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National Iranian Oil Company

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National Iranian Oil Company
شركت ملى نفت ﺍﻳﺮﺍﻥ
logo de National Iranian Oil Company
illustration de National Iranian Oil Company

Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Dates clés 1948
Fondateurs Mohammad MossadeghVoir et modifier les données sur Wikidata
Personnages clés Seyed Kazem Vaziri Hamaneh, président du conseil ; Gholamhosein Nozari, directeur général ; Abdol-Mohammad Delparish, directeur de la planification, Abbas Allahdad, directeur financier
Forme juridique Entreprise publique
Action Bourse de TéhéranVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Téhéran
Drapeau de l'Iran Iran
Activité Pétrochimie
Produits Pétrole
Gaz naturel
Pétrochimie
Stations-service
Filiales IOOC
NIDC
Site web www.nioc.ir
Chiffre d'affaires 51 G$ ()Voir et modifier les données sur Wikidata

La National Iranian Oil Company (NIOC) ou Société nationale iranienne du pétrole (SNIP) (en persan : شركت ملى نفت ﺍﻳﺮﺍﻥ, Sherkat Melli Naft Iran), est une entreprise produisant et distribuant du gaz naturel et du pétrole dont le siège est situé à Téhéran. L'entreprise est publique et appartient au ministère du Pétrole iranien dont le ministre est actuellement Bijan Namdar Zangeneh. Elle a été fondée en 1951. En 2005, la compagnie possède aussi 50 % du gisement de gaz offshore de Rhum, en mer du Nord, qui est le plus grand gisement britannique non exploité.

La NIOC a été fondée avec des objectifs d'exploration, de développement, de production, de marketing et de vente de pétrole brut et de gaz naturel. La société nationale iranienne du pétrole possédant toutes les réserves d'hydrocarbures d'Iran est considérée comme une des plus grandes firmes pétrolières du monde.

Les réserves de pétrole et de gaz de la NIOC sont actuellement de 561,9 milliards de barils et 41,14 billions de m3. En 2004, le fait que l'Iran soit le quatrième producteur mondial d'hydrocarbures place la NIOC dans les 4 plus grosses compagnies pétrolières mondiales. Les recherches effectuées en 2019 indiquent que la National Iranian Oil Company, avec des émissions de 35,66 milliards de tonnes d'équivalent CO2 depuis 1965, était la cinquième société au monde avec les émissions les plus élevées au cours de cette période[1].

Les capacités de production de la NIOC incluent plus de 4 millions de barils de pétrole brut et 300 millions de m3 de gaz naturel par jour. La compagnie exporte grâce à ses installations sur les îles de Kharg, Lavan et Sirri, mettant 17 jetées à la disposition des tankers afin d'exporter gaz et pétrole.

Plus grands gisements iraniens (onshore)
Nom du gisement bbl/j (barils par jour)
Agha Jari 200 000
Ahvaz-Asmari 700 000
Bangestan (devrait augmenter jusqu'à 550 000) env. 245 000
BibiHakimeh 130 000
Gachsaran 560 000
Karanj-Parsi 200 000
Marun 520 000
Pazanan 70 000
Rag-e-Safid 180 000
Plus grands gisements iraniens (offshore)
Nom du gisement bbl/j (Barils par jour)
Abuzar 125 000
Dorud 130 000
Salman 130 000
Siri A&E 95 000
Soroush/Nowruz 60 000

1901-1951 avant l'indépendance iranienne

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En , William Knox D'Arcy reçoit une concession du Shah d'Iran pour chercher du pétrole et c'est en qu'il découvre du pétrole[2] faisant en même temps la première découverte commerciale au Moyen-Orient. En 1923, Burmah emploie le futur premier ministre britannique, Winston Churchill comme consultant afin qu'il fasse pression sur le gouvernement du Royaume-Uni pour permettre à la Compagnie pétrolière anglo-perse (APOC) d'obtenir les droits exclusifs sur les ressources pétrolières persanes. Il réussira dans sa mission et ceux-ci seront accordés avec succès[3].

En 1935, le Shāh Rezā demande à la communauté internationale d'appeler dorénavant la Perse, «l'Iran», ce qui se explique le changement de nom de la Compagnie pétrolière anglo-perse (APOC) qui devient la Compagnie pétrolière anglo-iranienne. Après la Seconde Guerre mondiale, le nationalisme iranien prend de l'ampleur, surtout en ce qui concerne les ressources naturelles iraniennes exploitées par les entreprises étrangères sans indemniser équitablement les citoyens iraniens. L'AIOC et le gouvernement pro-occidental iranien, dirigé par le Premier ministre Ali Razmara, ont d'abord pu résister à la pression des nationalistes et éviter de réviser les conditions de concession de l'AIOC en faveur de l'Iran. En , Ali Razmara est assassiné et c'est Mohammad Mossadegh, un nationaliste, qui est élu comme nouveau premier ministre par le Majlis, le parlement d'Iran[4].

