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« Massif du Tibesti » : différence entre les versions

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Le '''massif du Tibesti''' est une chaîne [[montagne]]use formée de [[Volcan|volcans]] [[Activité d'un volcan|éteints]] dans le [[Sahara]] central. Il se situe principalement à l'extrême nord du [[Tchad]], avec une petite extension au sud de la [[Libye]].
Le '''massif du Tibesti''' est une chaîne [[montagne]]use formée de [[Volcan|volcans]] dans le [[Sahara]] central. Il se situe principalement à l'extrême nord du [[Tchad]], avec une petite extension dans le Sud de la [[Libye]].


== Toponymie ==
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Le sommet le plus élevé est l'[[Emi Koussi]], [[point culminant]] du [[Tchad]], avec {{formatnum:3415}} mètres d'altitude. Parmi les autres sommets se trouvent le Kegueur Terbi ({{formatnum:3376}} mètres), le Tarso Taro ({{formatnum:3325}} mètres), le [[pic Toussidé]] ({{formatnum:3265}} mètres) et le Soborom ({{formatnum:3100}} mètres).
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La plupart des toponymes du massif sont dérivés de l'[[arabe]] et des langues [[tedaga]]-[[dazaga]]. Le terme ''ehi'' se rapporte aux pics et aux collines rocheuses, ''emi'' aux larges montagnes et ''ehra'' aux [[caldeira]]s. Le terme ''tarso'' désigne un haut plateau ou le versant peu pentu d'une montagne. Ainsi, l'Ehi Mosgau est un [[stratovolcan]] de {{unité|3100|mètres}} d'altitude surmonté une petite zone sommitale, près du [[Tarso Voon]] ; l'Ehra Kohor est l'autre nom du [[Trou au Natron]], au sommet de l'[[Emi Koussi]].
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Le massif du Tibesti, d'origine volcanique, est strié dans sa partie centrale par un réseau de [[Vallée sèche|vallées sèches]]. Après les [[pluie]]s, toujours violentes et dont la fréquence est variable (sept ou huit années peuvent se passer entre deux tornades), elles accueillent des torrents éphémères et ravageurs. Le reste du massif est constitué de [[Plateau (géographie)|plateaux]] tabulaires, appelés « ''tarsos'' » en langue tedaga, situés entre {{formatnum:1200}} et {{formatnum:2000}} mètres d'altitude.


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== Alpinisme ==

== Géographie ==
=== Situation ===
{{...}}

Le massif du Tibesti se trouve à [[Frontière entre la Libye et le Tchad|la frontière]] entre le [[Tchad]] au sud et la [[Libye]] au nord, respectivement à cheval sur les [[Organisation administrative territoriale du Tchad|régions]] de [[Borkou]] et [[Tibesti]] et la [[Subdivisions de la Libye|chabiyat]] de [[Mourzouq (district)|Mourzouq]], à environ {{unité|1000|kilomètres}} au nord-nord-est de [[Ndjamena]] et {{formatnum:1500}} au sud-sud-est de [[Tripoli]]. Il s'étend sur {{unité|100000|km|2}}<ref>{{en}} A. Gourgaud, P.-M. Vincent, {{opcit}}, page 261</ref> au cœur du [[Sahara]], ce qui en fait le plus grand massif de ce désert.

=== Topographie ===
{{...}}

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Le sommet le plus élevé est l'[[Emi Koussi]], [[point culminant]] du [[Tchad]] et du [[Sahara]], avec {{unité|3415|mètres}} d'altitude. Parmi les autres sommets se trouvent le Kegueur Terbi ({{unité|3376|mètres}}), le Tarso Taro ({{unité|3325|mètres}}), le [[pic Toussidé]] ({{unité|3265|mètres}}) et le [[Tarso Voon]] ({{unité|3100|mètres}}). Le [[Bikku Bitti]] ({{unité|2267|mètres}}), point culminant de la [[Libye]], se situe au nord-est du massif.

Le massif est constitué de plusieurs [[volcan]]s généralement éteints mais dont {{lesquels|quatre}} sont considérés comme actifs par le [[Smithsonian Institution]].

Le pic Toussidé est un volcan actif ayant émis des [[Coulée de lave|coulées de laves]] au cours des deux derniers millénaires et d'où s'échappent encore des [[fumerolle]]s. Il appartient au massif du [[Tarso Toussidé]] et domine de plus de {{unité|1000|mètres}} d'altitude la [[caldeira]] de huit kilomètres de diamètre et {{unité|1000|mètres}} de profondeur du [[Trou au Natron]].

