François Malcourant

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François Malcourant
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
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Nom de naissance
François Gilbert Annet Malcourant
Nationalité
Activité
syndicaliste (FEN)

François Malcourant (Ébreuil, - Rouen, [1]) est un professeur (certifié) de lettres, responsable syndical national de la Fédération de l'éducation nationale (FEN) de 1971 à 1983. Chargé du secteur revendicatif, il joue un rôle important sur les dossiers « Fonction publique » et notamment les négociations salariales qui se mettent en place à partir des années 1970. À l'issue de son mandat syndical, il devient secrétaire général puis président de l'association d'éducation et d'information du consommateur de la FEN (ADEIC-FEN).

Jeunesse, formation, premiers engagements[modifier | modifier le code]

François Anet Gilbert Malcourant, fils d’un marqueteur, naît à Ébreuil. Il fait ses études au lycée de Clermont-Ferrand ((Puy-de-Dôme), puis à Paris à la Sorbonne, où il obtient une licence de lettres classiques. Maître auxiliaire à Paris et à Reims, il obtient le certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré et est nommé professeur certifié au collège de Darnétal, près de Rouen (Seine-Maritime).

La crise de mai 1958 détermine l’engagement syndical de François Malcourant: la Fédération de l'éducation nationale (FEN), à laquelle appartient son syndicat, le SNES[2] s'oppose en effet au coup de force du et à ce qu'elle considère être une remise en cause de la République[3]. François Malcourant appartient lui-même au courant majoritaire de la FEN et du SNES d'alors, ultérieurement connu sous le sigle UID. Cette réaction au « coup du 13 mai » (1958) à son éthique républicaine[4] et marque d'ailleurs durablement la mythologie militante de la FEN[5].

Militant du SNES, il devient secrétaire pédagogique adjoint, puis secrétaire pédagogique de la section académique (S3) de Caen du SNES, dont dépendait alors la Seine-Maritime. Sa prise de position sur le latin en 6e le fait remarquer du SNI[4],[6]. François Malcourant devient secrétaire départemental de la FEN de Seine-Maritime en 1964[4].

Parallèlement à son mandat de secrétaire départemental de la FEN de Seine-Maritime, François Malcourant est élu, au titre de la majorité fédérale, membre suppléant à la Commission administrative nationale de la Fédération de l'Éducation nationale de 1966 à 1969[7],[8], dans la période même où sa tendance devient minoritaire dans son Syndicat. En 1967, il est membre, au titre de la majorité fédérale, de la commission d’études des problèmes de la vie fédérale mise en place par le congrès de décembre 1966. En 1968, secrétaire départemental de la FEN lors des évènements de mai, il s'oppose aux communistes «qui avaient la majorité au SNES, dirigeaient la section locale du SNESup et contrôlaient l’UNEF. Pour éviter l’UNEF locale opposée à la ligne de Jacques Sauvageot, il se tenait en relation avec un comité étudiant»[4],[9].

Le responsable national «Fonction publique» de la FEN[modifier | modifier le code]

C'est au congrès de la FEN de novembre 1969 que François Malcourant devient membre titulaire de la CA nationale[10]. En juin 1971, le secrétaire général de la FEN James Marangé, secrétaire général, lui demande de venir à Paris, comme secrétaire corporatif de la FEN. À partir de septembre, François Malcourant vient travailler au siège de la Fédération à Paris, mais il continue d’habiter Rouen[4]. François Malcourant l'évoque ainsi dans son témoignage du 4 décembre 1991[11]:

«À la C A de juin [1971], James [Marangé] me confia la présidence. J'étais donc à côté de lui, et, tandis que la C A se déroulait, il me demanda à brûle-pourpoint et sans aucune préparation si je voulais bien venir travailler avec lui à Paris... À vrai dire je tombais des nues... Je n'avais jamais imaginé qu'une telle proposition pût m'être faite, tant elle sortait à l'époque des schémas traditionnels. Je demandais un délai de réflexion, car j'avais à régler le problème de ma succession en Seine-Maritime et à prendre quelques aménagements familiaux. Mes camarades de Seine Maritime m'encouragèrent à accepter et organisèrent mon remplacement. Ma femme accepta certaines contraintes, et la FEN certaines autres: pendant sept ans j'allais faire le trajet quotidien Rouen Paris/Paris Rouen, ce qui rendait sans doute mes horaires un peu moins souples que ceux d'un résident parisien.»

