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Famille de Lévézou de Vezins

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de Lévézou de Vezins
Image illustrative de l’article Famille de Lévézou de Vezins
Armes

Blasonnement D'azur, au lion couronné d'or, allumé, armé et lampassé de gueules
Lignées Famille de Lévézou
Famille de Luzençon (puis de Lévézou)
Branches de Vezins (ainée)
de Charry
Période XIVe au XXIe siècle
Pays ou province d’origine Rouergue
Demeures Château de Vezins
Château de Malicorne-sur-Sarthe
Charges Député de la noblesse, sous-préfet, maire, conseiller général, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, gentilhomme ordinaire de la chambre de Monsieur, lieutenant pour le roi
Fonctions militaires Grand bailli d'épée, sénéchal du Quercy, gouverneur du Quercy et de Cahors, Rouergue, Albigeois, Cévennes, brigadier des armées du roi, mestre de camp de cavalerie, capitaine général, maréchal de bataille
Fonctions ecclésiastiques Évêque d'Agen, grand-vicaire de Senlis
Récompenses civiles Ordre national de la Légion d'honneur
Récompenses militaires Ordre de Saint-Michel, ordre royal et militaire de Saint-Louis

La famille de Lévézou de Vezins, anciennement de Luzençon ou de Luzenson pour la famille actuelle, est une famille subsistante de la noblesse française, d'extraction chevaleresque, originaire du Rouergue.

Elle est la réunion, après mariages, de trois familles distinctes : la famille de Luzençon, la famille de Lévezou, et la famille de Vezins. Les familles de Lévezou et de Vezins se sont éteintes au XVe siècle, les dernières descendantes féminines de chacune d'elles ayant épousé un descendant de la famille de Luzençon, qui a toutefois successivement relevé le nom Lévezou, puis Lévezou de Vezins. De cette famille de Lévézou, anciennement de Luzençon ou de Luzenson, sont issus un évêque d'Agen, un sénéchal du Quercy, des gouverneurs militaires, des officiers supérieurs et généraux, un député de la noblesse aux États-généraux de 1483, un sous-préfet qui fut aussi maire d'Alger.

Cette famille possède toujours le château de Vézins, en Aveyron.

Première famille de Lévézou

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Sur les origines de la première famille de Lévézou, Jérôme Belmon fait la remarque suivante : « L'absence de continuité entre le centre de leur seigneurie et un éventuel chef-lieu de viguerie carolingienne donne à penser que les Lévézou ne tiraient pas leur pouvoir de l'exercice de charges publiques par leurs ancêtres ; ils devaient plutôt descendre de « riches hommes de la terre », pour reprendre l'expression d'un acte de La Selve. »[1].

Dans son étude sur les sires de Lévézou aux XIe et XIIe siècles, Jérôme Belmon écrit que les premiers membres connus de cette famille sont cités au XIe siècle[1]. Ils sont au nombre des fidèles des vicomtes de Millau-Gévaudan, ce qui permet à Acfred de Lévézou d'épouser Arsinde de Millau-Gévaudan. Jérôme Belmon note qu'au cours de cette période un autre membre de la famille de Lévézou épousera une fille du lignage des sires de Peyre en Gévaudan. Ces deux alliances sont au-dessus de la condition sociale des seigneurs de Lévézou et ils marqueront l'apogée de leurs alliances, écrit Jérôme Belmon, qui dit qu'au XIIIe siècle, la vicomté de Millau-Gévaudan passant aux comtes de Barcelone, la famille de Lévézou contractera des alliances rouergates moins illustres[1].

Plusieurs seigneuries et châteaux en Lévézou donnèrent à la famille de Lévézou la prééminence sur ce territoire. Jérôme Belmon écrit : « En fait, il est très probable que les vicomtes millavois [de Millau-Gévaudan] aient doté les chevaliers qui gardaient leurs châteaux de la vallée du Tarn avec des biens situés sur le Lévézou. Dans ces conditions, il n'est pas impossible que les Lévézou aient aussi bénéficié des libéralités des vicomtes. »[1]

En 1192 le siège de la famille de Lévézou était à Castelmus[2]. En 1238, Bernard de Lévézou était seigneur de Castelnau de Lévézou, de Saint-Beauzély de Lévézou, Castelmus, Roquetaillade, Marzials[2].

Bernard de Lévézou, marié vers 1315 avec Wassadelle de Sévérac, eut pour fille :

  • Jeanne de Lévézou, mariée vers 1345 avec Bérenguier II de Luzençon, dont le petit-fils Bérenguier III reprit les nom et armes des Lévézou.

Personnalités

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Les principales personnalités sont[3] :

Seconde famille de Lévézou, anciennement de Luzençon ou de Luzenson

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Henri Jougla de Morenas, dans Grand armorial de France, écrit que la filiation prouvée de la famille de Luzençon remonterait à Bernard de Luzençon (Luzenson), allié à Dauphine, laquelle vivait en 1264[4]. Leur fils Bérenguier de Luzençon, trouvé en 1264 et 1293, fut le père de Gaubert de Luzençon, damoiseau, trouvé en 1298, qui fut le père de Bérenguier II de Luzençon. Celui-ci eut pour petit-fils Bérenguier III de Lévézou, trouvé en 1446, dont le fils Jean de Lévézou, écuyer, seigneur de Vézins, épousa en 1446 Catherine d'Estaing et continua.

