Mognard

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Mognard
Mognard
Entrée à Mognard, commune déléguée d'Entrelacs.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Chambéry
Intercommunalité Communauté de communes du canton d'Albens
Maire délégué Bernard Marin
Code postal 73410
Code commune 73158
Démographie
Gentilé Mognardais
Population 423 hab. (2013)
Densité 103 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 44′ 59″ nord, 5° 57′ 21″ est
Altitude Min. 320 m
Max. 560 m
Superficie 4,1 km2
Élections
Départementales Aix-les-Bains-1
Historique
Fusion 1er janvier 2016
Commune(s) d'intégration Entrelacs
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Mognard
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Mognard
Géolocalisation sur la carte : Savoie (département)
Voir sur la carte topographique de Savoie (département)
Mognard
Géolocalisation sur la carte : Savoie (département)
Voir sur la carte administrative de Savoie (département)
Mognard

Mognard est une ancienne commune française située dans le département de la Savoie en région Rhône-Alpes. Elle fait partie du pays de l'Albanais et du canton d'Albens.

Par arrêté préfectoral du , elle devient une commune déléguée au sein de la commune nouvelle d'Entrelacs le [1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Monyâ, selon la graphie de Conflans[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Aucune trace d'implantation humaine antérieure au Moyen Âge n'est actuellement connue sur le territoire de Mognard.

L'Église placée sous le vocable de Saint Pierre, est mentionnée à la fin du XIIe siècle, mais son origine est sans doute plus ancienne. Elle dépendait du Prieuré du Granier puis, après la catastrophe de 1248, de celui de Saint-Baldoph. Elle fut reconstruite à la fin du XIXe siècle, un peu plus au sud que l'édifice ancien.

Près de l'Église, se trouvait la maison forte médiévale des Regard, aujourd'hui détruite.

Au bord du Ruisseau des Marterets, se trouvait jadis l'hôpital médiéval de Droise, tenu par les chevaliers hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Les différents bâtiments sont déjà en ruine lors de la visite de Saint François de Sales en 1606, et seule la chapelle, bien que délabrée, est encore utilisable. À la fin du XIXe siècle, des vestiges de cet établissement étaient encore visibles.

À Maclin, subsistent des vestiges d'une maison forte antérieure à 1341.

La commune a fusionné avec Albens, Cessens, Épersy, Saint-Germain-la-Chambotte et Saint-Girod pour former au la commune d'Entrelacs.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs avant la fusion de 2016[3]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1860   Pierre-Amédée Michaud    
    Marie-Joseph Clerc-Renaud[4]   Chevalier de la Légion d'honneur
Les données manquantes sont à compléter.
    Gilbert Clerc-Renaud[Note 1]    
mars 2001 décembre 2015[5] Bernard Marin   Président de la communauté de communes du canton d'Albens (1994 → 2016)
Vice-président de la Communauté d'agglomération Grand Lac (2017 → 2020)
Maire d'Entrelacs (2016 → 2020)

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[7],[Note 2].

En 2013, la commune comptait 423 habitants, en augmentation de 4,44 % par rapport à 2008 (Savoie : 3,73 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
294285293341395457423431475
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
458431478409435402341332337
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
315274267234231213204162175
1982 1990 1999 2005 2010 2013 - - -
208256300388418423---
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[9].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Saint-Pierre.
  • Maison forte de Mognard, propriété de la famille Michaud
  • Église placée sous le patronage de Saint Pierre. Le nouvel édifice, de style néogothique, est construit selon les plans de l'architecte des Bâtiments du département et architecte diocésain, Joseph Samuel Revel, en 1875. Elle est consacrée en 1898[10].
  • La Chataigneraie
  • Le séchoir à tabac de Droisette, bâtiment de la fin du XIXe siècle ou du tout début du XXe siècle construit en pierre avec ornement des ouvertures et des angles en brique rouge[11],[12].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Louise de Savoie.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La salle communale porte le nom de ce maire.
  2. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Préfecture de Savoie,Arrêté du 25 septembre 2015 portant création de la commune nouvelle d'Entrelacs, consulté le 7 octobre 2015.
  2. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 22
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
  3. « Les maires de Mognard », sur francegenweb.org (consulté le ).
  4. Le décret qui nomme Marie-Joseph Clerc-Renaud Chevalier de la Légion d'honneur mentionne qu'il a été maire pendant 37 ans : « Décret du 5 août 1925 », Bulletin officiel du ministère de l'intérieur, no 8,‎ , p. 243-247, notamment 246 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  5. Corinne Marin, « Entrelacs/Mognard : Bernard Marin ne se représentera pas et soutient Jean-François Bressand », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne, consulté le ) « C’est avec beaucoup d’émotion que Bernard Marin, maire d’Entrelacs, a annoncé à ses concitoyens qu’il ne se représenterait pas : « Au début de l’année 1989, il y a maintenant 31 ans, mon ami Gilbert Clerc-Renaud passait me voir en me disant de venir sur sa liste ».
  6. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  7. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  9. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
  10. Françoise Dantzer, Les Bauges : Terre d'art sacré, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 251 p. (ISBN 978-2-84206-272-9, lire en ligne), p. 80.
  11. J.L. Hébrard, « Le séchoir à tabac de Droisette », sur Association Kronos, Archéologie, Histoire et Témoignages de l’Albanais (canton d’Albens), 2016-2017 (consulté le ).
  12. Corinne Marin, « Il a réalisé une maquette du séchoir à tabac », sur Le Dauphiné libéré, (consulté le ).
  13. Comte de Foras, Armorial et Nobiliaire de Savoie, T.4, p.10-12, ed. Allier, Grenoble, 1900