Place Saint-Jacques (Toulouse)

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Place Geneviève-de-Galard

Place Saint-Jacques
Place Geneviève-de-Galard
Situation
Coordonnées 43° 35′ 52″ nord, 1° 27′ 04″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 1 - Centre
Quartier(s) Saint-Étienne
Morphologie
Forme Triangulaire
Superficie env. 3 500 m2
Transports
Métro de Toulouse Métro Ligne B du métro de Toulouse (à proximité)
Liste des lignes de bus de Toulouse​​​​​​​​​​​​​​​ Bus L1L8L9294466Ville (à proximité)
Odonymie
Nom actuel Place Saint-Jacques : 12 avril 1947
Place Geneviève-de-Galard : 22 octobre 2021
Nom occitan Plaça de Sant Jacme
Plaça Geneviève de Galard
Histoire et patrimoine
Création 1860-1864
Lieux d'intérêt Rempart gallo-romain
Hôtel de Lestang
Palais Niel
Protection Site patrimonial remarquable (1986)
Notice
Archives 315556259208 • 315559000604
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Place Saint-Jacques Place Geneviève-de-Galard
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Place Saint-Jacques Place Geneviève-de-Galard

La place Saint-Jacques (en occitan : plaça de Sant Jacme) et la place Geneviève-de-Galard (en occitan : plaça Geneviève de Galard) sont deux voies de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

La place Saint-Jacques et la place Geneviève-de-Galard sont deux voies publiques. Elles se situent dans le quartier Saint-Étienne, dans le secteur 1 - Centre.

La place Saint-Jacques forme un triangle irrégulier d'environ 3 200 m². Le côté nord, long d'environ 60 m, est formé par la rue Saint-Jacques qu'elle reçoit du côté ouest, et donne naissance à la rue Alexandre-Bida. Le côté sud, long d'environ 115 m, est quant à lui formé par la rue Montoulieu-Saint-Jacques. Le côté ouest, enfin, est long d'environ 85 m. Le cœur de la place est occupée par une aire de stationnement.

La chaussée compte une voie de circulation automobile en sens unique, de la rue Saint-Jacques vers les rues Alexandre-Bida et Montoulieu-Saint-Jacques au nord, et une voie de circulation automobile dans chaque sens entre la rue Montoulieu-Saint-Jacques et les allées Forain-François-Verdier au sud. La place Saint-Jacques est définie comme une zone de rencontre et la vitesse y est limitée à 20 km/h. Il n'existe pas de bande, ni de piste cyclable, quoique les voies en sens unique soient en double-sens cyclable.

Voies rencontrées[modifier | modifier le code]

La place Saint-Jacques rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants :

  1. Rue Saint-Jacques
  2. Rue Alexandre-Bida
  3. Rue Montoulieu-Saint-Jacques

Transports[modifier | modifier le code]

La place Saint-Jacques et la place Geneviève-de-Galard ne sont pas directement desservies par les transports en commun. Elles débouchent cependant, à l'est, sur les allées Forain-François-Verdier, parcourues par la ligne de Linéo L9 et la ligne de bus 29. Plus au nord, au carrefour du boulevard Lazare-Carnot, se trouvent également la station François-Verdier, sur la ligne de métro Ligne B du métro de Toulouse, et les arrêts des lignes de Linéo L1L8L9 et de bus 29. À l'est, le Boulingrin est parcouru par les lignes de bus 294466. Enfin, à l'ouest, la rue Théodore-Ozenne, desservie par la ligne de bus 44 et la navette Ville, aboutit à la place des Carmes, où se trouve la station du même nom, sur la ligne de métro Ligne B du métro de Toulouse.

La station de vélos en libre-service VélôToulouse la plus proche est la station no 44 (1 allées Forain-François-Verdier).

Odonymie[modifier | modifier le code]

Geneviève de Galard par Sam Silverman (1954, National Library of Medicine).

La place n'a pris de nom que le 12 avril 1947. Elle le doit à la proximité de la rue Saint-Jacques, qui longe le côté nord de la place : ce nom lui venait d'une église[1] placée sous l'invocation de l'apôtre Jacques, qui se trouvait près de la cathédrale Saint-Étienne, au cœur d'un vaste groupe cathédral délimité par les actuelles rues Alexandre-Bida, Saint-Jacques et Pierre-de-Fermat[2]. Elle fut démolie en 1811 lors du percement de la rue Sainte-Anne[1],[3].

En 2021, le côté est de la place, face au débouché de la rue Alexandre-Bida, a reçu par décision du conseil municipal du 22 octobre le nom de Geneviève de Galard (née en 1925), infirmière militaire qui, durant la guerre d'Indochine, fut surnommée « l'ange de Dien Bien Phu[4] ».

Histoire[modifier | modifier le code]

En 2022, un parvis est aménagé face à la porte de la cour administrative d'appel.

Patrimoine et lieux d'intérêt[modifier | modifier le code]

Rempart gallo-romain[modifier | modifier le code]

Vestiges du rempart gallo-romain.

Logo monument historique Inscrit MH (1990), puis Logo monument historique Classé MH (2022)[5].

En 1973, la démolition d'un immeuble à l'angle de la place Saint-Jacques et de la rue Alexandre-Bida (actuels no 1-3 de cette rue) permet de mettre au jour une tour et un pan du mur du rempart gallo-romain de la cité de Tolosa, construit au Ier siècle, probablement dans les années 20-30 sous le règne de l'empereur Tibère. À la suite de fouilles archéologiques, le projet immobilier est abandonné et les vestiges sont laissés visibles. Ils sont ensuite inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1990, puis puis classés au titre des monuments historiques en 2022.

Le rempart, long de 3 km, enserrait une superficie de 90 hectares. Il ne s'agissait pas à l'origine d'une muraille protectrice, mais plutôt d'une enceinte de prestige, manifestant l'importance de la cité vis-à-vis de ses voisines. C'est à partir de la fin de l'Antiquité et au Moyen Âge que le rempart gallo-romain trouve une utilisation défensive. Cette partie du rempart est probablement démolie vers 1860, lors de l'aménagement de la place Saint-Jacques et de la construction de nouveaux immeubles. Un immeuble voisin (actuel no 5 rue Alexandre-Bida) conserve également les restes d'une tour ronde.

Le rempart repose sur une fondation de galets de Garonne. Il est constitué, en partie basse, d’un parement de petits moellons de calcaire, séparé par trois arases de briques. Au-dessus, la construction n'est qu'en briques. Les tours, quant à elles, ont un diamètre extérieur de 10 mètres et elles s'élevaient probablement sur 7 mètres[6].

Hôtel de Lestang[modifier | modifier le code]

Logo monument historique Inscrit MH (1947, façade sur la place Saint-Jacques)[7].

Palais Niel[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Chalande 1925, p. 338
  2. Cazes 1998 p. 27-29.
  3. Cazes 1998 p. 92.
  4. Marie-Amélie Lombard-Latune, « Geneviève de Galard : « J'aurais tant voulu que Diên Biên Phu se termine autrement » », Le Figaro,‎ , p. 16.
  5. Notice no PA00094679, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  6. Notice no IA31170051, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
  7. Notice no PA00094555, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages généraux[modifier | modifier le code]

  • Jules Chalande, « Histoire des rues de Toulouse », Mémoires de l'Académie des Sciences et Belles-Lettres de Toulouse, 11e série, tome VIII, Toulouse, 1922, p. 137-145 ; et 12e série, tome III, Toulouse, 1925, p. 338-341.
  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2-8672-6354-5).

Ouvrages spécialisés[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]