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Massacre de l'école d'Ikeda

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Massacre de l'école d'Ikeda
Une photo de l'école, lieu du massacre, le 8 octobre 2018.
L'école primaire Ikeda, rattachée à l’université d'éducation d'Osaka, le 8 octobre 2018, avec le monument « la Tour des prières et des serments ».

Localisation Ikeda, Préfecture d'Osaka, Drapeau du Japon Japon
Cible Écoliers et enseignants de l'école primaire d'Ikeda
Coordonnées 34° 49′ nord, 135° 26′ est
Date Vendredi
(23 ans, 4 mois et 21 jours)
10 h 15 - 10 h 27 (UTC+9)
Type Tuerie de masse
Tuerie en milieu scolaire
Attaque au couteau
Armes Couteau deba bōchō
Morts 8
Blessés 15
Auteurs Mamoru Takuma

Carte

Le massacre de l'école d'Ikeda (池田学校虐殺事件, Ikeda gakkō gyakusatsu jiken?) est une tuerie en milieu scolaire qui s’est produite le à l’école primaire Ikeda, associée à l’université d'éducation d'Osaka et située à Ikeda, dans la préfecture d’Osaka, au Japon.

Elle survient lorsque Mamoru Takuma, un homme âgé de 37 ans au moment des faits, ayant des antécédents de troubles psychiques et de comportement antisocial, s'introduit à l'intérieur de plusieurs salles de classe de l'école primaire Ikeda armé d'un long couteau. Pendant une dizaine de minutes, il poignarde à mort huit élèves et en blesse grièvement quinze.

Takuma a été condamné à mort en août 2003, le jugement est devenu définitif en septembre de la même année, après que Takuma a retiré son appel auprès de la Haute Cour de justice. Il a finalement été exécuté au sein de la prison d'Osaka le , à l'âge de 40 ans.

Cette tuerie est la plus grave et la première jamais recensée dans une école japonaise depuis la Seconde Guerre mondiale, l’attaque est la sixième plus grande tuerie de masse dans l’histoire récente du Japon. En outre, elle met en lumière les faiblesses des systèmes de surveillance dans les écoles japonaises.

Déroulement

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Le vendredi 8 juin 2001, à 10 h 10, Mamoru Takuma gare sa voiture près de l’école élémentaire d'Ikeda, affiliée à l’Université d'éducation d'Osaka. L'homme est armé d'un couteau de cuisine d'une longueur de 15 cm qu'il avait auparavant acheté dans une coutellerie. Il fait irruption dans une salle de classe, hurle et commence instantanément à poignarder au hasard les écoliers présents dans la salle ; pendant toute la durée de l'attaque, l'assaillant s'est introduit dans quatre salles de classe de deuxième année au premier étage de l'établissement[1].

Takuma a ensuite été arrêté par les forces de police d'Ikeda présente sur les lieux, 12 minutes après le début de l'attaque[2]. Lors de son arrestation, il prononce des phrases incohérentes, cause d'une consommation massive de médicaments, dont notamment le médicament antipsychotique « Seroquel », l’antidépresseur « Paxil » et le somnifère « Evamir »[3],[4].

Il a subi de légères coupures aux mains et a été emmené au poste de police d’Ikeda après avoir été soigné dans un hôpital local. Pendant son interrogatoire, il déclare :

« Je suis devenu dégoûté de tout. J’ai essayé de me suicider plusieurs fois, mais je n’ai pas pu, je voulais être attrapé et condamné à mort. »

— Mamoru Takuma.

Au total, l'attaque a causé la mort de 8 enfants âgés de sept à huit ans. Parmi les victimes, sept filles en deuxième année et un garçon en première année ont été tués, tandis que 15 autres personnes ont été blessées, dont deux enseignants[n 1],[5].

