François-Joseph Bosio

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François Joseph Bosio
Titre de noblesse
Baron
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalités
Activités
Fratrie
Enfant
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
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Distinctions
Œuvres principales
Quadrige (d), La Nymphe Salmacis (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

François-Joseph Bosio, né à Monaco en 1768, et mort à Paris en 1845, est un sculpteur, peintre, dessinateur et graveur monégasque.

Artiste néo-classique du Premier Empire et la Restauration, il fut également professeur de dessin à l'École polytechnique à Paris.

Biographie

Bosion, médaillon de David d'Angers

Né à Monaco, Bosio fut l'élève du sculpteur Augustin Pajou et travailla d'abord en Italie pour des églises, dans les années 1790. Il fut ensuite recruté par Dominique Vivant Denon en 1808 qui lui confia la réalisation de bas-reliefs pour la colonne de la Grande Armée, place Vendôme à Paris, et pour être le portraitiste de Napoléon Ier et de sa famille. Il exécuta ainsi un buste de l'impératrice Joséphine.

Il succéda à Félix Lecomte comme professeur à l'École des beaux-arts de Paris[1] en 1816[2].

Bosio exécutera les allégories de La France et de La Fidélité pour le monument qu'avait conçu l'architecte Louis-Hippolyte Lebas pour le palais de Justice de Paris. Ce dernier sera inauguré en décembre 1822.

En 1821, Louis XVIII l'éleva au rang de chevalier de l'ordre de Saint-Michel. Il sculpta plus tard le Monument à Louis XIV pour la place des Victoires à Paris[3], puis il devint officier de la Légion d'honneur. Charles X en fit un baron en 1825. Il mourut à Paris en juillet 1845. Il est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (45e division)[4].

Il est le père de la salonnière Anaïs Bosio, marquise de La Carte, et de Victoire Bosio, épouse du lithographe et peintre André Amédée Charpentier (1822-1884).

Son frère, Jean François Bosio, (1764-1827), fut peintre. Son neveu, Astyanax-Scévola Bosio, (1793-1876), dit « Bosio Le Jeune », fut lui aussi sculpteur.

Œuvres dans les collections publiques

Aristée, dieu des jardins (1817), Paris, musée du Louvre.
Aux États-Unis
En France
En Russie

Galerie

Distinctions

Hommages

  • En 2018, une pièce de 2 euros a été gravée à son effigie par la Principauté de Monaco pour le 250e anniversaire de sa naissance.

Élèves

Notes et références

  1. Frédéric Chappey, « Les Professeurs de l'École des Beaux-Arts (1794-1873) », dans Romantisme, 1996. no 93. pp. 95-101.
  2. Jean-Michel Leniaud et Catherine Giraudon, Procès-verbaux de l'Académie des beaux-arts, vol.II, de 1816 à 1820.
  3. « Monument à Louis XIV – Paris, 1er arr. », notice sur e-monumen.net.
  4. Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père Lachaise, Mémoire et Documents, , 867 p. (ISBN 978-2-914611-48-0), p. 133-134
  5. « Napoléon – Musée de la Colonne – Boulogne-sur-Mer », notice sur e-monumen.net.
  6. Notice no 561, base Atlas, musée du Louvre
  7. Notice no 2567, base Atlas, musée du Louvre
  8. Notice no 2569, base Atlas, musée du Louvre
  9. Notice no 5605, base Atlas, musée du Louvre
  10. Notice no 2632, base Atlas, musée du Louvre
  11. Notice no 2680, base Atlas, musée du Louvre
  12. « Cote LH/300/32 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  13. Jean-Michel Leniaud & Catherine Giraudon, Procès-verbaux de l'Académie des beaux-arts, vol. II, de 1816 à 1820. Même références pour les élèves cités dans cette période

Annexes

Bibliographie

  • Lucien Barbarin, Étude sur Bosio, sa vie et son œuvre, Monaco, 1910.
  • Pierre Kjellberg, Le Nouveau Guide des statues de Paris, La Bibliothèque des Arts, Paris, 1988, (ISBN 2-85047-025-2).

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