Aller au contenu

Gustav Riek

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 18 juillet 2022 à 10:53 et modifiée en dernier par Sebleouf (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Gustav Riek
Archéologue
Présentation
Naissance
Stuttgart
Décès (à 76 ans)
Feldstetten (de) (ville de Laichingen)
Nationalité Allemand
Activités Préhistorien
Activité de recherche
A travaillé pour Université Eberhard Karl de Tübingen
Musée de Préhistoire de Blaubeuren
Camp de concentration de Hinzert au grade d'Hauptsturmführer
Ahnenerbe
Domaines de recherche Préhistoire, Protohistoire
Principales fouilles Grotte de Vogelherd, Hohle Fels, Brillenhöhle (de), tumulus de Hohmichele (en) à Heuneburg
Autres activités Professeur, directeur-adjoint de l'institut Pré- et Protohistorique de Tübingen

Gustav Riek, de son nom complet Johannes Gustav Riek, est un préhistorien allemand, né le à Stuttgart et mort le à Feldstetten, dans la ville de Laichingen[1],[2],[3].

Il a notamment fouillé la grotte de Vogelherd au début des années 1930, la Hohle Fels, et effectué des travaux sur le site archéologique de la Heuneburg, en particulier sur le tumulus hallstattien de Hohmichele (de)[1],[2],[4].

Il a également été reconnu comme criminel de guerre sous le Troisième Reich, en raison de son implication dans le camp de concentration de Hinzert, au grade de Hauptsturmführer.

Études et carrière académique

Riek commence ses études à Stuttgart, puis les poursuit à Heidelberg et Halle[5]. Il fait ensuite des études de géologie, à l'institut de Tübingen, où il rentre en 1919 et en ressort diplômé en géologie, en 1921, Riek devient assistant scientifique à Halle-sur-Saale[1]. Il se marie à l'âge de 18 ans et devient père de 2 enfants[3].

Entre 1924 et 1928, il travaille à Tübingen sous la direction de Hans Reinerth et de Robert Rudolf Schmidt (de)[5]. En 1929, après avoir soutenue la thèse Die Stratigraphie des Buntsandsteins im Schwarzwald, sous la direction d'Edwin Hennig, il devient titulaire d'un doctorat en géologie[5]. Il travaille ensuite pour l'Institut préhistorique de l'Université Eberhard Karls de Tübingen à partir de 1929[1].

Les résultats des recherches archéologiques qu'il mène au début des années 1930, parus dans une monographie publiée en 1934, consolide sa réputation de scientifique[1],[5],[6]. La même année, alors qu'il est récipiendaire du titre universitaire de Privatdozent en mathématiques et sciences de la nature et qu'il reçoit une habilitation pour ses travaux[7], il vient à enseigner la Préhistoire et la Protohistoire à l’Université de Tübingen, tout y en devenant conférencier[1],[5]. En 1935, il est promu directeur-adjoint de l'Institut de pré- et protohistoire de Tübigen[1],[5]. Durant cette même année, il organise une planification de recherches archéologiques systématiques sur les différents sites préhistoriques d'Allemagne du sud-ouest[8].

À partir de 1956, Riek revient enseigner à l'université de Tübingen[9],[5]. Durant cette période, il dirige les soutenances doctorales des préhistoriens Joachim Hahn[10],[11], Hansjürgen Müller-Beck (soutenant une thèse intitulée Das Obere Altpaläolithikumin Süddeutschland. Ein Versuch zur ältesten Geschichte des Menschen)[12] et Eberhard Wagner[13],[14]. Il a également été le professeur de Karl Dietrich Adam[12],[15],[16]. Le , Hansjürgen Müller-Beck le remplace au poste de professeur d'archéologie préhistorique[12].

En 1963 et 1964, il fait aménager au sein d'un hospice de Blaubeuren une salle d'exposition des pièces retrouvées sur les sites de la Brillenhöhle (de) et de la Große Grotte (de)musée de Préhistoire de Blaubeuren et lance le projet de créer un « Einzimmer-Museum »[5],[17]. Le musée de Préhistoire de Blaubeuren est par la suite fondé en 1965 dans l'objectif de conserver les trouvailles et les résultats de fouilles des deux sites préhistoriques[18],[19].

Riek reçoit le titre de professeur émérite en 1966[9],[5]. Il prend sa retraite en 1968[20],[21].

Travaux

Fouilles des années 1930

Fouilles de la Vogelherd

En , après le signalement de roches fragmentées par le feu et proches d'un groupe de sépultures datées du Néolithique, Riek prospecte une probable grotte avec Hermann Mohn, le découvreur du site[6],[22],[23].

La cavité, dite grotte de Vogelherd, qui se trouve dans la vallée de la Lone aux environs de la ville de Niederstotzingen, est occupée dès le Paléolithique moyen. Elle fait l'objet d'une première tranchée de sondage sous la direction de Riek le [6],[1]. Dès le lendemain, des traces d'une occupation du site au Paléolithique sont mises en évidence[6]. Les premières fouilles et explorations de la grotte de Vogelherd — pratiquées dans l'illégalité à l'époque — commencent le [6],[24]. Dans un premier temps, Riek et son équipe effectuent le déblaiement des sédiments qui se sont accumulés au niveau de deux des points d'entrée de la grotte, ce qui leur permet d'accéder dans la cavité préhistorique. Il leur faudra 10 semaines[25] pour déblayer environ 300 m3[26] du site[27].

Au cours de cette première campagne de fouilles, Riek et son équipe recueillent, parmi les déblais sédimentaires, des artefacts datés de plusieurs époques : les plus anciens sont retrouvés dans la couche sédimentaire formée à l'Éémien, base stratigraphique de la grotte, et les plus récents sont datés du Néolithique[28]. Quelques pièces, attribuées au Paléolithique moyen, sont retrouvées de manière sporadique, mais la plupart d'entre eux ont été fabriqués au Paléolithique supérieur et appartiennent à la culture de l'Aurignacien[26],[29]. Les investigations faites en sont complétées par d'autres fouilles le [6].

Les pièces collectées par Riek et son équipe en 1931 ne seront inventoriées que plusieurs décennies après. D'abord par le préhistorien Hansjürgen Müller-Beck en 1957, puis par la préhistorienne Denise de Sonneville-Bordes en 1965, et enfin par le préhistorien et archéologue Joachim Hahn en 1977[25]. En outre, des recherches approfondies de la stratigraphie de la grotte, notamment réalisées par les archéologues Nicholas J. Conard et Laura Niven, ont montré que l'étage identifié et interprété par Riek comme étant un Aurignacien tardif (ou Aurignacien supérieur) correspond, en l'état, à l'époque Gravettien[30],[25].

