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Jean Echenoz

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Jean Echenoz
Description de cette image, également commentée ci-après
Jean Echenoz en 2016
Naissance (76 ans)
Orange, France
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture français
Adjectifs dérivés échenozien

Œuvres principales

Jean Echenoz, né le à Orange (Vaucluse), est un écrivain et romancier français, lauréat du prix Médicis de 1983 pour Cherokee et du prix Goncourt de 1999 pour Je m'en vais[1].

Fils d'un père médecin psychiatre et d'une mère pratiquant la gravure[2], Jean Echenoz passe sa jeunesse dans l'Aveyron et dans les Alpes-de-Haute-Provence[3], poursuit des études universitaires de sociologie à Aix-en-Provence[3] puis s'installe en 1970[3] à Paris où il suit les cours de l'École pratique des hautes études ainsi que des enseignements à la Sorbonne. En 1979, il publie son premier ouvrage, Le Méridien de Greenwich (prix Fénéon 1980).

À ce jour, il a publié tous ses romans aux Éditions de Minuit[4] et a reçu une dizaine de prix littéraires, dont le prix Médicis en 1983 pour Cherokee et le prix Goncourt en 1999 pour Je m'en vais.

Dans le cadre de la nouvelle traduction de la Bible par les éditions Bayard en 2001, qui ont confié à différents auteurs la traduction de chaque livre en binôme avec des exégètes, il effectue la traduction du livre de Josué, des livres de Samuel, du livre de Daniel, des livres des maccabées, de la lettre à Philémon, de la lettre de Jacques et de la lettre de Jude[5].

Son fils, Jérôme Echenoz (né 1976) alias Tacteel, est un des membres du groupe TTC.

Style d'écriture

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Jean Echenoz fait référence aux grands auteurs novateurs du XVIIIe siècle comme Laurence Sterne et Diderot[6][source insuffisante] mais a été également très fortement influencé par les polars de la Série noire, en particulier ceux de Jean-Patrick Manchette[2].

L’écriture de Jean Echenoz a été parfois définie comme « minimaliste » ou « postmoderne » comme en témoigne la longueur de ses textes - ainsi Un an n'a que 110 pages[6].

Romans géographiques

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Certaines œuvres sont qualifiées de romans géographiques[2]. Ainsi, les personnages d'Echenoz voyagent en Micronésie (Le Méridien de Greenwich), en Malaisie (L'Équipée malaise), dans les régions arctiques (Je m'en vais), en Inde, en Australie et à Paris (Les Grandes Blondes), en Corée du Nord (Envoyée spéciale). Dans Nous trois, Echenoz leur fait parcourir la planète entière et même l’espace.

Les fictions de Jean Echenoz multiplient les références et utilisent souvent des formes d'écriture s'apparentant aux techniques du cinéma (travelings, gros-plans, analepses, etc.)[2]. L'usage d'un récit en forme de scénario dans certaines évocations[C'est-à-dire ?], la technique du montage pour régler la temporalité[C'est-à-dire ?] ainsi que la structure romanesque[C'est-à-dire ?] doivent beaucoup au cinéma. Mais le roman intègre aussi une dimension sonore - variations, syncopes, dissonances. Peuplées d'objets banals d'une étrange drôlerie, de curieuses machines à fabriquer des leurres, d'une humanité interlope de personnages désœuvrés et dérisoires, de détectives gaffeurs, de héros fatigués et flottants, ces aventures multiplient les temps morts, les lieux, les rencontres, les assemblages imprévus, les personnages incongrus. Ainsi le roman – ludique – fait-il voler en éclats, en trompe-l’œil, en images et en reflets, toutes les conventions réalistes dans des fictions étonnamment profondes sous leur dehors ironique et distancié[7].

Jean Echenoz a également publié trois fictions biographiques ou « vies imaginaires » : Ravel, Courir et Des éclairs.

Romans, récits et nouvelles
Autres publications

Filmographie

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Prix et distinctions

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Notes et références

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  1. Qui a aussi été jugé meilleur livre de l'année 1999 par le magazine Lire.
  2. a b c et d Thierry Gandillot, « Deux ou trois choses d'Echenoz », L'Express, 16 janvier 2003.
  3. a b et c « Jean Echenoz », sur Auteurs Contemporains (consulté le )
  4. Bibliographie aux Éditions de Minuit
  5. « La Bible, nouvelle traduction », sur Bayard Editions (consulté le )
  6. a et b « Biographie de Jean Echenoz », sur La culture au corps et au cœur,
  7. (fr) « Jean Echenoz, jeux de fiction & fictions de Je », sur Fabula (consulté le )
  8. Frédérique Roussel, « Ici ou ailleurs, la fiction est au coin de la rue », Libération, 28 août 2019.
  9. Grand prix de littérature Paul-Morand, Académie française, consulté le 26 décembre 2019.
  10. Historique du prix François-Mauriac sur le site officiel du domaine de Malagar.
  11. Ambassadeur interculturel du club UNESCO de l'Université de Paris Sorbonne le 4 octobre 2013..
  12. Jean Echenoz reçoit le prix Tesla le 4 octobre 2013.
  13. Sabine Audrerie, « Jean Echenoz, prix Marguerite Yourcenar 2018 », La Croix,‎ (lire en ligne).

Bibliographie

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  • « Anatopies du moi : Essai sur la biofiction dans Au piano, Ravel et Courir de Jean Echenoz », dans Marc Dambre, Wolfgang Asholt, Un retour des normes romanesques dans la littérature française contemporaine, Paris, Presses Sorbonne nouvelle, , 318 p. (ISBN 9782878547535, lire en ligne), p. 243-260.
  • Benoît Melançon, « C'est le métier qui veut ça : quand on conduit un fiacre… », dans Yvan Leclerc, Lettres à Flaubert, Vincennes, Éditions Thierry Marchaisse, coll. « Lettres à… », (ISBN 978-2-36280-183-9), p. 157-160.
  • Sara Bédard-Goulet, « Usages de l’image cinématographique dans Les grandes blondes de Jean Echenoz », Études françaises, vol. 56, no 2,‎ , p. 121-135 (lire en ligne)
  • David Elder, « Mais qu’est-ce qui les fait (dis)courir ? Propos sur Valéry, Échenoz et d’autres, aux confins de la littérature », Essays in French Literature and Culture, no 46,‎ , p. 41-56 (ISSN 1835-7040).
  • Christine Jérusalem, « De la ruine aux décombres : esthétique du reste dans 14 de Jean Echenoz », Études françaises, vol. 56, no 1,‎ , p. 15-30 (DOI https://doi.org/10.7202/1069798ar, lire en ligne, consulté le ).

Articles connexes

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Liens externes

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