Discussion:Parti unique

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons


Discussion sur la pratique du Parti unique. Développement de l'article...--Philoso2 6 mai 2006 à 22:37 (CEST)[répondre]

Anciens drapeaux[modifier le code]

Bonjour, n'est-il pas possible d'utiliser des modèles présentant les anciens drapeaux ? Pour la liste des anciens pays à parti unique, il y a un problème pour : l'Allemagne et le parti national-socialiste (drapeau de la république fédérale), l'Italie et le parti fasciste (drapeau actuel de la république), le Rwanda et le MRND (drapeau de la république actuelle). Comment faire ? Merci --Chiara (d) 31 mars 2008 à 13:05 (CEST)[répondre]

Depuis la prise de décision interdisant les drapeaux dans le texte cette question est résolue d'elle même. --Hercule Discuter 31 août 2011 à 11:14 (CEST)[répondre]
Où ? Celette (d) 31 août 2011 à 13:11 (CEST)[répondre]
Wikipédia:Prise de décision/Usage des blasons et des drapeaux dans wikipédia : « La communauté accepte par 83 voix contre 0 (1 neutre) la proposition 3, interdisant l'usage de tout drapeau, blason ou logo dans du texte brut. ». Ici il s'agit bien de texte brut, et pas d'une simple liste.
--Hercule Discuter 31 août 2011 à 16:42 (CEST)[répondre]

Cette prise de décision stipule qu'est interdit l'usage des drapeaux dans du texte brut, selon la proposition 3. A mon sens, nous ne sommes pas du tout dans le même cas : "texte brut", selon l'exemple donné, signifierait insérer des drapeaux ou blasons au milieu d'une phrase ou entre deux phrases, ce qui n'est pas le cas ici. Les drapeaux illustrent tous un paragraphe différent, constituant un début de section séparé par une puce et indiqué dans le sommaire, chaque section correspondant à un pays. A ce compte, il faudrait retirer les drapeaux d'articles comme Association des nations de l'Asie du Sud-Est, Alliés de la Seconde Guerre mondiale, Axe Rome-Berlin-Tokyo, Groupe des 20 (section chronologie), etc. Leur insertion ne pose aucun problème de lecture, et tend au contraire à la faciliter et, en tout cas, leur retrait me semble relever d'une interprétation contestable de la prise de décision, puisque l'exemple donné est clairement différent de la situation de cet article.

En outre, l'article est bien organisé à la manière d'une liste, celle-ci étant simplement contextualisée de manière détaillée. En tout cas, le retrait des drapeaux ne me semble pas motivé. On pourrait bien sûr revoir la présentation (je suis preneur d'idées en ce sens) mais je ne vois pas vraiment comment, ni pourquoi il faudrait absolument le faire et j'ai peur que ça nuise à la lisibilité si on réorganise dans l'état actuel du texte.

L'article était au départ une simple liste, plus ou moins exacte, mais sans sources ni contextes (et pas complète), ce qui posait problème. Je me suis efforcé de rendre tout ça acceptable, mais je serais un peu chiffonné que le simple fait d'avoir donné de la substance à l'article aboutisse à le rendre moins lisible en obligeant au retrait des drapeaux (d'autant que je ne suis pas d'accord, comme je l'ai dit, avec cette interprétation de la pdd et qu'à mon avis, ça reste un liste : très détaillée, mais une liste). S'il est nécessaire d'adopter une autre mise en page (par exemple celle d'Axe Rome-Berlin-Tokyo) pour garder les drapeaux, je veux bien m'en charger, bien que ce soit un peu laborieux et que je ne sois pas totalement convaincu de la nécessité de la chose.

En attendant qu'on se mette d'accord, j'aimerais bien qu'on laisse pour le moment les drapeaux sur cette liste, mais s'il est vraiment obligatoire de revoir la présentation, je le ferai sans souci et assez rapidement. Il suffira de me dire quelle présentation est la plus adaptée. Mais quitte à radoter, je ne suis pas convaincu, puisqu'à mon sens c'est toujours une liste. Jean-Jacques Georges (d) 1 septembre 2011 à 11:12 (CEST)[répondre]

