Shawville

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Shawville
Shawville
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Région Outaouais
Subdivision régionale Pontiac
Statut municipal Municipalité
Maire
Mandat
Bill William McCleary
2021-2025
Code postal J0X 2Y0
Constitution
Démographie
Gentilé Shawvillite
Population 1 668 hab. ()
Densité 309 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 36′ 00″ nord, 76° 29′ 00″ ouest
Superficie 540 ha = 5,4 km2
Divers
Code géographique 2484010
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Outaouais
Voir sur la carte administrative d'Outaouais
Shawville
Géolocalisation sur la carte : Québec
Voir sur la carte administrative du Québec
Shawville
Géolocalisation sur la carte : Canada
Voir sur la carte administrative du Canada
Shawville
Liens
Site web www.shawville.ca

Shawville est une municipalité du Québec (Canada) située dans la municipalité régionale de comté du Pontiac et la région administrative de l'Outaouais.

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte
Dans la MRC : Pontiac.

Le territoire de cette municipalité outaouaise est entièrement enclavé dans celui de la municipalité du canton de Clarendon, à 30 km au sud-est de Fort-Coulonge.

Municipalités limitrophes[modifier | modifier le code]

Shawville est enclavée dans la municipalité de Clarendon.

Rose des vents Clarendon Rose des vents
Clarendon N Clarendon
O    Shawville    E
S
Clarendon

Histoire[modifier | modifier le code]

À la fin des années 1860, un groupe de citoyens de Clarendon Centre, sous la direction de James Shaw, se séparent de la municipalité du canton de Clarendon. Bien que l'on ait songé à dénommer le nouvel établissement Daggville, du nom d'une famille pionnière, on opta pour Shawville après que James Shaw eut promis de faire don de 0,8 ha de terre à la nouvelle municipalité.

Premier maître de poste de l'endroit de 1856 à 1877, James Shaw (1818-1877) arrive dans le canton de Clarendon en 1843. La municipalité est officiellement établie en 1874 et peuplée de colons irlandais protestants.

Sur le plan religieux, une église méthodiste était bâtie à cet endroit en 1835, tandis que la paroisse catholique de Saint-Alexandre-de-Clarendon était érigée canoniquement en 1840. Celle-ci prendra peu après le nom de Sainte-Mélanie, puis de Saint-Jacques-le-Majeur en 1917[1].

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique
1991 1996 2001 2006 2011 2016 2021
1 5911 6321 5821 5871 6641 5871 668
(Sources : Statistique Canada)

Au niveau des langues, Shawville se classe 3ème ville la plus anglophone du Québec pour le nombre de personnes capable de tenir une conversation en anglais avec 99,4% de la population, seulement devancé par le village voisin de L'Isle-Aux-Allumettes (99,6%) et Bonne-Espérance (100%)[2].

Administration[modifier | modifier le code]

Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[3].

Shawville
Maires depuis 2001
Élection Maire Qualité Résultat
2001 Albert Armstrong Voir
2005 Voir
2009 Voir
2013 Sandra A. Murray Voir
2017 Voir
2021 Bill William McCleary Voir
Élection partielle en italique
Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises

Personnalités liées[modifier | modifier le code]

  • Murph Chamberlain (1915-1986) joua dans la LNH pour les Maple Leafs de Toronto, le Canadien de Montréal, les Americans de Brooklyn et les Bruins de Boston de 1937 à 1949. Il fut membre de l'équipe des Canadiens de Montréal qui remporta la Coupe Stanley en 1944 et 1946.
  • Frank Finnigan, né le , surnommé "The Shawville Express", fut le premier capitaine des Sénateurs et passa 10 saisons avec les Sénateurs d'Ottawa (1923-1931; 1932-1934). Il joua un rôle dans le retour de la franchise dans la LNH en 1992. Après sa retraite, il fut propriétaire de l'hôtel Clarendon à Shawville, et ce, jusqu'en 1980. Son chandail numéro 8 fut retiré par les Sénateurs après sa mort, le .
  • Bryan Murray, directeur-général et ancien entraîneur-chef des Sénateurs d'Ottawa.
  • Terry Murray, frère Bryan Murray, entraîneur dans la LNH.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Commission de toponymie du Québec
  2. Zone Société- ICI.Radio-Canada.ca, « Langues officielles : plus d’anglophones au Québec, moins de francophones en Ontario », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
  3. « Liste des municipalités divisées en districts électoraux », sur DGEQ (consulté en )

Annexes[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]