Jean Stern
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(à 87 ans) 16e arrondissement de Paris |
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Léon Antoine Jean Stern |
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Louis Stern (d) |
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Marie-Louise Stern (d) |
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Société d'histoire littéraire de la France (d) |
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Jean Stern (, Paris 8e - , Paris 16e)[1] est un banquier, homme de lettres et escrimeur français, ayant pour arme l'épée.
Biographie
Fils du banquier Louis Stern (1844-1900) et d'Ernesta de Hierschel, et petit-fils d'Antoine Jacob Stern, il épouse en 1904, à Bruxelles, Claude Lambert, fille du baron Léon Lambert et de la baronne Zoé Lucie Betty de Rothschild[2].
Banquier, il est propriétaire-éleveur de chevaux de course et de haras (haras de Saint-Pair-du-Mont), ce qui le conduit à présider plusieurs sociétés de courses de chevaux, notamment celle de Chantilly. Il est bouton de l'équipage Par Monts et Vallons au comte de Valon.
Il est sacré champion olympique d'escrime en épée par équipes aux Jeux olympiques d'été de 1908 à Londres.
Il sert comme capitaine de cavalerie, au 3e régiment de hussards, durant la Première Guerre mondiale.
Il se consacre par la suite aux lettres sous le pseudonyme de Maurice Serval et devient membre de la Société d'histoire littéraire de la France. L’Académie française lui décerne le prix Charles-Blanc en 1931 pour son ouvrage "À l'ombre de Sophie Arnould. François-Joseph Belanger, architecte des Menus-Plaisirs. Premier architecte du comte d'Artois" [3].
Il est fait officier de la Légion d'honneur (1952), officier de l'Instruction publique et chevalier de l'ordre de Léopold, distingué par la Military Cross et de la Médaille interalliée de la Victoire[4].
Il affronte en duel le Robert de Montesquiou, après la parution d'un article de celui-ci critiquant sa mère. Il gagne sans peine.
Publications
- Les courses de Chantilly sous la Monarchie de Juillet (1913)
- Sites balzaciens. Au pays de la Grenadière (1928)
- La Rabouilleuse ; Les Sites et les gens (1911)
- Autour d'un roman de Balzac : Les Chouans (1921)
- Autour de Balzac. "Le Lys dans la vallée" (1927)
- À l'ombre de Sophie Arnould. François-Joseph Bellanger, architecte des Menus-Plaisirs. Premier architecte du comte d'Artois (1930). Deux tomes publiés sous son nom de Jean Stern.
- Autour de Balzac : "César Birotteau" (1931)
- Une amie de Balzac, Mme Marbouty (1925)
- Autour d'Eugénie Grandet : d'après des documents inédits (1924)
- Une amie de Balzac : Mme. Marbouty (1925)
- Pendons la crémaillère ! (1912)
Notes et références
- Archives en ligne de Paris 16e, année 1962, acte de décès no 1752, cote 16D 215, vue 17/26
- Éric Meuwissen, Richesse oblige: la Belle époque des grandes fortunes, 1999
- « Maurice Serval pseudonyme de Jean Stern », sur BnF (consulté le )
- « Cote 19800035/366/49143 », base Léonore, ministère français de la Culture
Sources
- Biographies des principales personnalités françaises décédées au cours de l'année, Hachette, 1964
- Augustin Hamon, Les maîtres de la France, Volume 3, 1938
Liens externes
- Ressources relatives au sport :
- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative à la recherche :
- Ressource relative à la vie publique :
- Banquier français
- Épéiste français
- Champion olympique français
- Champion olympique d'escrime
- Escrimeur aux Jeux olympiques de 1908
- Naissance en février 1875
- Naissance dans le 8e arrondissement de Paris
- Décès en décembre 1962
- Décès dans le 16e arrondissement de Paris
- Décès à 87 ans
- Famille Stern
- Officier de la Légion d'honneur
- Écrivain français du XXe siècle
- Capitaine français
- Officier de l'Instruction publique
- Chevalier de l'ordre de Léopold
- Propriétaire et éleveur de sport hippique