J'ai peut-être trouvé une solution. Est-ce qu'une présentation comme ça (voir la section Afghanistan, que j'ai modifiée à titre d'exemple) conviendrait mieux ? A mon sens, ça aurait l'avantage de ne pas trop bouleverser la présentation et de conserver les drapeaux. Il me semble que ce serait la meilleure solution, d'autant que ça rendrait le sommaire plus navigable, donc on y gagnerait même en lisibilité. Si ça convient, je referai rapidement la mise en page. Jean-Jacques Georges (d) 1 septembre 2011 à 12:27 (CEST)[répondre]
✔️ Fait : l'article a effectivement gagné en navigabilité. Jean-Jacques Georges (d) 3 septembre 2011 à 17:35 (CEST)[répondre]

Faut distinguer ce qui est officiel de ce qui est officieux...[modifier le code]

Un Etat peut inscrire l'unipartisme dans sa constitution = unipartisme légal. Et puis il y a les pays où l'unipartisme est un fait, même si c'est pas inscrit dans la constitution... Faut pas se laisser abuser par certaines apparences de démocratie... par exemple en ce qui concerne l'Algérie, d'après ce que je sais tous les partis qui se présentent aux élections appartiennent à la coalition gouvernementale... --Le juste milieu (d) 27 janvier 2009 à 15:49 (CET)[répondre]

Si tu as des sources, n'hésites pas. Sanao (d) 29 janvier 2009 à 23:46 (CET)[répondre]

Le Japon n'a pas changer de parti au pouvoir depuis la seconde guerre mondiale (plus de 50 ans), et il n'est pas cité. Il y a aussi les pays d'Amérique du sud. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 82.122.90.24 (discuter)

Le Japon a changé de parti au pouvoir en 1993. Mais il est vrai que le PLD domine la vie politique. Mais il lui arrive de gouverné sous forme de coalition et les autres partis sont présent au parlement.
Le Japon est donc très loin d'être un État à parti unique. Sanao (d) 29 janvier 2009 à 23:46 (CET)[répondre]

Cet article en manque...euh...cruellement ? --P@d@w@ne 28 janvier 2009 à 16:01 (CET)[répondre]

Retire certains pays[modifier le code]

Je retire plusieurs pays car il existe d'autres partis légaux (même s'ils sont fantoches) :

Je ne touche volontairement pas aux anciens régimes, la recherche étant plus complexe. -Aemaeth 20 janvier 2011 à 12:43 (CET)[répondre]