Fouilles de la Burkhardtshöhle

En 1933 et 1934, après avoir fait des prospections sur un site Paléolithique et Néolithique dans la commune de Kirchheim[31], Riek fouille la Burkhardtshöhle, une cavité préhistorique à destination funéraire située près de la ville de Westerheim[32],[1],[33],[34]. Dans la grotte, orientée selon un axe nord-sud, et qui mesure 6,5 × 4,0 m, il met en évidence des pièces d'outillage datées du Magdalénien et recouverts d'un dépôt sédimentaire de 40 cm d'épaisseur[32],[33].

Riek établit un profil stratigraphique de la Burkhardtshöhle[32], identifiant 10 étages stratigraphiques distincts[32].

Au cours de la campagne de fouilles, cinq fragments de crâne humain sont exhumés[34]. Ces restes osseux, dont l'âge absolu a été établi entre 15 080 et 14 150 AP par datation au 14C, sont issus d'un seul et même individu[34].

Fouilles de la cavité d'Haldenstein

L'Haldensteinhöhle, grotte fouillée par Riek dans les années 1930.

Dans la seconde moitié des années 1930, le préhistorien allemand fait des fouilles sur le site d'Haldenstein (de), une grotte qui s'ouvre sur la vallée de la Lone et localisée sur la commune d'Urspring (de)[35],[36],[37].

Dans la grotte, qui mesure environ 35 m de long, Riek et son équipe font un sondage de 6 × 4 m[35]. Dix étages stratigraphiques, s'échelonnant du Moyen Âge jusqu'au Paléolithique moyen et supérieur, sont mis en évidence[35]. Dans la couche du Magdalénien, ils retrouvent des ossements humains dont un radius et une patella[35].

Fouilles du tumulus de Hohmichele

En 1937 et 1938, Riek réalise une campagne d'investigations sur le tumulus de Hohmichele (ou Hochmichele), l'un des 36 complexes funéraires d'époque Hallstattienne — plus précisément : phase du Hallstatt D, entre 600 et 450 av. J.-C. — et faisant partie de la nécropole dite « groupe de Specklau », sur le site de Heuneburg, dans l'arrondissement de Sigmaringen, en Forêt-Noire[4],[38],[39],[40],[41],[42]. Le tertre, d'un volume total de près de 35 000 m3, mesure environ 80 m de diamètre pour une hauteur atteignant les 13 m[4].

Riek et son équipe creusent les parties supérieure et centrale du tumulus et déblayent ainsi environ 11 000 m3 de terre[38]. En , le préhistorien allemand déclare que le site est « fouillé avec succès »[43]. Les travaux sur le tertre mettent en évidence que le tumulus n'est pas entouré d'un fossé[38]. D'après ces fouilles, les archéologues déduisent que le Hohmichele a été érigé de manière progressive, les tombes ayant été aménagées à mesure que le tumulus s'est développé[38].

Avec son équipe, il met au jour 8 tombes à inhumation et 5 tombes à incinération[38],[40],[39],[41]. Deux des treize sépultures découvertes lors de ces fouilles se révèlent être des tombes à char[39],[40],[38]. Les sépultures inventoriées I et VI sont les deux tombes à char et sont à chambre[42]. Les parois de la tombe IV sont faites de bois[42]. Les fouilles de 1937-1938 permettent également de dater la construction de la tombe VI vers la fin du VIe siècle av. J.-C.[42].

Fouilles des années 1950 et 1960

Fouilles de la Brillenhöhle

Plan au sol de la Brillenhöhle d'après Riek, 1973. Les vestiges du foyer sont représentés à gauche[44].

Entre 1955 et 1963, Riek mène le chantier de fouilles de la Brillenhöhle, une grotte datée du Paléolithique moyen et supérieur qui se trouve près de Blaubeuren, dans la vallée de l'Ach, au sein du massif du Jura souabe dans le Bade-Wurtemberg[45],[46].

Durant la fouille de la cavité, le préhistorien allemand et son équipe (dont fait partie Karl Dietrich Adam (de)[47]) mettent en évidence plusieurs pièces d'industrie lithique ainsi que la structure d'un foyer[45]. Le mobilier archéologique est trouvé dans les étages stratigraphiques de l'Aurignacien, du Gravettien et du Magdalénien[45].

Durant la campagne de fouilles, en 1956, au moins quatre squelettes humains sont exhumés[34]. Les ossements, associés à des artefacts lithiques, sont trouvés dans la couche magdalénienne de la grotte[34]. L'ADN contenu dans l'un de ces restes osseux (un os pariétal) est daté entre 15 120 et 14 440 ans AP[34].

Autres fouilles

Dans les années 1950, il mène des fouilles sur le site de la cavité préhistorique de Brucksberger, à proximité de la ville de Giengen an der Brenz[1],[48] et y trouve un mobilier datant du Magdalénien[48].

En 1957-1958, pendant la campagne d'investigation de la Brillenhöhle, Riek et le préhistorien Rainer Blumentritt découvrent la Geißenklösterle (la « grotte aux chèvres »)[49],[50],[51],[52],[53]. Située à proximité d'Ulm, elle livre des artefacts attribués au Moustérien et au Mésolithique[49]. Il revient sur les lieux en 1963 pour faire un sondage complémentaire[54].

De 1958 à 1960, Riek et Gertraud Matschak conduisent une courte campagne d'investigations sur le site de la Hohle Fels[55],[56],[54]. Le mobilier lithique recueilli lors de ces fouilles, essentiellement daté du Magdalénien, est peu conséquent[56],[54]. Ces travaux sont suivis par ceux du préhistorien Joachim Hahn, dans les années 1970 et 1980, puis par ceux de Nicholas J. Conard et H. P. Ueppermann à la fin des années 1990[55],[56],[54].

À la fin des années 1950 et début des années 1960, Riek, toujours en association avec Matschak, réalise des investigations sur le site de l'Helga-Abri, un abri dont l'entrée, à flanc de falaise, est situé à quelques mètres au-dessus de la Hohle Fels[57], et se trouvant à proximité de la ville de Blaubeuren[58],[36],[59]. Ils y creusent un passage qui permet de mettre au jour un gisement d'artefacts amalgamés à des dépôts sédimentaires non-perturbés et datés du Paléolithique[59].

Entre 1960 et 1964, Riek et le préhistorien Dietrich Adam[47] entreprennent l'excavation de la Große Grotte (ou Große Rusenschloßhöhle), une cavité s'étirant sur une longueur de 55 m, datée du Paléolithique moyen (occupée entre 100 000 et 50 000 ans AP, et située dans la ville de Blaubeuren[60],[61],[62].

Fonctionnaire et officier au service des nazis

Préhistorien au service de la SS Ahnenerbe

Après avoir adhéré au Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP), en 1929, il se met au service la Sturmabteilung (SA) en 1933[63],[3],[64],[21].

Plaque de la SS-Grabung datée de 1936 apposée sur la paroi externe de la grotte de Haldenstein (de)[Note 1].

