Tiranges
Tiranges | |||||
Centre du village. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Loire | ||||
Arrondissement | Yssingeaux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Marches du Velay-Rochebaron | ||||
Maire Mandat |
Christian Collange 2020-2026 |
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Code postal | 43530 | ||||
Code commune | 43246 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
454 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 17 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 18′ 18″ nord, 3° 59′ 20″ est | ||||
Altitude | Min. 489 m Max. 921 m |
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Superficie | 26,83 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Bas-en-Basset | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Tiranges est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
La commune se situe au cœur du Velay, aux portes de l'Auvergne, entre Retournac, Bas-en-Basset et Saint-Pal-de-Chalencon, à l'extrémité d'un plateau de 875 à 900 mètres d'altitude, entre les vallées de l'Ance à l'ouest et de l'Andrable à l'est.
Urbanisme
Typologie
Tiranges est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,9 %), zones agricoles hétérogènes (34,9 %), prairies (10,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,7 %), zones urbanisées (1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
La commune est mentionnée la première fois au XIIe siècle. En 1789, elle faisait partie de la province du Forez puis, à la suite du découpage de la province en deux départements, elle fait partie de la Haute-Loire à partir du .
On peut signaler un passé de faux saunier assez important. En effet, en raison de la proximité des limites de provinces, des habitants vendaient ce précieux sel sans payer la gabelle.
Les seigneurs des lieux
Le village était autrefois l'apanage de la famille de Gayardon.
Ceci est la liste des derniers seigneurs :
- Raymond de Gayardon de Grézolles(1635-1687), capitaine au régiment lyonnais.
- Laurent de Gayardon de Grézolles(1670-1728), capitaine au régiment lyonnais.
- Laurent-Charles de Gayardon, marquis de Fenoyl (1696-1783), capitaine au régiment de Tallard.
- Laurent-François de Gayardon, marquis de Fenoyl (1730-1785), maréchal de camp des gardes françaises, chevalier de Saint-Louis.
- Laurent-Charles-Marie de Gayardon, marquis de Fenoyl (1764-1803), officier des gardes françaises, puis capitaine de la Garde nationale. Instigateur d'un réseau royaliste pendant la Révolution, il utilisa ses nombreuses amitiés dans les milieux révolutionnaires pour placer Gomin comme gardien du dauphin dans la prison du Temple.
Blason de la famille de Gayardon :
Blasonnement : D'azur au lion d'argent armé, lampassé et couronné de gueules, accompagné de trois besants d'or.
Cf.: ANF
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].
En 2021, la commune comptait 454 habitants[Note 2], en diminution de 4,22 % par rapport à 2015 (Haute-Loire : +0,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Monuments
Un menhir préhistorique se trouve dans le hameau des Arnauds, et fut christianisé. On trouve plusieurs chapelles dans les hameaux : à Pravel, à Boissière, ainsi que les chapelles Saint-Martin et Saint-Jean-François Régis. Le remarquable pont du diable (voir ci-dessous la légende) est jeté depuis le XIIe siècle au-dessus de la vallée de l'Ance pour rejoindre le château de Chalencon. Environ 700 m en amont se trouve un second pont d'une seule arche datant du XVe siècle.
La légende du pont du Diable
Le château visitable de Chalencon, dans la commune voisine de Saint-André-de-Chalencon, date du Xe siècle et fut le siège de la noblesse locale (voir la rubrique les Seigneurs des lieux). On y accède par le pont du Diable qui, selon la légende, était ruiné par les crues incessantes de l'Ance. Le seigneur signe donc un pacte avec le Diable pour empêcher une nouvelle destruction de l'édifice. Satan déclare que la première personne qui passera le pont fera don par ce biais de son âme. Le seigneur souhaite se sacrifier mais quand il s'avance, son chien le précède et sauve ainsi son maître. Le Diable, dit-on, furieux, jette une énorme pierre au pied du pont que l'on voit encore aujourd'hui.
Commerces, structures
Outre ses monuments historiques (pont du diable, cour du château, croix en pierre du XVIe siècle posée à l'entrée est du village), Tiranges compte quelques commerces (boulangerie, fromagerie du Gaec lou becou...). Le monument aux morts se trouve sur la place de la Mairie, sur laquelle donne également une église reconstruite vers 1930 (mais avec des éléments antérieurs à la Révolution). Tiranges possède aussi une école, une bibliothèque et une salle des fêtes, et dispose d'un terrain de football (Jean-Ollier) sur la route de Bas, et de jeux de boules (Jean-Bargeon) immédiatement à côté du terrain de tennis sur la route de Retournac.
Hameaux
La commune compte de nombreux hameaux : le Bec, Chales, Pravel, les Arnauds, Gaillard, Boissière, la Grange du Fieu, le Gally, les Rois, Cerces...
Personnalités liées à la commune
- Laurent-Charles Marie de Gayardon, marquis de Fenoyl, dernier seigneur de Tiranges. Officier aux gardes françaises, il passa dans la garde nationale à la Révolution. De nombreux historiens, dont Beauchesne, attestent sa participation active à un réseau d'agents secrets royalistes. Il se désintéresse des événements parisiens et se retire sur ses terres en 1795, à la mort du dauphin. Il participa encore à la campagne d'Italie, comme inspecteur puis comme secrétaire d'état-major de son ami le général de La Poype. Il meurt prématurément en 1803, au château de Fenoyl (Rhône).
Festivités
Une vogue anime le village l'avant dernier week-end de juillet. Un défilé de chars fleuris est organisé le dimanche après-midi, mettant en compétition le bourg et les hameaux. De plus, le téléthon est l'occasion pour chacun de montrer ses performances et ses talents. L'ultra Trail organisé le premier week-end de mai permet aux champions de se préparer pour le tour du Mont Blanc sur un parcours exceptionnel en dénivelé.
Voir aussi
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Liste des maires de la Haute-Loire sur le site de la préfecture (consulté le 27 août 2014).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
Sources
- André Pauze, Entre Ance et Andrable