Fransart

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Fransart
Fransart
Mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité Communauté de communes Terre de Picardie
Maire
Mandat
Raymond Nieto
2020-2026
Code postal 80700
Code commune 80347
Démographie
Population
municipale
160 hab. (2021 en augmentation de 8,11 % par rapport à 2015)
Densité 53 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 46′ 05″ nord, 2° 46′ 27″ est
Altitude Min. 84 m
Max. 94 m
Superficie km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Roye
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Moreuil
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Liens
Site web https://fransart.fr

Fransart est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Hautement marqué par l'agriculture, le village est situé entre Amiens et Noyon, proche de l'autoroute A1 et au nord de Roye.

Localisation[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 734 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-en-Santerre à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records ROUVROY-EN-SANTERRE (80) - alt : 95m, lat : 49°45'54"N, lon : 2°41'53"E
Records établis sur la période du 01-09-1993 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,4 1,7 3,1 4,4 8 10,6 12,3 12,3 9,8 7,5 4,1 2 6,4
Température moyenne (°C) 3,8 4,6 7,2 9,8 13,3 16,2 18,3 18,4 15,1 11,5 7,1 4,4 10,8
Température maximale moyenne (°C) 6,2 7,5 11,2 15,2 18,5 21,8 24,3 24,4 20,5 15,6 10,1 6,7 15,2
Record de froid (°C)
date du record
−17,5
07.01.09
−11,6
12.02.12
−12,5
13.03.13
−4,8
08.04.03
−2,3
05.05.1996
2,2
05.06.12
2,8
03.07.11
3,7
02.08.15
−0,9
25.09.03
−6,1
24.10.03
−9,2
24.11.1998
−14,4
18.12.10
−17,5
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
14,9
09.01.15
18
24.02.21
24,4
31.03.21
27,2
15.04.07
30,2
27.05.05
35,3
18.06.22
41,6
25.07.19
39,1
12.08.03
34,2
09.09.23
28,1
01.10.11
19,9
06.11.18
16,2
07.12.00
41,6
2019
Précipitations (mm) 45,6 43 44,1 39,4 61,3 55,3 63,8 62,4 45,1 58,1 52,4 65,3 635,8
Source : « Fiche 80682001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Fransart est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roye, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,9 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Franssart en 1149 ; Fransart en 1195 ; Frossart en 1205 ; Fransières en 1225 ; Franserie en 1263 ; Franc-Sart en 1280[13].

Pour certains[Qui ?], le nom du village vient du premier seigneur qui a accordé une charte aux hommes ayant défriché son domaine. Pour Alcius Ledieu, il est dû aux Francs qui ont essarté, défriché, le village[14].[source insuffisante]

Histoire[modifier | modifier le code]

Le village a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [15].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachement administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouvait de 1793 à 2016 dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Par arrêté préfectoral du , la commune en est détachée le pour intégrer l'arrondissement de Péronne[16]. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Rosières-en-Santerre[17]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Moreuil.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune faisait partie de la communauté de communes du Santerre créée le .

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département[18].

Le projet préfectoral prévoit la « fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre », le nouvel ensemble de 17 954 habitants regroupant 46 communes[19],[20],[21]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[22], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le [23].

Cette procédure aboutit à la création au de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre[24].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[25]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
    Charles Buteux[Note 3],[26]   Conseiller général de Rosières-en-Santerre (1833 → 1847)
Chevalier de la Légion d'honneur
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2014 Raymond Lanvin[27]    
2014[28] En cours
(au 8 octobre 2020)
Raymond Nieto[29]   Réélu pour le mandat 2020-2026[30]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].

En 2021, la commune comptait 160 habitants[Note 4], en augmentation de 8,11 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
300281251260257245231212206
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
187178169170177160161167183
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
174169167146157150151135137
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
12211790106116121137137150
2015 2020 2021 - - - - - -
148159160------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Chapelle Sainte-Philomène[35]. Construite vers 1920, au retour d'un pèlerinage à Rome de Charles Péchon qui en a ramené la statue, installée en haut du toit[14].
  • Château de Fransart et son parc[37].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Alcius Ledieu, Histoire de Fransart et de ses seigneurs[14]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Charles-Joseph Buteux, né le 21 janvier 1794 à Abbeville, décédé le 14 septembre 1876 à Fransart. Maire de Fransart, il est décoré chevalier de la Légion d'honneur en 1865, comme étant le plus ancien maire du département, pour ses travaux géologiques et pour ses longs services au conseil général (17 ans).
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Fransart et Rouvroy-en-Santerre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Rouvroy-en-Santerre » (commune de Rouvroy-en-Santerre) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Rouvroy-en-Santerre » (commune de Rouvroy-en-Santerre) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Roye », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 399 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
  14. a b et c André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 247 (ASIN B000WR15W8).
  15. Journal officiel du 6 novembre 1920, p. 17583.
  16. « Arrêté préfectoral portant modification des limites territoriales des arrondissements de la Somme - Recueil n°200 des actes administratifs du 27 décembre 2016 des Hauts-de-France », sur prefectures-regions.gouv.fr, (consulté le ).
  17. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Vincent Fouquet, « Vers un mariage de la communauté de communes de Haute-Picardie avec celle de Rosières ? : Le conseil communautaire, qui s’est déroulé jeudi soir à Soyécourt, a été l’occasion d’annoncer la volonté de l’intercommunalité de fusionner avec celle de Rosières-en-Santerre », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
  19. « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  20. Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, « Haute-Somme : La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents : La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
  21. « Un mariage entre Chaulnes et Rosières-en-Santerre est prévu pour 2017 : L’annonce a été faite jeudi 1er octobre à Rosières-en-Santerre : les communautés de communes de Haute Picardie (CCHP) et du Santerre (CCS) souhaitent fusionner. Voici leurs arguments », Le Courrier picard, édition du Santerre,‎ (lire en ligne).
  22. « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI », Décideurs en région,‎ (lire en ligne).
  23. « Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes de haute Picardie avec la communauté de communes du Santerre », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031,‎ , p. 78-79 (lire en ligne [PDF]).
  24. « CC Terre de Picardie (N° SIREN : 200070928) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
  25. « Les maires de Fransart », sur francegenweb.org (consulté le ).
  26. « Charles-Joseph Buteux », base Léonore, ministère français de la Culture.
  27. Réélu pour le mandat 2008-2014 : « Liste des maires de la Somme », sur somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
  28. « Liste des maires de la Somme » [xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  29. « Le maire de Fransart adepte des coups de gueule : Après avoir interpellé ses administrés sur la baisse des dotations de l’État, Raymond Niéto dénonce les incivilités dont le village est victime, alors que sa municipalité cherche à l’embellir », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. Oswald Macqueron, « Aquarelle : Église de Fransart, d'après nature, 11 oct. 1877. », Documents numérisés, fonds Macqueron,, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  35. a et b « Clocher d'une église de France : INSEE 80347 - Fransart », sur clochers.org (consulté le ).
  36. « Les fonts baptismaux », notice no PM80001465, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  37. « Jardin d'agrément du château de Fransart », notice no IA80000500, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.