Famille d'Armand de Châteauvieux
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| Famille d'Armand de Châteauvieux | ||
.svg) Armes de la famille. | ||
| Blasonnement | De gueules à la fasce échiquetée d'argent et de sable de trois traits, accompagnée en chef d'un croissant d'or et en pointe d'un bœuf passant de même.[1],[2] | |
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| Devise | Armandus legis amandus | |
| Branches | Châteauvieux, Grisail, Mison, Lus. | |
| Période | XVe siècle - XXIe siècle | |
| Pays ou province d’origine |  Dauphiné  Gap
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| Fiefs tenus | Seigneuries de Châteauvieux, Montmorin, Corréard, Lus, Saléon, Valgaudemar, Aubessagne. | |
| Demeures | Maison forte de la Tour Château de Fontaine-Madame Hôtel d'Armand de Châteauvieux |
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| Fonctions militaires | Lieutenant des maréchaux de France Capitaine de dragons |
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| Récompenses civiles | Chevalier de l'ordre de Saint-Louis Chevalier de l'ordre de Saint-Grégoire le Grand Vice-président du Conseil Colonial. |
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La famille d'Armand de Châteauvieux, est une famille subsistante de la noblesse française, d'extraction, originaire du Dauphiné, maintenue noble en 1721 et 1739.
Il existait plusieurs familles d'Armand en Dauphiné au XVe siècle. Certains auteurs les font descendre d'une même souche, originaire de Theus[3],[4]. Chaix d'Est-Ange (1903) indiquait que plusieurs généalogistes ont pu considérer que les Armand de Chateauvieux étaient issus de la famille d'Armand de Blacons et de Garcinière, qui occupait « un rang distingué dans la noblesse du Dauphiné et de la Provence »[5].
Histoire[modifier | modifier le code]
La famille d'Armand remonte par filiation à noble Arnulph Armand[1], demeurant au diocèse de Gap, mort en 1525[2]. Claude Armand (1542-1602) est seigneur de Châteauvieux, près de Tallard[2].
Ce fief est acquis à la suite du mariage de Daniel Armand, seigneur de Saléon, bailli de robe courte en l'armée de Savoie (fils de Claude d'Armand, procureur au baillage de Gap, et de Marie de Bus[6]), avec Françoise Olphi dit Galhard, dame de Châteauvieux en 1596[7],[8].
Les d'Armand embrassèrent la religion réformée au XVIe siècle. Ils ont essaimés en Provence, en Bourgogne et à la Réunion.
Personnalités[modifier | modifier le code]
- Joseph Antoine Sosthènes d'Armand de Chateauvieux, industriel.
- Jacques de Chateauvieux, industriel.
- Marie-Thérèse de Chateauvieux, femme politique.
Armes[modifier | modifier le code]
| Image | Armoiries |
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Armes:
De gueules à la fasce échiquetée d'argent et de sable de trois traits, accompagnée en chef d'un croissant d'or et en pointe d'un bœuf passant de même.[1],[2] |
Titres[modifier | modifier le code]
- Seigneurs de Châteauvieux[10].
Au XVIIIe siècle, Pierre d'Armand se fait appeler Marquis de Châteauvieux, et son fils, Pierre II, comte de Châteauvieux[10].
Alliances notables[modifier | modifier le code]
- Dauphiné : du Tanc, d'Agoult, de Rémusat, du Puy-Montbrun, de Reynard d'Avançon, d'Arthaud de Montauban, Olphi dit Galhard, de la Tour du Pin.
- Autre : de Cacqueray-Valménier, Russell de Bedford, du Hamel de Fougeroux, d'Andigné, de Villeneuve-Esclapon, David de Beauregard.
Références[modifier | modifier le code]
- Rivoire de La Bâtie 1867, lire en ligne, p. 19-20.
- Chaix d'Est-Ange 1903, lire en ligne, p. 395-399.
- Jean Grosdidier de Maton, Armorial Haut-Alpin : Subdélégations de Gap, d'Embrun et de Briançon, vallées cédées, mandements hauts-alpins des Baronnies, du Beaumont, de l'Oisans et de la Provence, Versailles, Mémoire et Documents, , 681 p.
- Histoire de la noblesse du Comté-Venaissin, d'Avignon, et de la principauté d'Orange, dressée sur les preuves. Dediée au Roy, tome premier, Jean Antoine Pithon-Curt, 1743
- Chaix d'Est-Ange 1903, lire en ligne, p. 397.
- Annales des Alpes : recueil périodique des Archives des Hautes-Alpes, 1903, page 182
- Annales des Alpes : recueil périodique des Archives des Hautes-Alpes, 1903, page 182
- Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, Volume 4, Archives départementales des Hautes-Alpes, 1897
- Mandement des Hautes-Alpes, Joseph Roman
- François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France, volume 1, 1770, p. 415 (lire en ligne).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. t.Ier. A-Att., t. 1-20, Évreux, Impr. C. Hérissey, (lire en ligne).
- Henri Jougla de Morenas, continué par Raoul de Warren, Grand armorial de France, t. 1-7, Paris, Société du Grand armorial de France, 1934-1952.[t. 2]
- Jean Grosdidier de Maton, Armorial Haut-Alpin : Subdélégation de Gap, d'Embrun et de Briançon, vallées cédées, mandements hauts-alpins des baronnies, du Beaumont, de l'Oisans et de la Provence, Paris, Mémoire et Document, , 650 p. (lire en ligne)
- Gustave de Rivoire de La Bâtie, L'armorial de Dauphiné : contenant les armoiries figurées de toutes les familles nobles & notables de cette province, accompagnées de notices généalogiques complétant jusqu'à nos jours les nobiliaires de Chorier et de Guy Allard, Lyon, impr. de L. Perrin, (lire en ligne).