Sur le versant nord-ouest du Tarso Voon se trouve le [[Géothermie|champ géothermique]] de Soborom où sont présentes des [[Mare de boue|mares de boue]] et des fumerolles d'[[acide sulfurique]]. Le [[soufre]] et le [[fer]] ont coloré les [[Sol (podologie)|sols]] en teintes vives<ref name="Soborom">{{en}} [http://www.wondermondo.com/Countries/Af/Chad/Tibesti/Soborom.htm Soborom geothermal field and Yerike hot spring]</ref>.

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Le massif du Tibesti est strié dans sa partie centrale par un réseau de [[Vallée sèche|vallées sèches]] dont les versants nord et est sont ensablés par les vents dominants. Après les [[pluie]]s, toujours violentes, elles accueillent des torrents éphémères et ravageurs. Le reste du massif est constitué de [[Plateau (géographie)|plateaux]] tabulaires, appelés « ''tarsos'' » en langue tedaga, situés entre {{formatnum:1200}} et {{unité|2000|mètres}} d'altitude. Ils sont surmontés par des aiguilles volcaniques et sont séparés par des falaises verticales.

=== Hydrologie ===
{{...}}

La [[source chaude]] de Yi Yerra se situe sur le flanc sud de l'[[Emi Koussi]]<ref>{{en}} [http://www.volcano.si.edu/world/volcano.cfm?vnum=0205-021 Emi Koussi - Summary], ''Global Volcanism Program''</ref>, à environ {{unité|850|mètres}} d'altitude<ref>{{en}} [http://www.volcano.si.edu/world/volcano.cfm?vnum=0205-021&volpage=synsub Emi Koussi - Synonymes et sous-éléments], ''Global Volcanism Program''</ref>.

=== Géologie ===
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<!-- massif volcanique du [[Miocène]] et [[Pliocène]]
[[basalte]], [[rhyolite]], [[Grès (géologie)|grès]]

http://books.google.fr/books?id=_h8VCF9LeXwC&pg=PA307&dq=Tibesti&hl=fr&sa=X&ei=TIAQT7aYE4z38QO1zLCbBQ&ved=0CFUQ6AEwBjgK#v=onepage&q=Tibesti&f=false

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=== Climat ===
{{...}}

La fréquence entre les événements pluvieux est variable et il peut se passer sept ou huit ans entre deux orages. Les précipitations sont en revanche toujours intenses.

=== Faune et flore ===
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<!-- http://books.google.fr/books?id=WHlau7HQuogC&pg=PA243&dq=Tibesti&hl=fr&sa=X&ei=RIEQT4KIC8Ol8gO0_eGJBA&ved=0CEYQ6AEwAzgU#v=onepage&q=Tibesti&f=false -->

=== Population ===
Les principales villes du massif sont [[Bardaï]] au centre, qui compte environ {{formatnum:1500}} habitants, et [[Aozou]] au nord, qui sont toutes deux construites dans des [[oasis]] au creux d'[[oued]]s, ainsi que [[Zouar]] à l'ouest, dans une [[vallée sèche]]. La majorité des habitants sont de l'[[ethnie]] des [[Toubou]]s mais {{refsou|le massif est aussi fréquenté en périphérie par les [[Nomadisme|nomades]] [[Touareg]]s lors des périodes de [[sécheresse]]}}.

== Histoire ==
=== Peuplement ===
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<!-- http://books.google.fr/books?id=iP_S1Jx1C7QC&pg=PA72&dq=Tibesti&hl=fr&sa=X&ei=EmAQT9BxyqjxA_7ayN4D&ved=0CD0Q6AEwAg#v=onepage&q=Tibesti&f=false
http://books.google.fr/books?id=BNqGMFY3GRgC&pg=PA18&dq=Tibesti&hl=fr&sa=X&ei=TIAQT7aYE4z38QO1zLCbBQ&ved=0CGgQ6AEwCTgK#v=onepage&q=Tibesti&f=false
-->

