Contrebia Leucade

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Contrebia Leucade
Contrebia Leukade
Kontrebia Leukade
Image illustrative de l’article Contrebia Leucade
Contrebia Leucade, porte nord de la cité.
Localisation
Pays Drapeau de l'Espagne Espagne
Communauté autonome La Rioja
Commune Aguilar del Río Alhama
Histoire
premier âge du fer Population sédentarisée
fin du Ier siècle av. J.-C. Occupation romaine
VIIe siècle Installation des Wisigoths
IXe siècle Abandon de la ville

Contrebia Leucade (quelquefois dénommés Contrebia Leukade ou Kontrebia Leukade) est le nom donné à une ville d'origine celtibère dont l'histoire remonte au premier âge du fer. Les ruines ont été jusqu'au présent préservées dans un bon état relatif. La cité se situe au sud-est de La Rioja en Espagne. Aujourd'hui il s'agit de la municipalité d'Aguilar del Río Alhama.

Description physique du site[modifier | modifier le code]

Le relief particulier de cette zone favorise la construction de lieux habités et sa transformation postérieure en ville. L'oppidum est construit sur deux collines, une étant plus haute que l'autre, séparées par une vallée. L'oppidum se situe sur la rive droite de la rivière Alhama, à un point où la rivière trace un méandre. La moitié du périmètre est protégée par une falaise naturelle avec une grande hauteur verticale qui se situe au-dessus de la rivière, ce qui convient parfaitement à la fonction défensive. L'autre moitié de la ville est entourée par un mur et un fossé dont l'union crée un système unique de défense de son temps. L'espace entre l'escarpement et le fossé fait une superficie de 12 hectares. À cela, il faut ajouter une superficie de 1,5 hectare située sur le côté sud (entre le fossé principal et d'autres éléments complémentaires de défense) et une autre superficie de plus grande dimension, à l'est, entre le fossé et la seconde palissade, à peine visible aujourd'hui, qui était peut-être un espace destiné au bétail[1].

Évolution de la cité[modifier | modifier le code]

L'histoire de Contrebia Leucade reste en grande partie dans l'ombre. Il est connu peu de chose de la cité, malgré son importance dans l'évolution historique de la Péninsule Ibérique et sa longue histoire, qui comprend environ une vingtaine de siècles[2]. Les étapes de son évolution historique peuvent être divisées en plusieurs phases qui comprennent ses deux mille années durant laquelle la ville a été habitée :

  • l'âge du bronze final. De cette étape, appartiennent les restes trouvés dans la Cueva de los Lagos.
  • premier âge du fer. Cette période correspond à une population sédentaire sur la colline occidentale.
  • la ville celtibère. Dans cette phase, la ville celtibère se construit en agrandissant l'espace du lieu habité antérieur. L'impact de la conquête romaine de l'Hispanie oblige à des réparations successives du système défensif.
  • la cité romaine. L'étape de l'occupation romaine commença à la fin du Ier siècle av. J.-C. La muraille qui ferme le côté nord fut construite pour se substituer à la muraille nord celtibère qui avait été détruite de ce côté.
  • la ville wisigothique. La population d'origine barbare s'installe dans la ville vers le VIIe siècle et jusqu'au IXe siècle avec l'arrivée de l'influence islamique. Il est également possible qu'un détachement militaire wisigoth ait contrôlé la zone, un fait qui est actuellement analysé (2009)[3].

Par la suite, la ville fut abandonnée au IXe siècle[2], et ses habitants allèrent occuper d'autres villages voisins.

Enterrement dans La Cueva de los Lagos[modifier | modifier le code]

Céramique de boquique : Cogotas I, conservée au musée archéologique de Valladolid.

Les restes les plus anciens de la présence humaine à Contrebia Leucade ont été trouvés à l'extrémité occidentale du site, appelée La Cueva de los Lagos. Ce lieu est utilisé pour les enterrements par une petite communauté installée sur la Peña del Recuenco. Cette petite communauté se rattache à la culture de Cogotas qui se développe à la fin de l'âge du bronze, à la fin du IIe millénaire et au début du Ier millénaire av. J.-C.[4]. Cette zone n'a pas encore été fouillée minutieusement. Les restes trouvés dans la grotte appartiennent à un seul individu, un homme dont l'âge est estimé à environ 25 ans[5]. Sur le site, des objets funéraires ont été trouvés dont un certain nombre de céramiques[6].

