Handball aux Jeux olympiques d'été de 1992
Jeux olympiques 1992
Sport | Handball |
---|---|
Organisateur(s) | CIO, IHF |
Édition | H. : 6e[1] ; F. : 5e |
Lieu(x) | Barcelone, Espagne |
Date |
du au |
Participants | 20 équipes (12 masc. et 8 fém.) |
Épreuves | 2 |
Site(s) |
Palais des sports, Granollers Palau Sant Jordi, Barcelone, Espagne |
Tenant du titre |
Union soviétique Corée du Sud |
---|---|
Vainqueur |
Équipe unifiée Corée du Sud |
Finaliste |
Suède Norvège |
Troisième |
France Équipe unifiée |
Les tournois masculin et féminin de handball aux Jeux olympiques d'été de 1992 organisés à Barcelone (Espagne), se sont déroulés du 27 juillet au . Les matchs ont eu lieu sur deux sites : à Granollers au Palais des sports pour les matchs de poule et à Barcelone au Palau Sant Jordi les finales.
Le nombre de participants est identique aux Jeux olympiques de 1988 (12 équipes masculines et 8 équipes féminines), mais le déroulement a été changé. Chez les hommes sont introduites les demi-finales, permettant aux équipes classées deuxièmes d'avoir l'opportunité d'atteindre la finale, même si ce cas ne se présente finalement pas. Chez les femmes, le tournoi final est remplacé par une phase finale (demi-finales et finale).
Chez les hommes, l'Équipe unifiée conserve son titre acquis en 1988 sous l'égide de l'URSS en devançant la Suède et la France. Chez les femmes, le podium est le même que quatre ans plus tôt, la Corée du Sud remportant l'or devant la Norvège et l'Équipe unifiée.
Podiums finaux
[modifier | modifier le code]Tournoi féminin
[modifier | modifier le code]Les effectifs sur le podium du tournoi féminin sont[2] :
Tournoi masculin
[modifier | modifier le code]Les effectifs sur le podium du tournoi masculin sont[4] :
Tournoi olympique femmes
[modifier | modifier le code]Qualifications
[modifier | modifier le code]À l'issue du Championnat du monde 1990, les quatre premières équipes ont obtenu leur qualification pour ces Jeux olympiques. Mais entre-temps, ces quatre nations ont été grandement touchés par des changements politiques : l'URSS, championne du monde, est représentée par l'équipe unifiée tandis que la Yougoslavie, finaliste, ne peut participer du fait des sanctions internationales de l'ONU. Enfin, la RDA et la RFA, respectivement 3e et 4e, concourent désormais sous l'égide de l'Allemagne unifiée. Par conséquent, l'Autriche, 5e, et la Norvège, 6e, sont conviées au tournoi olympique. L'Espagne étant automatiquement qualifiée en tant que pays hôte, les trois places restantes sont attribuées aux champions continentaux : la Corée du Sud (Asie et champion olympique en titre), le Nigeria (Afrique) et les États-Unis (Amériques).
Résumé du tournoi
[modifier | modifier le code]Au tour préliminaire, l'Équipe unifiée et l'Allemagne dominent facilement les États-Unis et le Nigeria dans la poule A. Dans la poule B, les Sud-Coréennes ont battu à plates coutures 26 à 17 la Norvège, invitée de dernière minute à la suite de l'exclusion de la Yougoslavie, bannie par le CIO quelques jours avant la cérémonie d'ouverture. Mais les Autrichiennes renforcées par trois joueuses précédemment médaillées sous les maillots de la Yougoslavie (Jasna Kolar-Merdan et Slavica Đukić (en)) ou de l'URSS (Natalia Rusnachenko) parviennent à faire match nul (17-17) face aux Coréennes et comme ces dernières ont remporté leur dernier match face aux Espagnoles, la seconde place qualificative se joue lors du match opposant la Norvège à l'Autriche. Dans un match tendu, et malgré les 7 buts de l'Autrichienne d'origine Roumaine Edit Matei (en), les Scandinaves s'imposent finalement 19 à 17.
Les deux demi-finales ont été des matchs très serrés : les Allemandes se sont inclinées de peu face aux Coréennes (26-25) tandis que les Norvégiennes ont battu les joueuses de l'Équipe unifiée grâce à un but de Siri Eftedal à trois secondes de la fin du match (24-23). À l'opposé, la finale a été à sens unique : après avoir brièvement mené en début de rencontre, les Norvégiennes ont été nettement dominées par les Sud-Coréennes (28-21), comme lors de leur premier match de poule. La Corée du Sud remporte ainsi son deuxième titre olympique consécutif et, les ex-soviétiques ayant battu les Allemandes (24-20), le podium est finalement identique à celui de 1988.
