Famille Le Peletier

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Le Peletier
Image illustrative de l’article Famille Le Peletier
Armes de la famille.

Blasonnement D'azur à la croix pattée d'argent chargée en cœur d'un chevron de gueules, accosté de deux molettes d'éperon de sable, et en pointe, d'une rose de gueules.[1].
Branches d'Aunay
de Beaupré
des Forts
de Morfontaine
de Rosanbo
de Saint-Fargeau
de Souzy
du Clary
Période XVIe siècle - aujourd'hui
Pays ou province d’origine Maine
Demeures Château de Rosanbo
Preuves de noblesse
Autres ANF-1952

La famille Le Peletier (nom également orthographié Lepeletier, Le Pelletier ou Lepelletier, même pour un même individu), est une importante famille de robe parisienne, originaire du Mans où les Le Peletier exerçaient la profession d'avocat au XVIe siècle.

De 1686 à la Révolution, il y eut toujours un Le Peletier président au Parlement de Paris.

Branches[modifier | modifier le code]

Il y eut plusieurs branches :

  • Le Peletier d'Aunay
  • Le Peletier de Beaupré
  • Le Peletier des Forts (également orthographié « Fors »)
  • Le Peletier de Morfontaine (également orthographié « Mortfontaine » ou « Mortefontaine »)
  • Le Peletier de Rosanbo (également orthographié « Rosambo », « Rozambo » ou « Rosambault »)
  • Le Peletier de Saint-Fargeau
  • Le Peletier de Souzy.
  • Le Pelletier du Clary

Personnalités[modifier | modifier le code]

Quelques noms marquants[modifier | modifier le code]

Marie-Guillemine Benoist, Portrait rétrospectif de Michel-Étienne Le Peletier de Saint-Fargeau (1736-1778), 1807, commandé par son fils Félix.
Période de la Révolution

Quatre Le Peletier ont joué un rôle à l'époque de la Révolution :

Un portrait de Michel Etienne Lepeletier de Saint-Fargeau (1736-1778) en tenue officielle par Marie-Guillemine Benoist, conservé au château de Dangu, figure à la vente de la collection Pozzo di Borgo à Fontainebleau le 9 décembre 2018 (reprod. coul. dans "La Gazette Drouot" du 16/11/2018, p. 183).

Les Le Peletier de Saint-Fargeau portaient D'azur, à la croix pattée alésée d'argent, ch. d'un chevron de gueules, accosté de deux molettes de sable et acc. en pointe d'une rose d'or.[4].

Branche Le Peletier de Rosanbo[modifier | modifier le code]

La famille Le Peletier de Rosanbo a été anoblie en 1624 (Conseil d'État). Au XVIIIe siècle, elle a obtenu les honneurs de la Cour. Elle est régulièrement titrée comte d'Aunay depuis 1810 et depuis 1822 marquis de Rosanbo[5].

Dans la lignée qui commence par Louis 1er ( -1651) et son fils Claude Le Peletier (1631-1711), la branche des Le Peletier de Rosanbo comprend, jusqu'à Louis V évoqué plus haut :

  • Louis II Le Peletier (1662-1730), marié en 1688 avec Geneviève-Josèphe du Coskaër de Rosanbo (-1693) - Louis XIV autorise Louis à relever le nom de Rosanbo et à porter le titre de marquis - ; et en 1694 avec Charlotte-Henriette Lépinette-Le Mairat (1677-1738). Carrière : avocat du roi au Châtelet (1684) ; premier président (1707-1712).
  • Louis III Le Peletier de Rosanbo (1690-1770), marié en 1717 avec Thérèse Hennequin d'Ecquevilly (1688-1746). Carrière : avocat du roi au Châtelet ; premier président (1736-1743).
  • Louis IV Le Peletier de Rosanbo (1717-1760), marié en 1738 avec Marie-Claire-Aimée de Mesgrigny d'Aunay (1718-1761), arrière-petite-fille du maréchal de Vauban qui lui apporta en dot l'hôtel particulier de la rue Jacob (actuel no 56). Carrière : président à mortier (1736).
  • Louis V Le Peletier de Rosanbo (né en 1747, guillotiné le ), marié en 1769 avec Marguerite de Lamoignon de Malesherbes (née en 1756, guillotinée le ), fille de Malesherbes - ministre de Louis XVI, puis défenseur de celui-ci lors de son procès révolutionnaire, guillotiné le - ; président à mortier au parlement de Paris (1765).
Henriette Geneviève d'Andlau (1774-1826), Élisabeth Vigée Le Brun.

Les trois enfants de Louis V et de Marguerite furent :

Autres :

Les papiers personnels de la famille Le Peletier sont conservés aux Archives nationales sous la cote 259AP[6]. Ils sont consultables sous forme de microfilms.

Branche Le Peletier d'Aunay[modifier | modifier le code]

  • Charles-Louis-David Le Peletier, comte d'Aunay (1750-1831), marié en 1772 à Elisabeth-Flavie de Chastenet de Puységur. Maréchal de camp en , il commanda le plus prestigieux régiment de cavalerie, le régiment Colonel Général Cavalerie, jusqu'au .
  • Louis-Honoré-Félix Le Peletier, baron d'Aunay (1782-1855), baron d'Empire (1809), député de Seine-et-Oise (1827-1848, 1849-1851), vice-président de la Chambre (1845),
  • Louis-Étienne-Hector Le Peletier, comte d'Aunay (1777-1851), frère du précédent ; député de la Nièvre (1830-1837).
  • Honoré-Joseph-Octave Le Peletier, comte d'Aunay (1816-1899), fils du précédent ; conseiller d'État, député de la Nièvre (1852-1870, 1876-1881).
  • Charles-Marie-Stephen Le Peletier, comte d'Aunay (1840-1918), Sénateur de la Nièvre (1898-1918), Ministre plénipotentiaire à Stockholm (1883), Ministre plénpotentiaire en Égypte (1885), Ministre plénipotentiaire de 1re classe à Copenhague de 1891 à 1894; et enfin ambassadeur à Berne (1907 à 1911).

Édifices et rues[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) François Velde, « Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) », Lay Peers, sur www.heraldica.org, (consulté le )
  2. Louis Le Peletier est né en 1580 selon Geneviève Mazel, Claude Le Peletier (1631-1711): le successeur de Colbert, Marquise, 2003, 216 pages, p. 214 (ISBN 2710326078); entre 1583 et 1588 selon Giuliano Ferretti, Un « soldat philosophe », Philippe Fortin de la Hoguette (1585-1668?), E.C.I.G., 1988, 490 pages, p. 85 (ISBN 8875452660).
  3. On a donné son nom à une rue du 9e arrondissement de Paris
  4. Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887
  5. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante au XXIe siècle, année 2002, page 124.
  6. Archives nationales

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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