Dès 1936, avec les fouilles de la grotte de Haldenstein, les travaux de Riek sont placés sous l'égide de la SS Ahnenerbe, également appelée la SS-Grabung (Recherche SS)[37],[43]. À partir de 1937, Riek rejoint la SS, puis travaille dans les années qui suivent avec la SS Ahnenerbe. Ses recherches ont été marquées par l'idéologie nazie et ont été financées principalement dans une perspective de recherche préhistorique germanique[63],[65],[66],[5]. En 1935, il déclare vouloir introduire « l'utilisation de la Préhistoire locale » dans l'histoire générale du peuple allemand avec une « désignation culturelle internationale facilitée »[5],[Note 2].

Ses travaux d'investigation sur le tumulus d'Hohmichele ont été effectués « sous la protection du RFSS, le Reichsführer-SS, Heinrich Himmler »[63],[65],[66],[21],[67]. Les fouilles du complexe funéraire de l'âge du fer ont été réalisées dans le cadre d'un projet de recherches archéologiques lancé en par le préhistorien Werner Buttler (de) et appuyé par l'Ahnenerbe[67]. En outre, les investigations de Riek, envoyé par l'Ahnenerbe en Forêt-Noire, auraient également eu pour objectif de rechercher les iriminen, un panthéon de divinités germaniques ayant servi de fondement à l'irminisme (en), une pseudo-religion du mysticisme nazi prônée par l'aryosophe Karl Maria Wiligut[68],[69]. « Riek effectua des recherches de terrain mais il ne trouva pas de traces des irminen »[68]. Lors de l'excavation du tumulus, « que les événements politiques ne permirent pas de l'examiner dans son ensemble »[38], outre Riek, le préhistorien Robert Rudolf Schmidt et l'architecte, politicien et théoricien du nazisme Alfred Rosenberg dirigent également les opérations[67].

Un dossier issu de la SD datant de 1938, montre (ou souligne) que Riek était un « ancien national-socialiste » « politiquement et idéologiquement absolument fiable »[64],[63],[65],[21]. Durant cette époque, entre 1937 et 1940, Riek correspond avec le paléontologue et anatomiste Robert Wetzel (de)[70]. La correspondance des deux scientifiques, enregistrée sous microfilm, a été classée comme dossier issu du personnel d'encadrement du Reichsfüher-SS[70]. Ce dossier est conservé dans les Archives nationales des États-Unis[70]. Le , lors de la découverte des fragments de l'homme-lion, pendant les travaux d'excavation de la Hohlenstein-Stadel, G. Riek est sur place, aux côtés de R. Wetzel, qui dirige les travaux[37],[71]. Wetzel, lors de cette campagne d'investigations s'appuie sur les précédents travaux de Riek[71]. Les fouilles de cette grotte, comme celle du tumulus d'Hohmichele et du site préhistorique de Haldenstein, sont initiées et financées par l'Ahnenerbe[37],[72],[71].

Officier SS au camp de concentration de Hinzert

Image externe
Officiers SS en classe avec Gustav Riek pour instructeur lors d'une visite d'inspection d'Adolf Kleffel en mai 1941 sur le site du Musée du mémorial de l'Holocauste des États-Unis.

En , après la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, Riek, bien qu'il ait atteint l'âge limite, demande à être incorporé dans la Waffen-SS[64],[21].

De à , Riek occupe le poste d'officier instructeur au grade d'Hauptsturmführer dans le camp de concentration de Hinzert, près de Trèves, en Rhénanie-Palatinat[73],[74],[65],[66]. À ce poste, il s'occupe également de la « rééducation idéologique » des prisonniers politiques[64],[21]. Dans une lettre rédigée en date du , Riek déclare : « La formation n'a pas beaucoup de succès, car de nombreux élèves sont asociaux à cause de défectuosités mentales, provenant pour la plupart d'une infériorité congénitale »[21]. En , il participe à l'élimination de plusieurs dizaines de prisonniers soviétiques par injection au cyanure[75],[76],[77],[65],[9],[78]. L'autre rôle de Riek dans ce crime de guerre est de superviser le transport des morts par camion jusqu'à une fosse situé dans une forêt toute proche[78]. Il se charge aussi d'organiser la fermeture de l'ensemble des voies d'accès au camp de concentration[78],[75].

La même année, tandis qu'il exerce la fonction d'officier SS dans le camp de concentration, il mène, en tant que préhistorien, des fouilles à Aleburg, un site localisé dans la ville de Beaufort[79],[80],[5],[75]. L'archéologue Laurent Olivier met en perspective la double fonction de Riek durant les années 1940 :

« La frontière entre les deux fonctions est à ce point poreuse dans l'esprit de Riek qu'il utilise sa casquette d'officier SS pour donner l'échelle de ses photographies sur le chantier de fouilles de l'Aleburg, au Luxembourg... »

— Laurent Olivier, Nos ancêtres les Germains : l'archéologie au service du nazisme, 2012, p. 33[79].

À la fin de l'année 1941, il reçoit la Totenkopfring, l'anneau à tête de mort décerné par Himmler[64]. En , il est affecté au personnel d'encadrement de la division militaire de la SS-Wehrgeologen (it), en Finlande[81],[21],[3]. À partir du , il est incorporé au bataillon de la SS-Wehrgeologen basé à Hambourg, division dans laquelle il coordonne l'approvisionnement en matériel militaire pour les unités allemandes stationnées sur le front de l'Est et en Pologne[3].

Il est interné en tant que prisonnier de guerre le , dans un camp militaire polonais puis, à partir de , dans une base militaire française[3]. Il passe devant la commission d'état de l'épuration politique de Tübigen-Lusinau en [77].

Retour dans les domaines scientifique et universitaire

Riek est révoqué de son poste de professeur par la commission d'épuration politique de l'université de Tübingen le [82]. Il ne perçoit alors aucune indemnité[82].

Laurent Olivier fait état des conditions du retour de Riek dans le domaine universitaire et scientifique malgré son passé de criminel de guerre :

« Même un criminel de guerre comme le capitaine SS (SS-Haupsturmführer) Gustav Riek, qui avait dirigé pour le compte de l'Ahnenerbe la grande fouille du « tumulus princier » du Hohmichele, pourra réintégrer en 1956 son poste à l'université de Tübingen. En , il avait participé à la « liquidation » d'un groupe de quarante à soixante-dix « commissaires politiques » soviétiques au camp de concentration de Hinzert. »

— Laurent Olivier, p. 153, note 275, 2012[76].

Billet signé de G. Riek figurant au dos d'un numéro de Germania (de) de 1952 (« Herrn Obermedizinalrat Walz mit herzl. Gedenken! Riek. »)

Le retour de Riek dans le domaine de la recherche archéologique en Bade-Wurtemberg est permis grâce à l'intervention de Wolfgang Kimmig (de), directeur de l'institut de Pré- et Protohistoire de Tübingen à partir de 1955[9]. Cette « manœuvre » se révèle efficace puisque Riek finit sa carrière « couvert d'honneurs » : il enseigne à nouveau à l'université de Tübingen à partir du milieu des années 1950 et obtient le titre de professeur émérite dans les années 1960[9],[5]. Pour Jean-Pierre Legendre : « La mainmise qu’exerce la SS sur les universités jusqu'en 1945 explique par ailleurs pourquoi beaucoup de membres ou de collaborateurs de l’« ordre noir » parviennent à réintégrer le milieu universitaire dans les années d'après-guerre ». Dans le domaine archéologique, outre Riek, c’est également le cas des anciens SS Herbert Jankuhn et Wolfgang Dehn[83]. Ce n'est qu'en 1986, grâce à la publication d'un journaliste allemand, que le passé de Riek au service du nazisme est dévoilé[9].