Tour préliminaire
[modifier | modifier le code]Groupe A
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Date | Équipe 1 | Score | Équipe 2 |
---|---|---|---|
Allemagne | 32 - 17 | Nigeria | |
Équipe unifiée | 23 - 18 | États-Unis | |
Nigeria | 18 - 26 | Équipe unifiée | |
États-Unis | 16 - 32 | Allemagne | |
États-Unis | 23 - 21 | Nigeria | |
Équipe unifiée | 28 - 22 | Allemagne |
Groupe B
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|
Date | Équipe 1 | Score | Équipe 2 |
---|---|---|---|
Autriche | 20 - 16 | Espagne | |
Norvège | 16 - 27 | Corée du Sud | |
Espagne | 16 - 20 | Norvège | |
Corée du Sud | 27 - 27 | Autriche | |
Norvège | 19 - 17 | Autriche | |
Corée du Sud | 28 - 18 | Espagne |
Phase finale
[modifier | modifier le code]Demi-finales | Finale | |||||
Corée du Sud | 26 | |||||
Allemagne | 25 | |||||
Corée du Sud | 28 | |||||
Norvège | 21 | |||||
Équipe unifiée | 23 | |||||
Norvège | 24 | |||||
Match pour la 3e place | ||||||
Équipe unifiée | 24 | |||||
Allemagne | 20 | |||||
En finale, la Corée du Sud bat la Norvège 28-21 (16-8)[7] :
- Corée du Sud (28) : Jang Ri-ra, Moon Hyang-ja – Lim O-kyeong (8), Lee Mi-young (5), Oh Seong-ok (5), Nam Eun-young (3), Min Hye-sook (3), Park Jeong-lim (3), Kim Hwa-sook (1), Hong Jeong-ho (0), Park Kap-sook (0), Lee Ho-youn (0).
- Norvège (21) : Hege Frøseth, Annette Skotvoll – Heidi Sundal (7), Susann Goksør, (4), Cathrine Svendsen (3), Kristine Duvholt (2), Karin Pettersen (1), Hanne Hogness (1), Henriette Henriksen (1), Siri Eftedal (1), Tonje Sagstuen (1), Ingrid Steen (0).
Dans le match pour la 3e place, l'équipe unifiée bat l'Allemagne 24-20 (10-9)[7] :
- Équipe unifiée (24) : Svetlana Bogdanova, Tatiana Djandjgava – Natalia Morskova (6), Natalia Deriouguina (4), Elina Gousseva (4), Lioudmila Goudz (3), Svetlana Priakhina (3), Marina Bazanova (2), Galina Borzenkova (1), Tatiana Gorb (1), Larissa Kisseleva (0), Galina Onoprienko (0).
- Allemagne (20) : Andrea Stolletz, Sabine Adamik – Birgit Wagner (6), Elena Leonte (6), Silvia Schmitt (3), Sybille Gruner (2), Andrea Bölk (2), Bianca Urbanke (1), Gabriele Palme (0), Silke Fittinger (0), Anja Krüger (0), Michaela Erler (0).
Matchs de classement
[modifier | modifier le code]Date | Heure | Match | Équipe 1 | Score | Équipe 2 |
---|---|---|---|---|---|
11h00 | Pour la 5e place | Autriche | 26 – 17 (11-6) | États-Unis | |
9h00 | Pour la 7e place | Espagne | 26 – 17 (14-5) | Nigeria |
Statistiques et récompenses
[modifier | modifier le code]Équipe-type
[modifier | modifier le code]L'équipe-type des Jeux olympiques est[3] :
- gardienne de but : Mariann Rácz (en), Autriche ;
- ailière droite : Marina Bazanova, Équipe unifiée ;
- arrière droite : Silvia Schmitt (de), Allemagne ;
- demi-centre : Lim O-kyeong, Corée du Sud ;
- arrière gauche : Natalia Morskova, Équipe unifiée ;
- pivot : Heidi Sundal, Norvège ;
- ailière gauche : Lee Mi-young, Corée du Sud.
