Épersy
Épersy | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Rhône-Alpes | ||||
Département | Savoie | ||||
Arrondissement | Chambéry | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du canton d'Albens | ||||
Maire délégué | Christophe Derippe | ||||
Code postal | 73410 | ||||
Code commune | 73108 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Épersiens | ||||
Population | 340 hab. (2013) | ||||
Densité | 106 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 44′ 23″ nord, 5° 57′ 39″ est | ||||
Altitude | Min. 343 m Max. 564 m |
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Superficie | 3,22 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Aix-les-Bains-1 | ||||
Historique | |||||
Fusion | 1er janvier 2016 | ||||
Commune(s) d'intégration | Entrelacs | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Savoie (département)
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Épersy (prononciation : /epɛʁzi/ Écouter), est une ancienne commune française située dans le département de la Savoie en région Rhône-Alpes. Elle fait partie du Pays de l'Albanais et du Canton d'Albens.
Par arrêté préfectoral du , elle devient une commune déléguée au sein de la commune nouvelle d'Entrelacs le [1].
Géographie
Epersy est une commune située au sud d’Albens, de l’autre côté de la route qui mène à Annecy, en colline sur la rive droite du Sierroz, qui la sépare de Grésy-sur-Aix. Elle jouxte les communes de Mognard et Saint-Ours. Situé à 10 km d'Aix-les-Bains et 22 km de Chambéry.
La commune se compose d'un chef-lieu auquel s'ajoutent 13 hameaux : Les Dagands, Les Bois, La Verdasse, Les Caves, Primaz, Les Dreillis, Les Champs-devant, Toisy, Tuisie, Les Donchettes, Les Ires, Les Lambert, Le Motin.
Epersy possède 35 hectares de forêts.
Toponymie
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Éparzi, selon la graphie de Conflans[2].
Histoire
Le nom et le statut d'Epersy ont évolué au cours des siècles : Spartiacum au XIe siècle, Spartziacum au XIIe siècle. Au XVIIe siècle, Epersiacum dépendait du Comté de Cessens. Epersi puis Expersy fut détaché du Genevois en 1749 et Epercy en Savoie fut rattaché à la Province de Savoie Propre jusqu'en 1792...
Depuis le XVIIIe siècle, la commune d'Epersy est décrite comme une campagne "bien cultivée" : céréales (froment, seigle, avoine), élevage de vaches et moutons, des fruits variés, principalement pommes, noix et châtaignes ainsi que du vin de qualité inférieure.
En 1920, on recense un atelier de distillerie concernant une trentaine de familles.
Le XXe siècle a connu une accélération dans l'évolution des exploitations agricoles. De 62 exploitations en 1929 on arrive à 48 en 1955, 28 en 1970, 25 en 1980. Il ne reste que cinq exploitations agricoles encore en activité aujourd'hui.
La commune fusionnera avec Albens, Cessens, Mognard, Saint-Germain-la-Chambotte et Saint-Girod pour former au la commune d'Entrelacs.
Politique et administration
Population et société
Démographie
La commune héberge agriculteurs, ouvrier et travailleurs du secteur tertiaire. La densité est d'environ 100 habitants au kilomètre carré. Epersy est la plus petite commune du canton pour sa superficie, en nombre d'habitants et la valeur du potentiel fiscal total.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[4],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 340 habitants, en évolution de +11,11 % par rapport à 2008 (Savoie : +3,87 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Manifestations culturelles et festivités
La balade de la Châtaigne - Organisée chaque année en automne, il s'agit d'un rallye pédestre familial agrémenté de châtaignes et suivi d'un repas préparé par les habitants.
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église placée sous le patronage de Saint Maurice. Le nouvel édifice, de style néogothique, est construit selon les plans de l'architecte des Bâtiments du département et architecte diocésain, Joseph Samuel Revel, en 1862[7].
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Site de la mairie
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Préfecture de Savoie,Arrêté du 25 septembre 2015 portant création de la commune nouvelle d'Entrelacs, consulté le 7 octobre 2015.
- Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 21Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- Françoise Dantzer, Les Bauges : Terre d'art sacré, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 251 p. (ISBN 978-2-84206-272-9, lire en ligne), p. 80.