Brigitte Ayrault

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Brigitte Ayrault
Illustration.
Brigitte Ayrault en 2011.
Fonctions
Épouse du Premier ministre français

(1 an, 10 mois et 16 jours)
Premier ministre Jean-Marc Ayrault
Prédécesseur Penelope Fillon
Successeur Anne Gravoin
Conseillère générale de la Loire-Atlantique

(18 ans, 11 mois et 25 jours)
Élection 21 mars 1982
Réélection 2 octobre 1988
27 mars 1994
Circonscription Canton de Saint-Herblain-Ouest-Indre
Président Charles-Henri de Cossé-Brissac
Luc Dejoie
Groupe politique PS
Prédécesseur Canton créé
Successeur Mireille Martin
Défenseure des enfants pour les Pays de la Loire

(2 ans)
Défenseure Claire Brisset
Membre du Conseil économique, social et environnemental

(2 ans)
Président Jacques Dermagne
Biographie
Nom de naissance Brigitte Terrien
Date de naissance (73 ans)
Lieu de naissance Maulévrier (Maine-et-Loire)
Nationalité Française
Parti politique PS (depuis 1972)
Conjoint Jean-Marc Ayrault (depuis 1971)
Profession Professeure de lettres modernes

Brigitte Ayrault, née Terrien le à Maulévrier (Maine-et-Loire), est une enseignante et femme politique française, membre du Parti socialiste (PS). Elle est l'épouse de Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères.

Elle est conseillère générale de la Loire-Atlantique entre 1982 et 2001.

Biographie[modifier | modifier le code]

Vie personnelle et études[modifier | modifier le code]

Brigitte Terrien naît le dans une famille catholique, d'un père agriculteur et d'une mère couturière[1] à Maulévrier. Elle milite pendant sa jeunesse au Mouvement rural de jeunesse chrétienne (MRJC)[2].

Après avoir obtenu un diplôme en lettres modernes, elle devient professeure certifiée de français au collège Ernest Renan, à Saint-Herblain[3], collège classé en zone d'éducation prioritaire en France (ZEP). Elle obtient son certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré (CAPES) en 1976[4].

En , elle épouse Jean-Marc Ayrault. Le couple a deux filles : Ysabelle née en 1974 et Élise née en 1977, journaliste à Canal+. Ils ont également trois petits-enfants[5].

Santé[modifier | modifier le code]

En , Brigitte Ayrault est victime un accident vasculaire cérébral, dans l'avion qui la conduit à Bangkok pour la crémation du roi Rama IX[6].

Publication[modifier | modifier le code]

Brigitte Ayrault publie Un chemin de femme, que la Fondation Jean-Jaurès résume ainsi : « son parcours politique, en tant qu'élue et associatif au service de l'enfance et de l'adolescence, en particulier en direction des jeunes défavorisés, [...] sa vision sur la vie politique française, ayant été au cœur du pouvoir lorsque Jean-Marc Ayrault était Premier ministre, puis ministre des Affaires étrangères »[7].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Brigitte Ayrault aux cotés de Karine Daniel, René Martin et Michèle Guillossou, en 2010.

En 1971, elle adhère au Parti socialiste la même année que son mari[2], en rejoignant la section de Saint-Herblain.

Elle est élue conseillère générale dans le canton de Saint-Herblain-Ouest-Indre entre 1982 et 2001, après quoi elle reçoit le titre de « conseillère générale honoraire ». Elle est nommée en 2002 déléguée régionale aux droits des enfants des Pays de la Loire. Elle est ensuite chargée de mission auprès du Conseil général pour construire en 2005 le projet de la Maison des adolescents de Nantes et Loire-Atlantique[4].

Elle est nommée par décret du président de la République membre de la section des finances du Conseil économique, social et environnemental du au [8].

À Matignon[modifier | modifier le code]

En 2013, alors que son mari a été nommé Premier ministre l'année précédente, Brigitte Ayrault se voit adjoindre à Matignon une chargée de mission pour « [l']assister à préparer les événements protocolaires », une première sous la Cinquième République[9].

Elle se rend à Nantes accompagnée de la ministre déléguée aux Personnes âgées et à l'Autonomie, Michèle Delaunay, comme ambassadrice du réseau de mobilisation contre l'isolement des personnes âgées (Monalisa)[10].

Engagements[modifier | modifier le code]

Brigitte Ayrault est présente dans le combat féministe et affirme qu'elle a toujours « voulu rompre le plafond de mère » et que « le mouvement de libération des femmes l'a forgée »[2]. Elle fait attention aux jeunes et aux personnes âgées également[11].

Prises de positions[modifier | modifier le code]

Remaniements[modifier | modifier le code]

Quand François Hollande reste silencieux, selon elle par « manque de courage politique », en refusant à son mari les moyens de gouverner, après l’avoir « plombé », il l'a « viré sans aucun sentiment ni humanité »[1], tandis qu'elle l'avait défendu lors des rumeurs de remaniement en 2013[12].

Jérôme Cahuzac[modifier | modifier le code]

Concernant l'affaire Cahuzac, elle la qualifie de « souffrance » accompagnée d'un « sentiment d'une très grande trahison » et dit être « tombée des nues »[10],[13].

Décoration[modifier | modifier le code]

Elle est décorée de l'ordre des Palmes académiques le [4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Freddy Mulongo, « Brigitte Ayrault, l'épouse de l'ancien Premier ministre publie "Un chemin de femme" ! » Accès libre, sur mediapart.fr, Le Club de Médiapart, (consulté le )
  2. a b et c Philippe Gambert, « Féministe, femme de, élue, mère de famille… Les confidences de Brigitte Ayrault » Accès libre, sur ouest-france.fr, Ouest-France, (consulté le )
  3. Marie-Amélie Lombard-Latune, « Brigitte Ayrault : une épouse au tempérament politique » Accès libre, sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le )
  4. a b et c Ministère de la Santé, « Biographie de Brigitte Ayrault » Accès libre [PDF], sur sante.gouv.fr (consulté le )
  5. Denis Roux, « Jean-Marc Ayrault : Une ambition nantaise », sur archive.wikiwix.com, Le Point, (consulté le )
  6. Sophie Prévost, « Brigitte Ayrault, « femme de », et bien plus encore », sur letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le )
  7. Amandine Clavaud, « Un chemin de femme » Accès libre, sur jean-jaures.org (consulté le )
  8. Légifrance, « Décret du 19 octobre 2001 portant désignation de personnalités appelées à siéger dans les sections du Conseil économique et social » Accès libre, sur legifrance.gouv.fr, (consulté le )
  9. « Matignon recrute une chargée de mission pour assister Brigitte Ayrault » Accès libre, sur francetvinfo.fr, (consulté le )
  10. a et b Geoffroy Clavel, « Brigitte Ayrault juge son mari Jean-Marc "indispensable" à Hollande », sur huffingtonpost.fr, (consulté le )
  11. Florence Pagneux, « Brigitte Ayrault, de la cause des jeunes à celle des personnes âgées », sur la-croix.com, La Croix, (consulté le )
  12. Benoist Pasteau, « Ces femmes de Premier ministre montées au créneau », sur europe1.fr, (consulté le )
  13. « Un an de Matignon vu par Brigitte Ayrault » Accès libre, sur lemonde.fr, (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]