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=== Alpinisme ===
* [[1869]] - [[Pic Toussidé]] par l'[[exploration|explorateur]] [[Gustav Nachtigal]]
* [[1869]] - [[Pic Toussidé]] par l'[[exploration|explorateur]] [[Gustav Nachtigal]]
* [[1948]] - Pic Botoum ({{unité|2400|m}} environ) par l'[[exploration|expédition]] [[suisse]] dirigée par Édouard Wyss-Dunant<ref name="Everest">En [[1952]], Édouard Wyss-Dunant et René Dittert ont participé à l'installation du camp VII à {{unité|8380|mètres}} d'altitude sur l'[[Everest]], lors de l'expédition lancée par la ''Swiss Foundation for Alpine Research''</ref>
* [[1948]] - Pic Botoum ({{unité|2400|m}} environ) par l'[[exploration|expédition]] [[suisse]] dirigée par Édouard Wyss-Dunant<ref name="Everest">En [[1952]], Édouard Wyss-Dunant et René Dittert ont participé à l'installation du camp VII à {{unité|8380|mètres}} d'altitude sur l'[[Everest]], lors de l'expédition lancée par la ''Swiss Foundation for Alpine Research''</ref>
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* [[1963]] - Torre Innominata ({{unité|1640|m}}) par une expédition [[italie]]nne dirigée par Guido Monzino<ref>Guido Monzino a conduit les expéditions ayant conquis le [[Massif del Paine|Cerro Paine Grande]] en [[1958]] et le [[Kanjut Sar]] en [[1959]]</ref>
* [[1963]] - Torre Innominata ({{unité|1640|m}}) par une expédition [[italie]]nne dirigée par Guido Monzino<ref>Guido Monzino a conduit les expéditions ayant conquis le [[Massif del Paine|Cerro Paine Grande]] en [[1958]] et le [[Kanjut Sar]] en [[1959]]</ref>


== Notes et références ==
== Activités ==
{{Références}}
{{...}}


=== Exploitation des ressources naturelles ===
== Article connexe ==
Le [[natron]] extrait de la [[Trou au Natron|caldeira du même nom]] est utilisé comme [[complément alimentaire]] pour les animaux.

Le [[Géothermie|champ géothermique]] de Soborom, dont le nom signifie « eau qui guérit », est connu des populations locales pour ses vertus médicinales. Un des bassins, dont l'eau est à {{tmp|42|°C}}, soignerait les [[dermatite]]s et les [[rhumatisme]]s après un séjour de plusieurs jours<ref name="Soborom"/>. La [[source chaude]] de Yerike est naturellement chargée en gaz<ref name="Soborom"/>. Les différentes sources du site jaillissent entre 22 et {{tmp|88|°C}}<ref name="Soborom"/>.

== Culture populaire ==
{{...}}

== Annexes ==
=== Articles connexes ===
* [[Géographie du Tchad]]
* [[Géographie de la Libye]]
* [[Massif de l'Aïr]]
* [[Massif de l'Aïr]]
* [[Hoggar]]

=== Bibliographie ===
* Jean Chapelle, ''Nomades noirs du Sahara : les Toubous'', [[L'Harmattan]], 1982, réédition 2004 {{ISBN|9782858022216}}
* {{en}} A. Gourgaud, P.-M. Vincent, « ''Petrology of two continental alkaline intraplate series at Emi Koussi volcano, Tibesti, Chad'' », ''Journal of Volcanology and Geothermal Research'', Volume 129, Issue 4, 30 janvier 2004, pages 261–290, {{doi|10.1016/S0377-0273(03)00277-4}}

=== Notes et références ===
{{Références}}


{{Portail|Libye|Tchad|montagne|volcanisme}}
{{Portail|Libye|Tchad|montagne|volcanisme}}

Version du 11 mars 2012 à 18:09

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Tibesti et Borkou-Ennedi-Tibesti.


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Massif du Tibesti
Image satellite du Tchad avec le massif du Tibesti en marron au nord traversant la frontière vers la Libye.
Image satellite du Tchad avec le massif du Tibesti en marron au nord traversant la frontière vers la Libye.
Géographie
Altitude 3 415 m, Emi Koussi
Superficie 100 000 km2
Administration
Pays Drapeau de la Libye Libye
Drapeau du Tchad Tchad
Chabiyat
Régions 		Mourzouq
Borkou, Tibesti
Géologie
Âge Miocène
Roches Roches volcaniques
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Le massif du Tibesti est une chaîne montagneuse formée de volcans dans le Sahara central. Il se situe principalement à l'extrême nord du Tchad, avec une petite extension dans le Sud de la Libye.

Toponymie

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La plupart des toponymes du massif sont dérivés de l'arabe et des langues tedaga-dazaga. Le terme ehi se rapporte aux pics et aux collines rocheuses, emi aux larges montagnes et ehra aux caldeiras. Le terme tarso désigne un haut plateau ou le versant peu pentu d'une montagne. Ainsi, l'Ehi Mosgau est un stratovolcan de 3 100 mètres d'altitude surmonté une petite zone sommitale, près du Tarso Voon ; l'Ehra Kohor est l'autre nom du Trou au Natron, au sommet de l'Emi Koussi.

Toussidé signifie « qui a tué les Tous », autrement dit les Toubous[réf. nécessaire].

Géographie

Situation

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Le massif du Tibesti se trouve à la frontière entre le Tchad au sud et la Libye au nord, respectivement à cheval sur les régions de Borkou et Tibesti et la chabiyat de Mourzouq, à environ 1 000 kilomètres au nord-nord-est de Ndjamena et 1 500 au sud-sud-est de Tripoli. Il s'étend sur 100 000 km2[1] au cœur du Sahara, ce qui en fait le plus grand massif de ce désert.