  • Yuki Hongo (本郷 優希, Hongō Yūki?)
  • Mayuko Isaka (猪阪 真宥子, Isaka Mayuko?)
  • Yuuka Kiso (木曽 友香, Kiso Yūka?)
  • Ayano Moriwaki (森脇 綾乃, Moriwaki Ayano?)
  • Maki Sakai (酒井 麻希, Sakai Maki?)
  • Takahiro Totsuka (戸塚 健大, Totsuka Takahiro?), âgé de 6 ans, il a été le seul garçon à perdre la vie pendant l'attaque[6].
  • Hana Tsukamoto (塚本 花菜, Tsukamoto Hana?)
  • Rena Yamashita (山下 玲奈, Yamashita Rena?)

Réactions et conséquences

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Après la tragédie, le premier ministre japonais de l'époque, Jun'ichirō Koizumi s'est dit choqué. Face à l'afflux de journaliste, il déclarera être très inquiet pour tous les enfants présents pendant l'attaque. Également, Fumio Kishida, ministère de l'Éducation, a déclaré qu'il devait être nécessaire d'être tenu au courant de la situation concernant l'attaque, et de prendre en charge les enfants touchées par l'évènement. Il a aussi assuré que ses subordonnés seraient en mesure de résoudre l'évènement de manière appropriée[7],[8].

À la suite de l'incident survenu à l'école primaire Ikeda, l'Université d'éducation d'Osaka a instauré la mise en place d'une formation destinée aux enseignants afin qu'ils soient en mesure de gérer les crises de manière appropriée, dans le but de prévenir la répétition d'une telle tragédie. Intégré dès 2008 dans le programme intitulé «  Sécurité scolaire », ce cours permet aux étudiants aspirant à devenir enseignants d'acquérir des enseignements tirés de l'incident, d'assister à des conférences animées par les familles endeuillées, et de visiter les locaux de l'école primaire Ikeda[9].

Enfin, Yoshio Yamane, le proviseur de l’école, a annoncé la mise en place de mesures pour éviter ce genre d'attaque, dont la présence d'un garde de sécurité à l'entrée de l'école, en organisant régulièrement des exercices d’intervention en cas d'intrusion au sein de l'école. L’école élémentaire Ikeda coopère également avec la police, les services d’incendie et les municipalités voisines, y compris la ville d’Ikeda, pour promouvoir les mesures de sécurité des enfants, et préparer et mettre en œuvre un manuel efficace de gestion de crise[10].

Commémorations

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Les obsèques de nombreuses victimes de l'attaque ont été célébrées dans la grande métropole du Kansai. Pendant la finale de la Coupe des confédérations de football en 2001, les 65 000 spectateurs présents à Yokohama ont observé une minute de silence en hommage aux victimes de l'attaque[11].

Également, un monument commémoratif a été construit au sein de l'école. « Les cloches de la Tour des prières et des serments », sur laquelle sont inscrits les noms des huit enfants tués, sonnent chaque année, à la date de la tragédie[12],[13].

Le 9 octobre 2005, quatre années après les faits, Bruce Beck et Dawn Anna, deux parents qui ont perdu leur fille, Lauren Townsend, lors de la fusillade de Columbine le 20 avril 1999, ont rencontré Hajime Sakai, 43 ans, et sa femme, 44 ans, dont la fille de sept ans, Maki Sakai, a été tuée dans l'attaque d’Ikeda[14].

Mamoru Takuma
Tueur de masse
Information
Naissance
Itami, Japon
Décès (à 40 ans)
Prison d'Osaka
Cause du décès Pendaison
Nationalité Japonaise
Sexe Masculin
Patrie Drapeau du Japon Japon
Condamnation 28 août 2003
Sentence Peine de mort
Actions criminelles Meurtre
Victimes 8 morts et 15 blessés
Ville Ikeda
Arrestation 8 juin 2001

Enfance et adolescence

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Mamoru Takuma (宅間 守, Takuma Mamoru?) est né le à Itami, préfecture de Hyōgo, au Japon. Lors de son enfance, il a montré un comportement antisocial, il tuait habituellement de petits animaux en les enveloppant dans du papier journal et en les allumant sur un feu. De l’école primaire au collège, Takuma a été à la fois victime et auteur d’intimidation. Il a exprimé de l’envie et de la jalousie pour « l’élite très instruite et à revenu élevé » dès son entrée au collège, Takuma a été remarqué à cause d'une conduite indisciplinée. Dès son plus jeune âge, Takuma a été à la fois maltraité physiquement et négligé par son père, qui le battait régulièrement[15].

