Georges Rivollet (homme politique)

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Georges Rivollet
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 86 ans)
MeudonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Georges Joseph RivolletVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Parti politique
Distinction
Prix Amic ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Georges Rivollet est un homme politique français, ancien ministre, né à Paris 10e le et mort le à Meudon (Hauts-de-Seine)[1].

Biographie

Mémorial d'Abraham Bloch (Vosges)

Durant la Première Guerre mondiale, il est engagé au 47e régiment d'infanterie. Simple soldat à l'origine, il est promu caporal puis sergent. Trois fois blessé, il est 3 fois cité et reçoit la médaille militaire. Ancien combattant de la Première Guerre mondiale, mutilé de guerre, Georges Rivollet entre à l'Union nationale des réformes et mutilés ( UNMR ) en 1918 - il devient le trésorier de cette association[2] - , à l'Office national des combattants en 1919, jusqu'en [3]. Président de la commission des revendications matérielles de la Confédération nationale des anciens combattants et victimes de guerre, il en devient le secrétaire général en 1929[4].

Il est nommé ministre des Pensions (c'est-à-dire ministre des Anciens combattants), dans les gouvernements de Gaston Doumergue et Pierre-Étienne Flandin, de à .

Le , Georges Rivollet inaugure le monument du col d'Anozel (à Taintrux, Vosges) dédié à la mémoire d'Abraham Bloch[5], aumônier militaire et Grand Rabbin tué le .

Sous l'Occupation, Georges Rivollet préside l'UNMR[6]. Partisan de la collaboration[7], il collabore à L'Œuvre et est l'un des 15 membres de la direction du Rassemblement national populaire, parti collaborationniste de gauche créé par l'ancien cadre de la SFIO Marcel Déat.

A la fin du mois d', il se constitue prisonnier alors que la justice s'apprête à le juger par contumace. Il est libéré quelques semaines plus tard. Jugé en par la Cour de justice de la Seine, il plaide le double jeu: il se serait engagé pour rendre service à ses amis anciens combattants. Il est condamné à 5 ans de dégradation nationale[8].

Il est ensuite membre actif du bureau de l'Union des intellectuels indépendants, qui lutta notamment pour faire voter les lois d'amnistie de 1951 pour les victimes de l'épuration, puis celles de 1968 pour les victimes de la répression contre les partisans de l'Algérie française, et de l'Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain, dont il est le vice-président au début des années 1970.

Membre de la société historique la Sabretache, il a laissé une œuvre historique consacrée à la Révolution et l'Empire qui a obtenu le prix de l'Académie française : Les maréchaux d’Empire (1959), La Corse militaire (1961), Charles-Antoine Louis Morand, comte d’Empire (1964).

Œuvres

Notes et références

Liens externes