Le premier lieu habité au début de l'âge du fer se situe sur le coteau occidental. Il y a aussi d'autres lieux habités dans les zones limitrophes, comme El Castelar de San Felices, los Castillejos de Valdeprado et los Castillares de Magaña[7]. Il n'existe aucun contact avec la culture centre-européenne, comme le démontrent les techniques d’inhumation sur ce lieu : l'incinération des morts, ainsi que les études réalisées sur la céramique, avec les décorations de style boquique, qui proviennent du plateau voisin.

Installations postérieures[modifier | modifier le code]

Répartition approximative des Arvaques.

L'arrivée des peuples indo-européens, entre 900 et 400 av. J.-C., provoque un changement(échange) radical dans les modes de vie en Hispanie. À Contrebia Leucade, une première installation apparaît pendant l'âge du Fer, entre le VIe siècle av. J.-C. et le IVe siècle av. J.-C. Ce site de l'époque du Hallstatt se trouve sur la colline ouest, est proche de la rivière Alhama et a une localisation idéale avec un petit plateau facilement défendable avec ses côtés escarpés donnant sur la rivière et le reste entouré de murailles.

Les maisons qui datent de l'époque de Hallstatt et que nous avons pu conserver sont petites et de forme rectangulaire, avec un foyer central et une salle à l'arrière servant de garde-manger. Certaines maisons sont adossées à la muraille. Il existe également d'autres lieux habités de cette époque dans la localisation proche : à Fitero (Navarre), à Arnedo (La Rioja) et à San Felices (Soria). Ce sont principalement les installations qui ont eu lieu entre les IVe et IIIe siècles av. J.-C. qui permettent à la ville de s'agrandir et qui ont favorisé son développement. La ville a d'abord appartenu aux Pelendons, puis par la suite aux Arvaques, des peuples du plateau castillan. Leurs arrivées sont mentionnées à peu près vers 300 av. J.-C.. Les tribus celtibères continuent de dominer Contrebia Leucade jusqu'à leur défaite contre les Romains, et la romanisation qui s'ensuit de la zone, à partir du IIe siècle av. J.-C.

Valeur géostratégique[modifier | modifier le code]

Carte du nord de l'Hispanie montrant la localisation de Contrebia Leucade au Ier siècle av. J.-C.

La ville contrôle un territoire entre deux espaces différents mais très importants, entre la vallée de l'Èbre et le plateau castillan. Elle contrôle également le cours de la rivière Alhama qui constitue le chemin rapide et direct entre ces deux espaces, dont les Romains ont rapidement compris la valeur géostratégique au moment de planifier l'assaut et la conquête de la Meseta et qui justifie la fondation précoce de Graccurris en 179 av. J.-C., une véritable base d'opérations militaires à l'embouchure de l'Alhama et où sur la rive opposée se situe Numance. Le contrôle de cette route justifie plus tard, à l'époque impériale, la réoccupation du lieu et son dispositif de défense afin de faciliter le passage des troupes entre l'Èbre et la Meseta.

Les Contrebia[modifier | modifier le code]

Le toponyme « contrebia » a parfois semé une confusion parmi les chercheurs, car il peut s'appliquer à différentes localités. Parmi les peuples celtes de la péninsule ibérique, nous trouvons trois « contrebia »[8], qui maintiennent les mêmes droits parmi tous les peuples de l'union. Tite-Live mentionne plusieurs fois indistinctement une population importante comme oppidum, urbs ou dans une moindre mesure civitas[9]. Les trois grands oppida composés par le toponyme contrebia sont :

À Contrebia Belaisca et Contrebia Carbica, les toponymes font référence aux ethnies qui composent les contrebias, c'est-à-dire les Belli et les Carpétans.

