Amfreville-les-Champs (Eure)
Amfreville-les-Champs | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | Communauté de communes Lyons Andelle |
Maire Mandat |
Joël Cordier 2020-2026 |
Code postal | 27380 |
Code commune | 27012 |
Démographie | |
Gentilé | Amfrevillais |
Population municipale |
450 hab. (2018 ![]() |
Densité | 69 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 18′ 40″ nord, 1° 19′ 15″ est |
Altitude | Min. 70 m Max. 154 m |
Superficie | 6,56 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Romilly-sur-Andelle |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Amfreville-les-Champs est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Amfreville-les-Champs est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Anfridivilla en 1034[7], Amfrevilla in Campis en 1258[8].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural » (élément issu du gallo-roman VILLA « grand domaine rural »).
Le premier élément Amfre- représente l'anthroponyme norrois Asfridr[7], dont la syllabe As- a régulièrement évolué en A- et s'est nasalisée en [ɑ̃ ]. Le sens global du toponyme est donc « domaine rural d’Asfridr ». Le nom de personne scandinave Asfridr se perpétue dans les patronymes normands Anfry, Lanfry, Anfray, Anfrey et Anfroy.
C'est un des nombreux toponymes normands du type Amfreville, notamment situés dans le département de l'Eure. Le déterminant complémentaire les-Champs a été ajouté dès le Moyen Âge[7].
Histoire[modifier | modifier le code]
Selon la tradition, Guillaume Longue-Epée, après une victoire, donna cette terre au chapitre de la cathédrale de Rouen. L'abbaye de Fontaine-Guérard y avait aussi quelques biens. En 1260, 70 feux soit environ 600 habitants y sont comptabilisés.[réf. nécessaire]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].
En 2018, la commune comptait 450 habitants[Note 3], en diminution de 2,39 % par rapport à 2013 (Eure : +0,83 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Cultes[modifier | modifier le code]
Liste des curés[modifier | modifier le code]
- 1226 : Hugues d'Amfreville ;
- 1659 : Jean Briffaut ;
- 1782 : Simon Gateleau.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Amfreville-les-Champs compte plusieurs édifices inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel :
- l'église Saint Pierre (XIIe, XIIIe XVe, XVIe (?) et XIXe siècles)[13]. Le chœur et le portail occidental datent du XIIe/XIIIe siècle ; la tour clocher a été construite au XVe ou au XVIe siècle ; les baies ont été remaniées au XVIIIe siècle ; enfin, une sacristie a été adjointe au XIXe siècle ;
- le presbytère (XVIIIe)[14] ;
- le Manoir Pavillon (XVIIe)[15] ;
- une ferme (probablement du XVIe siècle)[16].
Est également inscrite à cet inventaire la chapelle Saint-Germain[17], un édifice aujourd'hui détruit.
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
Site inscrit[modifier | modifier le code]
- Les Falaises de l'Andelle et de la Seine
Site inscrit (1981)[18].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
![]() |
Blason | Écartelé: aux 1er et 4e de gueules à l'agneau pascal d'argent, la tête contournée nimbée d'or, tenant une croix haute du même à la banderole d'argent, chargée d'une croisette d'or et au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or, aux 2e et 3e de gueules à deux léopards d'or armés et lampassés d'azur, l'un au-dessus de l'autre. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Louis-Étienne Charpillon et l'abbé Caresme, « Amfreville-les-champs », dans Dictionnaire historique de toutes les communes de l'Eure, t. 1, p. 106-107 en ligne books.google.fr
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Amfreville-les-Champs sur le site de l'Institut géographique national
- Amfreville-les-Champs sur le site de l'Insee
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Géoportail (IGN), couche "Communes" activée ».
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 26 mars 2021).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le 26 mars 2021).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 26 mars 2021).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le 26 mars 2021).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 26 mars 2021).
- François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3, OCLC 9675154), p. 52.
- Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, 1877, p. 4 [1]
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Église Paroissiale Saint-Pierre », notice no IA00016843, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Presbytère », notice no IA00017299, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Manoir Pavillon (le) », notice no IA00016841, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ferme », notice no IA00016840, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Chapelle Saint-Germain », notice no IA00016842, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Les Falaises de l'Andelle et de la Seine », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le 7 juillet 2017).