Charles Constant Gobin

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Charles Constant Gobin
Biographie
Naissance
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Voir et modifier les données sur Wikidata (à 64 ans)
RoyanVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Théâtre des Variétés (à partir de )
Théâtre des Folies-Dramatiques (à partir de )
Théâtre de la Porte-Saint-Martin (d) (à partir de )
Alhambra (à partir de )
Théâtre des Variétés (à partir de )
Théâtre du Palais-Royal (d) (à partir de )
Théâtre des Bouffes-Parisiens (à partir de )
Théâtre des Délassements-Comiques (à partir de )
Théâtre du Châtelet (à partir de )
Théâtre de l'Atelier (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Tessiture
Distinction

Charles Constant Gobin, né le rue de Lille à Paris[1],[2] et mort le à Royan[3], est un artiste lyrique et acteur de théâtre français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Gobin veut de bonne heure jouer la comédie et trouve un modeste emploi de figurant au Théâtre Montmartre en 1860. Sa première apparition en scène est en 1860, dans Les Massacres de la Syrie au Théâtre impérial du Cirque[N 1]. Gobin devient ensuite pensionnaire de Madame Saqui, 26 rue de Provence (Délassements-Comiques) en 1862, puis il veut être directeur à son tour et loue la salle du petit théâtre rue du Faubourg-Saint-Martin, le baptise du nom de Délassements-Comiques mais cela ne dure que trois mois[2].

Il devient le pensionnaire d'Eugène Moreau et Alexis Montdidier au théâtre Beaumarchais. Ses deux principales créations furent Le Ménétrier de Saint-Waast et Les Compagnons de la Truelle. Il passe aux Bouffes-Parisiens en 1865, pour deux ans. La direction du théâtre du Palais-Royal l'engage en 1867 pour des petites pièces de Jules Renard jouées en lever de rideaux où il n'est pas remarqué. En 1868, Hippolyte Cogniard, directeur des Variétés, engage Gobin qui crée en l'espace de quatre années un certain nombre de pièces, entre autres Les Chambres de Bonnes, Le Régiment qui passe, Les Brigands. Il reprend aussi avec succès plusieurs rôles de Lassagne. Puis 1870 arrive, Cogniard quitte les Variétés. Après la guerre de 1870, Hippolyte Cogniard prend le théâtre du Château-d'Eau, et engage Gobin. C'est à partir de ce moment que Gobin se fait le plus remarquer, dans Les Pommes d'or, Forte en Gueule, La Patte à Coco et vingt autres créations. À la fermeture du théâtre du Château-d'Eau, Gobin est immédiatement engagé à la Porte Saint-Martin en 1875[2], au Châtelet en 1880, aux Folies-Dramatiques en 1883, aux Variétés en 1891[4], revient au Palais-Royal en 1895. Il est évoqué par Jules Verne pour jouer le rôle de Passepartout dans la reprise du Tour du monde en quatre-vingts jours au Châtelet en 1876, chose qui ne se concrétisera pas[5].

Parmi ses nombreuses créations: Les Brigands, La Patte à Coco, Le Royaume des Femmes, Les Deux Orphelines, Peau d’Âne, La Poule aux œufs d'or, Fanfan la Tulipe, Surcouf, La Fauvette du Temple, La Fille de Fanchon, Coquin de Printemps, Le Premier Mari de France, Madame Satan, Le Lycée de jeunes filles, Vatelin dans Le Dindon, Labermol dans Le Terre-Neuve, reprend Bertinet dans Ferdinand le Noceur et crée Fauconnet dans Séance de Nuit[6].

Gobin se retire à Rueil, dans sa villa Gargousse. En 1899, il est nommé Officier d'Académie. En 1904, âgé de 60 ans, il obtient une pension de 500 fr. de la Société des artistes pour ses 40 ans de théâtre. Il a épousé la veuve de son camarade Jolly, du Vaudeville. il possède une résidence à Royan. C'est là qu'atteint d'urémie, il succombe le 6 août 1907, laissant comme exécuteurs testamentaires son ami de la Porte Saint-Martin, Louis Déan, Lucien Fugère, de l'Opéra-Comique, et Auguste Chabert[N 2], de la Porte-St-Martin, le secrétaire de Coquelin aîné[7].

Répertoire[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Décorations françaises[modifier | modifier le code]

Références et notes[modifier | modifier le code]

Notes
  1. Les massacres de Syrie, drame en 5 actes de Séjour et Mocquard, 28-12-1860
  2. Auguste Chabert sur data.bnf.fr
Références
  1. Paris, État civil reconstitué, vue 15/35.
  2. a b et c Foyers et coulisses, 1877
  3. a et b Le Figaro, 11 août 1907 sur Gallica
  4. Le Photo-programme, 1895
  5. Volker Dehs, La Correspondance de Jules Verne avec Adolphe D'Ennery et Cie à propos des Voyages au théâtre, Bulletin de la Société Jules-Verne no 198, mai 2019, p. 48
  6. Le Photo-programme, 1897
  7. Dictionnaire des comédiens français, 1877
  8. Le Temps, 27 février 1899 sur Gallica

Liens externes[modifier | modifier le code]

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