Meilleures buteuses
[modifier | modifier le code]Rang | Joueuse | Équipe | Buts | Tirs | % | MJ | Moy. |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | Natalia Morskova | Équipe unifiée | 41 | 61 | 67,2 % | 5 | 8,2 |
2 | Lim O-kyeong | Corée du Sud | 30 | 43 | 69,8 % | 5 | 6,0 |
3 | Jasna Merdan-Kolar | Autriche | 23 | 40 | 57,5 % | 4 | 5,8 |
4 | Lee Mi-young | Corée du Sud | 23 | 36 | 63,9 % | 5 | 4,6 |
5 | Silvia Schmitt | Allemagne | 22 | 41 | 53,7 % | 5 | 4,4 |
6 | Heidi Sundal | Norvège | 21 | 32 | 65,6 % | 5 | 4,2 |
7 | Oh Seong-ok | Corée du Sud | 20 | 44 | 45,5 % | 5 | 4,0 |
8 | Auta Olivia Sana | Nigeria | 19 | 36 | 52,8 % | 3 | 6,3 |
9 | Marina Bazanova | Équipe unifiée | 19 | 26 | 73,1 % | 5 | 3,8 |
Statistiques collectives
[modifier | modifier le code]Les statistiques collectives sont[8] :
Rang | Nation | MJ | BM | BE | 2min | PD | BP |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Corée du Sud | 5 | 136 | 107 | 15 | 45 | 27 | |
Norvège | 5 | 100 | 111 | 30 | 45 | 27 | |
Équipe unifiée | 5 | 124 | 100 | 17 | 42 | 33 | |
4 | Allemagne | 5 | 131 | 111 | 12 | 36 | 36 |
5 | Autriche | 4 | 90 | 79 | 15 | 20 | 21 |
6 | États-Unis | 4 | 72 | 102 | 20 | 17 | 29 |
7 | Espagne | 4 | 76 | 85 | 8 | 17 | 29 |
8 | Nigeria | 4 | 73 | 107 | 7 | 12 | 30 |
Tournoi olympique hommes
[modifier | modifier le code]Qualifications
[modifier | modifier le code]La plupart des participants ont obtenu leur qualification à l'occasion du Championnat du monde 1990 : aux côtés du champion du monde Suédois et du finaliste Soviétique, la Roumanie, la Yougoslavie, l'Espagne, la Hongrie, la Tchécoslovaquie et l'Allemagne de l'Est ont obtenu leurs billets pour ces Jeux olympiques. L'Espagne étant déjà qualifiée en tant que pays hôte, sa place qualificative a été redistribuée à la France, classée 9e. Le tirage au sort des groupes, effectué le , a alors conduit à la répartition suivante[9] :
- Poule A : Suède, Tchécoslovaquie, Yougoslavie, représentant panaméricain, Hongrie, représentant asiatique
- Poule B : URSS, Allemagne de l'Est, Roumanie, Espagne, France, représentant africain.
Toutefois, les années 1990 et 1991 sont marquées par une multitude d'événements politiques avec la dislocation de l'Union soviétique, la réunification allemande, la fin de l'apartheid en Afrique du Sud ou encore la guerre qui fait rage en ex-Yougoslavie. Dans ce contexte mondial, le Comité international olympique souhaitant réunir le plus grand nombre de pays pour réaliser des jeux universels, l'équipe unifiée remplace l'URSS, l'Allemagne de l'Est concourt sous la bannière d'une Allemagne réunifiée tandis que la Yougoslavie, sous sanctions internationales de l'ONU, ne peut participer. Cette dernière est alors remplacée par l'Islande, 10e du Mondial 1990. Les trois dernières places qualificatives sont enfin attribuées aux trois champions continentaux : l'Égypte (vainqueur du Championnat d'Afrique), la Corée du Sud (vainqueur du Championnat d'Asie) et Cuba (vainqueur des Jeux panaméricains). Cependant, Cuba ayant déclaré forfait pour des raisons économiques, le Brésil (vice champion) fait alors ses débuts olympiques[10].
Résumé du tournoi
[modifier | modifier le code]Au tour préliminaire, dans la poule A, la Suède a confirmé son titre de champion du monde en dominant avec une relative facilité tous ses adversaires. L'autre performance remarquable est celle des Islandais, remplaçant au pied levé la Yougoslavie, qui ont réalisé un match nul 16-16 face aux Tchécoslovaques et ont obtenu une victoire étriquée mais méritée face aux vice-champions olympiques en titre Sud-Coréens (26-24) avant de s'incliner face aux Suédois lors du dernier match alors que les deux équipes étaient assurées de participer aux demi-finales. Dans la poule B, on retrouve un schéma quasiment identique : l'Équipe unifiée, héritière d'une URSS défaite en finale du championnat du monde, remporte tous ses matchs. Seule équipe à avoir réussi à leur tenir tête (23-22), la France est la surprise de cette poule, ayant notamment écarté les hôtes Espagnols 18 à 16 lors de leur premier match.