Ville Blanche[modifier | modifier le code]

Le nom de la ville peut avoir différents noms[10], mais le plus utilisé pour traduire est le suivant : « Contrebia Leukade » est formé par la fusion des syllabes « con » qui signifie « cent » et « treb » qui veut dire « maison », ce qui voudrait dire littéralement « plus de cent maisons ou plus généralement de « nombreuses maisons », c'est-à-dire une ville. Leukade provient du grec leukós[11], qui se rapporte à la couleur blanche. Si l'on assemble les deux mots, Contrebia Leukade veut dire un « village blanc » ou une « ville blanche ».

Hernández Vera soutient que l'allusion à la couleur pourrait venir de la pierre calcaire utilisée pour construire les maisons[12].

Références historiques[modifier | modifier le code]

En raison de la bonne conservation des ruines, ainsi que la monumentalité de ses murailles, Contrebia Leucade est considrée comme l'une des plus importantes de son époque. Son importance à travers l'histoire est restée marquée grâce aux auteurs latins comme Tite-Live, qui nomme la ville de Contrebia Leucade, lorsqu'il raconte la fin de la guerre sertorienne qui oppose Pompée et ses alliés, aux partisans de Sertorius pendant le Ier siècle av. J.-C.

Tite-Live[modifier | modifier le code]

La notice historiographique la plus ancienne vient de Tite-Live, qui dans un bref fragment du livre XCI de son œuvre Ab Urbe condita libri traite de la campagne des années 77 et 76 av. J.-C. de la guerre sertorienne[13].

Dans ce fragment, Tite-Live raconte comment, Sertorius après avoir remonté l'Èbre et la civitas de Calagurris Nasica, traverse la plaine des Vascons ou vasconum agrum[14] jusqu'aux limites de ses voisins immédiats, les Berones. Une étude comparée de ce fragment permet de déduire que cette limite se trouve à l'ouest de la ville, et que vers le sud les Vascons sont les voisins de la ville celtibère de Contrebia Leucade. Blas Taracena Aguirre est le premier à avoir identifié ces ruines comme étant celle de Contrebia Leucade. Après une première visite, il publie un article sur le site qui va avoir une grande importance dans l'historiographie moderne. Il commence par déterminer le périmètre du site archéologique et ses éléments les plus importants, en concluant que les ruines doiventt appartenir à Contrebia Leucade, la ville celtibère citée par Tite-Live et liée aux événements qu'il cite en 77 et 76 av. J.-C.[15].

Recherches archéologiques[modifier | modifier le code]

Vestiges de maisons.
Vestiges de maisons.

Au XVIIIe siècle, les frères Domingo Traggia et Joaquín Traggia sont les premiers à étudier les ruines.

Après eux, l'historien Ángel Casimiro de Govantes s'intéresse à la ville, qui a déjà levé un certain émoi entre les historiens de l'époque, pour délimiter son emplacement. Il en fait le sujet de son discours d'intégration à l'Académie royale d'Histoire, sous le titre Contrebia Léucada. Su reducción geográfica[16]. Sa dissertation porte sur l'emplacement de la ville antique de Contrebia Leucade. Cependant ses calculs et son hypothèse comportent des erreurs et l'amène à situer Contrebia Leucade à l'emplacement du village de Contreras, dans l'actuelle province de Burgos[17].

Puis c'est Blas Taracena Aguirre, archéologue et directeur du Musée archéologique national à Madrid, qui initie en 1924 les travaux de recherche avec une démarche plus scientifique et qui publie en 1926 l'article Noticias de un despoblado junto a Cervera del Río Alhama. On lui doit les premières fouilles systématiques et l'identification des ruines comme celles de la cité de Contrebia Leucade, la ville qui selon le livre XCI de Tite-Live a pris une part active d'abord dans les guerres celtibères et plus tard dans l'affrontement entre Sertorius et les partisans de Sylla lors de la guerre sertorienne. Pendant les années 1934 et 1935, il réalise de nouvelles fouilles en différents points, qui lui permettent de réaffirmer ses hypothèses par rapport à l'identification des ruines. Il analyse les caractéristiques les plus importantes du système défensif, les éléments de l'espace se situant à l'intérieur et trace la séquence des diverses occupations de l'oppidum.