Également, les ancêtres de Mamoru Takuma étaient des samouraïs du clan Satsuma, de ce fait, il a reçu une éducation traditionnelle[16].

En février 1979, Takuma s’inscrit au lycée à Amagasaki, mais abandonne en mars 1981. Il a travaillé à temps partiel dans une station-service pendant plusieurs mois jusqu’à ce qu’il s’engage dans la Force aérienne d'autodéfense japonaise à la fin de l'année 1981, à l’âge de 18 ans. Après avoir été libéré de l’armée, en 1984, Takuma et sa mère ont quitté la maison familiale et ont acheté un appartement, laissant son frère aîné et son père seuls. Ils ont vécu ensemble pendant un an et demi. Après cela, il a travaillé comme gestionnaire de copropriété, chauffeur d'autobus urbain, éboueur, concierge d'école primaire, chauffeur de taxi ou encore chauffeur de camion à benne basculante. Le , le frère de Takuma, menacé de faillite, se suicide en se tranchant le cou avec un couteau, il décède à l'âge de 40 ans[17].

La mère de Mamoru Takuma a lutté toute sa vie contre la maladie mentale, elle décèdera finalement le . Son père, quant à lui, est décédé le , à l’âge de 88 ans, cause d'un cancer du poumon. La maison dans laquelle il résidait, a été démolie en septembre de la même année[18].

Antécédents judiciaires

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Mamoru Takuma avait une longue histoire de troubles mentaux et de comportement antisocial, et un lourd casier judiciaire, y compris une condamnation pour viol[19].

En 1984, alors qu'il travaillait pour une société de gestion de condominiums[n 2], Takuma entre dans la chambre d'une femme pour percevoir le loyer, il agressera sexuellement cette femme, et après l'incident, Mamoru Takuma a rendu visite à un psychiatre accompagné de sa mère et a été hospitalisé. Mais pendant qu'il était à l'hôpital, il a sauté du 5e étage et a été grièvement blessé. Après cet événement, un diagnostic de schizophrénie a été posé à l'encontre de Mamoru Takuma[20].

En 1985, il a été condamné à trois ans de prison pour son premier viol et purgera sa peine dans une prison pour mineurs à Nara, étant libéré en 1989. À l'âge de 30 ans, en 1993, Takuma a commencé à travailler comme employé à temps partiel, puis a pris le poste de chauffeur d'autobus municipal. Cependant, son passage en tant que conducteur d'autobus a été entaché par une sanction pour avoir agressé une passagère.

En avril 1999, alors qu'il exerce en tant que concierge dans une école primaire, Takuma est révoqué de ses fonctions pour avoir introduit des tranquillisants dans le thé consommé par des enseignants du primaire. Bien qu'il n'ait pas été poursuivi pénalement, cette expulsion marque le début d'une série de changements professionnels infructueux pour Takuma. En raison de son comportement colérique et de ses agressions répétées, il peine à trouver un nouvel emploi, et à partir de la fin de l'année 2000, il se retrouve au chômage, il y restera jusqu'à la date de la tuerie[21].

Takuma Mamoru a été marié à cinq reprises. À l'âge de 26 ans, il s'est uni à une femme de 19 ans en se faisant passer pour un médecin. Quatre mois après son premier divorce, il a épousé son enseignante d'école primaire, qui avait 20 ans de plus que lui. Leur relation a pris fin en raison du premier scandale de viol impliquant Takuma. Les troisième et quatrième mariages de Takuma ont été le fruit de rencontres festives, mais ils ont été de courte durée[22].

