Épineuil-le-Fleuriel
Épineuil-le-Fleuriel | |
L’église Saint-Martin | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Cher |
Arrondissement | Saint-Amand-Montrond |
Intercommunalité | Communauté de communes Berry Grand Sud |
Maire Mandat |
Philippe Amizet 2014-2020 |
Code postal | 18360 |
Code commune | 18089 |
Démographie | |
Gentilé | Épineuillois |
Population municipale |
438 hab. (2021 ) |
Densité | 11 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 33′ 35″ nord, 2° 35′ 04″ est |
Altitude | Min. 163 m Max. 260 m |
Superficie | 41,60 km2 |
Élections | |
Départementales | Châteaumeillant |
Localisation | |
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Épineuil-le-Fleuriel est une commune française, située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.
Le village a été rendu célèbre par l'écrivain français Alain-Fournier, qui y a passé une partie de son enfance et le décrit dans son ouvrage Le Grand Meaulnes sous le nom de Sainte-Agathe.
Géographie
Localisation
Épineuil-le-Fleuriel se trouve dans le Cher entre Montluçon et Saint-Amand-Montrond. Cette commune est traversée par la Queugne et le Cher. Elle se trouve dans le canton de Saulzais-le-Potier et l'arrondissement de Saint-Amand-Montrond. Le bourg le plus proche est celui de Vallon-en-Sully qui se situe dans le département voisin de l'Allier.
Épineuil-le-Fleuriel se trouve à 27 km de Montluçon, 23 km de Saint-Amand-Montrond, 86 km de la préfecture du Cher c'est-à-dire Bourges et 320 km de la capitale française Paris[1].
Si on considère le territoire métropolitain (avec ses îles), Épineuil-le-Fleuriel se situe pile au centre de la France[2].
Communes limitrophes
Les communes limitrophes d'Épineuil-le-Fleuriel sont : Meaulne, Saint-Vitte, Vallon-en-Sully, Saulzais-le-Potier.
Saulzais-le-Potier | La Celette La Perche |
Meaulne | ||
Vesdun | N | Le Brethon | ||
O Épineuil-le-Fleuriel E | ||||
S | ||||
Saint-Vitte | Vallon-en-Sully |
Lieux-dits
La Mariatte, La Surprise, Le Champ Blanc, Le Font A Grille, Le Moulin de Cornençay, Le Portu, Les Bergerats, Les Gerpins, Les Margueuriaux, Les Raies, La Queugne, La Villatte, Le Champ de Vallon, Le Grand Bœuf, Le Moulin Drot, Le Pré Breux, Les Bernardons, Les Greniers, Les Merrosses, Les Riaudes, La Rue, Le Bourg, Le Champs des Barres, Le Mat, Le Petit Bœuf, Les Auberts, Les Contemines, Les Landats, Les Petits Coins, Les Turlons, La Sence, Le Breu, Le Chetif Bois, Le Moulin, Le Pont Chambrette, Les Bardais, Les Durands, Les Marmounets, Les Pinaudats, Champfort, La Bouchatte, Le Château de Cornençay, La Chaume, Ecluse de Grand Fond , La Croix Lombrée, Grand fond, La Jobinière, Lieu-dit Antoinette, Lieu-dit Fougerolle, Villeneuve, Beaufauche, Estivaux, Neuville, Piaujean, Channay[3].
Géologie et Relief
Épineuil-le-Fleuriel se trouve à une altitude moyenne de 212 m. Le bourg se trouve à une altitude minimum de 163 m et maximum 260 m[3].
Toponymie
Le nom Épineuil-le-Fleuriel signifie épine fleurie[4]. Autrefois, ce village s'appellait Épineuil et la commune limitrophe Saint-Vitte s'appellait Saint-Vitte-le-Fleuriel. En 1840, Épineuil a pris le nom Fleuriel à Saint-Vitte. Épineuil est donc devenu Épineuil-le-Fleuriel et Saint-Vitte-le-Fleuriel, Saint-Vitte.
Histoire
- 1792-1793 : Jean-Baptiste Petitjean (v. 1740 - ap. 1793), curé d'alors – acquis aux idées nouvelles et "partageux" comme Babeuf – provoque un soi-disant "soulèvement de la population" d'Épineuil, à propos des abus qu'il constate dans l'application de la Révolution française. La garde nationale de Saint-Amand doit intervenir. Le curé et ses partisans sont arrêtés, jugés et condamnés, mais finalement le curé est libéré par le représentant du pouvoir révolutionnaire dans le Cher, le citoyen Laplanche. En fin de compte, Torné – l'évêque constitutionnel de Bourges – déplace ce curé "agitateur" à Saint-Caprais. « Cet incident fit donner par la suite le nom de "prêtre communiste" à ce curé berrichon philanthrope »[5].