Avant la révolution (1951-1979)

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En , le Majlis nationalise l'industrie pétrolière iranienne et crée la National Iranian Oil Company (NIOC)[5]. L'APOC stoppe sa gestion de l'Iran et organise un embargo mondial très efficace contre le pétrole iranien. Le gouvernement britannique, qui possédait l'APOC, entend dénoncer et contester cette nationalisation auprès du tribunal de la Cour internationale de justice de La Haye, mais sa plainte est rejetée[6].

Au printemps 1953, le nouveau président américain Dwight D. Eisenhower autorise la CIA à organiser un coup d'État contre le gouvernement Mossadeq, connu sous le nom de coup d'État iranien de 1953[7]. En , le putsch assied le général pro-occidental Fazlollah Zahedi au poste de nouveau Premier ministre, et marque le retour en Iran du Shah Mohammad Reza Pahlavi après son bref séjour en Italie [8]. Le plan anti-Mossadeq (plus connu sous le nom de code "Operation Ajax" et "Operation Boot") a été orchestré par la CIA et par le MI6[7],[9],[5].

En 1954, l'APOC devient la British Petroleum Company. Le retour du shah ne signifiait pas que British Petroleum serait capable de monopoliser le pétrole iranien comme auparavant. Sous la pression des États-Unis, British Petroleum accepte à contrecœur d'adhérer à un consortium d'entreprises, fondé en , pour ramener le pétrole iranien sur le marché international. Elle est constituée à Londres en tant que société holding appelée «Iranian Oil Participants Ltd» (IOP). Les membres fondateurs de la PIO sont British Petroleum (40 %), Gulf (plus tard Chevron, 8 %), Royal Dutch Shell (14 %) et la Compagnie française des pétroles (plus tard Total S.A., 6 %). Quatre autres partenaires détenaient une participation de 8 % dans la société : Aramco - Standard Oil de Californie (SoCal, plus tard Chevron) - Standard Oil du New Jersey (plus tard Exxon, puis ExxonMobil) - Standard Oil Co. de New York (plus tard Mobil, puis Exxon Mobil) - Texaco (plus tard Chevron).

Tous les membres de la PIO ont reconnu que NIOC possédait le pétrole et les installations en Iran et que le rôle de la PIO était d'exploiter et de gérer au nom de NIOC. Pour faciliter cela, la PIO a créé deux entités opérationnelles constituées aux Pays-Bas et toutes deux ont été déléguées à NIOC. Semblable à l'accord "50/50" entre Arabie saoudite et Aramco de 1950[10], le consortium a accepté de partager les bénéfices sur une base de 50-50 avec l'Iran, "mais pas d'ouvrir ses livres aux auditeurs iraniens ou de permettre aux Iraniens de siéger au conseil des administrateurs ». Les négociations menant à la création du consortium, de 1954-55, ont été considérées comme un exploit de la diplomatie.

Après 1979

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En Iran, la PIO a continué à fonctionner jusqu'à la Révolution islamique iranienne de 1979. Dès la révolution le nouveau régime de l'Ayatollah Khomeiny confisque tous les biens de la société en Iran. Selon le site Web de la société: la victoire de la Révolution islamique iranienne a annulé l'accord de consortium de 1954 et tous les règlements s'y afférents. La prise de pouvoir par la République islamique a entraîné le retrait des employés étrangers de l'industrie pétrolière iranienne. Les employés domestiques ont pris le contrôle total de la direction et du management de la société[11].

Actuellement

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En , à la suite d'une cyberattaque dont l'origine est restée inconnue, la société déconnecte plusieurs ordinateurs d'Internet [12].

En , la NIOC signe avec Total un protocole d’accord afin de développer la phase 11 de South Pars (projet appelé projet South Pars 11 (SP 11)). South Pars est connu pour être le plus grand gisement mondial de gaz naturel. Il est évalué que la capacité de production du projet serait de 1,8 milliard de pieds cubes par jour, ce qui équivaut à 370 000 barils équivalent pétrole par jour. Le gaz qui sera produit alimentera le réseau iranien[13].

Le , la National Iranian Oil Company et DNO ASA, entreprise pétrolière norvégienne, annoncent la signature d'un memorandum of understanding (MoU) afin de réaliser une enquête sur le développement du champ Changuleh qui se situe à l'ouest de l'Iran[14],[15]. Ce champ a été découvert en 1999 mais n'a jamais été développé. En 2016 les experts estimaient qu'il pouvait détenir plus de 2 milliards de barils de pétrole[16].