Le cas des partis fantoches fait partie de ce qu'on appelle « parti unique ». Ce retrait est injustifié. — Hr. Satz 20 janvier 2011 à 13:44 (CET)[répondre]
Encore faut-il pouvoir montrer qu'un tel ou un tel est un parti fantoche… (ce n'est pas le cas de tous les pays que je viens de retirer). -Aemaeth 20 janvier 2011 à 13:51 (CET)[répondre]
Je n'ai pas regardé en détail toutes les entrées, je l'avoue, mais pour la Corée du Nord par exemple, personne n'est dupe. Les sources te permettront de t'en assurer. Après c'est sans aucun doute à nuancer dans l'article (donc autrement que par une liste) et à séparer clairement des régimes où un seul parti ne peut exister, le tout avec des sources, mais pour être franc ton retrait me fait l'effet d'un cachage de poussière sous le tapis, parce que si l'on va par là, il faudrait blanchir l'article entier qui est de très mauvaise facture.
Quant à la Chine, tu cites comme contre-exemple un parti actif... uniquement dans une région administrative spéciale ! De plus il semble que la Constitution de la République populaire de Chine exclut du pouvoir tout autre parti que le parti communiste chinois. Donc c'est bien beau d'avoir des partis d'opposition, si légalement ils ne peuvent pas accéder au pouvoir : c'est clairement un régime de parti unique. — Hr. Satz 20 janvier 2011 à 14:02 (CET)[répondre]
C'est pour ça que j'ai mis la liste en PdD et averti le Bistro Émoticône. Pour la Corée du Nord, je n'ai guère de doute à titre personnel, mais l'absence de source m'a fait la retirer (le parti unique serait Front démocratique pour la réunification de la patrie, union des trois partis légaux sous la direction exclusive du Parti du travail de Corée ?). Pour la RPC, c'est plus complexe, je connais mal les dispositions des régions administratives spéciales (la constitution, c'est guère étonnant, dit « Le système de coopération dans le pluripartisme et de concertation politique continuera et se développera pendant une longue période. » et n'énonce pas explicitement le PCC comme unique parti). « Donc c'est bien beau d'avoir des partis d'opposition, si légalement ils ne peuvent pas accéder au pouvoir : c'est clairement un régime de parti unique. », je suis d'accord avec toi, seulement de nombreux pays entretiennent l'illusion de, faire la part des choses est un peu complexe. -Aemaeth 20 janvier 2011 à 14:34 (CET)[répondre]
Effectivement, la constitution chinoise actuelle (1982) ne semble plus mentionner explicitement le PCC comme parti unique, contrairement à celle de 1975 (article 2).
Pour la Corée du Nord, le CIA World Factbook (oui je sais... mais tout de même, le but de ce compendium est d'être conforme à la réalité, pas de faire de la propagande américaine) dit : « major party - Korean Workers' Party or KWP [KIM Jong Il]; minor parties - Chondoist Chongu Party [RYU Mi Yong] (under KWP control), Social Democratic Party [KIM Yong Dae] (under KWP control) » (l'emphase est de moi). Le parti unique est donc le Parti du travail de Corée, avec deux partis fantoches, le Parti Chondogyo-Chong-u et le Parti social-démocrate de Corée (vraisemblablement le Front démocratique pour la réunification de la patrie n'est pas un parti).
Plus généralement, l'article devrait, pour résoudre tout problème, se baser sur une source unique, identifiable et identifiée dans le titre (Liste des régimes à parti unique selon Hilarion Gastenpöet) avec la source précise dans le corps de l'article ; ou bien il ne devrait pas y avoir de liste du tout. Avoir une liste susceptible d'être parcellaire sur un sujet aussi important, sans que ce soit signalé, je pense que ça pose problème point de vue neutralité (« Ah ? la Chine n'est pas dedans ? Ah ben c'est pas un régime à parti unique alors ! »). — Hr. Satz
Hum… Je suis d'accord… à moitié. Il faudrait d'abord décrire un peu ce qu'est un parti unique : interpénétration d'un parti et de la structure étatique,… Par exemple, ce n'est pas toujours vu comme quelque chose de négatif, en théorie. Après, pour éviter un article du style "Liste des régimes à parti unique selon Hilarion Gastenpöet", décrire les cas (il ne sont pas si nombreux, j'espère) où existe le…, disons, multipartisme de façade en sourçant le point de vue. Je manque de connaissances aussi générales, mais avec un peu d'aide… Par exemple pour la Corée du Nord : La CdN est souvent décrite comme un parti unique (les sources sont faciles à trouver), le Parti du travail contrôlant les deux autres formations politiques légales (au sein du Front démocratique pour la réunification de la patrie, si j'ai bien compris). J'ai bon ? -Aemaeth 20 janvier 2011 à 16:38 (CET)[répondre]
Je précise pour Hilarion Gastenpöet, que je pensais à une organisation internationale du type ONU, ou à un observatoire de la démocratie. Maintenant je ne sais pas si une telle liste est dressée par de tels organismes (ce n'est pas impossible cependant, l'ONU maintient bien une liste des territoires non autonomes même si j'imagine que ça ne plaît pas à tout le monde) ; c'était juste une idée comme ça.
Pour la Corée de Nord, je ne sais pas quel est le rôle du Front démocratique pour la réunification de la patrie dans le contrôle que le Parti du travail opère sur les deux partis fantoches. De fait les trois formations en font partie, mais je ne sais pas si c'est l'instrument du contrôle. À vrai dire je n'ai tout simplement pas la moindre idée des modalités de ce contrôle.
Malheureusement je manque également de connaissances, c'est pourquoi je te propose
  • dans un premier temps, de supprimer purement et simplement la liste ;
  • puis, si toi ou moi ou quelqu'un d'autre se sent l'envie, maintenant ou plus tard, de développer les différentes formes qu'un tel monopartisme peut prendre (de juro ou de facto, multipartisme de façade), ce sera l'occasion de donner à chaque fois des exemples contextualisés (actuels ou historiques) ;
  • enfin si quelqu'un veut absolument faire une liste, il devra sourcer et préciser un peu le contexte pour chaque entrée.
Pour les bienfaits supposés du parti unique, à titre personnel je ne suis pas convaincu (certains disent aussi que la dictature est le remède à l'islamisme – bof bof), mais c'est vrai que ce serait intéressant d'en parler ! — Hr. Satz 20 janvier 2011 à 17:17 (CET)[répondre]

(retour) Faudrait demander l'autorisation du comité central. Nan je rigole. (ps, j'avais compris pour Hilarion Gastenpöet) Pour virer la liste, pourquoi pas, mais je ne le fais pas moi même, vu que ça risque de vider l'article. -Aemaeth 20 janvier 2011 à 17:25 (CET)[répondre]