En demi-finale, l'Islande a failli créer la surprise face à l'Équipe unifiée, menant 16-15 à 15 minutes de la fin du match. Finalement, Talant Douïchebaïev, auteur de 9 buts, et ses coéquipiers appuient sur l'accélérateur et s'imposent 23 à 19. Dans l'autre match, la Suède, qui menait confortablement 20 à 14 face à la France, a vu son avance fondre lors du dernier quart d'heure au point de voir les Français revenir à un but (23-22). Mais, au prix d'un dernier effort, les Scandinaves s'imposent finalement 25 à 22. La finale est donc pour une revanche du Championnat du monde 1990. Après une première mi-temps serrée (9-9), les Suédois prennent un temps une avance de deux buts (14-12), vite comblée par l'Équipe unifiée qui remporte ce match 22 à 20 et de facto son troisième titre après 1976 et 1988, même si seul Andreï Lavrov était déjà champion olympique à Séoul. Dans le match pour la troisième place opposant les deux équipes surprises du tournoi, la France remporte la médaille de bronze aux dépens de l'Islande et donc son premier trophée : les « Bronzés » sont ainsi les précurseurs des Barjots qui deviendront champions du monde en 1995.
Tour préliminaire
[modifier | modifier le code]Groupe A
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|
Date | Équipe 1 | Score | Équipe 2 |
---|---|---|---|
Suède | 20 - 14 | Tchécoslovaquie | |
Islande | 19 - 18 | Brésil | |
Hongrie | 18 - 22 | Corée du Sud | |
Corée du Sud | 18 - 28 | Suède | |
Brésil | 21 - 27 | Hongrie | |
Tchécoslovaquie | 16 - 16 | Islande | |
Tchécoslovaquie | 19 - 20 | Corée du Sud | |
Islande | 22 - 16 | Hongrie | |
Suède | 22 - 15 | Brésil | |
Islande | 26 - 24 | Corée du Sud | |
Hongrie | 21 - 25 | Suède | |
Brésil | 16 - 27 | Tchécoslovaquie | |
Hongrie | 20 - 18 | Tchécoslovaquie | |
Corée du Sud | 30 - 26 | Brésil | |
Suède | 25 - 18 | Islande |
Groupe B
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Date | Équipe 1 | Score | Équipe 2 |
---|---|---|---|
Roumanie | 22 - 21 | Égypte | |
Équipe unifiée | 25 - 15 | Allemagne | |
Espagne | 16 - 18 | France | |
France | 22 - 23 | Équipe unifiée | |
Allemagne | 20 - 20 | Roumanie | |
Égypte | 18 - 23 | Espagne | |
Équipe unifiée | 22 - 18 | Égypte | |
Allemagne | 20 - 23 | France | |
Roumanie | 20 - 21 | Espagne | |
Roumanie | 20 - 26 | France | |
Égypte | 16 - 24 | Allemagne | |
Espagne | 18 - 24 | Équipe unifiée | |
France | 22 - 19 | Égypte | |
Équipe unifiée | 27 - 25 | Roumanie | |
Espagne | 19 - 18 | Allemagne |
Phase finale
[modifier | modifier le code]Demi-finales | Finale | |||||
Équipe unifiée | 23 | |||||
Islande | 19 | |||||
Équipe unifiée | 22 | |||||
Suède | 20 | |||||
France | 22 | |||||
Suède | 25 | |||||
Match pour la 3e place | ||||||
France | 24 | |||||
Islande | 20 | |||||
Demi-finales
[modifier | modifier le code]19h00 |
Suède | 25 - 20 | France | Palau Sant Jordi, Barcelone, Espagne Affluence : 4 500 Arbitrage : Marek Szajna Jacek Wróblewsk |
Pierre Thorsson 6 | (11-10) | Denis Lathoud 6 | ||
×2 ×6 |
×3 ×6 ×1 |
|
|
|
21h00 |
Islande | 19 - 23 | Équipe unifiée | Palau Sant Jordi, Barcelone, Espagne Arbitrage : Hans Thomas, Jürgen Thomas |
Valdimar Grímsson 6 | (9-11) | Talant Douïchebaïev 9 | ||
×7 |
×5 |
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Évolution du score |
|
Match pour la troisième place
[modifier | modifier le code]15h00 |
