Otar Iosseliani

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Otar Iosseliani
Otar Ioseliani en 2010
Fonction
Président de La Femis
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Otar Iosseliani
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
Autres informations
A travaillé pour
Instrument
Personne liée
Distinctions
Liste détaillée
Berliner Kunstpreis ()
Prix Nika du meilleur réalisateur ()
European Film Academy Critics Award (en) ()
Prix Louis-Delluc ()
Chevalier de la Légion d'honneur‎ ()
Artiste populaire de la RSS de Géorgie (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Films notables
Enregistrement vocal
Prononciation
Œuvres principales
Plaque commémorative

Otar Iosseliani, né le (90 ans) à Tbilissi (Géorgie, à l'époque en URSS), est un cinéaste géorgien, installé en France depuis 1982.

Ses films, sortes de films muets parlants[pas clair], sont habités de nostalgie et d'un désespoir amusé. On y trouve parfois une certaine familiarité de style qui le rend proche de Jacques Tati.

Biographie

Iosseliani étudie d'abord le piano à l'école de musique de Tbilissi (il est diplômé de piano, de composition et de direction d'orchestre). En 1953, il entre à l'université de Moscou pour suivre des cours de mathématiques et mécanique, il y reste jusqu'en 1955. Il s'aperçoit que suivre ce type d'études en Union soviétique signifie être recruté par l'Armée et y être retenu. Pour se dégager en douceur, il s'oriente vers des études de mise en scène à l'Institut de cinéma de l'Union soviétique (VGIK). Il y réalise en 1958 son premier film, Aquarelle, qui passera à la télévision.

En 1961, il réalise Avril. Le film, interdit, ne sera vu en Union soviétique qu'à partir des années 1970.

Iosseliani devient alors pêcheur puis ouvrier métallurgiste, ce qui le ramènera au cinéma deux ans plus tard, avec la réalisation de La Fonte, documentaire sur le travail d'ouvriers d'une fonderie.

En 1967, sortira La Chute des feuilles, le film sera retiré de la distribution en URSS. Il passera cependant les frontières pour être présenté au Festival de Cannes.

1968, Vieilles Chansons géorgiennes est interdit par le Comité de Cinéma de Tbilissi. Pour Il était une fois un merle chanteur (1970) la distribution sera limitée aux ciné-clubs mais le film passera également les frontières et arrivera à Cannes en 1974 avec Otar Iosseliani. En 1976, Pastorale est interdit jusqu'en 1979, année où Iosseliani est nommé Personnalité émérite des Arts de Géorgie.

À partir de 1982, Iosseliani travaille en France : il y tourne une Lettre d'un cinéaste pour l'émission de télévision Cinéma, cinéma. En 1983, toujours pour la télévision, il tourne un documentaire, Euskadi.

1984, nouveau long-métrage de cinéma : Les Favoris de la lune, qui obtient le prix spécial du jury à la Mostra de Venise. Iosseliani est nommé Artiste du Peuple de Géorgie. L'année suivante il tourne un documentaire pour la télévision : Un petit monastère en Toscane.

En 1989, Et la lumière fut obtient le prix spécial du jury à la Mostra de Venise.

La Chasse aux papillons sort en 1992.

Nicolas Zourabichvili, compositeur français d'origine géorgienne, assure la collaboration musicale pour nombre de ses films.

En 1994, Arte diffuse le triptyque documentaire Seule, Géorgie.

Avec Brigands, chapitre VII (1996), Otar Iosseliani obtient son troisième prix spécial du jury à la Mostra de Venise.

En 1999, Adieu, plancher des vaches ! se voit récompenser du prix Louis-Delluc. En 1999, il remporte également un Nika du meilleur réalisateur (partagé avec Alekseï Balabanov) pour Brigands, chapitre VII (1996).

En 2002, sort Lundi matin qui se voit décerner l'Ours d'argent du meilleur réalisateur au Festival de Berlin.

En 2015, le Festival du film de Belfort - Entrevues lui consacre une rétrospective.

Filmographie

Courts et moyens métrages

Longs métrages

Acteur

Distinctions

Voir aussi

Bibliographie

  • Addio Terraferma - Ioseliani secondo Ioseliani, de Luciano Barcaroli, Carlo Hintermann et Daniele Villa, Ubulibri, Milan, 1999
  • (Et) Le Cinéma d'Otar Iosseliani (fut), de Antony Fiant, L'Âge d'Homme, 2002

Radio

Édition DVD

  • L'éditeur Blaqout a réalisé, début 2004, un coffret regroupant la presque totalité des films d'Otar Iosseliani.

Articles connexes

Liens externes

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