Topographie

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

Le sommet le plus élevé est l'Emi Koussi, point culminant du Tchad et du Sahara, avec 3 415 mètres d'altitude. Parmi les autres sommets se trouvent le Kegueur Terbi (3 376 mètres), le Tarso Taro (3 325 mètres), le pic Toussidé (3 265 mètres) et le Tarso Voon (3 100 mètres). Le Bikku Bitti (2 267 mètres), point culminant de la Libye, se situe au nord-est du massif.

Le massif est constitué de plusieurs volcans généralement éteints mais dont quatre[Lesquels ?] sont considérés comme actifs par le Smithsonian Institution.

Le pic Toussidé est un volcan actif ayant émis des coulées de laves au cours des deux derniers millénaires et d'où s'échappent encore des fumerolles. Il appartient au massif du Tarso Toussidé et domine de plus de 1 000 mètres d'altitude la caldeira de huit kilomètres de diamètre et 1 000 mètres de profondeur du Trou au Natron.

Sur le versant nord-ouest du Tarso Voon se trouve le champ géothermique de Soborom où sont présentes des mares de boue et des fumerolles d'acide sulfurique. Le soufre et le fer ont coloré les sols en teintes vives[2].

Le massif du Tibesti est strié dans sa partie centrale par un réseau de vallées sèches dont les versants nord et est sont ensablés par les vents dominants. Après les pluies, toujours violentes, elles accueillent des torrents éphémères et ravageurs. Le reste du massif est constitué de plateaux tabulaires, appelés « tarsos » en langue tedaga, situés entre 1 200 et 2 000 mètres d'altitude. Ils sont surmontés par des aiguilles volcaniques et sont séparés par des falaises verticales.

Hydrologie

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La source chaude de Yi Yerra se situe sur le flanc sud de l'Emi Koussi[3], à environ 850 mètres d'altitude[4].

Géologie

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Climat

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La fréquence entre les événements pluvieux est variable et il peut se passer sept ou huit ans entre deux orages. Les précipitations sont en revanche toujours intenses.

Faune et flore

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Population

Les principales villes du massif sont Bardaï au centre, qui compte environ 1 500 habitants, et Aozou au nord, qui sont toutes deux construites dans des oasis au creux d'oueds, ainsi que Zouar à l'ouest, dans une vallée sèche. La majorité des habitants sont de l'ethnie des Toubous mais le massif est aussi fréquenté en périphérie par les nomades Touaregs lors des périodes de sécheresse[réf. souhaitée].

Histoire

Peuplement

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Alpinisme

Activités

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Exploitation des ressources naturelles

Le natron extrait de la caldeira du même nom est utilisé comme complément alimentaire pour les animaux.

Le champ géothermique de Soborom, dont le nom signifie « eau qui guérit », est connu des populations locales pour ses vertus médicinales. Un des bassins, dont l'eau est à 42 °C, soignerait les dermatites et les rhumatismes après un séjour de plusieurs jours[2]. La source chaude de Yerike est naturellement chargée en gaz[2]. Les différentes sources du site jaillissent entre 22 et 88 °C[2].

Culture populaire

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • Jean Chapelle, Nomades noirs du Sahara : les Toubous, L'Harmattan, 1982, réédition 2004 (ISBN 9782858022216[à vérifier : ISBN invalide])
  • (en) A. Gourgaud, P.-M. Vincent, « Petrology of two continental alkaline intraplate series at Emi Koussi volcano, Tibesti, Chad », Journal of Volcanology and Geothermal Research, Volume 129, Issue 4, 30 janvier 2004, pages 261–290, DOI 10.1016/S0377-0273(03)00277-4

Notes et références

  1. ↑ (en) A. Gourgaud, P.-M. Vincent, op. cit., page 261
  2. ↑ a b c et d (en) Soborom geothermal field and Yerike hot spring
  3. ↑ (en) Emi Koussi - Summary, Global Volcanism Program
  4. ↑ (en) Emi Koussi - Synonymes et sous-éléments, Global Volcanism Program
  5. ↑ a et b En 1952, Édouard Wyss-Dunant et René Dittert ont participé à l'installation du camp VII à 8 380 mètres d'altitude sur l'Everest, lors de l'expédition lancée par la Swiss Foundation for Alpine Research
  6. ↑ Robert Gréloz est l'auteur de la la première de la face nord directe de l'aiguille d'Argentière avec Bobi Arsandaux en 1930
  7. ↑ Guido Monzino a conduit les expéditions ayant conquis le Cerro Paine Grande en 1958 et le Kanjut Sar en 1959
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