Politique et administration
Liste des maires[4]
Administration municipale
À Épineuil-le-Fleuriel il y a 11 conseillers car c'est une commune de moins de 500 habitants. Le nombre d'habitants en 2015 était de 473.
Population et société
Enseignement
Il y avait deux écoles sur la commune. L'école actuelle, construite en 1870, était celle des filles et la Maison-école du Grand Meaulnes était l'école des garçons. À partir de 1946, les écoles sont devenues mixtes[4]. Pour l'école des filles, il y avait des institutrices et pour celle des garçons, des instituteurs.
Sport
La commune d'Épineuil-le-Fleuriel possède, un club d'équitation, un terrain de basket et un terrain de football. Dans la commune voisine de Meaulne , il y a deux terrains de tennis, un terrain de football, un club de danse, un club de football et un complexe sportif. La commune de Vallon-en-Sully possède un club de taekwondo, un club de football, un club de danse, un club de tennis, des terrains de football, de tennis et de cross.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[8].
En 2021, la commune comptait 438 habitants[Note 1], en diminution de 4,58 % par rapport à 2015 (Cher : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Patrimoine
- Maison-école du Grand Meaulnes. L'ensemble est conservé dans un état proche de celui qu'a connu l'écrivain à la fin du XIXe siècle. La maison est inscrite au titre des monuments historiques en 1972[11].
- Château de Cornançay inscrit au titre des monuments historiques en 1994[12] du XVIIIe siècle, source d'inspiration du "domaine mystérieux" dans le Grand Meaulnes.
- Canal de Berry, avec une double écluse et un pont-canal au hameau de la Queugne.
- Église Saint-Martin d'Épineuil-le-Fleuriel [13] (XIIe-XIIIe siècles).
- Motte féodale[14].
-
Maison-école Grand Meaulnes.
-
Église Saint-Martin.
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La mairie d'Épineuil-le-Fleuriel
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La motte féodale d'Épineuil-le-Fleuriel
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Le monument aux morts d'Épineuil-le-Fleuriel
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La salle des fêtes d'Épineuil-le-Fleuriel
Personnalités liées à la commune
- Alexandre Dumas (1852-1941), maire de Montluçon (1888-1892), député de l'Allier (1889-1893) ; il a été maire d'Épineuil et il y est mort.
- Alain-Fournier (1886-1914), écrivain français, auteur du Grand Meaulnes en 1913, a vécu une partie de son enfance à Épineuil où ses parents étaient instituteurs. La commune est appelée Sainte-Agathe dans le roman.
- Bernard Stiegler, né en 1952, philosophe, auteur d'une vingtaine d'ouvrages, réside dans la commune et y organise l'académie d'été d'Ars Industrialis, association qu'il a créée en 2005[15].
Notes et références
- Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Références
- « Itinéraire avec Mappy. Calculez vos itinéraires routiers. », sur Mappy (consulté le )
- Selon calcul SIG de centroïde sur le polygone France en projection RGF_1993_Lambert_93.
- « Mairie d'Épineuil-le-Fleuriel, la Commune d'Épineuil-le-Fleuriel et son village (18360) », sur Annuaire-Mairie (consulté le )
- Thierry MAUGUIN, Épineuil-le-Fleuriel Des origines au milieu du vingtième siècle, Ecole du Grand Meaulnes, 53 p.
- « Le curé Petitjean, un soulèvement communiste à Épineuil en 1792 » par P. Lassœur, op. cit.
- « Les maires déjà élus dans le canton », L’Écho du Berry (Édition du Cher), no 3124, , p. 18
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Notice no PA00096795, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Le Château de Cornançay. », notice no PA00096794, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « L'église Saint-Martin d'Épineuil-le-Fleuriel », notice no PA00096796, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Motte castrale d'Épineuil-le-Fleuriel. », notice no PA00096797, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- http://www.arsindustrialis.org/acad%C3%A9mie-d%C3%A9t%C3%A9-2013
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Edmond Campagnac, « Un prêtre communiste : le curé Petitjean à Épineuil », in La Révolution française, 23e année, no 5, 1903.
- Pierre Lassœur, « Le curé Petitjean : un soulèvement communiste à Épineuil en 1792 », in Mémoires de la Société historique, littéraire et scientifique du Cher, 4e série, vol. 31, 1918-1919, p. 241-269.