Il vaut mieux un article vide qu'un article partisan ou faux ou trompeur. — Hr. Satz 20 janvier 2011 à 17:35 (CET)[répondre]
Je pense effectivement qu'il serait bon, non pas de vider l'article, mais de distinguer les pays à strict régime de parti unique de ceux fonctionnant sur un système de "parti dominant" (soit des partis fantoches autour du parti au pouvoir), qui pourraient également être listés. Pour la Chine, c'est tangent, car Macao, comme Hong Kong, est une région administrative spéciale : la RP de Chine n'est donc pas concernée dans son ensemble. Jean-Jacques Georges (d) 20 janvier 2011 à 17:52 (CET)[répondre]

Liste retirée[modifier le code]

Je retire la liste, qui n'est sans doute pas la forme adaptée pour traiter ce sujet : rien n'est contextualisé, et surtout il y a des nuances dans le monopartisme qui ne sont pas relevées par une simple liste mélangeant tout de manière aveugle.

Je ne parle pas de l'absence complète de sources.

Cf. la discussion à la section précédente. — Hr. Satz 20 janvier 2011 à 17:35 (CET)[répondre]

Ca ne me paraît pas une bonne idée. Il vaut mieux avoir une liste d'exemples, mais en tâchant de distinguer les situations, et en distinguant les régimes à véritable parti unique des régimes à parti dominant (c'est-à-dire où le pouvoir est légalement l'apanage non d'un parti unique, mais d'un parti au pouvoir et de ses alliés, qui constituent la seule coalition autorisée : c'était le cas en RDA et dans une bonne moitié des régimes du bloc de l'est). S'il y a des nuances, par exemple le cas de Cuba, qui autorise depuis les années 90 des partis d'opposition, mais ne leur permet ni de se présenter aux élections, ni de conduire des activités publiques, il faut les préciser dans l'article. Quant à l'absence de sources, elle ne me paraît pas non plus un bon argument. Par définition, cette information doit être présente (et sourcée !) dans les articles des régimes politiques concernés. Jean-Jacques Georges (d) 16 février 2011 à 14:32 (CET)[répondre]
Je suis en train de refaire l'article en sourçant les infos, et en retirant celles qui sont manifestement erronées (Gambie, Birmanie...). Il convient de distinguer les pays où l'opposition est interdite (que ce soit au profit d'un parti unique ou d'une coalition unique) et ceux où elle est persécutée (Birmanie), voire simplement "brimée" (je dois encore chercher mais apparemment c'est le cas de la Gambie) sachant que les situations peuvent évoluer avec le temps. Il faut encore que je vérifie pour l'Ouzbékistan, mais j'ai un doute là-dessus. Jean-Jacques Georges (d) 20 février 2011 à 13:23 (CET)[répondre]
Fait. Il en manque sûrement encore, et peut-être faut-il affiner certaines choses, mais au moins il y a de la matière. Je me suis efforcé, en sourçant, d'introduire une nuance dans l'usage de l'expression "parti unique", puisqu'elle est aussi utilisée dans le cas de pays où plusieurs partis existent (le plus souvent dans le cadre d'une coalition unique) mais où un seul a le rang de parti de gouvernement. Jean-Jacques Georges (d) 21 février 2011 à 23:38 (CET)[répondre]

Mise à jour[modifier le code]

J'ai modifié le statut de la Syrie suite à la loi votée hier, mais il faudra évidemment surveiller l'évolution de la situation. Jean-Jacques Georges (d) 26 juillet 2011 à 13:12 (CEST)[répondre]

République Arab Démocratique Sahrawi[modifier le code]

Il faut ajouter la République arabe sahraouie démocratique, à partie unique. Le multi-partisme est banni selon sa constitution. --93.24.144.211 (d) 30 août 2011 à 00:43 (CEST)[répondre]

La constitution indique "Le droit de création des associations et des partis politiques est reconnu et est garanti après l'établissement total de la souveraineté sur le territoire national.", même si évidemment ça ne veut rien dire et que ça pourrait indiquer un état "transitoire" à durée indéterminée. Mais il faudrait savoir s'il n'existe effectivement aucun autre parti que le Front Polisario, ou bien si ce dernier agit comme un parti dominant de fait et non de droit, à la manière du PRI mexicain de la grande époque, auquel cas ce ne serait pas un véritable "parti unique". Jean-Jacques Georges (d) 1 septembre 2011 à 10:51 (CEST)[répondre]