Au congrès FEN de novembre 1971, il présente la motion d’orientation au nom de la majorité fédérale. Il est élu membre du Bureau fédéral[12] par la nouvelle Commission administrative, installée le 9 décembre 1971. Il anime la commission de révision des statuts fédéraux, et en présenta les conclusions au congrès de 1973, en défendant, contre les syndicats à direction « Unité et Action » (SNES, SNEP, SNEsup et SNCS) le Manifeste pour l’unité et la responsabilité de la FEN »[13].

1971-1974 : Fonction publique, relations avec les syndicats et les sections de la FEN[modifier | modifier le code]

Il est chargé des relations avec les syndicats nationaux et les sections départementales, mais suit également (mais pas exclusivement[14]) les dossiers corporatifs. À ce titre, il participe aux négociations salariales qui se déroulent désormais dans la Fonction publique[15]: première fédération des fonctionnaires de l'État (le cadre de la négociation, alors). La FEN y joue un rôle déterminant et François Malcourant est généralement regardé comme l'un des «inventeurs» de la négociation salariale dans ce secteur, alors qu'elle était inexistante avant 1968.

Militant initialement plus intéressé par les questions pédagogiques, François Malcourant, comme le lui a déclaré James Marangé, «apprend». James Marangé, a longtemps été le responsable corporatif du SNI et connaît parfaitement les questions de Fonction publique dans lesquelles il joue un rôle de premier plan depuis mais 1968 et les négociations de Grenelle auxquelles il a participé. La délégation fédérale peut s'appuyer aussi sur Robert Dernelle, responsable corporatif du SNI et membre du Bureau fédéral, réputé pour sa maîtrise des dossiers[16]. Au décès brutal de Robert Dernelle[17], ce dernier est remplacé au SNI par Jacques Pommatau avec lequel François Malcourant va travailler étroitement de 1973 à 1983[18]

FEN et Fonction publique: le tandem Malcourant-Pommatau[modifier | modifier le code]

Au sein de la délégation de la FEN, dans les négociations comme au Conseil supérieur de la Fonction publique, un véritable «tandem» se forme entre François Malcourant et Jacques Pommatau[19]. Jacques Pommatau évoque ainsi leur collaboration: « Nous étions sur la même longueur d'onde dans la plupart des domaines et nous sommes vite devenus inséparables »[20] Il en va de même pour François Malcourant :

«Avec Jacques [...], nous fîmes nos classes ensemble, sous la direction du même maître, James Marangé, à qui nous vouions amitié et déférence. De ce compagnonnage naquit une amitié et une confiance qui ne se sont jamais démenties. Mieux, grâce à cette communauté d'expérience, nous nous trouvions spontanément en accord sur la quasi-totalité des problèmes. [...] Nous agissions, Jacques et moi, dans une parfaite complicité de cœur et d'esprit, sans que jamais l'un cherchât à dominer l'autre.»[11].

Au plan interne, c'est François Malcourant qui est en première ligne pour défendre, notamment dans la presse syndicale, le bien-fondé d'accords très critiqués par les tendances minoritaires de la FEN. Parallèlement à ses activités de négociateur, et jusqu'à la fin de son mandat fédéral, François Malcourant siège au Conseil supérieur de la Fonction publique, et à ses commissions spécialisées (statuts, recours).

Lorsque André Henry devient secrétaire général de la FEN en 1974, l'appareil fédéral se développe et une nouvelle organisation se met en place à la rentrée 1975[21]. François Malcourant devient alors le secrétaire national chargé du secteur «corporatif, droits syndicaux» qui devient rapidement le secteur «revendications». Ses attributions comprennent alors «toutes les négociations dans la Fonction publique, les relations avec les autres fédérations de fonctionnaires, les affaires sociales, puis la représentation de la FEN à l’Organisation internationale du Travail»[4]. Il prépare les motions corporatives, puis préside la commission de la résolution générale dans les congrès de la FEN. À la fin de la période où il exerce ses responsabilités syndicales, François Malcourant participe à l’élaboration du nouveau statut général des fonctionnaires, mis en chantier par le ministre Anicet Le Pors, et qui inclut les fonctionnaires territoriaux et hospitalier, au côté de ceux de l'État, dans le statut général des fonctionnaires.

