1952 en dadaïsme et surréalisme
Pour l'année, voir 1952.
Éphémérides
Janvier
- Polémique autour d'Alfred Jarry, qualifié dans une émission radiophonique de « poète chrétien ». Benjamin Péret riposte dans la revue Arts et ouvre une enquête auprès de plusieurs écrivains en leur posant la question suivante : « Jarry est-il un poète chrétien ? » à laquelle toutes les personnalités interrogées répondent par la négative[1].
Mars
- Série d'entretiens entre André Breton et André Parinaud enregistrés pour la Radio diffusion française.
Novembre
- Parution du premier numéro de la revue Médium[2].
Décembre
Ouverture, à Paris, rue du Pré-aux-Clercs, de la galerie Á l'Étoile scellée que dirige André Breton.[3]
Cette année-là
- René Alleau commence une série de conférences sur les textes classiques de l'alchimie, que suivent avec attention les surréalistes[4].
- En Argentine, Aldo Pellegrini fonde le groupe des Artistes modernes d'Argentine ouvert aux peintres surréalistes ainsi qu'aux tenants de l'abstraction géométrique et de l' action painting[5].
Œuvres
- André Breton
- Du surréalisme en ses œuvres vives : « Il s'agit de retrouver le secret d'un langage dont les éléments cessassent de se comporter en épaves à la surface d'une mer morte. »
- Joseph Cornell
- Vers la péninsule bleue, boîte. Le titre est tiré d'un poème d'Emily Dickinson : « Il serait peut-être plus facile d'échouer en vue de la terre que de gagner ma péninsule bleue pour y périr de joie. »
- Leonor Fini
- Dans la tour, huile sur toile[6]
- Simon Hantaï
- Le Revenant, huile sur toile[7]
- Mona Hatoum
- Hair necklace, objet : cheveux de l'artiste façonnés comme un collier de grosses perles sur buste[8]
- René Magritte
- L'Explication[9]
- Valeurs personnelles, huiles sur toile
- Benjamin Péret
- Air mexicain, poème illustré par le peintre mexicain Rufino Tamayo[10]
- Stanislas Rodanski
- Requiem for Me, récit[11]
- Max Walter Svanberg
- Le Vin garni de plumes, hommage à André Breton, huile sur toile
- Michel Zimbacca et Jean-Louis Bédouin
- L’Invention du monde, film 16 mm, noir et blanc et couleurs, 34 min, texte de Benjamin Péret[12]
Notes et références
- Simone Grossman, Julien Gracq et le surréalisme, José Corti, Paris, 1980, p. 20 et 21.
- * José Pierre, Tracts surréalistes, tome II, 1982, Paris, Le Terrain vague, p. XX.
- * José Pierre, Tracts surréalistes, tome I & II, 1982, Paris, Le Terrain vague, p. XX.
- Jean-Paul Clébert, Dictionnaire du Surréalisme, Éditions du Seuil & A.T.P., Chamalières, 1996, p. 20.
- Clébert, op. cit., p. 56.
- Adam Biro & René Passeron (sous la direction de), Dictionnaire général du surréalisme et de ses environs, Office du livre, Genève & Presses universitaires de France, Paris, 1982, p. 169.
- Reproduction dans José Pierre, L'Univers surréaliste, Somogy, Paris, 1983, p. 258.
- 31 x 22 x 17 cm. Collection particulière. Reproduction dans Didier Ottinger (sous la direction de), Dictionnaire de l'objet surréaliste, Éditions Gallimard & Centre Pompidou, Paris, 2013, p. 141.
- 46 × 34,5 cm, collection particulière. Reproduction dans "Beaux Arts magazine" n° 104, septembre 1992, p. 59.
- Biro, op. cit., p. 14.
- Cité par Alain Joubert, Entrée des fantômes, dans La Quinzaine littéraire, n° 991, 1er mai 2009, p. 10.
- Ado Kyrou : « Poème surréaliste sur l'identité et la permanence des mythes primitifs à travers les objets d'art sauvages », Biro, op. cit., p. 49. Réédition en DVD en 2010.