Pour information le nouveau dirigeant de la Corée du Nord est kim-jong-eun et non kim-jong-il qui est mort récemment, mais j'ai effectué moi-même la modification de cette erreur et là on ma prévenu que j'avais effectué un acte de vandalisme! Merci de changer cette erreur, pour le plus grand plaisir! :) — Le message qui précède, non signé, a été déposé par 82.244.197.66 (discuter)

D'accord c'est vérifié. Cordialement. --Rocky7624 (d) 14 janvier 2012 à 21:16 (CET)[répondre]
Merci de nous avoir prévenu en tout cas :-) --Rocky7624 (d) 14 janvier 2012 à 21:19 (CET)[répondre]

Démocratie[modifier le code]

En théorie démocratie et parti unique ne sont pas antinomiques, pas plus que capitalisme et démocratie, sans parler des démocraties représentatives. Il serait intéressant de faire une section sur l'histoire de ces idées et analyser quelles sont les causes profondes qui font que les démocraties populaires deviennent souvent totalitaires. Le plus évident c'est le moment où les inscriptions au parti sont closes et où les membres de l'assemblée locale, régionale, ministérielle ou nationale sont fixés une fois pour toute et décident pour le reste de la population. Les responsables influents du parti forment alors une nouvelle oligarchie. Reuns (discuter) 7 mai 2018 à 03:26 (CEST)[répondre]