Le dernier mariage de Mamoru Takuma s’est concrétisé lorsqu'il était en prison, en attente de son exécution. Sa femme, de confession chrétienne, fut décrit comme abolitionniste et philanthrope. L’avocat de Mamoru Takuma révèlera plus tard que Mamoru Takuma était heureux qu’il y ait une femme qui voulait l’épouser avant sa mort[23].

Ainsi, le mariage a été officialisé, Mamoru Takuma changera son nom en celui de la famille de sa cinquième épouse, adoptant ultérieurement le nom de « Yoshioka ». Avant sa mise à mort, Takuma Mamoru rédigera une lettre à son épouse dans laquelle il exprimait sa reconnaissance[24].

Procès et exécution

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Les avocats de Takuma ont fait valoir qu’il souffrait d’aliénation mentale temporaire au moment de l’attaque. Mais le psychiatre qui l’avait initialement diagnostiqué comme schizophrène a déclaré au tribunal qu’il avait déterminé plus tard que Takuma souffrait en fait d’un trouble de la personnalité paranoïaque, changeant son diagnostic antérieur de schizophrénie[25],[26].

Mamoru Takuma a été condamné à mort le 28 août 2003 pour le meurtre de huit enfants et blessé 13 autres personnes et deux enseignants lors de l'attaque, une rapidité inhabituelle pour une condamnation au Japon[27]. Lorsque le tribunal de district d’Osaka a prononcé la sentence, les avocats de Takuma ont déclaré l'avoir rencontré à plusieurs reprises à la maison de détention d’Osaka pour essayer de le persuader d’accepter un appel, mais il a refusé[28]. Plus de 2 000 personnes avaient fait la queue devant le tribunal pour obtenir l’un des 30 sièges disponibles pour le verdict de Takuma, selon NHK. À la fin du procès, Takuma déclarera[29] :

« Jusqu'à présent, je vivais avec des sentiments désagréables. Je pense toujours que j'aurais pu en tuer plus à la maternelle. En tout cas, je n'ai pas peur de mourir »

— Mamoru Takuma[30].

Mamoru Takuma a finalement été exécuté au centre de détention d’Osaka le 14 septembre 2004, a l'âge de 40 ans[31].

Plusieurs jours après la tuerie d'Ikeda, un jeu vidéo basé sur l'attaque nommée Killing Children at Ikeda Elementary School litt. Tuer des enfants à l'école primaire d'Ikeda est apparu sur le portail Yahoo!, où les utilisateurs peuvent publier gratuitement leurs propres jeux. Jugé offensant pour les parents des victimes, le but du jeu était de « tuer autant d’enfants que possible », a déclaré un porte-parole de la police. Le créateur du jeu l’a « volontairement » retiré, a-t-il ajouté[32].

Le 30 décembre 2004, Kaoru Kobayashi un japonais, est arrêté par la police de la ville de Kawai. Il est accusé d'avoir agressé sexuellement et assassiné Kaede Ariyama, une fille, âgé de 7 ans, à Nara en novembre 2004. Lors de son procès qui s'est tenu le 18 avril 2005, il déclare considérer Tsutomu Miyazaki et Mamoru Takuma comme des meurtriers charismatiques.

« Je veux être condamné à mort le plus rapidement possible et laisser un héritage parmi le public en tant que prochain Tsutomu Miyazaki ou Mamoru Takuma »

— Kaoru Kobayashi[33].

Le 26 septembre 2006, Kobayashi a été condamné à mort par pendaison par le tribunal du district de Nara. La défense a fait appel le même jour, mais est revenue sur cette décision le 10 octobre 2006. Le 7 juillet 2008, la Cour suprême du Japon a confirmé la sentence. Kobayashi a été exécuté par pendaison au sein de la prison d'Osaka le 21 février 2013[34].