En , le préhistorien Karl Dietrich Adam demande à ce que Riek soit « réhabilité »[15],[16]. Après cette réclamation, le poste d'Adam au sein du musée national d'histoire naturelle de Stuttgart lui est retiré, la directrice de l'établissement muséographique Johanna Eder estimant que le préhistorien ne possède pas de « distance suffisante avec le Troisième Reich »[15],[16].

Publications

Die Mammutjäger vom Lonetal

Riek publie en 1934 un ouvrage intitulé Die Mammutjäger vom Lonetal (Les chasseurs de Mammouth de la vallée de la Lone) et illustré par le peintre et dessinateur Willy Planck (de)[84],[85].

Dans une correspondance de Himmler à Riek datée du , le Reichsführer-SS, après avoir reçu la publication du préhistorien, écrit :

« Lieber Parteigenosse Riek! Besten Dank für Ihr Buch Mammutjäger im Lonetal, das ich gestern gelesen habe. Ich finde dasBuch sehr gut und habe sofort eine Anzahl Exemplare davonbestellen lassen, damit ich für Kinder und für die heranwach-sende Jugend ein passendes Geschenk habe. Es erinnert mich sehr an zwei Bücher, die ich in meiner Jugend las und die ich auchheute viel verschenke, an Rulaman und Kuning Hartfest, die ja ebenfalls in der rauhen Alp spielen. Auf Wiedersehenim Januar. Heil Hitler Ihr HH-SS

— Cher camarade de Parti Riek ! Merci beaucoup pour votre livre Mammutjäger vom Lonetal que j'ai lu hier. Je trouve ce livre très bon et j'en ai immédiatement fait commander un lot d'exemplaires, comme cadeau à des enfants et pour leur formation. À vous revoir en janvier. Heil Hitler votre H. H. — »

— Heinrich Himmler, 1937[64],[86].

L'ouvrage, basé sur les recherches de Riek dans la grotte de Vogelherd au début des années 1930, évoque la lutte entre des Homo sapiens (les chasseurs de Mammouth) et les hommes de Néandertal[87],[88],[84]. Dans cet ouvrage, Riek fait très nettement tourner l'avantage aux hommes modernes[87],[88]. Pour la paléoanthropologue Miriam Haidle, non-seulement cette lutte ne reflète pas les faits matériels observés par la recherche archéologique récente et, de surcroît, montre une supériorité des hommes modernes sur les Néandertaliens qui ne lui parait pas établie[88],[87].

Die Mammutjäger vom Lonetal est réédité en 1951[89], puis en 2000[87]. L'ouvrage de Riek connaît une nouvelle parution en 2014, sous la direction de Nicholas J. Conard et en collaboration avec l'archéologue Ewa Dutkiewicz[84],[90]. L'édition de 2014, remaniée, est, pour le bourgmestre de Niederstotzingen, « une interprétation moderne du livre » de Riek[84]. Pour Eva Dutkiewicz, Riek, dont le « passé de nazi est incontesté », a entrepris des travaux dans la grotte de Vogelherd qui n'ont pas été réalisés dans d'« excellentes conditions », mais qui ont rendu le préhistorien célèbre[84]. En outre, les résultats de l'analyse isotopique des ossements humains ont montré que l'interprétation de ces fossiles par Gustav Riek s'est révélée erronée, ces techniques, tout comme les tests d'ADN fossile, étant alors inconnues du préhistorien[84].

Autres publications

  • (de) avec R. Lebküchner, « Über Fährtenfunde im mittleren Buntsandstein des Nordschwarzwaldes », Centralblatt für Mineralogie, Geologie und Paläontologye, no 12,‎ , p. 633-641 (présentation en ligne).
  • (de) Stratigraphie des Hauptbuntsandsteins im Schwarzwald, Otto Kindt, , 172 p. (présentation en ligne).
  • (de) « Paläolitliische Station mit Tierplastiken und menschlichen Skelettresten bei Stetten ob Lontal. », Germania, Tübingen, vol. XVI,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  • (de) Die Eiszeitjägerstation am Vogelherd im Lonetal, vol. I : Die Kulturen, Leipzig, Heine, , 338 p. (présentation en ligne).
  • (de) Vorgeschichte von Württemberg : Kulturbilder aus der Altsteinzeit Württembergs, vol. 1, F. F. Heine, , 126 p. (présentation en ligne).
  • (de) « Ein Fletthaus aus der Wende ältere-jüngere Hunsrück-Eifel-Kultur bei Befort in Luxemburg. », Germania, vol. 26, no 1,‎ , p. 26–34 (présentation en ligne).
  • (de) avec Otto Johannsen (de), « Späthallstättische Gewebereste aus dem Fürstengrabhügel Hohmichele bei Hundersingen an der Donau, Kr. Saulgau », Germania, vol. 30, no 1,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  • (de) « Zwei neue diluviale Plastikfunde vom Vogelherd (Württemberg) », Germania, vol. 32, no 3,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  • (de) « Drei jungpaläolithische Stationen am Bruckersberg in Giengen an der Brenz. », dans Florian Heller, Veröffentlichungen des Staatlichen Amtes für Denkmalpflege Stuttgart : Zur fossilen Fauna der jungpaläolithischen Stationen am Bruckersberg in Giengen an der Brenz, vol. 2, Stuttgart, Verlag Silberburg, (présentation en ligne).
  • (de) avec Hans Jünger Hundt, Der Hohmichele. Ein Fürstengrabhügel der späten Hallstattzeit. : Heuneburgstudien 1., Berlin, W. de Gruyter, , 214 p. (lire en ligne).
  • (de) Das Paläolithikum der Brillenhöhle bei Blaubeuren., vol. 1, Stuttgart, Müller & Graff, , 168 p. (lire en ligne).