En , le directeur général de la National Iranian Oil Company (NIOC) annonce que les exportations de pétrole et de gaz de l'Iran ont atteint un record de 3,047 millions de barils par jour en février-mars[17].

En , la compagnie iranienne annonce avoir signé un accord avec la compagnie pétrolière française Total, le lundi [18]. Ce contrat a pour but de mettre en place une nouvelle phase d'exploitation du gisement de gaz naturel de South Pars. Ce contrat devient alors, depuis la levée des sanctions contre la république islamique, le premier investissement occidental de grande ampleur [19]. En septembre de la même année, la compagnie signe un contrat avec la société française Sofregaz concernant la récupération du gaz naturel rejeté dans l'atmosphère des projets South Pars phases 2 et 3[20].

En , la direction de la National Iranian Oil Company annonce avoir signé avec la compagnie russe Gazprom, un protocole d'accord concernant le projet de construction du gazoduc "Iran-Pakistan-Inde"[21].

Les réserves de pétrole de la NIOC

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Les réserves de pétrole disponibles des NIOC, au début de 2001, étaient de l'ordre de 99 milliards de barils (1,57 × 1 010 m3). Mais en 2002, le résultat de l'étude de NIOC a mis en avant une croissance des réserves. Effectivement ces dernières ont augmenté d'environ 317 milliards de barils (5,04 × 1 010 m3). Après 2003, l'Iran a fait des découvertes importantes qui ont conduit à l'ajout de 7,7 milliards de barils (1,22 × 109 m3) de pétrole aux réserves disponibles de l'Iran[réf. souhaitée].

Fin 2006, les réserves disponibles d'hydrocarbures liquides de la Société nationale iranienne du pétrole étaient, selon l'organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) de 1 384 milliards de barils (soit 2,200 × 1 011 m3)[22].

La grande majorité des réserves de pétrole brut de l'Iran sont situées dans les immenses champs terrestres de la région du Khouzistan dans le sud-ouest iranien, près de la frontière irakienne. Au total, l'Iran possède 40 champs productifs: 27 terrestres et 13 off-shore (en mer). Le pétrole brut de l'Iran est généralement à teneur moyenne en soufre et se situe entre 28 ° et 35 ° API.

En 2012, 98 plates-formes étaient opérationnelles dans les champs on-shore, 24 dans les champs offshore et seule une plate-forme opérait dans la mer Caspienne. En 2014, L'Iran envisage d'augmenter le nombre de ses plates-formes de forage opérant dans ses champs pétroliers terrestres et offshore de 36 unités pour atteindre 134 unités.

Structure organisationnelle

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La société est entièrement détenue par le gouvernement iranien. L'Assemblée générale de la NIOC se compose de:

L'assemblée générale de la NIOC se compose du président, du vice-président, du directeur général de l'organisation de gestion et de planification, des ministres du Pétrole, de l'Énergie, de l'Industrie et des Mines, du Travail et des Affaires sociales ainsi que du ministre de l'Économie et des Finances. L'assemblée générale est le plus haut organe de décision de la compagnie, elle détermine les grandes lignes de la stratégie de l'entreprise, approuve les budgets annuels, les plans des opérations et de financement ainsi que les comptes. L'assemblée des directeurs de la compagnie a l'autorité et les responsabilités majeures pour approuver tous les plans opérationnels dans le cadre défini par l'assemblée générale, approuve les transactions et les contrats, et prépare les budgets, les comptes et les rapports à présenter à l'assemblée générale.

Un conseil supervise l'implémentation des grandes lignes de la stratégie définies par l'assemblée générale et s'occupe des opérations via le directeur des opérations.

Membres du conseil

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Nom Fonction principale Fonction au sein du conseil
Bijan Zanganeh Ministre du Pétrole Président
Roknodin Javadi P-DG Vice-président
Bijan Allipour P-DG de NISOC Membre du conseil
Mohamad Delparish Manager of Integrated Planning Membre du conseil
Mohsen Ghamsari Directeur des affaires étrangères Membre du conseil
Ghadir Movahedzadeh Directeur des Finances Membre du conseil
Hormoz Ghalavand Exploration Manager Membre du conseil

La NIOC a divisé les tâches et délègue des responsabilités à ses filiales. En fait, les directeurs de la NIOC agissent principalement dans le domaine de la stratégie et de la supervision, alors que les filiales s'occupent de l'exécution des tâches de tout un spectre d'opérations telles que l'exploration, le forage, la production et la livraison de pétrole brut et de gaz naturel, à la fois pour l'exportation et pour la consommation domestique.

