Didier Reynders

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Didier Reynders
Illustration.
Didier Reynders, le .
Fonctions
Vice-Premier ministre
Ministre fédéral des Finances et des Réformes institutionnelles
En fonction depuis le
(19 ans, 9 mois et 8 jours)
Monarque Albert II
Gouvernement Verhofstadt II
Verhofstadt III
Leterme I
Van Rompuy
Leterme II
Prédécesseur lui-même
Président du Mouvement réformateur
Prédécesseur Antoine Duquesne
Successeur Charles Michel
Ministre fédéral des Finances
Monarque Albert II
Premier ministre Guy Verhofstadt
Gouvernement Verhofstadt I
Verhofstadt II
Prédécesseur Jean-Jacques Viseur
Successeur lui-même
Biographie
Lieu de naissance Drapeau de la Belgique Belgique, Liège
Nationalité belge
Parti politique Mouvement réformateur
Entourage Louis Michel
Diplômé de Université de Liège
Profession Avocat et politicien

[[Fichier:| 110px|Didier Reynders]]
Vice-Premiers ministres belges

Didier J. L. Reynders est un homme politique belge, né à Liège le , ministre fédéral des Finances depuis 1999 ayant vu ses fonctions élargies aux Réformes institutionnelles en 2004 lorsqu'il fut aussi nommé vice-Premier ministre. Il est aussi ancien président du MR (Mouvement réformateur). Cette formation rassemble les partis PRL, FDF, PFF et MCC.

Il s'est lancé en politique à la suite de sa rencontre avec Jean Gol dans les années 1980.

À la suite des élections fédérales de 1999, il entre au gouvernement fédéral comme ministre des Finances, poste qu'il a occupé sans discontinuer depuis le . Il a en plus été chargé de la Régie des Bâtiments dans le gouvernement Verhofstadt II, puis, considéré comme le lieutenant en politique de Louis Michel, il succède à celui-ci comme vice-Premier ministre le , ensuite comme président du MR à compter du . Il est également le ministre francophone chargé des Réformes institutionnelles depuis le . Il devient dès lors l'une des principales personnalités politiques de Belgique.

À la suite du premier tour de l'élection présidentielle française de 2007, il a manifesté son soutien à celui qu'il appelle son ami : le candidat de l'UMP Nicolas Sarkozy.

Pour le scrutin législatif du , Didier Reynders était en tête de la liste du MR pour la Chambre des Représentants à Liège.

À la suite des élections législatives du 10 juin 2007, la famille libérale belge (MR + Open VLD) est devenue la première famille politique de Belgique, grâce essentiellement au succès du MR qui, avec 12,52 % des suffrages et 23 sièges sur 150 à la Chambre des représentants (soit 1,12 point de mieux mais tout de même 1 siège de moins qu'en 2003), ainsi que 12,31 % des voix aux élections sénatoriales et 6 sièges, représente désormais la deuxième force politique de Belgique derrière le CD&V et le premier parti francophone.

Fort de ce succès, Didier Reynders a été désigné par le roi Albert II comme informateur. C'est donc lui qui est alors chargé de rencontrer les partis vainqueurs de ces élections, afin de cerner les différentes coalitions possibles. Il démissionne le , Yves Leterme étant nommé une première fois par le roi formateur du gouvernement.

Après plusieurs échecs, un gouvernement intérimaire est formé le sous la direction du Premier ministre sortant Guy Verhofstadt, et dans lequel il reste vice-Premier ministre toujours chargé des Finances et des Réformes institutionnelles (conjointement pour ce dossier avec Yves Leterme) ainsi que des Réformes socioéconomiques. Il est reconduit dans les gouvernements Leterme à partir du et Van Rompuy à partir du , et est, selon l'ordre protocolaire, le numéro 2 du gouvernement.

Comme prévu en octobre 2009[1], il remettra en jeu son mandat de président du MR après les élections législatives de 2010 et il ne se présentera pas à sa propre succession. Il a annoncé également à ce sujet qu'il y aurait des élections internes lorsque le nouveau gouvernement sera formé.

Carrière professionnelle

Didier Reynders a fait ses études classiques à l'Institut Saint Jean Berchmans de Liège et est licencié en droit de l'Université de Liège (1981)[2].

Carrière politique

Activités

  • Nommé informateur par le Roi pour dénouer la crise (2 février 2011). La question est de savoir s'il y a encore une possibilité d'arriver à un accord dans le volet institutionnel. Sa mission se terminera le 1er mars 2011.
  • Dénoueur de crise, poste reçu de Albert II de Belgique à la suite de l'échec des négociations de Jean-Luc Dehaene, nommé Démineur des démêlés politiques du le dossier BHV (24-25 avril 2010)
  • Informateur du roi Albert II à la suite des élections législatives du 10 juin 2007
  • Président du MR du 11 octobre 2004 au 14 février 2011
  • Vice-président du MR de 1992 à 2004
  • Président de la Fédération provinciale du MR depuis 1995
  • Chef du groupe MR au Conseil communal de la Ville de Liège depuis 1995
  • Président d'Arrondissement de Liège du MR(de 1995 à 2004)
  • Président du groupe PRL-FDF à la Chambre (1995-1999)
  • Député à la Chambre des Représentants de Belgique (depuis 1992)
  • Conseiller communal à Liège (octobre 1988)

Mandats au gouvernement

  •  : vice-Premier ministre, ministre des Finances et des Réformes institutionnelles au sein du gouvernement Leterme II.
  •  : vice-Premier ministre, ministre des Finances et des Réformes institutionnelles au sein du gouvernement Van Rompuy.
  •  : vice-Premier ministre, ministre des Finances et des Réformes institutionnelles au sein du gouvernement Leterme I.
  •  : vice-Premier ministre et ministre des Finances et de la Réforme socio-économique au sein du gouvernement Verhofstadt III.
  • Vice-Premier ministre (depuis le 18 juillet 2004) et ministre des Réformes institutionnelles.
  • Ministre des Finances chargé de la Régie des Bâtiments (depuis le 12 juillet 2003).
  • Ministre des Finances à partir de 1999[3].
  • Président de l'Eurogroupe (réunion des Ministres des Finances de la zone euro) du 1er janvier au 31 décembre 2001 et de l'Ecofin (réunion des ministres des Finances de l'Union européenne) du 1er juillet au 31 décembre 2010.
  • Membre du G7 durant l'année 2001.
  • Président du G10 réunissant les principaux États créanciers (Allemagne, Belgique, Canada, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon, Pays-Bas, Suède et Suisse) durant l'année 2002.
  • Chef de Cabinet du vice-Premier ministre, ministre de la Justice et des Réformes institutionnelles (Jean Gol) (1987-1988)
  • Didier Reynders est consul honoraire de Tunisie (remplacé pendant la durée de son mandat ministériel par un consul honoraire faisant fonction : M. Laurent Burton).

Honneurs

Bibliographie

Ouvrages de sa main

Ouvrages sur lui

  • André Gilain, Didier Reynders: La face cachée de l'iceberg, 2007, éditions Luc Pire.

Notes et références

  1. Didier Reynders remettra en jeu son mandat, Le Soir, 14 juin 2010
  2. http://www.didier-reynders.be/qui-suis-je/index.php
  3. est remplacé pendant la durée de son mandat ministériel par un consul honoraire faisant fonction : M. Laurent Burton.

Liens externes