Notes et références

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  1. L'équivalent de l'école primaire en France, au Japon se nomme "shogakkō". Au Japon, l'école primaire couvre six années, de la première à la sixième année, les enfants ont généralement entre 6 et 12 ans.
  2. Une société de gestion de condominiums est une entreprise spécialisée dans la gestion quotidienne de copropriétés ou condominiums. Un condominium est un type de propriété où les appartements ou des maisons, ont été achetés par différents propriétaires.

Références

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  1. (en-US) « Eight Japanese Children Die in Horrific School Massacre. » [« Huit enfants japonais meurent dans un horrible massacre dans une école. »], sur Al Bawaba, (consulté le ).
  2. Virginie Langerock, « Un fou tue huit enfants dans une école au Japon. », sur Le Parisien, (consulté le ).
  3. (en-US) Calvin Sims, « Knife-Wielding Man Kills 8 Children at Japanese School. » [« Un homme armé d’un couteau tue 8 enfants dans une école japonaise. »], sur The New York Times, (consulté le ).
  4. Richard Werly, « Japon : massacre à l'école. », sur Libération, (consulté le ).
  5. (en-US) « Osaka school mourns 8 victims of stabbing rampage on 10th anniv. » [« L’école d’Osaka pleure 8 victimes d’une attaque au couteau le 10 anniversaire »], sur thefreelibrary.com, (consulté le ).
  6. (en-US) « Japan mourns school victims. » [« Le Japon pleure les victimes d’écoles. »], sur CNN, (consulté le ).
  7. (ja) « 8名受伤者情况危急 » [« Huit blessés sont dans un état critique »], sur news.eastday.com,‎ (consulté le ).
  8. (ja) Peng Jinfeng, « 校园惨案震惊朝野 日本民众展开热烈讨论 » [« La tragédie du campus a choqué le gouvernement et l’opposition. Le peuple japonais a lancé une discussion animée. »], sur news.eastday.com,‎ (consulté le ).
  9. (ja) Shiharu Morishima, Masato Yanagitani et Shinichiro Bando, « 突然我が子失うつらさ、語り続ける 池田小事件18年 » [« Perdre subitement mon enfant, continuer à parler Ikeda Petit incident 18 ans. »], sur asahi.com,‎ (consulté le ).
  10. (ja) « 負傷児童の保護者との合意書締結について » [« Signature d’un accord avec les tuteurs d’enfants blessés. »], sur osaka-kyoiku.ac.jp (consulté le ).
  11. Richard Werly, « Au Japon, le massacre d'Ikeda relance la controverse sur la mise en liberté des déséquilibrés mentaux. », sur Le Temps (quotidien suisse), (consulté le ).
  12. (en-US) « VOX POPULI: 20 years after tragedy, Osaka school mourns its lost pupils. » [« VOX POPULI : 20 ans après la tragédie, l’école d’Osaka pleure ses élèves disparus. »], sur asahi.com, (consulté le ).
  13. (ja) « 池田事件18周年記念式典。 » [« Cérémonie commémorative du 18ᵉ anniversaire de l'incident d'Ikeda. »], sur mainichi.jp,‎ (consulté le ).
  14. (en) « Columbine parents visit site of Ikeda school massacre » [« Des parents de Columbine visitent le site du massacre de l’école d’Ikeda »], sur The Japan Times, (consulté le ).
  15. (ja) « 宅間守の教育 » [« L'éducation de Mamoru Takuma. »], sur oitachi-ima.com,‎ (consulté le ).
  16. (ja) « 日本最惨烈校园凶杀案:武士后裔提两把菜刀,闯进教室砍杀小学生 » [« Le pire homicide dans une école du Japon : un homme porte deux couteaux de cuisine et s’introduit dans une salle de classe pour taillader des élèves d’une école primaire. »], sur www.sohu.com,‎ (consulté le ).
  17. (ja) « 池田のちょっとした事件の犯人「宅間守」とは? » [« Quel est le coupable du petit incident d’Ikeda, « Mamoru Takuma » ? »], sur ShareTube,‎ (consulté le ).
  18. (ja) « 池田の小さな事件、宅間守関係者が初めて明かす「実父の最期」 » [« Petit incident d’Ikeda, les proches de Mamoru Takuma révèlent pour la première fois « la fin de son père biologique ». »], sur kodansha.co.jp,‎ (consulté le ).
  19. (en-US) « Japan's History Of Disturbing Mass Killings » [« L’histoire du Japon en matière de tueries de masse inquiétantes »], sur Sky News, (consulté le ).
  20. (ja) « 宅間守の生い立ちから死刑執行まで!獄中結婚相手&母親や兄の末路も総まとめ » [« De l’éducation de Mamoru Takuma à son exécution. »], sur newsmatomedia.com (consulté le ).
  21. (ja) « 池田事件から20年。 » [« Vingt ans se sont écoulés depuis l’incident d’Ikeda. »], sur entertainment-topics.jp,‎ (consulté le ).
  22. (ja) « 宅間守の死刑執行のプレゼンテーションと最後の言葉。 » [« Présentation de l’exécution et des derniers mots de Mamoru Takuma. »], sur newsee-media.com (consulté le ).
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  25. (en-US) « Osaka massacre suspect Takuma not schizophrenic: psychiatrist. » [« Le suspect du massacre d’Osaka, Takuma, n’est pas schizophrène, selon un psychiatre. »], sur www.thefreelibrary.com, (consulté le ).
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  27. (ja) « 日本史上最悪の凶悪事件14選 » [« Quatorze pires incidents violents de l’histoire du Japon. »], sur zatsugaku-mystery.com (consulté le )
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  29. (en-US) « Death for Japanese school killer. » [« Condamnation à mort d’un tueur d’école japonais. »], sur BBC News (consulté le ).
  30. (ja) « 附属池田小事件 宅間守 » [« La catastrophe d'ikeda et Mamoru Takuma. »], sur dokodemotobira (consulté le ).
  31. Sophie Fotiadi, « L'assassin de 8 enfants pendu au Japon. », sur www.peinedemort.org, (consulté le ).
  32. (en-US) « School massacre game removed from web » [« Le jeu de massacre d’une école a été retiré du web »], sur The Guardian, (consulté le ).
  33. (en-US) « Defendant admits abducting and killing schoolgirl in Nara. », sur The Japan Times (consulté le ).
  34. (en-US) Masami Ito, « Three murderers sent to the gallows. » [« Trois meurtriers envoyés à la potence. »], sur The Japan Times, (consulté le ).