En 1989, pendant plusieurs années, le professeur José Antonio Hernández Vera prend le relais dans la recherche, en faisant une étude approfondie sur le terrain.

Vestiges archéologiques[modifier | modifier le code]

Sur le site, différents types d'objets ont été retrouvés :

  • des restes humains, principalement de la période wisigothique ;
  • des céramiques ;
  • des mosaïques, mais fragmentées ;
  • des boucles, des monnaies...

Égouts[modifier | modifier le code]

Partie haute de la ville.

Il est possible de remarquer les collecteurs d'eaux usées ; quelques égouts sont encore en partie visible et peuvent surprendre par leur construction élaborée avec des dalles de grande taille.

Approvisionnement en eau[modifier | modifier le code]

Pour assurer l'approvisionnement en eau et pour ne pas dépendre de l'extérieur en cas de long siège, les habitants de la ville ont réalisé quelques constructions exceptionnelles pour des cités celtibères. Ils ont élaboré deux constructions qui relient l'intérieur de la ville avec la nappe phréatique de la rivière Alhama. L'une d'elles se situe dans la zone sud et nous avons conservé l'entrée et les premiers mètres. La deuxième, se situe dans la zone ouest où elle peut être vue dans son intégralité grâce aux fouilles réalisées. C'est un puits qui donne sur la roche et auquel on accède depuis la ville à travers un escalier travaillé dans la roche et en partie voûtée.

Murailles et fossé[modifier | modifier le code]

Les défenses de la ville sont les éléments les mieux conservés du site. Les bases des tours de l'époque romaine et, surtout les vestiges impressionnants des murailles et du fossé 25 d'environ 700 mètres, d'une largeur comprise entre 7 et 9 mètres et d'une profondeur qui a certains points atteint les 8 mètres[18]. Ces éléments sont aujourd'hui encore bien conservés, ce qui nous donne une indication claire d'une ville conçue pour la guerre défensive. Les vestiges des murailles appartiennent ont été construites tant à l'époque que durant la phase romaine. Des vestiges de quatre tours sont documentés dans le tronçon méridional, bien que l'on puisse supposer qu'il devait y avoir d'autres dans d'autres zones de la ville. Les quatre tours sont séparées à peu près par vingt mètres, en constituant un système défensif de tours en série. Chaque tour fait environ soixante-dix mètres carrés, avec une subdivision interne en deux chambres. Tous ces éléments font de la ville, une en pièce importante du patrimoine historique en Espagne.

Sièges importants[modifier | modifier le code]

Les avis des auteurs classiques sur la ville, montrent la difficulté de conquête de cette dernière, ce qui peut sembler évidemment à la vue de ce qui reste de son système défensif. Pendant la campagne de 143-142 av. J.-C., Contrebia Leucade est conquise par Quintus Caecilius Metellus Macedonicus, qui la décrit comme une ville hispanique inexpugnable[19]. Les autres auteurs qui racontent cet épisode, mentionnent les difficultés qu'a eu à affronter le général romain, en entrant seulement dans la ville après une attaque surprise qui a pris aux dépourvus ses défenseurs[20],[21]. L'un des sièges les plus importants qu'ait subi la ville est celui de Sertorius, qui a duré 44 jours et qui s'est terminé avec la reddition de Contrebia Leucade en 77 av. J.-C.[13]. Sertorius réussit à prendre la ville après y ouvert une brèche dans la muraille où se situait l'une de tours défensives les plus importantes, en l'amenant à s'effondrer[22].

Présent et futur du site[modifier | modifier le code]

