Charles Motte

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Charles Motte
Lithographie ajourée de Charles Motte (1829) d'après une composition de Victor-Jean Adam : Première distribution de la Légion d'honneur au camp de Boulogne, le 16 août 1804.
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Activités
Lieux de travail
Enfant
Céleste Motte (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Achille Devéria (beau-fils)
Théodule Charles Devéria (petit-fils)
Gabriel Devéria (petit-fils)
Sara Devéria (d) (petite-fille)Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par

Charles Étienne Pierre Motte est un lithographe et éditeur français, né à Paris le [note 1] et mort à Paris le 5 décembre 1836.

Biographie

Charles Motte obtient son brevet lui permettant d'exercer le métier d'imprimeur lithographe le 31 octobre 1817[1]. Il fait par ailleurs partie des premiers imprimeurs à l'avoir obtenu, cette mesure ayant été mise en place cette même année.

Le goût du macabre et le thème de la brièveté de la vie propres au romantisme l'incitèrent à lithographier certaines gravures de la Renaissance, comme celles de Hans Baldung (La jeune fille et la Mort). Il est installé rue des Marais Saint-Germain à Paris.

Il illustre l'en-tête du quotidien libéral Le Miroir des spectacles, des lettres, des mœurs et des arts où sont reproduits de nombreuses lithographies de sa composition (février 1821 - juin 1823).

En 1827, il persuade le jeune Eugène Delacroix d'illustrer la première édition française du Faust de Johann Wolfgang von Goethe, lui-même se chargeant de lithographier les planches et de les colorier à l'aquarelle.

Il lithographie des dessins de Jean-Baptiste Mauzaisse (1784-1844) (portraits de Jean-Jacques Rousseau, de Napoléon, etc.), de Victor-Jean Adam (Avènement de l'Empire), de Ludwig Rullmann (portraits de Maurice de Nassau et de Maurice de Saxe), d'Hippolyte Bellangé (« Entrée des Français à Milan »), d'Achille Devéria (1800-1857), d'Edmond Savouré (« Vue de Saumur en 1836 »), d'Henry Monnier, de Louis Stanislas Marin-Lavigne, etc.

Charles Motte est le beau-père d'Achille Devéria (qui a épousé sa fille Céleste) et le grand-père de l'égyptologue Théodule Charles Devéria et du sinologue Jean-Gabriel Devéria (1844-1899).

Charles Motte enseigne la lithographie au missionnaire Laurent Imbert, qui l'importera en Chine. L'atelier lithographique de Motte collabore à l'impression de la Grammaire égyptienne de Champollion. Il meurt à Paris le , peu après l'impression de la première partie.

Céleste Devéria reprend la succession de son père et est brevetée imprimeur lithographe le 14 décembre 1837.

Œuvres

Les écrevisses à Longchamps, caricature lithographiée d'après Eugène Delacroix [?], visant la censure royaliste (in Le Miroir, 4 avril 1822. New York, Metropolitan Museum of Art).

Collections publiques

En Australie

Canberra, National Museum of Australia

Aux États-Unis
En France
Au Royaume-Uni

Publications

Notes et références

Notes

  1. Fils de Pierre Martin Motte et Ursule Durupt. L'état civil reconstitué de Paris signale son mariage en l'église Saint-François-Xavier le avec Marie Mathieux.

Références

  1. Voir notice sur Louis Barbat, dans Dictionnaire des imprimeurs-lithographes du XIXe siècle, École nationale des chartes

Annexes

Bibliographie

  • Marie-Christine Clæs, « Autour de la Grammaire égyptienne de Champollion : Marcellin Jobard, Charles Motte et Jules Feuquières, utilisateurs de la lithographie pour l'impression des hiéroglyphes », Bulletin des Musées royaux d'Art et d'Histoire, Bruxelles, tome 82, 2011 [2013], p. 55-99.

Liens externes

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