Bibliographie

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Documents bibliographiques utilisés comme source pour la rédaction de cet article. Document utilisé pour la rédaction de l’article

  • (ja) Koichi Imaeda, 池田小児童惨殺犯・宅間守の父と語った100時間 [« Cent heures de conversation avec le père du meurtrier de l'école primaire d'Ikeda, Takuma Mamoru »], Shinchōsha,‎ (ISBN 978-4-10-142624-2, lire en ligne).
  • (ja) Akira Okae, 宅間守 精神医学と刑事司法の間の精神鑑定報告書 [« Rapport d'évaluation psychiatrique de Takuma Mamoru entre la médecine psychiatrique et la justice pénale. »], Aki Shobo,‎ , 416 p. (ISBN 978-4-7505-1310-2, lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (ja) Tamami Katada, 宅間守 精神医学と刑事司法の間の精神鑑定報告書 [« Rapport d'évaluation psychiatrique de Takuma Mamoru entre la médecine psychiatrique et la justice pénale. »], Shinchōsha,‎ , 223 p. (ISBN 978-4-10-603637-8, lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (ja) Satoshi Sakuma, 死刑: 死刑を宣告された人の現代のファイル [« Peine de mort : dossier moderne du condamné à mort. »], Jiyukokumin Sha,‎ , 223 p. (ISBN 978-4426752156, lire en ligne).

Articles connexes

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Liens externes

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