Léone Nogarède

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Léone Nogarède
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Léone Nogarède (à droite) dans la pièce de théâtre Mariana Pineda en 1946.

Naissance (98 ans)
Beuvry, Pas-de-Calais
Activité principale Comédienne
Activités annexes Critique d'art
Années d'activité 1946-1956 / 2010-2015
Collaborations Jean Vilar, Jeanne Moreau, Maria Casarès
Formation ENSATT
Maîtres Louis Jouvet
Conjoint Yves Brainville
Famille Olivia Grandville (sa troisième fille, chorégraphe)

Léone Nogarède (également connue sous le pseudonyme de Léone Laisner) est une comédienne de théâtre et une critique d'art française née le à Beuvry dans le Pas-de-Calais.

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation[modifier | modifier le code]

Élève de l'ENSATT, rue Blanche, dans les années 1940, Léone Nogarède se lie entre autres avec Maurice Ronet et Loleh Bellon.

Carrière théâtrale[modifier | modifier le code]

En 1947 elle participe au premier festival d'Avignon avec Jean Vilar[1] et joue sous sa direction et à ses côtés le rôle de la reine Isabelle de Valois dans La Tragédie du roi Richard II de Shakespeare (on remarque notamment dans la distribution Béatrix Dussane, Silvia Monfort, Germaine Montéro, Jeanne Moreau, Jean Négroni...)[2]. Elle reprend ce même rôle aux festivals suivants de 1948 et 1949. Aujourd'hui, Avignon conserve d'elle, outre une fresque urbaine en trompe l'œil qui la représente aux côtés de Maria Casarès, la robe qu'elle portait, créée par le peintre Léon Gischia (Maison Jean Vilar)[3].

Dans les années 1950, elle poursuit sa carrière à Paris, utilisant parfois le pseudonyme Léone Laisner. Au cours du premier festival d'Angers, elle rencontre Maria Casarès et Albert Camus (alors directeur et metteur en scène du festival).

En 1956, à la suite d'une maladie qui l'a forcée à s'éloigner des planches pendant trois ans, elle abandonne le théâtre.

En 2010, elle remonte sur les planches d'Avignon (sous le nom de Nogarède) dans Une Semaine d'Art en Avignon, un spectacle monté par sa fille, la chorégraphe et danseuse Olivia Grandville[4],[5]. La tournée se poursuit jusqu'en 2015, sur plusieurs scènes françaises.

Critique d'art[modifier | modifier le code]

Depuis longtemps intéressée par la peinture, elle fait alors carrière comme critique d'art, collaborant notamment pour les publications Plaisir de France, Connaissance des Arts, Les Nouvelles Littéraires[6]...

Nommée secrétaire générale internationale de l'AICA France en 1988[7], elle démissionne en 1993 en raison de l'état de santé de son mari, disparu la même année.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Léone Nogarède épouse, fin 1946, Yves Brainville (Yves de La Chevardière de La Grandville), lui aussi comédien et dramaturge. Entre 1959 et 1964, Léone et Yves de La Grandville ont trois filles, toutes trois artistes : Nathalie de La Grandville, peintre, Camille Grandville, comédienne et Olivia Grandville, chorégraphe et danseuse.

Théâtre[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « La Semaine d’art 1947 par Léone Nogarède - Maison Jean Vilar », (consulté le )
  2. « La Tragédie du roi Richard II », sur Les Archives du Spectacle (consulté le )
  3. « L'Atelier fantôme de Jean Vilar », sur France Inter, (consulté le )
  4. Le Point magazine, « Olivia Grandville, le plus beau spectacle du Festival d'Avignon », sur Le Point, (consulté le )
  5. « Une histoire de mère et de fille dans les nuits du festival d'Avignon », sur L'Obs, (consulté le )
  6. Nogarède (lire en ligne)
  7. Léone de La Grandville, [Dossier thématique. Critique d'art. AICA, 1990-1991] (lire en ligne)
  8. « La Tragédie du roi Richard II », sur festival-avignon.com (consulté le ).
  9. « La Mort de Danton », sur Les Archives du Spectacle (consulté le )
  10. Laisner (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]