En 2009, les travaux de fouilles et d'étude continuent[23]. Chaque année, quelques mois sont dédiés au travail sur le site. Les archéologues estiment que seulement 10 % du site a été creusés et ils s'attendent à découvrir de nouveaux édifices[24]. Ce site est le plus spectaculaire et le mieux conservé de La Rioja, mais aussi l'un des plus importants de la culture celtique en Espagne[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Hernández Vera 2003, p. 62
  2. a b et c (es) Una guía muestra el espectacular yacimiento de Contrebia Leucade. La Rioja, 5 décembre 2008.
  3. (es) Influences nordiques. El Correo, 11 octobre 2009.
  4. Hernández Vera 2007, p. 16.
  5. Hernández Vera 2007, p. 18.
  6. Hernández Vera 2007, p. 19.
  7. Hernández Vera 2007, p. 21-22.
  8. Terme indoeuropéen composé par « con- » et « treb- » qui signifie en français « union de maisons »
  9. Pina Polo et Pérez Casas 1998, p. 245-247
  10. Lorrio 2001
  11. Λευκάς, Leukás, Λευκάδα, Lefkáda, lɛf.ˈka.ða. Léucade
  12. (es) Interview de José Antonio Hernández Vera, directeur des fouilles à Contrebia Leucade sur lanoticia.es. Consulté le 24 avril 2017.
  13. a et b Gómez Fraile 2001, p. 30-32
  14. Blázquez Martínez 1966, p. 177-205
  15. Martínez Torrecilla et al. 2004, p. 64
  16. De Govantes 1841, p. 235-247
  17. De Govantes 1841, p. 245-246
  18. Hernández Vera 2007, p. 35.
  19. Paterculus, II, 5, 2
  20. Maxime, II, 7, 10
  21. Ampelius, L. M., 18
  22. Martínez Torrecilla et al. 2004, p. 62
  23. (es) Cultura destina 12 millones este año a 66 actuaciones en patrimonio sur larioja.com. Consulté le 28 avril 2017.
  24. (es) La campaña de Contrebia Leucade analiza la muralla del siglo I sur larioja.com. Consulté le 28 avril 2017.

Annexes[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Fond antique[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • (es) José Antonio Hernández Vera, Las ruinas de Inestrillas : Aguilar del Río Alhama, La Rioja ; estudio arqueológico, Instituto de Estudios Riojanos, coll. « Biblioteca de Temas Riojanos », (ISBN 84-7359-149-6).
  • (es) José Antonio Hernández Vera, J. Núñez Marcén et J. M. Martínez Torrecilla, Guía Arqueológica de Contrebia Leucade, Ed. Gobierno de La Rioja, , 153 p. (ISBN 978-84-8125-118-0, lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (es) Alberto J. Lorrio, Los celtíberos : Celtas y Vettones, Ed. Diputación Provincial de Ávila, (lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (es) F. Pina Polo et J. A Pérez Casas, El oppidum Castra Aelia y las campañas de Sertorious en los años 77-76 a. C., JRA, . Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (es) Blas Taracena Aguirre, Noticias de un despoblado junto a Cervera del Río Alhama, t. 2, Archivo Español de Arte y Arqueología, .

Articles[modifier | modifier le code]

  • (es) José Maria Blázquez Martínez, « Los vascos y sus vecinos en las fuentes literarias griegas y romanas de la Antigüedad », IV Symposium de Prehistoria Peninsular, Pampelone, Institución Príncipe de Viana,‎ , p. 177-205 (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (es) Ángel Casimiro De Govantes, « Contrebia Léucada. Su reducción geográfica », Boletín de la Real Academia de la Historia, Madrid,‎ , p. 235-247 (descargas.cervantesvirtual.com/servlet/SirveObras/hist/08143896579747428537857/025753.pdf) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (es) José María Gómez Fraile, « Sobre la adscripción étnicas de Calagurris y su entorno en las fuentes clásicas », Revista Kalakorikos, no 6,‎ , p. 27-70 (ISSN 1137-0572, lire en ligne, consulté le ). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (es) José Antonio Hernández Vera, « Contrebia Leukade y la definición de un nuevo espacio para la Segunda Guerra púnica », Estudios de prehistoria y arqueología, Salduie, no 3,‎ , p. 61-82 (ISSN 1576-6454, lire en ligne, consulté le ). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (es) José Manuel Martínez Torrecilla, Iban Sánchez Pinto, Julio Núñez Marcén et José Antonio Hernández Vera, « Análisis estratigráfico de la muralla sur de Contrebia Leukade (Aguilar del Río Alhama, La Rioja) », Arqueología de la arquitectura, no 3,‎ , p. 61-88 (ISSN 1695-2731). Document utilisé pour la rédaction de l’article