Alaincourt (Haute-Saône)

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Alaincourt
Alaincourt (Haute-Saône)
La mairie
Blason de Alaincourt
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Lure
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute Comté
Maire
Mandat
Antonin Simoes
2020-2026
Code postal 70210
Code commune 70010
Démographie
Gentilé Alaincourtois
Population
municipale
99 hab. (2021 en diminution de 12,39 % par rapport à 2015)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 56′ 34″ nord, 6° 06′ 08″ est
Altitude Min. 235 m
Max. 285 m
Superficie 5,83 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Jussey
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Alaincourt
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Alaincourt
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Alaincourt

Alaincourt est une commune française, située dans le département de la Haute-Saône en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes d’Alaincourt
Selles Pont-du-Bois
Alaincourt Vauvillers
Montdoré

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 954 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bains », sur la commune de La Vôge-les-Bains à 14 km à vol d'oiseau[3], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 356,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21,4 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Alaincourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,8 %), prairies (29,7 %), terres arables (15 %), zones urbanisées (4,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 66, alors qu'il était de 60 en 2013 et de 62 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 79,2 % étaient des résidences principales, 8,7 % des résidences secondaires et 12,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 88,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 11,1 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Alaincourt en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Saône et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (8,7 %) supérieure à celle du département (6,2 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 72 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (73,9 % en 2013), contre 68,7 % pour la Haute-Saône et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Alaincourt en 2018.
Typologie Alaincourt[I 1] Haute-Saône[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 79,2 83 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 8,7 6,2 9,7
Logements vacants (en %) 12,2 10,8 8,2

Toponymie[modifier | modifier le code]

« En 1275, le village se nommait Halaincort, puis en 1452 Hallaincourt. L’appellation vient du nom d’une personne germanique, Hallin, et de cort qui signifie exploitation rurale[14] ».
Est écrit Hallaincour dans un arrêt de 1702[15].

Les Alains s’allièrent aux Vandales et entamèrent un périple dévastateur qui les conduira jusqu’en Hispanie et en Afrique du Nord. Certains d’entre eux serviront d’auxiliaires aux Romains, notamment contre Attila. Ce sont sans doute ces derniers qui ont laissé leur nom à Alaincourt.

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Carte départementale montrant en rouge les communes de la communauté de communes de la Haute Comté.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.

Elle faisait partie depuis la Révolution française du canton de Vauvillers[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Jussey.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la communauté de communes de la Haute Comté, créée le et qui succède à trois petites intercommunalités.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1989   André Morel[17]   Démissionnaire
  2014 Hervé Nictou[18]    
avril 2014[19] juillet 2020 Michel Broutchoux LR Retraité agricole
juillet 2020[20] En cours
(au 2 décembre 2021)
Antonin Simoes    

Distinctions et labels[modifier | modifier le code]

La commune a obtenu une fleur en 2015 au Concours des villes et villages fleuris[21].

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].

En 2021, la commune comptait 99 habitants[Note 3], en diminution de 12,39 % par rapport à 2015 (Haute-Saône : −1,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
210239252253214220214232241
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
217207193193181186183171160
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
159153146143131123120103121
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1089282728589929696
2014 2019 2021 - - - - - -
11010499------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Nicolas date des XVe et XVIe siècles, dont la façade et la première travée ont été démolies en 1840 et la façade reconstruite dans un style différent. À gauche de l’autel, on trouve une armoire eucharistique, style flamboyant à tympan, fermée par un quadrillage en fer rond et ouverte sur l’extérieur[14].
  • Lavoir et auges d’abreuvoir au Pré la Pate[14].
  • La commune compte trois fontaines[14].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Alaincourt Blason
D'azur à trois lis de jardin tigés d'argent, leurs pistils d'or mouvant d'un cœur du même ; chapé-ployé d'argent à deux cors de chasse de gueules affrontés par les pavillons, enguichés, virolés, embouchés et pavillonnés de sable.
Détails
Armoiries conçues par M. Nicolas VERNOT, adoptées par la municipalité le .
Alias
Alias du blason de Alaincourt
Alias du blason de Alaincourt
D'or à la bordure d'azur chargée de huit besants d'or.
Les armoiries en alias, attribuées à la commune par M. Camille HEIDET, sont en réalité tirés de l'ouvrage « Le Blason des Armoiries » de M. Hiérosme de Bara, et n'ont jamais eu le moindre lien avec la commune.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Alaincourt et La Vôge-les-Bains », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Bains », sur la commune de La Vôge-les-Bains - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Bains », sur la commune de La Vôge-les-Bains - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a b c et d « Le patrimoine raconté », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône,‎ (c.estrepublicain.fr/edition-de-vesoul-haute-saone/2016/08/09/le-patrimoine-raconte).
  15. « TOPOGRAPHIE. Recueil de pièces (originaux, copies, imprimés) réparties en dossiers rangés selon l'ordre alphabétique des noms de lieux. — N.-B. Plusieurs noms sont sans dossiers, à leur place alphabétique, avec des renvois à d'autres noms. I », sur Gallica, 1401-1800 (consulté le ).
  16. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. « Au service de sa commune », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône,‎ (lire en ligne) « Le maire, Hervé Nictou, le conseil municipal et les habitants d’Alaincourt sont tristes de la disparition de leur ancien maire, André Morel.
    En 1976, André (Dédé), s’installe au village. En 1983, il est élu conseiller municipal et aux élections suivantes, en 1989, il devient maire. Il fera trois mandats et devra démissionner lors du 4e , pour raison de santé. »
    .
  18. Préfecture de Haute-Saône, Liste des communes de Haute-Saône , consultée le 18 juillet 2013
  19. « Michel Broutchoux en fonction », L'Est républicain,‎ (lire en ligne) « Michel Broutchoux, nouveau maire, est natif du village où il a passé sa scolarité et sa jeunesse.
    Marié, il exerça le métier d’agriculteur jusqu’à sa retraite, il y a 7 ans. Élu conseiller depuis 1977 (avec une interruption de 6 ans), il devient adjoint lors du dernier mandat »
    .
  20. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  21. « En compétition pour une deuxième fleur », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône,‎ (lire en ligne).
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.