Islande | 20 - 24 | France | Palau Sant Jordi, Barcelone, Espagne Arbitrage : Grigorij Guterman Iouri Taranoukhine |
Valdimar Grímsson 5 | (9 - 12) | Laurent Munier 6 | ||
×7 |
×4 |
|
Évolution du score : |
|
Finale
[modifier | modifier le code]17h00 |
Suède | 20 - 22 | Équipe unifiée | Palau Sant Jordi, Barcelone, Espagne Affluence : 12 000 Arbitrage : Ramón Gallego Santos Victor Pedro Lamas Pérez |
Erik Hajas 7 | (9-9) | Iouri Gavrilov 5 | ||
×3 ×3 |
×3 ×4 |
|
[vidéo] Finale entière, sans commentaires[13] |
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Matchs de classement
[modifier | modifier le code]Date | Heure | Match | Équipe 1 | Score | Équipe 2 |
---|---|---|---|---|---|
11h00 | Pour la 5e place | Corée du Sud | 21 – 36 (10-18) | Espagne | |
9h00 | Pour la 7e place | Roumanie | 19 – 23 (13-9) | Hongrie | |
16h00 | Pour la 9e place | Tchécoslovaquie | 20 – 19 (11-8) | Allemagne | |
14h00 | Pour la 11e place | Égypte | 27 – 24tab | Brésil |
Remarque : dans le match pour la 11e place, l'Égypte a eu besoin de passer par une séance de tirs au but pour s'imposer face au Brésil (10-8, 19-19, 22-22, 24-24, 27-24).
Statistiques et récompenses
[modifier | modifier le code]L'équipe-type des Jeux olympiques est[5],[14] :
- Gardien de but : Andreï Lavrov, Équipe unifiée ;
- Ailier gauche : Valeri Gopine, Équipe unifiée ;
- Arrière gauche : Denis Lathoud, France ;
- Demi-centre : Talant Douïchebaïev, Équipe unifiée ;
- Pivot : Per Carlén, Suède ;
- Arrière droit : Cho Chi-hyo (en), Corée du Sud ;
- Ailier droit : Pierre Thorsson, Suède.
Les meilleurs buteurs sont [5],[15] :
Rang | Joueur | Équipe | Buts | Tirs | % | MJ | Moy. |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | Talant Douïchebaïev | Équipe unifiée | 47 | 79 | 59,49 % | 7 | 6,7 |
2 | Cho Chi-hyo (en) | Corée du Sud | 45 | 77 | 58,44 % | 6 | 7,5 |
3 | Valdimar Grímsson | Islande | 35 | 68 | 51,47 | 7 | 5,0 |
4 | Erik Hajas | Suède | 30 | 43 | 69,77 % | 6 | 5,0 |
Alberto Urdiales (es) | Espagne | 44 | 68,18 % | 4 | 7,5 | ||
Robert Licu (en) | Roumanie | 60 | 50,00 % | 6 | 5,0 | ||
7 | Mikhaïl Iakimovitch | Équipe unifiée | 29 | 56 | 51,79 % | 7 | 4,1 |
8 | Valeri Gopine | Équipe unifiée | 27 | 34 | 79,41 % | 7 | 3,9 |
Cristian Zaharia | Roumanie | 57 | 47,37 % | 6 | 4,5 | ||
10 | Laurent Munier | France | 26 | 52 | 50,00 % | 7 | 3,7 |
Arbitres
[modifier | modifier le code]La Fédération internationale de handball (IHF) a sélectionné 12 binômes d'arbitres pour les deux tournois[16] :
- Klaus Dieter Convents et Roger Xhonneux (de)
- Svein Olav Øie et Bjørn Hogsnes
- Ole Christensen (2) et Per Godsk Jørgensen (2)
- Marek Szajną et Jacek Wróblewski
- Ramón Gallego Santos et Victor Pedro Lamas Pérez
- Stefan Jug (2) et Herbert Jeglić (2)
- Jean Lelong (3) et Gérard Tancrez (3)
- Fritz Rudin et Roger Schill
- Hans Thomas et Jürgen Thomas
- Bo Johansson et Bernt Kjellqvist
- / Grigory Gouterman (2) et Iouri Taranoukhine
- F. Shimada et N. Goto
Les Français Jean Lelong et Gérard Tancrez participent à leurs troisièmes Jeux olympiques tandis que cinq autres arbitres ont précédemment officié à Séoul en 1988.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Il s'agit de la 6e apparition à 7 joueurs et en salle mais la 7e apparition du handball masculin aux Jeux olympiques, la première (en 1936) s'étant jouée à 11 joueurs et en plein air.