Notes et références

Notes

  1. Le texte inscrit sur la plaque est le suivant :

    « Urspringer Höhle
    Rastplatz der Eiszeitjäger
    SS Grabung 1936
    Ausgräber G. Riek
     »

    « Grotte d'Urspring
    abri de chasseurs de l'âge de glace
    recherche archéologique SS 1936
    archéologue G. Riek »

  2. Riek dit très précisément ceci : « Ich brechte hier - nicht aus sonderbündlerischen Gründen sondern zum Nutzen helmischer Vorgeschichte und deren leichteren Eingangs in das Allgemeinwissen unseres Volkes, mit den internationale gebraüchlichen Kulturbenennungen. »[5]

Références

  1. a b c d e f g h i et j (de) Eberhard Wagner, « Nachrufe - Johannes Gustav Riek (1900-1976) », Fundberichte aus Baden-Württemberg, no 3,‎ , p. 617-618 (ISSN 0071-9897, DOI 10.11588/fbbw.1977.0.24865, lire en ligne [PDF], consulté le ).
  2. a et b (de) « Riek, Gustav », sur Neue Deutsche Biographie (consulté le ).
  3. a b c d e et f Staatskommissariat für die politische Säuberung 1952, p. 2.
  4. a b et c Stéphane Verger, « La polarisation de l'Europe Hallstattienne et la constitution des grands ensembles politiques (vers 630-vers 540) », dans Olivier Buchsenschutz, L'Europe celtique à l'âge du Fer (VIIIe - Ier siècle), PUF, coll. « Nouvelle Clio - L'histoire et ses problèmes », , 512 p. (lire en ligne), p. 191.
  5. a b c d e f g h i j k l m et n (de) « Ausgräber oder Denkmalpfelger? : Riek, Goessler und die Tübinger Sammlung », Wer Macht Geschichte?, Université Eberhard Karl de Tübingen - Musée des palafittes d'Unteruhldingen,‎ 9 février - 15 avril 2012, p. 11 à 13 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  6. a b c d e et f (en) Ewa Dutkiewicz, « The Vogelherd Cave and the discovery of the earliest art – history, critics and new questions », publications de l'UNESCO,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  7. (de) Thomas Potthast et Uwe Hoßfeld, « Vererbungs- und Entwicklungslehren in Zoologie, Botanik und Rassenkunde/ Rassenbiologie : Zentrale Forschungsfelder der Biologie an der Universität Tübingen im Nationalsozialismus », dans Urban Wiesing, Klaus-Rainer Brintzinger, Bernd Grün et al., Die Universität Tübingen im Nationalsozialismus, vol. 73, Franz Steiner Verlag, (lire en ligne [PDF]), p. 438 ; note 13.
  8. (de) Eberhard Wagner, « Höhlen als archäologische Denkmäler », Denkmalpflege in Baden-Württemberg,‎ , p. 67 et 68 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  9. a b c d e et f Jean-Pierre Legendre et Laurent Olivier, « Les braises sous la cendre : la survie de l'archéologie nazie après 1945 », Cahier d'histoire immédiate, no 43 « Les usages du passé »,‎ (ISSN 1247-3189, lire en ligne, consulté le ).
  10. René Desbrosse et Henri Delporte, « Joachim Hahn (1942-1997). », Bulletin de la Société préhistorique française, t. 95, no 1,‎ , page 128 (lire en ligne, consulté le ).
  11. Gerd Albrecht et Claude Dumurgier, « Joachim Hahn : 1942-1997. », Paléo, no 9,‎ , pages 10-11 (DOI 10.3406/pal.1997.1225, lire en ligne, consulté le ).
  12. a b et c (de) Miriam Noël Haidle, « Angakokjahre : Hansjürgen Müller-Beck zum 80. Geburtstag », dans Mitteilungen der Gesellschaft für Urgeschichte, vol. 16, (lire en ligne).
  13. (de) « Personalia - Eberhard Wagner », Die Baden-württembergischen Denkmalpfleger, vol. 7,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  14. (de) « Doktorarbeiten - Abteilung für Ältere Urgeschichte und Quartärökologie », sur le site de l'université de Tübingen - Urgeschichte & Naturwissenschaftliche Archäologie (consulté le ).
  15. a b et c (de) Franz Quarthal, « Zum Abschied von Karl Dietrich Adam », Uni-Kurier, Université de Stuttgart,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. a b et c (de) « Eindruck der Verharmlosung der NS-Zeit », Junge Freiheit,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. (de) « Über Uns », sur le site du musée de Préhistoire de Blaubeuren (consulté le ).
  18. (de) Martina Barth, « Der Weg zum zentralen Urgeschichtsmuseum – das Urgeschichtliche Museum Blaubeuren », Mitteilungen der Gesellschaft für Urgeschichte, no 23,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. (de) « Urgeschichtliches Museum Blaubeuren », sur le site du Musée archéologique d'état du Bade-Wurtemberg (consulté le ).
  20. (de) Stefan Hördler, « Konfliekfelder, Truppenmoral und Welstanschauliche Schulung », dans Ordnung und Inferno : Das KZ-System im letzten Kriegsjahr, Wallstein Verlag, , 531 p. (lire en ligne).
  21. a b c d e f g et h (de) Michael Strobel, « Hans Reinerth und Gustav Riek – Modernitätsflüchtlinge in einer ungewissen Wissenschaft. », Arbeits- und Forschungsberichte zur Sächsischen Bodendenkmalpflege, vol. 45,‎ , p. 443-461 (lire en ligne, consulté le ).
  22. (de) Ulrich Huber, « Wer War Hermann Mohn ? », publications du DKP de Heidenheim,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  23. « Hermann-Mohn-Rundweg. Mohn – der Entdecker der Vogelherdhöhle », parc archéologique de la Vogelherdhöle (consulté le ).
  24. (en) Thomas A. Dawson et Jonas Porr, « Special objects - Special creatures : Shamanistic Imagery and the Aurignacian art of Southwest Germany », dans Neil Price, The Archaeology of Shamanism, Routledge, , 256 p. (lire en ligne), p. 164 à fin chapitre.
  25. a b et c (en) Laura Niven, « From carcass to cave : Large mammal exploitation during the Aurignacian at Vogelherd, Germany », Journal of Human Evolution, Elsevier, no 53,‎ , p. 362 à 382 (lire en ligne, consulté le ).
  26. a et b (en) Nicholas J. Conard, Pieter M. Grootes et Fred H. Smith, « Unexpectedly recent dates for human remains from Vogelherd », Nature, no 430,‎ , p. 198 à 201 (résumé).
  27. (en) Sybille Wolf, Suzanne C. Münzel, Krista Dotzel et al., « Projectile Weaponry from the Aurignacian to the Gravettian of the Swabian Jura (Southern Germany) : Raw materials, Manufacturing and Typology », dans Michelle C. Langley (directrice de publication), Osseous Projectile Weaponry : Towards an Understanding of Pleistocene Cultural Variability, Springer, , 257 p. (lire en ligne).
  28. Collectif - Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS), « Grottes et l’art de la période glaciaire dans le Jura souabe » [PDF], sur UNESCO.org, Comité du patrimoine mondial (consulté le ).
