerbaldi, « The field Am and ρ Puppis-like stars: Lithium and heavier elements », Astronomy & Astrophysics, vol. 429,‎ , p. 1043−1049 (DOI 10.1051/0004-6361:20040467, Bibcode 2005A&A...429.1043B).
  7. a b c et d (en) M. Koleva et A. Vazdekis, « Stellar population models in the UV. I. Characterisation of the New Generation Stellar Library », Astronomy & Astrophysics, vol. 538,‎ , A143 (DOI 10.1051/0004-6361/201118065, Bibcode 2012A&A...538A.143K, arXiv 1111.5449).
  8. (en) I. McDonald, A. A. Zijlstra et M. L. Boyer, « Fundamental Parameters and Infrared Excesses of Hipparcos Stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 427, no 1,‎ , p. 343–57 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2012.21873.x, Bibcode 2012MNRAS.427..343M, arXiv 1208.2037).
  9. (en) F. Royer, S. Grenier, M.-O. Baylac, A. E. Gómez, J. Zorec et al., « Rotational velocities of A-type stars in the northern hemisphere. II. Measurement of v sin i », Astronomy & Astrophysics, vol. 393,‎ , p. 897−911 (DOI 10.1051/0004-6361:20020943, Bibcode 2002A&A...393..897R, arXiv astro-ph/0205255).
  10. a et b (en) D. Pourbaix, A. A. Tokovinin, A. H. Batten, F. C. Fekel, W. I. Hartkopf, H. Levato, N. I. Morrell, G. Torres et S. Udry, « SB9: The ninth catalogue of spectroscopic binary orbits », Astronomy & Astrophysics, vol. 424, no 2,‎ , p. 727 (DOI 10.1051/0004-6361:20041213, Bibcode 2004A&A...424..727P, arXiv astro-ph/0406573).
  11. (en) * tau UMa -- Spectroscopic binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg..
  12. (en) Richard O. Gray et J. Corbally, Stellar Spectral Classification, Princeton University Press, , 178 p. (ISBN 978-0-691-12511-4 et 0-691-12511-2, lire en ligne).
  13. (en) D. Zaremba, « On the determination of the stellar chemical composition. I - Tau UMa », Acta Astronomica, vol. 29, no 4,‎ , p. 573−586 (Bibcode 1979AcA....29..573Z).
  14. (en) Richard Hinckley Allen, Star-Names and Their Meanings, New York, G. E. Stechert, , p. 442.

Lien externe[modifier | modifier le code]

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