Jean-Pierre Laurens

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Jean-Pierre Laurens
Le peintre Jean Pierre Laurens dans son atelier de Fontenay aux Roses (1931),
détail d'une photographie de François Antoine Vizzavona.
Naissance
Décès
(à 57 ans)
Paris
Nationalité
Activités
Autres activités
Maître
Père
Fratrie
Conjoint
Parentèle
Georges Diéterle (beau-père)Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 6408-6415, 5 pièces, -)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Jean-Pierre Laurens, né le à Paris, et mort à Fontenay-aux-Roses le , est un peintre français.

Biographie

Jean-Pierre Laurens est le fils cadet du peintre Jean-Paul Laurens (1838-1921)[2], et de Madeleine Willemsens (1848-1913). Il est également le frère du peintre Paul Albert Laurens (1870-1934)[2] et l'époux de l'artiste Yvonne Diéterle[3] (1882-1974), sculptrice et peintre.

Le musée Simu de Bucarest conserve de lui Sa Fin de la journée[4]. Il expose au Salon à partir de 1899[4]. Il obtient des médailles de troisième classe la même année, une bourse de voyage et une médaille d'argent en 1900[4]. Il reçoit une médaille de deuxième classe en 1906[4].

Jean-Pierre Laurens a été fait prisonnier en , à Rocquigny, près de Péronne. Blessé d'une balle à la jambe, il est transféré au camp de Wittenberg, au sud de Berlin. Il a témoigné par ses dessins des conditions de captivité très dures et de la meurtrière épidémie de typhus dans le camp de Wittenberg en 1915 dans Prisonniers de guerre. Cahier à la mémoire des compagnons de captivité du camp de Wittenberg (Paris 1918)[5].

Interné plus tard dans un camp de travail en Courlande et très affaibli, il est interné en Suisse par la Croix-Rouge avant son retour en France en 1918.

En 1928, il se voit confier la décoration de l'église Notre-Dame-du-Calvaire de Châtillon (Hauts-de-Seine), construite par les architectes Joseph Flandrin et Yves-Marie Froidevaux. Après sa mort en 1932, son épouse, la sculptrice et peintre Yvonne Diéterle-Laurens[6] reprendra la direction de ce projet.

Il meurt le dans sa résidence de Fontenay-aux-Roses[7],[8].

Œuvres dans les collections publiques

Élèves

Voir aussi

Articles de l'encyclopédie


Notes et références

  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom LAURENS Jean-Pierre (consulté le )
  2. a et b « Laurens, Jean-Pierre », sur ledelarge.fr (consulté le ).
  3. Marie Hélène Desjardins et Catherine Join-Diéterle, Les Diéterle : une famille d'artistes, Fécamp, Musée des Terre-Neuvas, , 101 p. (ISBN 2-908858-22-3)
  4. a b c et d Bénézit 1924, p. 52.
  5. Archives du Cantal [1]
  6. Elle signe ainsi désormais ses œuvres.
  7. Valfleury, « Deuils », Le Figaro, Paris, no 116,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  8. Valfleury, « Deuils », Le Figaro, Paris, no 117,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  9. « Intérieur », notice no 000PE026642, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  10. « Portrait de Louis Sue », notice no 000PE022333, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  11. « Le retour du marché », notice no M0347001439, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  12. Marie-Hélène Desjardins et alii, Musée de Fécamp, catalogue des peintures, Bonsecours, éditions Point de vues - Musée de Fécamp, , 264 p. (ISBN 978-2-915548-46-4), pages 128-129.
  13. Alice Diéterle (1881-1951), belle-sœur de l'artiste, est représentée avec son fils Raymond Join, âgé de trois ans, dans un paysage de Normandie.
  14. Charles Péguy.
  15. Mme Laurens.
  16. « Portrait de ma mère », notice no 00000057879, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.

Annexes

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Bibliographie

Liens externes