Cercle de l'industrie

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Cercle de l'industrie
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Pays

Le Cercle de l'industrie est un groupe de pression patronal français auprès des institutions européennes.

Création[modifier | modifier le code]

Lorsque Dominique Strauss-Kahn et Raymond Lévy, PDG de Renault, suggèrent la création d'un groupe de pression, les représentants de Rhône-Poulenc, Lafarge, Pechiney, Elf[1], L'Oréal, Bull, Schneider, Renault, Total[1], BSN, … se réunissent en février 1993 au siège de Publicis. En juin 1993, Raymond Lévy crée le Cercle, qui emménage à Neuilly-sur-Seine, au 171, avenue Charles-de-Gaulle, l'objet déclaré à la préfecture étant le suivant :

Assurer une veille permanente auprès des différentes instances que sont la Commission des CE, le Parlement européen, le GATT, etc., concevoir et diffuser par les moyens adéquats l'information nécessaire auprès de ces instances, organiser les interventions au plus haut niveau politique[2].

Le cercle s'efforce de répartir équitablement les pouvoirs entre des membres de l'UMP et du Parti socialiste.

Dominique Strauss-Kahn en devient le vice-président à titre bénévole tout en bénéficiant d'un bureau, d'une secrétaire[3] et de notes de frais[4].

Fusion avec la GFI[modifier | modifier le code]

En 2018, le Cercle de l'industrie fusionne avec le Groupe des Fédérations industrielle (GFI) pour devenir France Industrie, une organisation professionnelle qui a pour but de représenter le secteur industriel et ses acteurs en France[5].

D'après le texte de présentation, il s'agit d'un lieu de dialogues pour les grandes entreprises industrielles.

Il entretient des contacts avec le MEDEF, l’AFEP, BusinessEurope, la Table ronde des Industriels européens (ERT), le Transatlantic Partnership Network (TPN), ou encore l'Institut de l'entreprise (IE).

Membres[6],[7][modifier | modifier le code]

Président


Deux vice-présidents, un de gauche, un de droite


Trésorier


Membres du conseil d'administration


Membres fondateurs


Autres membres

Lobbying[modifier | modifier le code]

Le cercle de l'industrie déclare à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique exercer des activités de lobbying en France pour un montant annuel qui n'excède pas 200 000 euros[9].

Le Cercle de l'industrie s'est associé en 2011 à l'UIMM et au Groupe des fédérations industrielles pour créer un think-tank (laboratoire d'idées) « La Fabrique de l'Industrie ».

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Mickaël Correia, « Comment le sabotage d’une mesure européenne par Total a fait perdre 30 ans à l’action climatique » Accès payant, sur Mediapart, (consulté le )
  2. Journal officiel du 29 septembre 1993, annonce numéro 1242
  3. Jean-Marie Pontaut, « Quand Elf salariait la secrétaire de DSK », L'Express,‎ (lire en ligne).
  4. Olivier Toscer, « À gauche... mais proches des milieux d’affaires », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne).
  5. « Le GFI et le Cercle de l'industrie fusionnent pour devenir France Industrie », sur Banque des Territoires, (consulté le )
  6. Liste des membres du Cercle de l'Industrie en Juillet 2011
  7. Cercle de l'Industrie | Qui-sommes-nous ? | Organisation | Le Bureau
  8. a et b Francis Mer président du Cercle de l'industrie, Les Échos n° 18542 du 30 novembre 2001 • page 5
  9. « Fiche Organisation «  Haute Autorité pour la transparence de la vie publique », sur www.hatvp.fr (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]