Formation militante[modifier | modifier le code]

Pendant sa mandature syndicale, François Malcourant anime également des stages de formation «Fonction publique», auxquels il accorde une importance certaine dans sa relation aux militants[11]. Il est en outre l'auteur, en 1983, une étude Pour mieux comprendre la négociation salariale publiée par le Centre de recherches économiques, sociales et syndicales (CRES).

Principes de fonctionnement[modifier | modifier le code]

François Malcourant, responsable d'un secteur important dans une organisation devenue très structurée, évoque dans son témoignage sa conception des relations entre militants:

«J'ai toujours pensé et dit qu'il y avait inévitablement, dans une maison aussi complexe que ce que la FEN est devenue une hiérarchie des responsabilités, mais que cette hiérarchie des responsabilités ne devait pas se traduire par une hiérarchie des personnes. Dans le même esprit, j'ai toujours veillé à ce que l'information circule sans restriction. Rien ne me paraît plus détestable, dans une équipe, que la frontière artificielle et artificiellement maintenue entre celui qui sait et ceux qui ne savent pas. C'est la plus mauvaise manière de fonder une autorité[11]... »

Après l'arrêt de son mandat syndical[modifier | modifier le code]

En juin 1983, arrivé à l’âge de la retraite syndicale, François Malcourant remet ses mandats électifs et laissa le secteur revendications à Jean-Paul Roux dans le cadre d'une transition parfaitement préparée[22]. Jusqu'en 1985, il est conseiller spécial du secrétaire général de la FEN, Jacques Pommatau. De 1985 à 1987, président du Comité interministériel des services sociaux (actuel Comité interministériel de l'Action sociale de la Fonction publique de l'État)[23].

En septembre 1988, il prend sa retraite administrative.

Membre du Conseil d’administration de l’Association de défense et d’information des consommateurs de la FEN (ADEIC-FEN[24]), à sa création en mars 1983, François Malcourant en devient quelques mois plus tard (juin 1983) le secrétaire général. Le , il remplaça Robert Chéramy à la présidence de l’ADEIC-FEN. Atteint d’un cancer, il ne peut exercer cette responsabilité que pendant quelques mois[4].

En 1992, il rejoint le Syndicat des enseignants (actuel SE-UNSA) lors de la scission de la FEN. Il participe en 1993 à la délégation de ce syndicat au congrès de la Fédération générale des retraités de la Fonction publique et intervient sur les liens entre Fonction publique et pensions civiles.

Il meurt à Rouen le 14 décembre 1995.

Distinctions[modifier | modifier le code]

  • Officier de l’ordre national du Mérite.
  • Chevalier de la Légion d'honneur.

James Marangé, ancien secrétaire général de la FEN, remet le 21 février 1986 les insignes de chevalier de la Légion d'honneur à François Malcourant qui déclare à cette occasion :

«La distinction qui vient de m’être remise ne va pas à mes modestes mérites personnels, mais honore, à travers moi, mon organisation, honore tous ces militants obscurs auxquels je rendais hommage tout à l’heure, honore le syndicalisme tout entier[25]».