  29. (de) Nicholas J. Conard et Laura B. Niven, « The Chronostratigraphy of the Upper Paleolithic Deposits at Vogelherd », Mitteilungen der Gesellschaft für Urgeschichte, vol. 12,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. (en) Nicholas J. Conard et Michael Bolus, « Radiocarbon dating the late Middle Paleolithic and the Aurignacian of the Swabian Jura », Journal of Human Evolution, Elsevier, no 55,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  31. (de) Andreas Volsz, « Keine "zurückgebliebenen Volksgruppen" », Der Teckbote,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. a b c et d (de) Gerd Albrecht, Ingo Campen, Joachim Hahn et al., « Eine Nachgrabung in der Burkhardtshöhle, Gemeinde Westerheim, Alb-Donau-Kreis », publications de l'université d'Heidelberg, vol. 3,‎ (ISSN 0071-9897, DOI https://doi.org/10.11588/fbbw.1977.0.24824, lire en ligne [PDF], consulté le ).
  33. a et b (de) « Burkhardtshöhle, Westerheim », sur le site du géoparc du Jura Souabe (Geopark Schwäbische Alb) (consulté le ).
  34. a b c d e et f (en) « Archaeological information », Nature,‎ , p. 6-7 Swabian Jura Sites (Germany, Baden-Württemberg) (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  35. a b c et d (de) Wilfried Rosendahl, « Pleistozäne Hominidenreste aus Höhlen Südwestdeutschlands. », Arge Grabenstetten Jahresheft,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  36. a et b (en) Kurt Wehrberger et Nicholas J. Conard, chap. 1 « An Eldorado for Stone Age Explorers : The Swabian Jura », dans The Return of the Lion-Man, Musée d'Ulm, (lire en ligne [PDF]).
  37. a b c et d (de) Henning Petershagen, « Schirmherr war Himmler », Südwest Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. a b c d e f et g Sigfried J. de Laet, « Gustav Riek, Der Hochmichele. Ein Fürstengrabhügel der späten Hallstattzeit bei der Heuneburg. Heuneburgstudien I. », L'antiquité classique, t. 32, no fascicule 1,‎ , p. 382-384. (lire en ligne, consulté le ).
  39. a b et c (en) Timothy Darvill (dir.), Concise Oxford Dictionary of Archaeology, OUP Oxford, , 560 p. (lire en ligne).
  40. a b et c (de) Stefan Burmeister, chap. II « Die Graber in Württemberg », dans Geschlecht, Alter und Herrschaft in der Späthallstattzeit Württembergs, New-York/Munich/Berlin, Waxmann Verlag, coll. « Tübinger Schreften », (lire en ligne).
  41. a et b (en) Katharina Rebay-Salisbury, chap. 4.2 « Cremation and Inhumation », dans The Human Body in Early Iron Age Central Europe : Burial Practices and Images of the Hallstatt World, Routledge, , 318 p. (lire en ligne).
  42. a b c et d (en) Manuel Fernandez-Gotz, « Understanding the Heuneburg : A Biographical Approach », dans Manuel Fernández-Götz, Holger Wendling et Katja Winger, Paths to complexity : Centralisation and Urbanisation in Iron Age Europe, Oxbow, (lire en ligne), p. 25.
  43. a et b (de) Michael H. Kater, chap. 3 « Der Reichsführer-SS und seine Wissenschlafter », dans Das "Ahnenerbe" der SS 1935-1945 : Ein Beitrag zur Kulturpolitik des Dritten Reiches, Oldenbourg Verlag, , 532 p. (lire en ligne), p. 78-79.
  44. (de) Das Paläolithikum der Brillenhöhle bei Blaubeuren., vol. 1, Stuttgart, Müller & Graff, , 168 p. (lire en ligne), p. 76 et 112.
  45. a b et c (en + fr) Jörg Orschiedt, « Secondary burial in the Magdalenian : The Brillenhöhle (Blauberen, Southwest Germany) », Paléo, vol. 14,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  46. (de) « Brillenhöhle (Achtal) », sur le site du Museum préhistorique de Blaubeuren (consulté le ).
  47. a et b (de) W. Reiff, « Nachrufe - Karl Dietrich Adam : Geologe, Paläontologe Urgeschichtsforscher und Hochschullehrer. 1921–2012. », Fundberischte au Bade-Würtemberg, no 33,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  48. a et b (en) Kersin Pasda, chap. 1 « Some Tatophonic investigations in West Greenland », dans Terry O'Connor, Biosphere to Lithosphere : new studies in vertebrate taphonomy, Oxbow Books, , 176 p. (lire en ligne).
  49. a et b Joachim Hahn, « Demi-relief aurignacien en ivoire de la grotte Geissenklösterle, près d'Ulm (Allemagne Fédérale). », Bulletin de la Société préhistorique française, t. 79, no 3,‎ , p. 73-77 (DOI 10.3406/bspf.1982.5364, lire en ligne, consulté le ).
  50. (de) « Unesco Welterbe », sur le site du musée de Schelklingen (consulté le ).
  51. (de) « Archäologie-Preis für gleich zwei Macher des Weltkulturerbes », Schwäbische Zeitung,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  52. (de) « Das Geißenklösterle », sur le site de l'institut de Pré- et Protohistoire de Tübingen (consulté le ).
  53. Bolus 2015, p. 38.
  54. a b c et d (de) « Höhen und Eiszeikunst der Schwabische Alb - Welterbe Unesco 2017 : Holhe Fels », sur le site du Museum de Schelklingen (consulté le ).
  55. a et b (de + en + fr) Nicholas J. Conard et Harald Floss, « Une statuette en ivoire de 30 000 ans B.P. trouvée au Hohle Fels près de Schelklingen (Baden-Württemberg, Allemagne) / A 30000 year old ivory figurine from Hohle Fels near Schelklingen (Baden-Württemberg, Germany) / Eine 30.000 Jahre alte Elfenbeinfigur vom Hohle Fels bei Schelklingen (Baden-Württemberg, Deutschland) », Paléo, vol. 13,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  56. a b et c (en) Andreas Taller, Michael Bolus et Nicholas J. Conard, « The Magdalenian of Hohle Fels Cave and the Resettlement of the Swabian Jura after the LGM », dans Marcel Otte et Foni Le Brun-Ricalens (dirs.), Modes de contacts et de déplacements au paléolithique eurasiatique : Actes du Colloque international de la commission 8 (Paléolithique supérieur) de l'UISPP Université de Liège, 28–, coll. « Erault et Archéologiques », (ISBN 978-2-87985-305-5, lire en ligne).
  57. (en) Patrick Schmidt, Oceane Spinelli Sanchez et Claus-Joachim Kind, « Stone heat treatment in the Early Mesolithic of southwestern Germany : Interpretation and identification », PLOS One, vol. 12,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  58. (de) « Helga-Abri (Schelklingen - Achtal ADK) », sur le musée préhistorique de Blaubeuren (consulté le ).
  59. a et b (en) Michael Bolus, « The Swabian Jura : History of Research and the Aurignacian of the Sites in the Swabian Jura », dans Nuria Sanz, Human origin sites and the World Heritage Convention in Eurasia, vol. 41, publications de l'UNESCO, , 166 p. (lire en ligne).
  60. (de) « Große Grotte (Blautal) », sur le site du Museum préhistorique de Blaubeuren (consulté le ).
  61. (en) Michael Bolus, « The Swabian Jura : History of Research and the Aurignacian of the Sites in the Swabian Jura », dans Nuria Sanz, Human origin sites and the World Heritage Convention in Eurasia, vol. 41, publications de l'UNESCO, , 166 p. (lire en ligne [PDF]).
