Le Méridien de Greenwich

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Le Méridien de Greenwich
Auteur Jean Echenoz
Pays France
Genre roman
Éditeur Minuit
Date de parution
Nombre de pages 255
ISBN 9782707302540

Le Méridien de Greenwich est un roman de Jean Echenoz paru le aux éditions de Minuit et ayant reçu le prix Fénéon l'année suivante.

Résumé[modifier | modifier le code]

Analyse[modifier | modifier le code]

Le Méridien de Greenwich[1], premier roman de Jean Echenoz, est à envisager du point de vue de la réflexivité de l’écriture : le texte est constamment mis en abyme par un jeu de récits emboîtés, des références parodiques au roman d'aventures, notamment à L'Île mystérieuse de Jules Verne, ainsi que l'omniprésence des puzzles.

Echenoz, en reprennant les récits de Michel Tournier et de Le Clézio, reprend en même temps qu'il démythifie le mythe de Robinson. L’appareil de projection cinématographique dans l’incipit du roman représente avec fantaisie le cyclope Polyphème, l'auteur l'ayant doté de deux paupières closes signifiant la cécité de l’homme moderne quant aux mythes. Par ailleurs, si les personnages sont peu ou prou issu du mythe de Robinson, la description de l’île parodie le mythe en question : le décor, « théâtral à force d’être maritime », est corrodé par l’artificialité. La végétation est décevante, trouée par un carré de béton ou par un petit arbre maculé de cambouis ; des « arbres-bouteilles » rappelant le paradoxe wildéen selon lequel la nature imite l’art[1].

Éditions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Jean Echenoz, auteur postmoderne ? par Laurence Comut, in fabula.org, en ligne.
  2. Le Méridien de Greenwich dans la base de données du Sudoc.

Lien externe[modifier | modifier le code]