2,5-Diméthoxy-4-bromoamphétamine
DOB | |
Identification | |
---|---|
Nom UICPA | (2R)-1-(4-bromo-2,5-diméthoxyphényl)propan-2-amine |
Synonymes |
2,5-diméthoxy-4-bromoamphétamine |
No CAS | , |
, ,
SMILES | |
InChI | |
Propriétés chimiques | |
Formule | C11H16BrNO2 [Isomères] |
Masse molaire[1] | 274,154 ± 0,012 g/mol C 48,19 %, H 5,88 %, Br 29,15 %, N 5,11 %, O 11,67 %, |
Propriétés physiques | |
T° fusion | 63 à 65 °C |
Caractère psychotrope | |
Catégorie | Hallucinogène |
Mode de consommation |
Ingestion |
Autres dénominations |
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Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
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La DOB ou 2,5-diméthoxy-4-bromoamphétamine est une substance psychotrope hallucinogène et stimulante. On lui prête parfois un caractère enthéogène.
Historique[modifier | modifier le code]
La DOB a été synthétisée la première fois par Alexander Shulgin en 1967.
Du fait de son caractère stupéfiant, c'est un produit réglementé par la convention sur les substances psychotropes de 1971.
Chimie[modifier | modifier le code]
Cette substance appartient à la famille des phényléthylamines et celle des amphétamines.
Usage récréatif et détourné[modifier | modifier le code]
Effets et conséquences[modifier | modifier le code]
Elle aurait les mêmes effets que la 2-CB sur une durée plus longue (18 à 30 heures)[2].
Les effets ne se font sentir qu'après trois heures de latence où l'usager pourrait être tenté de prendre un autre produit et risque de se surdoser[2].
Sa toxicité est mal connue, mais de fortes doses semblent poser de graves problèmes de vasoconstriction aux extrémités des membres.
Réalité de terrain[modifier | modifier le code]
Sa présence sur le marché clandestin reste marginale et elle y est souvent vendue pour un autre produit (pour du MDMA en comprimé ou pour du LSD sur un buvard)[2].
Molécule voisine[modifier | modifier le code]
Elle est relativement proche d'un autre psychotrope hallucinogène : le STP ou DOM.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- (en) Michel Hautefeuille et Dan Véléa, Les drogues de synthèse, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? » (no 3625), , 127 p. (ISBN 978-2-130-52059-7, OCLC 300468465)
Voir aussi[modifier | modifier le code]