Première période de taïfas

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Royaumes de taïfas en 1037.
Royaumes de taïfas en 1080.

La première période de taïfas (en arabe : ملوك الطوائف mulūk aṭ-ṭawā'if ; en berbère : ⵜⵉⴳⵍⴷⵉⵏ ⵏ ⵟⵟⴰⵢⴼⴰ tigeldin n ṭṭayfa ; en espagnol : Reinos de taifa) est une période de l'histoire d'al-Andalus située entre la chute du Califat de Cordoue et la conquête almoravide.

Les taïfas sont des petits États arabes ou berbères, voire Saqāliba, aux frontières variables car ils se font la guerre entre eux. Ils assurent une continuité culturelle du Califat, mais ne représentent plus un danger pour les royaumes chrétiens du Nord auxquels il leur arrive de s'allier ou de payer tribut (les parias)[1].

Datation : 1039-1094 (achèvement de la conquête almoravide)

Chefs marquants : Al-Mutamid Ibn Abbad, le roi de Séville

Prise en main des Almoravides depuis le Maghreb, à compter de 1086, et conquête à partir de 1090.

Royaumes de taïfas[modifier | modifier le code]

Situation en 1060, découlant de la chute du califat de Cordoue :

  • 13 minuscules, telles des cités-État
  • 10 de taille moyenne, dont une elle-même morcelée (taïfa de Séville)
  • 2 grandes

Bilan : explosion en 25 potentats distincts.

Souverains[modifier | modifier le code]

Les rois de Taïfas ("rois des factions" ou "Rois des régions" en castillan, de l'arabe Moulouk el Tawaïfou Mulûk al-Tawâif) sont des roitelets qui régnèrent en Espagne sur une trentaine de principautés musulmanes souvent éphémères qui se succédèrent entre 1009 et 1091 à l'époque des taïfas, puis périodiquement, dans le califat omeyyade de Cordoue et ultérieurement.

Parmi ces dynasties citons :

Adversaires contemporains[modifier | modifier le code]

Encore en position d'infériorité à la chute du Califat, les chrétiens vont tailler la Couronne de Castille sur les terres reconquises.

2 grands et 9 petits avant 1037.

Les 6 derniers sont assimilables aux comtés catalans.

Notes géographiques[modifier | modifier le code]

  • La Frontera va de Oporto à l'Ouest (Atlantique), jusqu'à Tarragone, à l'Est (Méditerranée).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Joseph Pérez, Histoire de l'Espagne, Fayard 1996 p. 62

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Burckhardt Titus, La civilización hispano-árabe, Alianza Editorial, 1999, traduit de l'allemand au castillan, (ISBN 84-206-7951-8)

Articles connexes[modifier | modifier le code]