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Jean Bart (1790)

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Jean Bart
illustration de Jean Bart (1790)
Maquette de l’Achille, vaisseau-frère du Jean Bart, exposée au Musée de la Marine à Paris.

Type vaisseau de ligne
Classe Classe Téméraire
Histoire
A servi dans Pavillon de la marine royale française Marine royale française
Pavillon de la Marine de la République française Marine de la République
Lancement 1790 à Lorient
Mise en service 1791
Statut échoué puis incendié à l'île d'Aix en 1809
Équipage
Équipage 687 personnes
Caractéristiques techniques
Longueur 55,87 mètres
Maître-bau 14,90 mètres
Tirant d'eau 7,26 mètres
Déplacement 2 960 tonnes
Tonnage 1 600 tonneaux français
Propulsion voiles
Caractéristiques commerciales
Pont 2
Caractéristiques militaires
Armement 74 canons

plus 4 caronades de 36 disposées sur la dunette.

Carrière
Pavillon France
Port d'attache Brest

Le Jean Bart est un navire de guerre français en service de 1790 à 1809. C'est un vaisseau de ligne de 74 canons de la classe Téméraire.

Construction

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Le premier vaisseau à porter le nom du corsaire Jean Bart est mis en chantier à Lorient le et est lancé le . Faute de bois pour finir ses parties hautes, son armement est retardé jusqu'en mars 1791.

Un vaisseau portant le nom du corsaire Jean Bart naviguait déjà en 1779, capitaine François Cottin et armateurs Colleville et Reverdun (Le Havre). Il sera rebaptisé en 1780, Marquise de Seignelay.

Révolution

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En 1793, il fait partie de la division de six vaisseaux, commandée par le contre-amiral Van Stabel, chargée d'escorter un convoi de ravitaillement (farine, café, sucre, coton...) des États-Unis jusqu'en France. Le , l'escorte quitte Brest, mouille à la Chesapeake du au , avant de rentrer à Brest le (juste après la bataille de Prairial, le ).

Le , le Jean Bart participe dans la division du contre-amiral Nielly à la capture du HMS Alexander (réarmé par les Français sous le nom de l’Alexandre).

De la fin décembre 1794 à février 1795, il effectue la Campagne du Grand Hiver au sein de la division commandée par Van Stabel, participant à cette occasion le à la bataille de Groix (trois vaisseaux français pris).

Consulat et empire

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En 1800, il fait voile vers la Méditerranée pour rejoindre Toulon. À la proclamation de la paix d'Amiens, il est désarmé à Brest, pour être réarmé à la reprise des hostilités en 1803.

En février 1809, il fait partie d'une flotte française qui quitte Brest pour secourir la colonie française de la Martinique menacée d'être envahie. La flotte navigue d'abord vers le pertuis Breton à la rencontre de l'escadre de Rochefort, mais dès l'entrée en rade d'Aix, elle est immédiatement bloquée par les Britanniques. Le , le Jean Bart s'échoue sur les bancs et les rochers près de l'île Madame ; l'équipage doit l'abandonner avant que le vaisseau ne se couche sur le côté lors de la marée basse. L'épave est brûlée par les Britanniques en avril 1809 après l'affaire des brûlots d'Aix.

Les successeurs

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Reconstitution

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Une reconstitution taille réelle d'un vaisseau a commencé en 2002 à Gravelines dans le Nord : il s'agit d'un vaisseau de la fin du XVIIe siècle qui doit porter le nom de Jean Bart.

Articles connexes

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Liens externes

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