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. La majorité du SNES s'inscrit alors dans la majorité fédérale, comme celle du Syndicat national des instituteurs, même si les divergences sont déjà forte entre les deux syndicats. La conquête du SNES par la tendance « Unité et Action » n'intervient que plus tard, en 1966. Cf. Guy Brucy, Histoire de la FEN, p. 300-306.
  3. «Au soir de la manifestation de la nation à la République du 28 mai, le Bureau fédéral a décidé une grève générale des enseignants pour le vendredi 30 mai. Par ce geste, [indique le Bureau de la FEN], La FEN entend protester avec force contre les atteintes portées au régime républicain et au libre fonctionnement de nos institutions. [...] Par sa grève du 30 mai, seule grève nationale lancée par une organisation syndicale au cours de cette période dramatique, la FEN se place à la pointe du combat pour la sauvegarde des libertés publiques» (Robert Chéramy, FEN, 25 ans d'unité syndicale, préface de [James Marangé], Épi, Paris, 1974. La grève est très largement suivie par les enseignants. Denis Forestier, secrétaire général du Syndicat national des instituteurs qui représente à l'époque les trois quarts des adhérents de la FEN, la justifie ainsi a posteriori : «les libertés syndicales s'inscrivent dans un contexte de liberté dont elles sont inséparabbles et sans lequel leur propre exercice ne peut être garanti» (École libératrice, 6 juin 1958).
  4. a b c d e f et g Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier françaisMaitron»), série de la 5e période (1940-1968) notice de Guy Putfin
  5. Sur l'intensité de cet engagement, voir Guy Brucy, Histoire de la FEN, Belin, 2003, p.219-227
  6. La remise en cause de l'enseignement du latin dès la 6e est posée. Bien qu'il soit lui-même enseignant de langues anciennes, François Malcourant se situe parmi les «progressistes» dans une période où le SNI (syndicat du primaire) et le SNES (syndicat de l'enseignement secondaire «long» continuent à s'affronter sur la conception du collège. Voir Guy Brucy, Histoire de la FEN, p. 275-278)
  7. L'Enseignement public (bulletin de la FEN), no 5, p. 4, janvier 1967).
  8. La CA nationale de la FEN comptait pour un tiers environ des représentants des courants de pensée élus à la proportionnelle sur la base du vote d'orientation du congrès et représentant théoriquement le collègue des sections départementales. Les autres membres étaient répartis entre les syndicats nationaux de la Fédération.
  9. Voir aussi Guy Brucy, Histoire de la FEN p. 328.
  10. L'Enseignement public, no 4, p. 11; décembre 1969
  11. a b c et d Témoignage de François Malcourant (4 décembre 1991) devant le séminaire d'histoire sociale FEN/Centre d'histoire sociale du XXe siècle (CNRS/université Paris I).
  12. Le Bureau fédéral (national) de la FEN, composé de 12 membres, est son exécutif «homogène» de la FEN. Y siègent à l'époque les trois ou quatre «permanents de la FEN» et les responsables des principaux syndicaux nationaux.
  13. Voir notamment Guy Brucy, Histoire de la FEN, p. 358 et suivantes.
  14. «Cependant, le contour d’un secteur revendications se dessine de plus en plus nettement autour de l’activité du secrétaire corporatif», note Guy Putfin, Le Secteur revendication de la FEN (1968-1994), 2006-2010, p. 6.
  15. Les premiers accords sont discutés dans la foulée de 1968: il n'existait auparavant que des «consultations préalables». Le premier accord négocié remonté à novembre 1971. En 1970 un «constat de la négociation» avait été acté par les fédérations de fonctionnaires, CGC exceptée mais non signé». Voir G. Putfin, Le secteur revendications de la FEN, 2006-2010, p. 18).
  16. Robert Dernelle (1921-1973) trésorier et responsable corporatif du SNI était membre du Conseil supérieur de la Fonction publique. Il avait participé, dans la délégation de la FEN, aux négociations de Grenelle en 1968. Voir sa notice biographe dans le Dictionnaire Maitron en ligne: https://maitron.fr/spip.php?article22363 (URL consultée le ).
  17. Dans son témoignage au séminaire FEN/Centre d'histoire sociale (Paris I/CNRS), François Malcourant évoque cette personnalité: «Robert Dernelle, qu'une cruelle maladie devait emporter peu après, était une sorte de «monstre sacré». Monstre de travail, monstre de compétence. Ses articles corporatifs, d'un niveau exceptionnel, s'ils passaient parfois un peu au-dessus de la tête du syndiqué de base, faisaient autorité dans les milieux de la fonction publique. Plusieurs années après sa mort, de hauts fonctionnaires le citaient encore en référence.» Sur Robert Dernelle, voir aussi la notice de Gérard Boëldieu dans le Maitron en ligne: [1]
  18. Jacques Pommatau devient secrétaire général de la FEN en 1981, au départ d'André Henry.
  19. Jacques Pommatau y représente, au sein de la FEN, le Syndicat national des instituteurs, premier syndicat de la FEN
  20. J. Pommatau, Au temps de la force tranquille, l'OURS, Paris, 2011 p. 51-55. Voir aussi André Henry (syndicaliste), Conquérir l'avenir, éd. CIEM, Paris, 1992, p. 259 et suivantes.
  21. Cf. L'Enseignement public, n° 1, septembre 1975.
  22. Jean-Paul Roux, son successeur, écrit en 2005 dans La volonté d'aboutir. Le secteur «revendications» de la FEN (1968-1995), SUDEL, Paris, 2005:

    «J'ai toujours eu l'impression de mettre mes pas dans les pas de François, lui qui fut, à partir de 1971, le véritable créateur du secteur Revendications. Certes, ce dossier fut assumé par d'autres avant cette date [...]. Mais François fut le premier secrétaire national permanent [...] à s'[en] occuper à plein temps [...] Il lui donna un corps et surtout lui conféra une âme. Ce militant de valeurs et de principes donna son souffle à la doctirine Fonction publique de la FEN. Ce souffle ne l'a jamais quitté. [...] François est mort fin décembre 1995 alors que se terminait l'une des plus grandes grèves de l'histoire des services publics. Jusqu'au bout, à sa demande, je le tins au courant au courant des péripéties du conflit. Ce dialogue entre nous, qui dura plus de quinze ans, n'est toujours pas terminé dans ma mémoire.»