Les filiales de la NIOC sont :

  • Central Iranian Oil Fields Company
  • National Iranian Gas Export Co.
  • National Iranian South Oil Company
  • National Iranian Offshore Oil Co.
  • National Iranian Central Oil Co.
  • Khazar Oil Exploration and Production Co.
  • Petroleum Engineering and Development Co.
  • Pars Oil and Gas Co.
  • Pars Special Economic Energy Zone Co.
  • National Iranian Oil Terminals Co.
  • National Iranian Drilling Co.
  • North Drilling Co.
  • Iran Petro Development Co.
  • Ahwaz Pipe Mills Company
  • Petropars
  • Iranian Fuel Conservation Org.
  • National Iranian Tanker Co.
  • Exploration Service Company (ESC)
  • Kala Naft London Ltd.
  • Kala Naft Canada Ltd.
  • Naftiran Intertrade Co. Switzerland
    • Iranian Oil Company (GB)

Impact environnemental

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Selon le géographe Richard Heede[23], en 2013 la société nationale iranienne du pétrole occupait la 3e place sur la liste des compagnies émettant le niveau mondial d'émissions de CO2 le plus élevé (derrière Saudi Aramco et la société russe Gazprom). En effet cette année-là, elle a émis prÈs de 739 millions de tonnes de CO2 ce qui représente 2,1% des émissions mondiales de 2013[24].

Notes et références

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  1. « Revealed: the 20 firms behind a third of all carbon emissions », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. David Carment, Australian Dictionary of Biography, National Centre of Biography, Australian National University (lire en ligne).
  3. « The greatest 20th century beneficiary of popular mythology has been the cad Churchill - Independent.ie », Independent.ie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (en) P. Avery, William Bayne Fisher, G. R. G. Hambly et C. Melville, The Cambridge History of Iran, Cambridge University Press, , 1096 p. (ISBN 978-0-521-20095-0, lire en ligne).
  5. a et b « The C.I.A. in Iran: Britain Fights Oil Nationalism », sur www.nytimes.com (consulté le )
  6. (en) Jerzy Sztucki, Interim Measures in The Hague Court : An Attempt at a Scrutiny, Deventer (The Netherlands)/Antwerp/Boston etc., Brill Archive, , 332 p. (ISBN 90-6544-093-3, lire en ligne)
  7. a et b « How a Plot Convulsed Iran in '53 (and in '79) », sur www.nytimes.com (consulté le )
  8. « Royalists Oust Mossadegh; Army Seizes Helm », sur partners.nytimes.com (consulté le )
  9. (en) William Roger Louis, Ends of British Imperialism : The Scramble for Empire, Suez, and Decolonization, I.B.Tauris, , 1065 p. (ISBN 978-1-84511-347-6, lire en ligne)
  10. (en) Ralf Boscheck, Christine Batruch, Stewart Hamilton et Jean-Pierre Lehmann, Strategies, Markets and Governance : Exploring Commercial and Regulatory Agendas, Cambridge University Press, (ISBN 978-1-139-47217-3, lire en ligne)
  11. Sigma vod web2, « National Iranian Oil company-About us », sur en.nioc.ir (consulté le )
  12. (en) Brian Prince, « Iran Took Systems Offline After Cyber Attack Hit Oil Industry », SecurityWeek,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. Jean-Guy Debord, « Synthèse de l'actualité du pétrole et du gaz semaine du 7 au 13 novembre 2016 », sur www.euro-petrole.com (consulté le )
  14. Jean-Guy Debord, « Synthèse de l'actualité du pétrole et du gaz semaine du 14 au 20 novembre 2016 », sur www.euro-petrole.com (consulté le )
  15. (en-US) « Norway’s DNO oil and gas operator », sur The Iran Project (consulté le )
  16. « DNO Signs MoU to Develop Iran's Changuleh Oil Field », sur www.dno.no (consulté le )
  17. « Iran's oil export hits record high », sur tradearabia.com (consulté le )
  18. « Iran : Total signe avec la NIOC le contrat portant sur le développement de la phase 11 du champ gazier géant de South Pars », Capital.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. Jean-Guy Debord, « Total signe avec la NIOC le contrat portant sur le développement de la phase 11 du champ gazier géant de South Pars en Iran », sur www.euro-petrole.com (consulté le )
  20. Jean-Guy Debord, « Iran, Sofregaz sign gas recovery contract », sur www.euro-petrole.com (consulté le )
  21. Jean-Guy Debord, « Organizational framework established for further Russian-Iranian cooperation in gas sector », sur www.euro-petrole.com (consulté le )
  22. « sources OPEP »
  23. « Rick Heede Biography », sur www.climatemitigation.com (consulté le )
  24. « Just 90 companies are to blame for most climate change, this 'carbon accountant' says », Science | AAAS,‎ (lire en ligne, consulté le )

Articles connexes

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Liens externes

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