« En théorie démocratie et parti unique ne sont pas antinomiques, pas plus que capitalisme et démocratie, sans parler des démocraties représentatives » : selon quelle théorie ?
« Les causes profondes qui font que les démocraties populaires deviennent souvent totalitaires » sont assez simples à comprendre : quand un seul parti a le droit d'exister et accapare tous les pouvoirs, l'alternance politique n'est pas possible et cela s'appelle une dictature. Ce n'est pas « profond », c'est même une notion élémentaire de science politique. Jean-Jacques Georges (Sonnez avant d'entrer) 18 mai 2018 à 09:16 (CEST)[répondre]
De nombreux démocrates et progressistes convaincus ont pu soutenir l'idée de démocratie populaire mêlant soviets, conseils ouvriers et parti unique. Ils revendiquaient vraiment le passage d'une démocratie factice à une démocratie réelle. En 1924 on a un programme de ce type et dès 1945 les communistes français ne prônaient plus la révolution socialiste, le marxisme-léninisme et ce dont on parle. Il y a donc bien une histoire des idées à comprendre, et il serait bien de ne pas se restreindre qu'à des textes d'avant 1920 et à l'idée qu'ils mèneraient directement au régime Stalinien. Opposer alternance politique et dictature n'a pas vraiment de sens quand on sort du contrat républicain moderne. Reuns (discuter) 29 mai 2018 à 16:23 (CEST)[répondre]
Hé bien les fameux « démocrates et progressistes convaincus » (Lesquels, d'abord ? On parle bien des communistes et autres compagnons de route ???) s'ils étaient sincères (Je dis bien si), se sont grossièrement fourvoyés en considérant qu'un parti unique est compatible avec une « démocratie réelle » (Réelle en quoi ? Et qu'est-ce qu'une « démocratie factice » ?). Ce n'est pas parce que des gens ont pu dire ou écrire des bêtises à une certaine époque qu'on est obligés de les imiter.
Quant au PCF, il suffit d'ouvrir un quelconque livre d'histoire pour se souvenir qu'en 1945 ils continuaient de soutenir un certain Joseph Staline et, par conséquent, le fameux régime stalinien, quelles qu'aient pu être par ailleurs leurs professions de foi. J'ajoute que citer un article de L'Humanité de 1946 comme s'il s'agissait d'une source neutre sur les orientations du PCF me laisse un peu rêveur...
Oui, « il y a une histoire des idées à comprendre », et pour ça il est préférable d'avoir un minimum de connaissances sur l'histoire, les idées, et le monde réel. Jean-Jacques Georges (Sonnez avant d'entrer) 29 mai 2018 à 16:38 (CEST)[répondre]
Je suis parfaitement d'accord avec votre dernière phrase. En gros vous discréditez l'ensemble du mouvement progressiste et démocratique parce qu'il ne s'est pas opposé à l'URSS de Staline au sortir de sa victoire sur le nazisme ? Dois-je vous rappeler qui s'est opposé à la première guerre mondiale et aux idéologies qui la légitimaient, qui s'est opposé au militarisme, au nationalisme, à l'impérialisme, au fascisme et à leurs conséquences logiques, qui s'est opposé à la colonisation et au racisme, qui s'est opposé à l'exploitation et à l'oppression capitaliste ? En 1945 le PCF était en position de force ayant réussi à imposer sa ligne dans le programme du CNR. Il cherchait donc à participer au pouvoir pour l'appliquer. Son programme était démocrate social-keynésien, socialiste sur certains sujets. Reuns (discuter) 29 mai 2018 à 18:14 (CEST)[répondre]
Ce qui est bien avec ce genre d'enfilade de poncifs, c'est qu'on se rend vite compte que ça ne vaut même pas la peine d'y répondre. Du coup, ça fait gagner du temps. Jean-Jacques Georges (Sonnez avant d'entrer) 29 mai 2018 à 18:26 (CEST)[répondre]
Donc l'histoire de 30 pays, de 100 partis, de 50 révolutions, de milliers de textes et d'intellectuels pendant plus de 50 ans ne vous intéresse pas. Très bien. Dans le cas contraire vous serez obligés de reconnaître que les marxistes étaient démocrates, souvent plus que leurs adversaires. Reuns (discuter) 29 mai 2018 à 18:33 (CEST)[répondre]
S'agissant de mes connaissances sur le communisme, je crois que vous n'êtes pas prêt de me donner des complexes. En tout cas, pas un complexe d'infériorité... Jean-Jacques Georges (Sonnez avant d'entrer) 29 mai 2018 à 18:36 (CEST)[répondre]
Ok super donc quels textes, quels programmes, quels journaux regarder pour décrire de l'histoire des idées entre démocratie et marxisme ? C'est drôle de ne pas comprendre qu'entre les deux guerres mondiales, la colonisation, le racisme, les famines et l'exploitation capitaliste, chercher d'autres modèles **plus** démocratiques n'était pas délirant. Reuns (discuter) 29 mai 2018 à 18:44 (CEST)[répondre]
Il y a des trucs un peu ardus qui s'appellent des livres d'histoire. Il paraît qu'on les trouve dans des librairies et même - ô miracle ! - en ligne. Jean-Jacques Georges (Sonnez avant d'entrer) 29 mai 2018 à 20:04 (CEST)[répondre]
C'est d'autant plus cocasse de parler de Thorez dans la seconde moitié des années 1940, les historiens ayant bien montré que le PCF a privilégié médiatiquement (et à destination des masses) une stratégie d'« ouverture » visant à jouer au respect des règles républicaines et de la défense cocardière de la nation, exactement jusqu'au moment où… il se rend compte que la SFIO ne s'alliera jamais avec eux dans une prise de pouvoir. Ce moment passé, les masques d'attitude littéralement opportunistes tombent et le PCF revient à une attitude sectaire et critique à l'égard de toutes les autres forces de gauche ; le fait que le PCF ait par ailleurs longtemps traîné des pieds pour avaler le rapport Khroutchev témoigne bien de sa ligne purement stalinienne et de ce qu'il aurait fait des autres forces politiques s'il était arrivé au pouvoir (suffit de voir ce que ses cadres pensaient des procès de Prague…). Celette (discuter) 29 mai 2018 à 21:44 (CEST)[répondre]
Le centralisme démocratique n'a rien à voir quand il s'agit d'un parti d'opposition et d'un parti-état communiste. Si je prends cet article sur la réception du rapport Kroutchev, il est question de compromis et de contradiction beaucoup plus que de réduction de l'entièreté du PCF à une position de Thorez. Et quand bien même, 6 ans plus tard, le PCF opère officiellement une déstalinisation ce qui permet en 1965 de soutenir Mitterrand dès le premier tour. Enfin si on peut en discuter c'est parce que le PCF était un parti au fonctionnement démocratique dont toutes les décisions étaient débattues, votées et transcrites, quand la SFIO était un parti d'élus regroupés dans des tendances et que les partis de droite avaient un fonctionnement autocratique. Assimiler au totalitarisme toutes les références au centralisme démocratique est donc un contresens historique et au mieux il y a plusieurs étapes importantes que vous occultez et qui nuisent fortement à la compréhension. Reuns (discuter) 1 juin 2018 à 05:53 (CEST)[répondre]
Le centralisme démocratique n'est pas ici le sujet. En démocratie, rien n'empêche un parti d'adopter le centralisme démocratique si ça lui chante. L'article porte sur le concept de parti unique, dont la mise en pratique a pour conséquence l'absence de pluralisme politique. Jean-Jacques Georges (Sonnez avant d'entrer) 1 juin 2018 à 11:23 (CEST)[répondre]