Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge
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| Sama Lukonde Kyenge | |
.jpg) Jean-Michel Sama Lukonde en 2021. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Premier ministre de la république démocratique du Congo | |
| – (3 ans, 1 mois et 17 jours) |
|
| Président | Félix Tshisekedi |
| Gouvernement | Lukonde I et II |
| Prédécesseur | Sylvestre Ilunga |
| Successeur | Judith Tuluka Suminwa |
| Ministre de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs | |
| – (9 mois et 18 jours) |
|
| Président | Joseph Kabila |
| Premier ministre | Augustin Matata Ponyo |
| Gouvernement | Matata II |
| Prédécesseur | Banza Mukalay Nsungu |
| Successeur | Denis Kambayi Tshimbumbu |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Paris, France |
| Nationalité | Congolaise |
| Parti politique | PPRD puis ACO[1] |
| Père | Stéphane Lukonde Kyenge |
| Mère | Faustine Mwansa |
| Diplômé de | Université de Lubumbashi |
| Religion | Catholicisme |
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| Premiers ministres du Congo-Kinshasa | |
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Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, né le à Paris (France), est un ingénieur et une personnalité politique de la république démocratique du Congo, Premier ministre du 26 avril 2021 au 12 juin 2024.
Il est nommé directeur de la Gécamines par le président Félix Tshisekedi le . Le , il est chargé par le président de former un nouveau gouvernement[2].
Le , il est investi premier ministre par l'Assemblée nationale.
En février 2024, suite à son élection en tant que député national, il démissionne du poste de premier ministre.
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines familiales
[modifier | modifier le code]Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge est originaire de la province du Katanga, né le à Paris (France)[3], fils de Faustine Mwansa et de Stéphane Lukonde Kyenge, une figure emblématique de la politique katangaise assassinée en 2001[2].
Études
[modifier | modifier le code]Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge est diplômé de l’Institut Technique de Mutoshi à Kolwezi dans le Lualaba en 1996 en chimie Industrielle. En 2000 il décroche un deuxième diplôme en Informatique/Technique de l’Information en Afrique du Sud puis son dernier à l’université de Lubumbashi en Chimie (Option Inorganique et Métallurgie) en 2006[4].
Il est également bénéficiaire des stages de formation qu’il a effectué à la Gécamine, précisément à Luilu, à EMT[Quoi ?] Likasi, à Shituru, à l’Usine de Lubumbashi, ainsi qu’à Nzilo et à la SINTEXKIN[5].
Carrière professionnelle
[modifier | modifier le code]La carrière professionnelle de Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge débute en Afrique du Sud à Multichoice Africa avant de rentrer en 2001 au pays, où il œuvre jusqu’en 2004 dans le secteur minier dans un projet de partenariat Gécamines–Edina et Triples K sur les sites de Kamwale, Luisha et Kabolela.
À partir de 2005, il a été gestionnaire de l'usine de cuivre Small Mineral Services, puis consultant dans plusieurs sociétés privées du secteur minier : Métal mines, Huashin, Rubamin, etc.
Sama Lukonde Kyenge est nommé directeur de la Gécamines par le président Félix Tshisekedi le .
Carrière politique
[modifier | modifier le code]Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a été sous la présidence de Joseph Kabila[2], député et ministre des Sports, poste qu'il abandonna en 2015 au profit de son parti[6].
Quelques mois avant les élections de 2018, il s’était désolidarisé de Moïse Katumbi pour soutenir Félix Tshisekedi au sein du rassemblement de l’opposition, puis lors de sa candidature à l’élection présidentielle[7].
Le , à la suite du renversement du gouvernement Ilunga, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge est chargé par le président Félix Tshisekedi de former un nouveau gouvernement en tant que futur Premier ministre[2]. Son équipe gouvernementale est précisée le 12 avril 2021 et comprend 56 membres (dont 14 femmes). « Représentativité féminine : 27 %. Moyenne d’âge : 47 ans. Nouvelles figures : 80 %. Les priorités : sécurité, santé, enseignement, justice, agriculture, pêche et élevage, économie, processus électoral, infrastructure, numérique », résume-t-il sur Twitter[8]. Il est investi le 26 avril suivant par l'Assemblée nationale.
En janvier 2024, après publication des résultats provisoires des élections législatives du 20 décembre 2023, il est réélu député national[9], dans la province minière du Haut-Katanga, d’où il est originaire[10].
Le , il présente sa démission et celle de son gouvernement, indiquant dans une vidéo vouloir privilégier son mandat de député national[10].
Le , Judith Tuluka Suminwa est désignée Première ministre[11].
Le , Sama Lukonde Kyenge est élu président du sénat, avec 84 voix sur 96[12].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- https://www.facebook.com/FRANCE24, « RD Congo : Félix Tshisekedi nomme Sama Lukonde Kyenge Premier ministre pour conforter sa majorité », sur France 24, FRANCE24, (consulté le ).
- « En RDC, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, DG de la Gécamines, nommé à la primature »
, sur RFI, (consulté le )
- « RDC : Qui est le nouveau Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge ? - », sur jambordc.info via Internet Archive, (consulté le ).
- La Rédaction, « RDC : biographie de Sama Lukonde, le nouveau patron de Gécamines ! », sur Zoom Eco, (consulté le )
- « RDC : qui est Sama Lukonde, le nouveau premier ministre ? », sur Deskeco - Premier site d'information 100% économie de la RDC, (consulté le )
- « RDC: démission du ministre des Sports, Sama Lukonde », sur Radio Okapi, (consulté le )
- « L’élection de 1969 et les enjeux de société », dans L’élection présidentielle de 1969, Peter Lang (ISBN 978-2-87574-341-1, lire en ligne)
- « En RDC, le président Tshisekedi nomme un gouvernement à sa main », Le Monde,
- Patient Ligodi, « Premiers résultats des législatives en RDC: probable majorité parlementaire pour Félix Tshisekedi » , sur RFI, (consulté le )
- « En RDC, la démission du premier ministre entraîne celle du gouvernement » , Le Monde, (consulté le )
- « En RDC, Judith Suminwa Tuluka devient la première femme à être nommée au poste de première ministre » , Le Monde, (consulté le )
- « En RDC, Sama Lukonde Kyenge est élu à la tête du Sénat » , Jeune Afrique, (consulté le )
Liens externes
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