Marc-Antoine-François de Gaujal, dans Études historiques sur le Rouergue, écrit que l'on trouve des Luzençon dès 1135 et leur filiation remonterait à la première moitié du treizième siècle. Cent ans après, c'est-à-dire dès 1350 et constamment depuis, on les trouve qualifiés noble et puissant homme[5]. Selon le même auteur, en 1383 Jean de Lévézou, dernier mâle de sa maison, légua tous ses biens à Bermond de Luzençon, son neveu par sa mère Jeanne de Lévézou, à charge pour lui de porter les armes réunies de Luzençon et de Levézou[5]. Bérenguier III, fils de Bermond, reprit les nom et armes des Lévézou.

Personnalités

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Les personnalités sont[3] :

Hommes d'Église
Militaires
  • Jean de Lévézou, chevalier de l'ordre du roi, grand bailli d'épée, sénéchal et gouverneur du Quercy, lieutenant pour le roi dans la Guienne, gouverneur des ville et château royal de Cahors, gentilhomme de la chambre du roi Henri III, capitaine de 50 hommes d'armes de ses ordonnances.
  • Antoine de Lévézou, chevalier de l'ordre du roi, grand bailli d'épée, lieutenant pour le roi François Ier, gouverneur et commandant pour les rois Henri II, François II, Charles IX et Henri III des pays de Rouergue, Quercy, Albigeois, Cévennes, gentilhomme de la chambre de Leurs Majestés, conseiller en leur conseil d'en haut et conseil étroit, capitaine de 100 hommes d'armes de leurs ordonnances et capitaine général des 13 000 hommes de guerre et de pied de l'arrière-ban languedocien
  • François de Lévézou, exempt des gardes du corps de la reine mère, gentilhomme de la chambre de Monsieur, frère du roi, chevalier des ordres royaux, militaires et hospitaliers de Notre Dame sur le Mont-Carmel et Saint-Lazare de Jérusalem
  • Jean de Lévézou, gentilhomme de la chambre du roi, maréchal de bataille, commandant et capitaine-général de la noblesse au ban et arrière-ban des pays de Rouergue et de Quercy, colonel des gendarmes royaux de Roussillon
  • Joseph de Lévézou, mestre de camp de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, commandeur des ordres militaires et hospitaliers de Notre Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare
  • Louis de Lévézou, colonel, chevalier de Saint-Louis
  • Alexis de Lévézou, mestre de camp de cavalerie, maréchal des logis de la deuxième compagnie des mousquetaires, chevalier de Saint-Louis
  • Charles de Lévézou, brigadier de la deuxième compagnie des mousquetaires
  • François de Lévézou, brigadier des armées du roi, mestre-de-camp de cavalerie, premier lieutenant-commandant des gardes du corps du roi, chevalier de Saint-Louis
Autres personnalités

Le château de Vézins

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La famille de Lévézou de Vézins possède le château de Vézins, entré dans la famille par mariage, depuis 1420 environ.[réf. nécessaire]

  • Écartelé : au 1, d'azur au lion couronné d'or, allumé, armé et lampassé de gueules, qui est de Lévézou ; au 2, d'azur à trois rocs d'échiquier d'argent, à la bordure engrêlée du même, qui est de Castelnau-de-Lévézou ; au 3, de gueules à trois clefs d'or mises en fasces, qui est de Vézins ; au 4, d'argent à la tour de sable accompagnée au 1re canton d'une croix fleuronnée et fichée du même, qui est de Roquefort-Engarravaques et Morlas[4].

Différences entre dessin et blasonnement : Au 1 le lion est d'argent et non d'or.


  • Alias #1 : D'azur à sept besants d'or[6]

L'aîné de la famille de Lévézou de Vézins porte le titre de marquis depuis le XVIIe siècle, titre qui fut consigné dans l'Armorial général de France mais qui reste un titre non régulier[6].

Les principales alliances des familles de Lévézou puis de Luzençon de Lévezou de Vezins sont : de Millau-Gévaudan, de Peyre, de Sévérac, de Montlaur, d'Estaing, d'Arpajon, de Prévinquières, de Luzençon, de Vézins, de Montvallat, de Balaguier, du Bosc-Savignat, Le Prestre de Bapt, de Nogaret, de Rochefort, de Roquefort-Morlas, de Flavin, de Scorailles, de Garseval, de Mostuéjouls, de Bernard d'Ortholès, de Berne de Bertholène, de Lapanouse, de Framond, de Lastic de Saint-Jal, de Sauvan d'Aramon, de Larminat.

Postérité

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Notes et références

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  1. a b c et d Jérôme Belmon, Parenté et seigneurie en Rouergue aux XIe et XIIe siècles : l'exemple des sires de Lévezou, p. 101. Études aveyronnaises, 1999, pages 75 à 102.
  2. a et b Dieudonné Rey, Le Prieuré de Comberoumal en Lévezou, C. Lacour, Nîmes, 1925, p. 23
  3. a et b Hippolyte de Barrau, Documents historiques sur le Rouergue…, tome 2, p. 75 à 111.
  4. a et b Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome 4, page 454.
  5. a et b Marc Antoine François Gaujal, Études historiques sur le Rouergue, volume 4, 1859, page 305.
  6. a et b Ch. d'Hozier, Armorial général de France : dressé en vertu de l'édit de 1696, t. XV (Languedoc, II) (lire en ligne), p. 1601

Bibliographie

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  • Henri Jougla de Morenas, Grand armorial de France, 1934-1952
  • Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, 2007, p. 127
  • Hippolyte de Barrau, Documents historiques sur le Rouergue…, tome II, p. 75 à 111
  • Marc-Antoine-François de Gaujal, Études historiques sur le Rouergue, volume 4, 1859, page 305
  • Raymond Noël, Dictionnaire des châteaux de l'Aveyron, tome 1 page 260
  • Jean Paillot, Histoire et généalogie des Lévezou de Vezins, Éditions du Noir au Blanc, 2019

Articles connexes

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