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Jane Sourza

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Jane Sourza
Description de l'image Jane_SOURZA_(1902-1969).jpg.
Nom de naissance Jeanne Élise Sourzat
Naissance
18e arrondissement de Paris
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 66 ans)
9e arrondissement de Paris
Films notables Mon curé chez les riches
La Famille Duraton
Messieurs les ronds-de-cuir...

Jeanne Élise Sourzat, dite Jane Sourza, née le dans le 18e arrondissement de Paris[1] et morte le dans le 9e arrondissement[2], est une actrice et une animatrice de radio française.

Fille d'un maréchal-ferrant[3] et d'une blanchisseuse[4], Jane Sourza passe son enfance dans le quartier de Montmartre où elle est née. Après l’école communale, un début de formation en art dramatique et des cours de diction à la Comédie-Française, elle commence à se produire dans les cafés-concerts parisiens, comme La lune rousse, le Théâtre du Coucou ou des Deux ânes, avec un certain succès, et par la suite, elle est engagée au Théâtre Cluny et à Bobino, produite par son Imprésario Audiffred. C'est à l'époque où elle se produit au Coucou Cabaret qu'elle rencontre Raymond Souplex. C'est le début d’une complicité professionnelle qui durera plus de trente ans.

Sa carrière cinématographique commence en 1933, avec deux courts métrages au début du parlant. En 1938, elle joue une dame patronnesse dans Mon curé chez les riches de Jean Boyer, en 1939, La famille Duraton de Christian Stengel, avec notamment Noël-Noël et Jules Berry, et Les Surprises de la radio en 1940.

Sous l’occupation allemande et à la Libération, Jane Sourza continue à se produire aux théâtre des Deux Ânes. Elle ne tourne qu’un seul film durant cette période et est très présente sur Radio Paris.

Elle participe aussi avec d’autres artistes français à une tournée dans les usines du Troisième Reich, où travaillent de nombreux Français du STO, et sera condamnée à une interdiction de travail de près d’un an, après la guerre.

En , elle épouse Léon Nicolas, un restaurateur qui tiendra au Lavandou un établissement à l’enseigne de leur deux noms « Chez Jeanne et Nico ».

Par la suite, elle anime avec Raymond Souplex le feuilleton radiophonique Sur le banc, sur Radio Luxembourg en 1954. Le feuilleton deviendra un film sous le même nom. À la même époque, elle anime aussi l'émission La Joie de vivre sur Radio-Alger[5].

Elle remonte sur les planches, pour des pièces de théâtre, mais aussi des opérettes avec Luis Mariano, dont certaines seront adaptées au cinéma par André Berthomieu.

Elle fera aussi de la télévision, dont en 1969, la pièce filmée La Perruche et le Poulet, où, bien que très affaiblie par la maladie, elle donne la réplique à son complice Raymond Souplex.

Morte à 66 ans à son domicile parisien[6] après une carrière de près de vingt-cinq films, elle est inhumée au cimetière parisien de Saint-Ouen (9e division)[7].

Elle avait un frère, Georges Sourzat (1898-1985) et une sœur, Olga Sourzat épouse Lemoine (1900-1987).

Filmographie

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Télévision

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Notes et références

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  1. Archives de Paris 18e, acte de naissance no 5711, année 1902 (vue 22/31) (avec mentions marginales de mariage et de décès)
  2. Acte de décès n° 309 (vue 10/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 9e arrondissement, registre des décès de 1969.
  3. Isidore Sourzat (1868-1925) était originaire de Cressensac dans le Lot où ses parents étaient cultivateurs..
  4. Louise Seguin (1877-1940) était la fille d'un charron de Montmartre.
  5. La Joie de vivre sur Radio-Alger
  6. situé 51 bis rue Condorcet dans le 9e arrondissement.
  7. Registre journalier d'inhumation du Cimetière parisien de Saint Ouen de 1969, en date du 9 juin (page 7/31)

Liens externes

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