  23. Par tradition, la présidence de cet organisme consultatif s'effectuait par rotation entre les fédérations représentatives.
  24. L'association a depuis modifié son sigle en ADEIC.
  25. Dictionnaire Maitron en ligne (notice de Guy Putfin).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie et sitographie[modifier | modifier le code]

  • BRUCY Guy, Histoire de la FEN, collection Histoire de l'éducation, préface d'Antoine Prost, Belin, Paris, 2003.
  • FRAJERMAN Laurent avec Chanet Jean-François , GIRAULT Jacques et BOSMAN Françoise (dir.), La Fédération de l'Éducation nationale (1928-1992): histoire et archives en débat, Presses du Septentrion, Lille, 2010.
  • POMMATAU Jacques, Au temps de la force tranquille... La Fédération de l'Éducation nationale et la gauche au pouvoir, L'OURS, Paris, 2011.
  • PUTFIN Guy (dir.), MALCOURANT François, ROUX Jean-Paul, La volonté d'aboutir: le secteur Revendications de la FEN, 1968-1995, SUDEL, Cahiers du centre fédéral, Paris, 2007.
  • PUTFIN Guy, Le secteur « Revendications » de la FEN (1968-1994), 2006-2010, rév. 2014. [Il s'agit d'une version remaniée et développée de la communication reprise en article initialement publié dans FRAJERMAN & alii, 2010. Document accessible au format PDF (20 pages) sur le site du Centre Henri-Aigueperse / UNSA Éducation: http://cha.unsa-education.com/spip.php?article55].
  • PUTFIN Guy, «Malcourant François, Anet, Gilbert», in Dictionnaire biographique Mouvement ouvrier Mouvement social (Dictionnaire Maitron, dir. Paul BOULLAND et Claude PENNETIER. Voir sur le Maitron en ligne : https://maitron.fr/spip.php?article140338 .

Publications et interventions de François Malcourant[modifier | modifier le code]

  • Articles dans L’Enseignement public (mensuel des adhérents de la FEN) entre 1971 et 1983 (généralement dans chaque numéro) et Fen-informations (publication interne destinée aux militants).
  • « Dix ans de négociations » [dans la Fonction publique] in Après-Demain, revue fondée par la Ligue des droits de l'Homme, n° 221, février 1980: « la politique contractuelle dix ans après », p. 29-30. (Le numéro complet ou l'article peuvent être téléchargés sur le site de la Fondation Françoise Séligmann:http://www.fondation-seligmann.org/221/sommaire?PHPSESSID=44b292d45e04ee490a6d9078d55e75a0. URL consultée le 20/03/2016.).
  • Dossiers du Centre de recherches économiques et sociales (CRES) dans sa revue mensuelle La Conjoncture :
    • n° 81, Réforme de la grille indiciaire de la Fonction publique, le rapport « Lasry » ;
    • n° 102, Pour mieux comprendre la négociation salariale. (Ce dossier repris dans un numéro spécial de FEN Informations: n° 34 de décembre 1983).
  • La refonte de la grille de la Fonction publique, tapuscrit destiné aux militants de la majorité fédérale (fin 1977-début 1978). Document téléchargeable au format PDF (26 pages): http://cha.unsa-education.com/spip.php?article98 (Centre Henri-Aigueperse / UNSA Éducation Centre fédéral d'histoire sociale, de recherches, de formation et de documentation de l'UNSA Éducation, nom actuel du Centre fédéral de la FEN)).
  • Témoignage de François Malcourant (4 décembre 1991) au séminaire FEN/Centre histoire sociale du XXe siècle (UMR 8058, CNRS/université Paris I). Document accessible au format PDF (24 pages) sur le site du Centre Henri-Aigueperse/UNSA Éducation. Ce témoignage a été publié dans La Volonté d'aboutir. Le secteur Revendications de la FEN (1968-1974), éd. SUDEL (voir la bibliographie dans la section précédente.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]