Musée des Gardes suisses
Type | |
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Visiteurs par an |
335 () |
Collections |
Régiment des gardes suisses |
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Protection |
Recensé à l'inventaire général Classé MH () |
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Pays |
France |
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Commune | |
Adresse |
5 place du Général-Leclerc 92501 Rueil-Malmaison |
Coordonnées |
Le musée des Gardes suisses est situé à Rueil-Malmaison dans les Hauts-de-Seine.
Localisation
[modifier | modifier le code]Il est situé dans le poste de garde de l'ancienne caserne des gardes suisses, corps d'élite de l'Ancien Régime chargé d'assurer la garde et la protection du roi. La caserne des gardes suisses à Rueil-Malmaison est appelée aussi Caserne Guynemer[1].
Historique
[modifier | modifier le code]La compagnie des gardes suisse est formée par Louis XIII en 1616. Les premiers gardes sont arrivés à Rueil-Malmaison en 1646, mais ne disposaient pas de caserne. Ils logeaient donc chez l'habitant[1]. En 1754, Louis XV ordonne donc la construction de trois casernes à Rueil-Malmaison (aujourd'hui la caserne Guynemer, toujours debout), Courbevoie (la Caserne Charras) et Saint-Denis (détruite en 1969). Finalement, les gardes suisses furent massacrés aux Tuileries le 10 août 1792 en défendant Louis XVI[2].
Bâtiments
[modifier | modifier le code]L'architecte Charles Axel Guillaumot construit en 1756 la caserne de Rueil, en même temps et sur le même modèle que celles de Courbevoie et de Saint-Denis. Elles étaient destinées à abriter des gardes suisses[2]. Celle de Rueil a accueilli le deuxième bataillon des gardes suisses, soit environ 800 hommes de troupes[3]. Le bâtiment initial est composé d'un avant-corps central, prolongé par deux ailes, et complété de quatre pavillons. Chacun bâtiment a plusieurs étages : un rez-de-chaussée, 2 niveaux supérieurs, et un étage sous combles[4].
Caserne agrandie au début du XIXe siècle. Autour de l'ancienne caserne Guynemer les nouveaux bâtiments sont construits en 1950[2].
Le musée est situé à côté de la caserne de Rueil-Malmaison (caserne Guynemer) qui est la seule des trois casernes à exister encore aujourd'hui et qui est d'ailleurs classée monument historique depuis 1974[5],[6].
Collections
[modifier | modifier le code]Au travers d'objets et costumes ayant appartenu aux Gardes suisses, le musée retrace l'histoire de ce régiment créé par Louis XIII en 1616. Créé en 1999, il est inauguré le par le maire de Rueil, Jacques Baumel, et l'ambassadeur de Suisse en France, son Excellence Bénédict de Tscharner[1].
Galerie
[modifier | modifier le code]-
L'aile gauche.
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Le bâtiment Richelieu.
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L'aile droite.
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Façade sud-ouest.
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Façade sud-est.
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Plaque commémorative de la Seconde Guerre mondiale.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Histoire de Rueil
- Histoire des gardes suisses
- Rueil la suisse
- mémoires des Hommes
- Notice no IA00064614, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00088135, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à l'architecture :
- Le musée sur Chemins de mémoire
- Les gardes suisses à Nanterre au XVIIe et XVIIIe siècle
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Sous la direction du lieutenant-colonel Denis Chevignard, Des gardes suisses aux tirailleurs sénégalais, Association Mémoire et Traditions du GTAPI, , 220 p. (ISBN 978-2-11-098001-4).