Pierrick Massiot

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Pierrick Massiot
Illustration.
Pierrick Massiot (à droite) avec d'autres présidents de la région Bretagne, Jean-Yves Le Drian (au centre), et Loïg Chesnais-Girard (à gauche).
Fonctions
Président du conseil régional de Bretagne

(3 ans, 5 mois et 8 jours)
Prédécesseur Jean-Yves Le Drian
Successeur Jean-Yves Le Drian
Vice-président du Conseil régional de Bretagne

(8 ans, 3 mois et 9 jours)
Réélection 21 mars 2010
Président Jean-Yves Le Drian
Premier adjoint au maire de Rennes

(6 ans, 11 mois et 24 jours)
Maire Edmond Hervé
Successeur Nathalie Appéré
Biographie
Date de naissance (75 ans)
Lieu de naissance Josselin (Morbihan)
Nationalité Française
Parti politique Parti socialiste
Profession Gestionnaire

Pierrick Massiot, né le à Josselin dans le Morbihan, est un homme politique français, président du conseil régional de Bretagne de 2012 à 2015.

Biographie[modifier | modifier le code]

Études et famille[modifier | modifier le code]

Fils de parents commerçants, étudie à Rennes. Il rencontre pour la première fois Jean-Yves Le Drian « sur les pavés de la place Hoche en Mai 68 »[1]. Pierrick Massiot obtient[Où ?] une licence de philosophie en 1970, puis passe un an au Chili, dont six mois à Santiago. À son retour en France, il effectue son service militaire avant de créer une entreprise de pulls marins bretons[2] qui pratique la vente directe d'usine et revient pour deux ans dans le Morbihan[3]. Il décroche une maîtrise de sociologie à partir de son travail dans cette entreprise[2]. En 1980, il crée une entreprise dans l'immobilier[2] et vient s'installer à Liffré dans la région rennaise[3].

Il est père de deux enfants[2].

Il adhère au PS en 1977[2] à la suite de l'élection d'Edmond Hervé comme maire de Rennes[3]

Activités de gestionnaire[modifier | modifier le code]

À partir de 1989, il est nommé par la mairie de Rennes comme l'un des administrateurs de la société d'économie mixte du Stade rennais lorsque le club est au bord de la faillite. Il s'occupe de remettre les comptes à l'équilibre en occupant le poste de vice-président du directoire jusqu'en 1994[3].

Activités politiques[modifier | modifier le code]

Mairie de Rennes[modifier | modifier le code]

Il est élu conseiller municipal de Rennes en 1989 dans la majorité d'Edmond Hervé. À l'issue des élections municipales de 1995, il devient adjoint au logement de la ville, et récupère en 1997 la gestion des finances[2] à la suite de l'élection de Marcel Rogemont comme député aux élections législatives de la même année[3]. Il devient ainsi élu à plein temps, et doit laisser son entreprise[2]. À la suite des municipales de 2001, il devient 1er adjoint de la ville de Rennes[2]. Lorsqu'Edmond Hervé annonce qu'il ne se représenterait pas pour les municipales de 2008, il est sollicité pour prendre sa suite[4], mais renonce à se présenter et soutient le futur maire Daniel Delaveau[3].

Il devient un proche d'Edmond Hervé, et est ainsi son directeur de campagne lors des élections législatives de 1993[2].

Conseil régional de Bretagne[modifier | modifier le code]

Il est élu pour la première fois conseiller régional de Bretagne lors des régionales de 2004 et devient vice-président chargé des finances. Il est réélu lors des élections suivantes en 2010 et conserve le même poste[4] au sein de l'exécutif de la région.

Lorsque le président du Conseil régional Jean-Yves Le Drian doit laisser sa place pour cause de cumul des mandats à la suite de sa nomination comme ministre de la Défense du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, son nom est avancé pour prendre sa suite. Il est désigné par le bureau régional du Parti socialiste comme candidat le [5]. Enfin, en séance plénière du suivant, le Conseil régional l'élit à sa présidence par 55 voix sur les 83 membres que compte l'assemblée[6].

Il se prononce de manière répétée en faveur de la réunification de la Bretagne, et contre une fusion entre la région Bretagne et des Pays de la Loire[7],[8]. À ce titre, il plaide pour que les habitants de la Loire-Atlantique puissent être consultés dans le cadre d'un redécoupage régional[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Camille Allain, « La Bretagne change de tête », dans 20 minutess, le 11 juillet 2012, consulté sur www.20minutes.fr le 22 juillet 2017
  2. a b c d e f g h et i « Un engagement qui vient de loin », Ouest-France, 26 mars 2001, consulté sur municipales2001.ouestfrance.fr le 7 juillet 2012
  3. a b c d e et f Édouard Reis-Carona, « Pierrick Massiot, chiffres et lettres de noblesse », Ouest-France, 14 février 2008, consulté sur www.rennes.maville.com le 7 juillet 2012
  4. a et b Pierrick Massiot, l'autre Morbihannais de 64 ans, Le Télégramme, 21 mai 2012, consulté sur www.letelegramme.com le 7 juillet 2012
  5. Joël Le Gall, « Pierrick Massiot présidera la région Bretagne », Ouest-France, 7 juillet 2012, consulté sur www.ouest-france.fr le 7 juillet 2012
  6. « Bretagne. Pierrick Massiot élu nouveau président de la région » OuestFrance.fr 10 juillet 2012.
  7. Arnaud Focraud, « Pas de "raccrochement artificiel" Bretagne-Pays de la Loire », dans Le journal du dimanche, le 16 janvier 2014, consulté sur www.lejdd.fr le 15 mai 2014
  8. Didier Gourin, « Pierrick Massiot : « Le sens de l'Histoire » » , dans Ouest-France, le 19 avril 2014, consulté sur www.ouest-france.fr le 15 mai 2014
  9. « Fusion des Régions. "En Loire-Atlantique, les habitants doivent choisir" », dans Ouest-France, le 3 juin 2014, consulté sur www.ouest-france.fr le 22 juillet 2017

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]