- « 1992 Summer Olympics, Handball, Women », sur Olympedia.org (consulté le ).
- (en + fr) « Handball et jeux olympiques (Women - 1992 - Barcelona) » [PDF], Fédération internationale de handball (consulté le ), p. 32-33.
- « 1992 Summer Olympics, Handball, Men », sur Olympedia.org (consulté le ).
- (en + fr) « Handball et jeux olympiques (Men - 1992 - Barcelona) » [PDF], Fédération internationale de handball (consulté le ), p. 29-31.
- Remarque : bien qu'indiqués dans le fichier de l'IHF, Dimitri Filipov, Pavel Soukossian, Andreï Minevski et Viatcheslav Gorpichine n'ont pas participé à la compétition : il n'apparaissent ni sur Olympedia[4] ni sur le rapport officiel [PDF].
- « Les Coréennes sacrées », Handball magazine n°282, Fédération française de handball, (consulté le ).
- Daniel Costantini, « XXVe olympiade JO Barcelone - La compétition de handball : 5.2 Le jeu et les joueuses », Handball hebdo n°6, Fédération française de handball, (consulté le ).
- Jean-Louis Michel, « Tirage au sort des Jeux olympiques : La France en bonne compagnie », Hand-ball : bulletin fédéral, Fédération française de handball, no 272, , p. 49 (lire en ligne, consulté le ).
- Daniel Costantini, « XXVe olympiade JO Barcelone - La compétition de handball : 4.2.12 - Le Brésil », Handball Hebdo, Fédération française de handball, no 5, , p. 6 (lire en ligne, consulté le ).
- (en + fr) Jeux de la XXVe Olympiade Barcelona 1992 : Les résultats, vol. 5, LA84 Foundation.org, 537 p. (lire en ligne [PDF]), p. 247 et 248.
- « Les résultats », Handball magazine, Fédération française de handball, no 282, , p. 47 (lire en ligne).
- [vidéo] « Juegos Olímpicos 1992 - EUN vs SWE - Final (Barcelona) », sur YouTube (consulté le )
- « Le Sept magique », Handball magazine, Fédération française de handball, no 282, , p. 48 (lire en ligne, consulté le ).
- « Ólympíuleikarnir í Barcelona », Morgunblaðið C, no 282, , p. 20 (lire en ligne, consulté le ).
- « Arbitres aux Jeux olympiques (1936-2012) » [PDF], Fédération internationale de handball (consulté le ).
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Jeux olympiques d'été de 1992
- Handball aux Jeux olympiques
- Équipe de France masculine de handball aux Jeux olympiques d'été de 1992
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Tournoi masculin et Tournoi féminin sur olympedia.org (consultés le 23 mai 2023)
- (en) Tournoi masculin et Tournoi féminin sur todor66.com (consultés le 23 mai 2023)
- (en) « Handball & Jeux olympiques 1936-2000 » [PDF], sur Site officiel de la Fédération Internationale de Handball (IHF) (consulté le ), p. 32
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Official Report of the Games of the XXV Olympiad, Barcelona 1992 : Résultats, vol. 5, LA84 Foundation, 537 p. (lire en ligne), p. 229 à 258
- Spécial Jeux olympiques, Fédération française de handball, coll. « Handball magazine » (no 280), , 48 p. (lire en ligne) (consulté le 23 mai 2023)
- Historique : la France médaillée de bronze aux JO, Fédération française de handball, coll. « Handball magazine » (no 282), , 48 p. (lire en ligne) (consulté le 23 mai 2023)
- Daniel Costantini, XXVe olympiade JO Barcelone - La compétition de handball
- « Partie 1 », Handball hebdo n°3, Fédération française de handball, (consulté le )
- « Partie 2 », Handball hebdo n°4, Fédération française de handball, (consulté le )
- « Partie 3 », Handball hebdo n°5, Fédération française de handball, (consulté le )
- « Partie 4 », Handball hebdo n°6, Fédération française de handball, (consulté le )