  62. (de) Thomas Striebel, « Höhlen im Gebiet der Stadt Blaubeuren », Das Jahresheft 1995 der Arge Grabenstetten - Ausgabe zum VDHK-Jahrestreffen 1996 in Blaubeuren, vol. 15,‎ , Große Rusenschloßhöhle (Große Grotte) 7524/03 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  63. a b c et d (de) Bernhard Häck et Friedhart Knolle, « Dr. Gustav Riek im Spiegel aktueller Diskussionen », Mitt. Verb. dt. Höhlen- u. Karstforscher, Munich, vol. 53, no 1,‎ , p. 15 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  64. a b c d e et f (de) Michael Strobel, « Das Urgeschichtliche Institut der Universität Tübingen zwischen 1933 und 1945. », dans U. Wiesing, K.-R. Brintzinger, B. Grün, H. Junginger et S. Michl (dirs.), Die Universität Tübingen im Nationalsozialismus. Contubernium, vol. 73, Stuttgart, (lire en ligne), p. 333 à 345, note 104.
  65. a b c d et e (de) Gunter Schöbel, « Von der Steinzeitsiedlung zum Fürstengrabhügel – Herausragende archäologische Forschungen der 1920er und 1930er Jahre am Federsee und an der Heuneburg in Südwestdeutschland », dans Egon Schallmayer et Katharina von Kurzynski, Archäologie und Politik Internationale Tagung anlässlich „75 Jahre Ausgrabungen am Glauberg“ vom 16. bis 17. Oktober 2008 in Nidda-Bad Salzhausen Archäologische Ausgrabungen der 30er und 40er Jahre des 20. Jahrhunderts im zeitgeschichtlichen Kontext, vol. 1, t. 7, Wiesbaden, Selbstverlag des landesamtes für Denkmalplege hessen in Kommission bei Dr. rudolf habelt gmbh, Bonn, (lire en ligne [PDF]).
  66. a b et c (de) Gunter Schöbel, « Geschichte aus dem Papierkorb – zu einem ungewöhnlichen Bilderfund », publications de l'Institut de Pré- et de Protohistoire du Musée des palafittes d'Unteruhldingen,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  67. a b et c (de) Martina Dr. Schäfer (dir.), chap. 7.6 « Grabungen und Forschungsprojekte », dans Die Geschichte des Institutes für Ur- und Frühgeschichte an der Universität zu Köln, (lire en ligne).
  68. a et b Bill Yenne, chap. 10 « Das Ahnenerbe », dans Himmler et l'ordre noir : Les origines occultes de la SS, Éditions du Camion blanc (lire en ligne).
  69. (de + en) Eva Kingsepp, « Die Macht der Schwarzen Sonne : kulturelle Perspektiven auf die Nazi/SS-Esoterik », Zeitschrift für Anomalistik, vol. 15, no 1+2,‎ , p. 95 (ISSN 1617-4720, lire en ligne [PDF], consulté le ).
  70. a b et c (de + en) American Historical Association, Guides to German records microfilmed at Alexandria, vol. 32, t. 75 : Reccords of the Reich leader of the SS and chief of the German police, Archives nationales des États-Unis, (lire en ligne [PDF]), p. 56.
  71. a b et c (de) Andreas Lörcher, « Nazis graben auf der Schwäbischen Alb », Süedwesten Presse,‎ , p. 1-2 (lire en ligne, consulté le ).
  72. (en) Claus-Joachim Kind, Nicole Ebinger-Rist, Sibylle Wolf et al., « The Smile of the Lion Man. Recent Excavations in Stadel Cave (Baden-Württemberg, south-western Germany) and the Restoration of the Famous Upper Palaeolithic Figurine », Quartär, vol. 6,‎ , p. 130 (DOI 10.7485/QU61_07, lire en ligne [PDF], consulté le ).
  73. (de) Hans-Christian Harten, Himmlers Lehrer : Die Weltanschauliche Schulung in der SS 1933 - 1945, Verlag Ferdinand Schöningh, , 672 p. (lire en ligne), p. 274.
  74. (en) « SS officers sit in a classroom in the Hinzert concentration camp (a sub-camp of Buchenwald). », sur le site du Musée Mémorial de l’Holocauste des États-Unis (consulté le ).
  75. a b et c (de) Alexandra Gatzen, « Die Ausgrabung auf der Aleburg bei Befort im Jahre 1941. », dans Jean-Pierre Legendre et Laurent Olivier (dirs)., L'archéologie nationale-socialiste dans les pays occupés a l'Ouest du Reich. Actes de la table ronde internationale “Blut und Boden” tenue à Lyon (Rhône) dans le cadre du Xe congrès de la European Association of Archaeologists (EAA), les 8 et 9 septembre 2004, Gollion, , 257–270 p. (ISBN 978-2-88474-804-9).
  76. a et b Laurent Olivier, chap. 12 « Ni responsables ni coupables », dans Nos ancêtres les Germains : Les archéologues au service du nazisme, Tallandier, , 320 p. (lire en ligne), p. 153, note 275.
  77. a et b (de) « Riek, Gustav, Prof., Dr. », publications du Staatskommissariat für die politische Säuberung (Tübigen-Lusinau), vol. 13, t. 2, nos 2669/253,‎ , p. 1 à 7 (lire en ligne, consulté le ).
  78. a b et c (de) Alexandra Gatzen, « Johann Gustav Riek. », dans Jean-Pierre Legendre et Laurent Olivier., L'archéologie nationale-socialiste dans les pays occupés a l'Ouest du Reich. Actes de la table ronde internationale “Blut und Boden” tenue à Lyon (Rhône) dans le cadre du Xe congrès de la European Association of Archaeologists (EAA), les 8 et 9 septembre 2004, Gollion, .
  79. a et b Laurent Olivier, « Un projet par essence pluridisciplinaire », dans Nos ancêtres les Germains : Les archéologues au service du nazisme, Tallandier, , 320 p. (lire en ligne)
  80. (de) Frederick Jagust, « Die Ausgrabungstätigkeit des Ahnenerbes », dans Judith Schachtmann, Michael Strobel et Thomas Widera, Politik und Wissenschaft in der prähistorischen Archäologie : Perspektiven aus Sachsen, Böhmen und Schlesien., Vandenhoeck & Ruprecht, , 344 p. (lire en ligne).
  81. (de) Hans-Christian Harten, chap. II « Weltanschauliche Schulung in Verbänden und Schulen der Waffen-SS », dans Himmlers Lehrer : Die Weltanschauliche Schulung in der SS 1933 - 1945, Verlag Ferdinand Schöningh, (lire en ligne).
  82. a et b Staatskommissariat für die politische Säuberung 1952, p. 3.
  83. Jean-Pierre Legendre, « Paul-Hans Stemmermann (1909-1977) et les dérives de la "germanomanie" », Antiquités nationales, t. 42,‎ , p. 9 (lire en ligne, consulté le ).
  84. a b c d e et f (de) Helga Mäckle, « Auf dem Stand der Forschung », Südwest Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  85. « Die Mammutjäger vom Lonetal », sur la base de données WorldCat (consulté le ).
  86. (de) Helmut Heiber, Reichsführer! Briefe an und von Himmler, Stuttgart, , p. 60
  87. a b c et d (en) Miriam Noël Haidle, « Intergalactic meetings on Earth : Neandertals and Cro-Magnon in popular representations », dans Nicholas J. Conard, When Neandertals and Modern Humans met, Tübingen, Kerns Verlag, (lire en ligne [PDF]).
  88. a b et c (de) Miriam Haidle, « Familientreffen, Konkurrenzkampf oder Techtelmechtel? Begegnungen zwischen Neandertalern und anatomisch modernen Menschen. », dans Nicholas J. Conard, Stefanie Kölbl et Wolfgang Schürle (dirs.), Vom Neandertaler zum modernen Menschen., Ostfildern, Jan Thorbecke Verlag, , 99–108 p. (ISBN 3-7995-9087-0, lire en ligne [PDF]).
  89. « Die Mammutjäger vom Lonetal », sur la base de données WorlCat (consulté le ).
  90. (de) Gustav Riek, Nicholas J. Conard et Ewa Dutkiewicz, Die Mammutjäger vom Lonetal, Hess Verlag, (présentation en ligne).

Pour approfondir

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (de) Eberhard Wagner, « Nachrufe - Johannes Gustav Riek (1900-1976) », Fundberichte aus Baden-Württemberg, no 3,‎ , p. 617-618 (ISSN 0071-9897, DOI 10.11588/fbbw.1977.0.24865, lire en ligne [PDF], consulté le ). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (de) Bernhard Häck et Friedhart Knolle, « Dr. Gustav Riek im Spiegel aktueller Diskussionen », Mitt. Verb. dt. Höhlen- u. Karstforscher, Munich, vol. 53, no 1,‎ , p. 15 (lire en ligne [PDF], consulté le ). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (de) Stefan Hördler, « Konfliekfelder, Truppenmoral und Welstanschauliche Schulung », dans Ordnung und Inferno : Das KZ-System im letzten Kriegsjahr, Wallstein Verlag, , 531 p. (lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (de) Gunter Schöbel, « Geschichte aus dem Papierkorb – zu einem ungewöhnlichen Bilderfund », publications de l'Institut de Pré- et de Protohistoire du Musée des palafittes d'Unteruhldingen,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (de) Michael Strobel, « Hans Reinerth und Gustav Riek – Modernitätsflüchtlinge in einer ungewissen Wissenschaft. », Arbeits- und Forschungsberichte zur Sächsischen Bodendenkmalpflege, vol. 45,‎ , p. 443-461 (lire en ligne, consulté le ). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (de) Michael Strobel, « Das Urgeschichtliche Institut der Universität Tübingen zwischen 1933 und 1945. », dans U. Wiesing, K.-R. Brintzinger, B. Grün, H. Junginger et S. Michl (dirs.), Die Universität Tübingen im Nationalsozialismus. Contubernium, vol. 73, Stuttgart, (lire en ligne), p. 333 à 345, note 104. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (de) Gunter Schöbel, « Von der Steinzeitsiedlung zum Fürstengrabhügel – Herausragende archäologische Forschungen der 1920er und 1930er Jahre am Federsee und an der Heuneburg in Südwestdeutschland », dans Egon Schallmayer et Katharina von Kurzynski, Archäologie und Politik Internationale Tagung anlässlich „75 Jahre Ausgrabungen am Glauberg“ vom 16. bis 17. Oktober 2008 in Nidda-Bad Salzhausen Archäologische Ausgrabungen der 30er und 40er Jahre des 20. Jahrhunderts im zeitgeschichtlichen Kontext, vol. 1, t. 7, Wiesbaden, Selbstverlag des landesamtes für Denkmalplege hessen in Kommission bei Dr. rudolf habelt gmbh, Bonn, (lire en ligne [PDF]). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jean-Pierre Legendre et Laurent Olivier, « Les braises sous la cendre : la survie de l'archéologie nazie après 1945 », Cahier d'histoire immédiate, no 43 « Les usages du passé »,‎ (ISSN 1247-3189, lire en ligne, consulté le ). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (de) « Riek, Gustav, Prof., Dr. », publications du Staatskommissariat für die politische Säuberung (Tübigen-Lusinau), vol. 13, t. 2, nos 2669/253,‎ , p. 1 à 7 (lire en ligne, consulté le ). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Laurent Olivier, chap. 12 « Ni responsables ni coupables », dans Nos ancêtres les Germains : Les archéologues au service du nazisme, Tallandier, , 320 p. (lire en ligne), p. 153, note 275. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Laurent Olivier, « Pour une archéologie scientifique : la SS-Ahnenerbe », dans Nos ancêtres les Germains : Les archéologues au service du nazisme, Tallandier, , 320 p. (lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Bill Yenne, chap. 10 « Das Ahnenerbe », dans Himmler et l'ordre noir : Les origines occultes de la SS, Éditions du Camion blanc (lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Sigfried J. de Laet, « Gustav Riek, Der Hochmichele. Ein Fürstengrabhügel der späten Hallstattzeit bei der Heuneburg. Heuneburgstudien I. », L'antiquité classique, t. 32, no fascicule 1,‎ , p. 382-384. (lire en ligne, consulté le ). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Dragoş Gheorghiu et George Nash, chap. 11 « Materiality of Place, performative time and mortuary space of locaty in the early Iron Age of Southwest Germany », dans Place as Material Culture : Objects, Geographies and the Construction of Time, Cambridge Scholars Publishing, , 350 p. (lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (de) Alexandra Gatzen, « Johann Gustav Riek. », dans Jean-Pierre Legendre et Laurent Olivier., L'archéologie nationale-socialiste dans les pays occupés a l'Ouest du Reich. Actes de la table ronde internationale “Blut und Boden” tenue à Lyon (Rhône) dans le cadre du Xe congrès de la European Association of Archaeologists (EAA), les 8 et 9 septembre 2004, Gollion, . Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (de) « Ausgräber oder Denkmalpfelger? : Riek, Goessler und die Tübinger Sammlung », Wer Macht Geschichte?, Université Eberhard Karl de Tübingen - Musée des palafittes d'Unteruhldingen,‎ 9 février - 15 avril 2012, p. 11 à 13 (lire en ligne [PDF], consulté le ). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Michael Bolus, « The Swabian Jura : History of Research and the Aurignacian of the Sites in the Swabian Jura », dans Nuria Sanz, Human origin sites and the World Heritage Convention in Eurasia, vol. 41, publications de l'UNESCO, , 166 p. (lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :