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« Clé USB » : différence entre les versions

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{{Voir homonymes|Clé}}
{{Voir homonymes|Clé}}
Une '''clé USB''' est un [[Média amovible|support de stockage amovible]], inventé dans les [[années 2000]], qui se branche sur le [[Port matériel|port]] ''[[Universal Serial Bus]]'' d'un [[ordinateur]], ou, plus récemment, de certaines [[Chaîne haute-fidélité|chaînes Hi-Fi]], [[Lecteur de DVD|platines DVD]] de salon, [[autoradio]]s, [[radiocassette]]s, [[téléviseur]]s{{etc.}} Une clé USB contient une [[mémoire flash]] et ne possède pas ou que peu d'éléments mécaniques, ce qui la rend très résistante aux chocs.
les cles usb c'est bien mais


Pour les produits similaires contenant un minuscule [[disque dur]] à la place de la mémoire flash, on n'utilise pas le terme ''clé USB'' mais plutôt flash disk, [[Microdrive (informatique)|microdrive]] ou disque dur externe.
== INFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NULINFORMATIQUE C'EST NUL ==

Elle permet de déplacer des fichiers simplement.

== Utilisation et sécurité ==
La clé USB permet de stocker facilement des fichiers à partir de tout système disposant de prises [[Universal Serial Bus|USB]] ([[ordinateur de bureau]], [[ordinateur de poche]]{{etc.}}). Elle permet donc de transférer des données entre ordinateur et donne la possibilité de sortir assez facilement une copie électronique d'un document confidentiel d'une entreprise ou de l'administration publique<ref>à condition de disposer d'un [[Scanner (informatique)|scanner]] équipé d'une prise USB et des documents que l'on veut emporter pendant tout le temps nécessaire pour effectuer l’opération.</ref>.[[Fichier:SanDisk Cruzer Micro.png|thumb|Une clé USB rétractable]]

== Description et fonctionnement ==
Les clés USB sont [[alimentation des appareils domestiques et électroniques|alimentées]] par le port USB sur lequel elles sont branchées. Elles sont insensibles à la poussière et aux rayures, contrairement aux [[disquette]]s, aux [[disque compact|CD]] ou aux [[DVD]], ce qui est un avantage au niveau de la fiabilité. En 2008, les clés commercialisées sont au format « USB 2.0 ».

En 2010, beaucoup de produits commercialisés utilisent la nouvelle spécification « USB 3.0 ». Les clés USB sont désormais reconnues nativement par la plupart des systèmes d'exploitation utilisés à ce jour : ([[Windows XP]], [[Windows Vista|Vista]], [[Windows 7|Seven]] et [[Windows 8]], [[OS X|Mac OS X]] et toutes les distributions [[Linux]]). Seuls certains OS plus anciens ([[Windows 95]], [[Windows 98|98]] et [[Windows NT|NT]]) nécessitent l'installation de pilotes afin de pouvoir utiliser des clés USB. En 2013, les clés USB affichent des capacités allant de quelques [[Octet|Mo]] à {{unité|1|To}}<ref><span class="reference-text"><span class="citation web">[http://www.kingston.com/us/company/press/article/6487 "Kingston Digital onthult nieuw design 512GB USB flash drive"], sur le site kingston.com du 7 janvier 2013.</span></span></ref>.

Les ''clés USB basées sur des mini [[disque dur|disques durs]]''<ref>voir [[Microdrive (informatique)|Microdrive]]</ref> {{référence nécessaire|ont un [[débit binaire|débit]] généralement meilleur que les clés USB à mémoire flash}}, mais les temps d’accès sont plus longs, elles sont plus fragiles, elles peuvent chauffer en cas d’utilisation intensive et leur taille est légèrement plus grande que les clés USB, mais elles tiennent facilement dans la poche.

Ces nouvelles générations de clés USB 3.0 peuvent être de très faible dimension et certaines sont plus petites qu'une [[pièce de 1 euro]]<ref>[http://www.gizmodo.fr/2013/10/17/pkparis-cle-usb.html PKparis dévoilé la plus petite clé USB 3.0 au monde (et elle est française !], sur le site gizmodo.fr, consulté le 17 mars 2015</ref>.

=== Clés micro USB ===
Avec la généralisation de l'usage des tablettes, notamment Android, on voit apparaître de nouvelles clés USB permettant un échange facile entre le PC et la tablette. Ces clés disposent d'un double connecteur USB et micro USB<ref>[http://www.01net.com/fiche-produit/prise-main-17916/cles-usb-pkparis-k3-32-go/ Prise en main PKparis K'3 {{unité|32|Go}}], sur le site 01net.com, consulté le 17 mars 2015</ref>.

=== Durée de vie ===
[[Image:Usbdrive icon.svg|thumb|Icône d’une clé USB]]
La durée de vie (ou [[MTTF]]) de la clé elle-même n'est pas spécifiée. Cependant, quelle que soit l'annonce des fabricants, cette donnée demeure fondée sur une statistique. Toute clé est donc susceptible de tomber en panne au bout de quelques minutes aussi bien que de quelques années. Ce phénomène peut engendrer une perte partielle ou totale des données.

Les constructeurs annoncent une conservation des données pendant au moins dix ans, voire beaucoup plus<ref>[http://www.01net.com/article/294823.html 01net. - Comment ça marche : la mémoire Flash]</ref>. Dans son article ''{{lang|en|Not all USB drives are created equal}}'', le magazine [[Computerworld]] se montre plus réservé en attirant l'attention sur les écarts importants existant entre les différents modèles<ref>[http://www.computerworld.com/action/article.do?command=viewArticleBasic&articleId=9093718 {{lang|en|Not all USB drives are created equal}}], Robert L. Scheier, 12 juin 2008, computerworld.com</ref> . Cela vient du fait que la charge électrique stockée qui représente l'information n'est pas parfaitement isolée et peut donc disparaître au bout d'un certain temps, avant lequel il faut effectuer une réécriture pour s'assurer de la conservation des données<ref>[http://www.pcworld.fr/article/ssd-intel-x25-m-80-go-une-bombe/considerations-sur-la-fiabilite-des-ssd-1-3/87221/ Considérations sur la fiabilité des SSD (1/3)]{{,}}[http://www.pcworld.fr/article/ssd-intel-x25-m-80-go-une-bombe/considerations-sur-la-fiabilite-des-ssd-2-3/87231/ (2/3)]{{,}}[http://www.pcworld.fr/article/ssd-intel-x25-m-80-go-une-bombe/considerations-sur-la-fiabilite-des-ssd-3-3/87241/ et (3/3)], par Stephane Chapentier - PCWorld.fr - 2 février 2010</ref> ; la qualité de l'isolation définirait donc la durée de conservation.

Il ne faut pas confondre cette durée de conservation des informations avec la durée de vie de la clé qui peut tomber en panne ou perdre des données bien avant la fin de celle-ci.

Les causes de panne et de perte de données peuvent être entre autres :
* la conservation des données limitée, due à la [[mémoire flash]] ;
* une panne de la clé, comme tout autre matériel ;
* un problème logiciel affectant le système d’exploitation ;
* une erreur de manipulation logicielle de la part de l’utilisateur ;
* une erreur de manipulation matérielle : bien qu'elle soit plus résistante que d'autres supports de stockage, elle n'est pas indestructible.

=== Performances ===
Les performances dépendent de la conception du modèle qui inclut le choix de composants, de l'architecture et du contrôleur mémoire. Des techniques comme l'amplification d'écriture influent sur les performances<ref>[http://www.pcworld.fr/article/ssd-intel-x25-m-80-go-une-bombe/considerations-sur-la-fiabilite-des-ssd-3-3/87241/ Considérations sur la fiabilité des SSD (3/3)] (PCWorld.fr)</ref>. Elles peuvent varier en fonction du système d'exploitation ou du matériel sur lequel elle est utilisée.

Le débit de données varie donc en lecture, en écriture et dépend du nombre de fichiers copiés et de l'organisation du contenu de la clé. On peut avoir des débits de quelques Mo/s à plusieurs dizaines de Mo/s, qui peuvent chuter dans le cas de transfert d'un grand nombre de petits fichiers.

=== Ergonomie ===
Différents critères améliorent l'ergonomie de la clé : présence et positionnement du témoin lumineux d'activité, système de protection du connecteur (capuchon rotatif ou rétractable, connecteur rétractable), accessoires fournis (dragonne, cordon-collier ou chaînette porte-clé, rallonge USB), logiciels portables (fonction de chiffrement, synchronisation de données, importation de mails voire suite logicielle), design de la coque{{etc.}}<ref>''Micro Hebdo'', {{numéro|612}}, semaine du 7 au 13 janvier 2010, {{p.|14}}.</ref>

=== Readyboost ===
{{article détaillé|ReadyBoost}}
Avec [[Windows Vista]] est apparue la certification ReadyBoost qualifiant une clé USB qui permet d'alléger la charge du disque dur au moment du lancement d'un PC. La clé USB 2.0 a un [[débit binaire|débit]] plus lent qu'un disque dur 2009, mais son temps de [[latence (informatique)|latence]] d'accès à chaque fichier de quelques {{unité|[[Seconde (temps)|ms]]}} est meilleur que les quelques dizaines de {{unité|[[Seconde (temps)|ms]]}} du disque dur. Le bilan de la clé peut donc être positif.

=== Variantes ===
Certaines clés ont une fonction différente, ou une fonction supplémentaire de la fonction de mémoire de masse :
* un [[chiffrement]] automatique des données téléchargées sur la clé, généralement au format de chiffrement [[Advanced Encryption Standard]] (AES) possédant des clés de 128 ou 256 bits selon les modèles ;
* un lecteur intégré d'empreintes digitales permettant l'authentification par biométrie du porteur de la clé USB<ref>Brevet d'invention INPI {{N°}}FR2833735 (B1) - Philippe GALIPON & Pierre PACARD</ref> ;
* un [[système embarqué]] de sécurité sans contact [[Near Field Communication|NFC]] qui permet de déverrouiller et rendre visible l'accès à la mémoire de masse<ref>[http://www.ariegenews.com/ariege/le_saviez_vous/2014/77125/la-start-up-ariegeoise-freemindtronic-invente-la-cle-usb-nouvelle-gene.html La start'up ariégeoise Freemindtronic invente la clé USB nouvelle génération], sur le site ariegenews.com</ref> en utilisant le lecteur [[Near Field Communication|NFC]] d'un [[smartphone]], d'une [[tablette tactile]] ;
* un lecteur capable de restituer les [[fichier informatique|fichiers]] musicaux qu’elles contiennent, notamment en format [[MPEG-1/2 Audio Layer 3|MP3]], devenant ainsi des [[Baladeur numérique|baladeurs numériques]] miniatures (la clé avec une pile AAA et un écouteur pèse environ {{Unité|60|grammes}}) ;
* un [[Tuner|syntoniseur]] de [[radio FM]], avec éventuellement la possibilité d’en enregistrer le flux dans la mémoire intégrée, ou de [[télévision numérique terrestre]]. Dans ce dernier cas, il est nécessaire de raccorder une antenne à la clé ;
* un [[Microphone|micro]], les sons qu’il capte étant enregistrés dans la mémoire intégrée. La clé fait alors office de [[dictaphone]] si elle dispose d'une prise pour un casque audio ;
* un lecteur de carte SIM ;
* un [[modem]] pour l'accès données à un [[réseau de téléphonie mobile]] (« clé 3G »). Dans ce cas la clé embarque un terminal de téléphonie mobile et une carte SIM ;
* une interface [[Infrared Data Association|IrDA]] pour la communication avec des appareils mobiles.
* un récepteur [[Wi-Fi]]
On trouve aussi des clés USB dans certains [[Couteau suisse|couteaux suisses]].

Une clé peut avoir une [[Partition de disque dur|partition publique]] et une dont l’accès est soumis à un [[mot de passe]]. Les données confidentielles sont sécurisées (paramètres de connexion, portefeuille de mots de passe, [[courrier électronique]]{{etc.}}).

== Systèmes d’exploitation compatibles ==
* [[Microsoft Windows|Windows]] à partir de sa version [[Windows Me|ME]] ou [[Windows 2000|2000]] en natif (l’utilisation d’une clé USB nécessite l’installation d’un pilote sous [[Windows 98]] SE).
* [[Mac OS]] 9.1 ou supérieure.
* [[Linux]] avec un noyau ultérieur à 2.4.
Si le [[firmware]] le permet, certains ordinateurs ont la possibilité de [[Amorce (informatique)|démarrer]] une [[distribution live]], c’est-à-dire un [[système d'exploitation]] exécutable depuis un support amovible, à partir d’une clé USB. Microsoft le propose sur {{nobr|Windows 8 Entreprise}} avec ''Windows To Go''<ref>[http://www.pcastuces.com/pratique/windows/8/windows_to_go/page1.htm Installer Windows 8 sur une clé USB], sur le site pcastuces.com</ref>.

Lorsque le firmware ne le permet pas, on contourne le problème en démarrant depuis un [[CD-ROM]] contenant des [[Pilote informatique|pilotes]] USB permettant à leur tour une [[émulation]] du démarrage sur la clé (voir par exemple [[Flonix]]). Cette manipulation n’est possible qu’avec un [[Basic Input Output System|BIOS]] ou un [[Unified Extensible Firmware Interface|EFI]], et non avec un [[Open Firmware]].

== Partitionnement et formatage ==

Originellement, les systèmes d'exploitation ne pouvaient créer qu'une seule partition sur les clés USB, qui ne pouvaient être formatées que dans les diverses variantes de [[File Allocation Table|FAT]], excepté le format [[exFAT]] qui, malgré son nom, n'est pas une variante du système FAT. Cependant, la progressive augmentation de taille des supports de stockage enfichables (clés USB, mémoires flash, cartes SIM...) comme l'augmentation de taille des fichiers, spécialement des vidéos, obligea à permettre l'usage d'autres systèmes de fichiers qui passent (sous Windows) la limite de 32Go de taille de partition, et, sur FAT32, la limite de 4Go de taille de fichier.

Le système exFAT, sorti en 2006 et implémenté dans le système embarqué [[Windows CE]], fut la première proposition de Microsoft pour dépasser ces deux limites. Pour la FAT32, la limitation à 32Go de taille de partition n'est pas native, ce système de fichiers pouvant nominalement gérer des partitions de 16To et factuellement, selon les systèmes d'exploitation, y compris Windows, de 2To à 4To. De fait, les versions 32bits de Windows 95/98 sont capables de créer et formater de grandes partitions, tandis que ceux de la famille NT, s'ils peuvent les créer, ne peuvent formater de partitions de plus de 32Go. Cette limitation est probablement liée à la volonté de répandre l'usage du système NTFS, apparu avec Windows NT 4. Les autres systèmes d'exploitation et certains utilitaires fonctionnant sous Windows n'ont pas cette limitation.

Jusqu'à la sortie de Windows Vista en 2007 puis de la mise à jour de Windows XP dite SP3 (« Service Pack 3 ») en avril 2008, les systèmes Windows ne pouvaient formater une clé USB qu'en FAT ou en exFAT ; à partir de ces sorties, il est devenu possible de les formater en NTFS, après modification de la stratégie de gestion du périphérique à formater. Pour les autres systèmes, en premier, pour ceux grand public, les ''Mac OS'' et les divers Linux, il y a, de plus longue date, possibilité de créer des partitions d'autre type bien qu'on recommande, pour des questions de compatibilité, de les formater en FAT32 si l'on compte les utiliser comme périphériques de stockage pour fichier de moins de 4Go.

Contrairement aux systèmes Windows, et aux ''Mac OS'' sauf les plus récents, la majorité des distributions Linux ont la possibilité de créer plusieurs partitions sur une clé USB, possibilité qui est d'ailleurs une nécessité quand on veut utiliser une clé USB comme périphérique d'amorçage, les divers Linux nécessitant au moins deux et souvent trois partitions pour fonctionner.

== À l’intérieur ({{unité|64|Mo}}) ==
[[Image:Usbkey internals.jpg|thumb|upright=1.3|Clé USB sans sa coque protectrice]]
# Un connecteur USB mâle (type A).
# Un [[contrôleur (informatique)|contrôleur]] ''Ours Technology Inc. OTi-2168 USB 2.0''. Ce circuit implémente le contrôleur pour l’USB 2.0 et assure une interface entre des données transmises linéairement et la structure en blocs de la mémoire flash. Il permet d’éviter la gestion bas-niveau de la mémoire et contient un petit [[microcontrôleur]] [[Reduced instruction set computer|RISC]] ainsi qu’un peu de [[mémoire vive|RAM]] et de [[mémoire morte|ROM]]. Les données sont transmises au ''Hynix'' (n{{o}}4) via un [[bus informatique|bus]] de données/adresses sur 8 lignes.
# JP1 et JP2 : deux connecteurs avec 10 broches, principalement pour les tests et le [[débogueur|débogage]].
# ''Hynix Semiconductor HY27USxx121M'', [[mémoire flash]] qui contient {{formatnum:4096}} blocs indépendants (chacun avec 16 [[Octet|kilooctets]]), soit 64 [[Octet|mégaoctets]] au total.
# Un [[Oscillateur (électronique)|oscillateur]] à quartz ''SKC Shin Chang Electronics'' cadencé à {{unité|12|[[Hertz|MHz]]}}.
# Une [[Diode électroluminescente|LED]] pour indiquer l’activité de la clé.
# Un interrupteur à deux positions pour protéger la clé en écriture.
# Une zone vierge prête à recevoir une autre mémoire flash pour offrir un modèle de 128 mégaoctets sans avoir à créer un autre schéma.

== Comparaison avec les autres mémoires de masse ==
{{Article connexe|Mémoire de masse}}
Les [[disquette]]s ne sont plus guère utilisées depuis 2006, à cause de leur faible contenance ({{Unité|1.44|Mo}}), de leur lenteur et surtout de leur inconstance. Les disquettes furent longtemps le moyen le plus populaire de stockage externe des fichiers, mais leurs lecteurs n'équipent plus en standard les ordinateurs depuis [[2005 en informatique|2005]]. Les PC possèdent en revanche une interface USB, car ils sont définis comme tels par les spécifications annuelles élaborées en commun par [[Microsoft]] et [[Intel]]. Les clés USB sont plus rapides que les disquettes, contiennent plus de données et ne nécessitent pas de lecteur spécifique. Les disquettes subsistent de façon optionnelle pour leur facilité d’utilisation avec d’anciens [[Système d'exploitation|systèmes d’exploitation]] (comme Windows 98 SE, qui nécessite l’installation d'un pilote pour l’utilisation d’une clé USB) et leur facilité de démarrage.

== Clé USB et logiciels intégrés ==
{{Article détaillé|Application portable}}

=== Système U3 ===
{{Article détaillé|Clé USB U3}}
Certaines clés USB sont équipées du format logiciel [[Clé USB U3|U3]] créé à l'initiative d'un groupement de fabricants de clés dont les sociétés SanDisk et M-Systems: le branchement de la clé fait apparaître, sous Windows, un périphérique de stockage en lecture-écriture, qui apparaît comme un disque dur, et un périphérique en lecture seule, qui apparaît comme un périphérique optique. Les clés U3 contiennent un processeur cryptographique intégré. Cette solution implique en contrepartie l'acceptation d'un risque de sécurité, en fonction du degré de confiance qu'on accorde au constructeur.

=== Clés standards ===
L’augmentation de capacité de stockage des clés USB permet d’y installer des [[logiciel]]s et de se déplacer partout avec ses données et ses logiciels préférés. On peut même [[Amorce (informatique)|booter]] un système complet depuis une clé.

Des [[Site web|sites web]] commencent à proposer des « packs pré-construits » de logiciels payants ou en [[licence libre]] en version installables sur une clé USB.

Il est courant d'installer une [[distribution Linux]] sur clé USB. Il suffit d’extraire l’ISO d’un [[Live CD]] sur cette clé et de la rendre amorçable (voir [[Live USB]]). En revanche, le nombre d'écritures sur une clé USB étant techniquement limité ({{formatnum:10000}} à {{formatnum:100000}} selon la technologie de réalisation des cellules), il faut prendre plusieurs précautions si on veut l'utiliser en lecture-écriture<ref>[http://en.opensuse.org/OpenSUSE_on_the_EeePC OpenSUSE on the EeePC - openSUSE]</ref> (ne pas y placer de [[fichier d'échange]] «swap »).

=== Virus et clé USB ===
{{...}}
De par leur usage massivement répandu, les clés USB sont un moyen privilégié pour propager les virus, hors internet. Cette transmission est généralement invisible de l'utilisateur, même si des cas se sont avérés où l'objectif était l'infection volontaire. Ainsi, en 2007 à [[Londres]], des personnes malintentionnées ont délibérément laissé traîner des clés USB contenant des [[cheval de Troie (informatique)|chevaux de Troie]], dans le but d'infecter les ordinateurs de ceux qui les ramassaient<ref>[http://www.zone-h.fr/fr/news/read/id=0119/ Le nombre d'attaques via les clés USB va grandissant]</ref>.

== Contrefaçon ==

=== Tromperie sur la capacité de stockage ===
Il existe des clés USB qui "mentent" : elles ont un espace de stockage réel moindre que la valeur affichée par le [[système d'exploitation]]<ref>[http://blogs.lecho.be/tzine/2008/01/de-fausses-cls.html De fausses clés USB qui 'mangent' vos données (2008)]</ref>. Ces clés ont été fabriquées pour simuler une capacité beaucoup plus grande que leur capacité réelle (exemple : une clé de 16 [[Octet|Mo]] qui affiche une capacité de 16 [[Octet|Go]], une clé de 4 Go qui affiche 32 Go).

L'intérêt pour le fabricant et/ou le vendeur est de gagner davantage d'argent en [[escroquerie|escroquant]] son client.

Lorsque des fichiers sont écrits, la clé peut avoir différents comportements :
* l'écriture échoue
* l'unité disque se bloque
* de façon plus subtile : les données précédentes sont écrasées (sans message d'erreur), les noms des fichiers précédents restant listés. Cet écrasement rendant impossible une [[récupération de données]].

Ces différents comportements rendent difficile pour l'utilisateur la compréhension du dysfonctionnement. Un test consiste à copier des fichiers compressés (ex : [[ZIP (format de fichier)|ZIP]]) de grand taille, puis vérifier leur intégrité avec le logiciel de compression approprié. Une signature de gros fichier peut aussi être demandée.

Pour l'anecdote, en 2011 sur le même principe une contrefaçon de disque dur externe (utilisant une clé USB) était découverte<ref>{{Lien web|url=http://www.presence-pc.com/actualite/ads-chine-43222/|titre=L'AdS : le stockage perpétuel par les Chinois|site=|éditeur=[[Tom's Hardware]]|en ligne le=9 avril 2011|consulté le=7 juillet 2012}}</ref>.

Il existe des logiciels qui permettent de vérifier si une clé USB est contrefaite ou non (ex : H2testw<ref>[http://quick-tutoriel.com/215-tester-la-fiabilite-et-la-capacite-dune-cle-usb-avec-h2testw Tester la fiabilité et la capacité d’une clé USB avec H2testw. (2010)]</ref>, USB Flash Tools<ref>{{lien web|url=http://www.sdean12.org/USBFlashTools.htm|titre=USB Flash Tools|en ligne le=10 novembre 2010}}</ref>) et de corriger (en l'abaissant) sa capacité de stockage (Chip Genius<ref>{{Lien web|url=http://www.usbdev.ru/files/|titre=Clé USB tools|éditeur=USBDev.ru=27 mai 2013}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://fake6tm.free.fr/blog/index.php?2009/11/21/79-reparer-une-cle-usb-qui-ment-sur-sa-taille|titre=Réparer une clé USB qui ment sur sa taille|site=|éditeur=Max's blog|en ligne le=21 novembre 2009|consulté le=7 juillet 2012}}</ref>).

== Apparitions ==
* Dans l’émission [[Télévision|télévisée]] ''[[Salut les Terriens !]]'', créée et présentée par [[Thierry Ardisson]], ce dernier lance les vidéos en connectant une clé USB à un [[Hub USB|hub]]. C’est cette connexion qui, en [[Régie (spectacle)|régie]], déclencherait le lancement du sujet enregistré.
* Depuis peu, certains artistes utilisent la clé USB comme support pour leurs albums : ainsi, [[Brett Anderson]], l'ancien chanteur de [[Suede]], a offert son nouvel album Wilderness sous forme d'une clé USB à tous les spectateurs de son concert au {{lang|en|Mermaid theatre}} en juillet 2008.
* Le {{date|27|septembre|2007}}, lors du [[Grenelle Environnement]], ce sont des clés USB qui ont été choisies comme support pour le rapport de {{formatnum:1000}} pages qui a été remis par les six groupes de travail au [[ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie|ministre de l’écologie]] français [[Jean-Louis Borloo]], ceci de manière symbolique, afin de montrer que, par respect pour l’environnement, il est nécessaire d’[[Économie (utilisation parcimonieuse)|économiser]] le [[papier]]<ref>Guillaume Launay et Laure Noualhat, ''[http://www.liberation.fr/actualite/evenement/evenement1/281316.FR.php Grenelle phase 1, mise à feu réussie]'', dans ''[[Libération (journal)|Libération]]'', 28 septembre 2007.</ref>.

== Historique des capacités ==
{| class="wikitable" style="text-align:center; "
|+ Historique des capacités des clés USB
|-
! scope=col |
! scope=col | Date
! scope=col | Fabriquant
! scope=col | Modèle
|-
! scope=row | {{unité|1|To}}
|mars 2013<ref name="tom">[http://www.tomshardware.fr/articles/ces-kingston-1to,1-327.html Une clé USB de {{unité|1|To}} chez Kingston], Tomshardware.fr du 8 janvier 2013</ref>
|[[Kingston (constructeur)|Kingston]]
|DataTraveler HyperX Predator 3.0 ({{unité|240|Mo/s}} lecture et {{unité|160|Mo/s}} écriture, 72 x 26,94 x 21 mm)<ref name="PC">[http://www.pcinpact.com/news/76548-kingston-quatre-cles-usb-3-0-dont-1-to-et-13-kits-memoires-ddr3.htm Kingston : quatre clés USB 3.0, dont une de {{unité|1|To}}, et 13 kits de DDR3 de {{unité|4|Go}} ({{Dunité|2|2|Go}}) à {{unité|32|Go}} ({{Dunité|4|8|Go}})] Pcinpact.com 8 janvier 2013</ref>
|-
! scope=row | {{unité|512|Go}}
|Début 2013<ref name="tom"/>
|[[Kingston (constructeur)|Kingston]]
|DataTraveler HyperX Predator 3.0 ({{Tunité|72|26,94|21|mm}})<ref name="PC"/>
|-
! scope=row | {{unité|256|Go}}
|juillet 2009<ref>[http://www.01net.com/fiche-produit/avis-redac-6431/cles-usb-kingston-datatraveler-300---256-go/ Article sur la clé de {{unité|256|Go}} sur 01net]</ref>
|[[Kingston (constructeur)|Kingston]]
|DataTraveler 300
|-
! scope=row | {{unité|128|Go}}
|juin 2009
|[[Kingston (constructeur)|Kingston]]
|DataTraveler 200
|-
! scope=row |{{unité|64|Go}}
|
|BUSlink
|
|-
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Version du 19 octobre 2016 à 08:52

Une clé USB est un support de stockage amovible, inventé dans les années 2000, qui se branche sur le port Universal Serial Bus d'un ordinateur, ou, plus récemment, de certaines chaînes Hi-Fi, platines DVD de salon, autoradios, radiocassettes, téléviseursetc. Une clé USB contient une mémoire flash et ne possède pas ou que peu d'éléments mécaniques, ce qui la rend très résistante aux chocs.

Pour les produits similaires contenant un minuscule disque dur à la place de la mémoire flash, on n'utilise pas le terme clé USB mais plutôt flash disk, microdrive ou disque dur externe.

Elle permet de déplacer des fichiers simplement.

Utilisation et sécurité

La clé USB permet de stocker facilement des fichiers à partir de tout système disposant de prises USB (ordinateur de bureau, ordinateur de pocheetc.). Elle permet donc de transférer des données entre ordinateur et donne la possibilité de sortir assez facilement une copie électronique d'un document confidentiel d'une entreprise ou de l'administration publique[1].

Une clé USB rétractable

Description et fonctionnement

Les clés USB sont alimentées par le port USB sur lequel elles sont branchées. Elles sont insensibles à la poussière et aux rayures, contrairement aux disquettes, aux CD ou aux DVD, ce qui est un avantage au niveau de la fiabilité. En 2008, les clés commercialisées sont au format « USB 2.0 ».

En 2010, beaucoup de produits commercialisés utilisent la nouvelle spécification « USB 3.0 ». Les clés USB sont désormais reconnues nativement par la plupart des systèmes d'exploitation utilisés à ce jour : (Windows XP, Vista, Seven et Windows 8, Mac OS X et toutes les distributions Linux). Seuls certains OS plus anciens (Windows 95, 98 et NT) nécessitent l'installation de pilotes afin de pouvoir utiliser des clés USB. En 2013, les clés USB affichent des capacités allant de quelques Mo à 1 To[2].

Les clés USB basées sur des mini disques durs[3] ont un débit généralement meilleur que les clés USB à mémoire flash[réf. nécessaire], mais les temps d’accès sont plus longs, elles sont plus fragiles, elles peuvent chauffer en cas d’utilisation intensive et leur taille est légèrement plus grande que les clés USB, mais elles tiennent facilement dans la poche.

Ces nouvelles générations de clés USB 3.0 peuvent être de très faible dimension et certaines sont plus petites qu'une pièce de 1 euro[4].

Clés micro USB

Avec la généralisation de l'usage des tablettes, notamment Android, on voit apparaître de nouvelles clés USB permettant un échange facile entre le PC et la tablette. Ces clés disposent d'un double connecteur USB et micro USB[5].

Durée de vie

Icône d’une clé USB

La durée de vie (ou MTTF) de la clé elle-même n'est pas spécifiée. Cependant, quelle que soit l'annonce des fabricants, cette donnée demeure fondée sur une statistique. Toute clé est donc susceptible de tomber en panne au bout de quelques minutes aussi bien que de quelques années. Ce phénomène peut engendrer une perte partielle ou totale des données.

Les constructeurs annoncent une conservation des données pendant au moins dix ans, voire beaucoup plus[6]. Dans son article Not all USB drives are created equal, le magazine Computerworld se montre plus réservé en attirant l'attention sur les écarts importants existant entre les différents modèles[7] . Cela vient du fait que la charge électrique stockée qui représente l'information n'est pas parfaitement isolée et peut donc disparaître au bout d'un certain temps, avant lequel il faut effectuer une réécriture pour s'assurer de la conservation des données[8] ; la qualité de l'isolation définirait donc la durée de conservation.

Il ne faut pas confondre cette durée de conservation des informations avec la durée de vie de la clé qui peut tomber en panne ou perdre des données bien avant la fin de celle-ci.

Les causes de panne et de perte de données peuvent être entre autres :

  • la conservation des données limitée, due à la mémoire flash ;
  • une panne de la clé, comme tout autre matériel ;
  • un problème logiciel affectant le système d’exploitation ;
  • une erreur de manipulation logicielle de la part de l’utilisateur ;
  • une erreur de manipulation matérielle : bien qu'elle soit plus résistante que d'autres supports de stockage, elle n'est pas indestructible.

Performances

Les performances dépendent de la conception du modèle qui inclut le choix de composants, de l'architecture et du contrôleur mémoire. Des techniques comme l'amplification d'écriture influent sur les performances[9]. Elles peuvent varier en fonction du système d'exploitation ou du matériel sur lequel elle est utilisée.

Le débit de données varie donc en lecture, en écriture et dépend du nombre de fichiers copiés et de l'organisation du contenu de la clé. On peut avoir des débits de quelques Mo/s à plusieurs dizaines de Mo/s, qui peuvent chuter dans le cas de transfert d'un grand nombre de petits fichiers.

Ergonomie

Différents critères améliorent l'ergonomie de la clé : présence et positionnement du témoin lumineux d'activité, système de protection du connecteur (capuchon rotatif ou rétractable, connecteur rétractable), accessoires fournis (dragonne, cordon-collier ou chaînette porte-clé, rallonge USB), logiciels portables (fonction de chiffrement, synchronisation de données, importation de mails voire suite logicielle), design de la coque, etc.[10]

Readyboost

Avec Windows Vista est apparue la certification ReadyBoost qualifiant une clé USB qui permet d'alléger la charge du disque dur au moment du lancement d'un PC. La clé USB 2.0 a un débit plus lent qu'un disque dur 2009, mais son temps de latence d'accès à chaque fichier de quelques ms est meilleur que les quelques dizaines de ms du disque dur. Le bilan de la clé peut donc être positif.

Variantes

Certaines clés ont une fonction différente, ou une fonction supplémentaire de la fonction de mémoire de masse :

  • un chiffrement automatique des données téléchargées sur la clé, généralement au format de chiffrement Advanced Encryption Standard (AES) possédant des clés de 128 ou 256 bits selon les modèles ;
  • un lecteur intégré d'empreintes digitales permettant l'authentification par biométrie du porteur de la clé USB[11] ;
  • un système embarqué de sécurité sans contact NFC qui permet de déverrouiller et rendre visible l'accès à la mémoire de masse[12] en utilisant le lecteur NFC d'un smartphone, d'une tablette tactile ;
  • un lecteur capable de restituer les fichiers musicaux qu’elles contiennent, notamment en format MP3, devenant ainsi des baladeurs numériques miniatures (la clé avec une pile AAA et un écouteur pèse environ 60 grammes) ;
  • un syntoniseur de radio FM, avec éventuellement la possibilité d’en enregistrer le flux dans la mémoire intégrée, ou de télévision numérique terrestre. Dans ce dernier cas, il est nécessaire de raccorder une antenne à la clé ;
  • un micro, les sons qu’il capte étant enregistrés dans la mémoire intégrée. La clé fait alors office de dictaphone si elle dispose d'une prise pour un casque audio ;
  • un lecteur de carte SIM ;
  • un modem pour l'accès données à un réseau de téléphonie mobile (« clé 3G »). Dans ce cas la clé embarque un terminal de téléphonie mobile et une carte SIM ;
  • une interface IrDA pour la communication avec des appareils mobiles.
  • un récepteur Wi-Fi

On trouve aussi des clés USB dans certains couteaux suisses.

Une clé peut avoir une partition publique et une dont l’accès est soumis à un mot de passe. Les données confidentielles sont sécurisées (paramètres de connexion, portefeuille de mots de passe, courrier électroniqueetc.).

Systèmes d’exploitation compatibles

  • Windows à partir de sa version ME ou 2000 en natif (l’utilisation d’une clé USB nécessite l’installation d’un pilote sous Windows 98 SE).
  • Mac OS 9.1 ou supérieure.
  • Linux avec un noyau ultérieur à 2.4.

Si le firmware le permet, certains ordinateurs ont la possibilité de démarrer une distribution live, c’est-à-dire un système d'exploitation exécutable depuis un support amovible, à partir d’une clé USB. Microsoft le propose sur Windows 8 Entreprise avec Windows To Go[13].

Lorsque le firmware ne le permet pas, on contourne le problème en démarrant depuis un CD-ROM contenant des pilotes USB permettant à leur tour une émulation du démarrage sur la clé (voir par exemple Flonix). Cette manipulation n’est possible qu’avec un BIOS ou un EFI, et non avec un Open Firmware.

Partitionnement et formatage

Originellement, les systèmes d'exploitation ne pouvaient créer qu'une seule partition sur les clés USB, qui ne pouvaient être formatées que dans les diverses variantes de FAT, excepté le format exFAT qui, malgré son nom, n'est pas une variante du système FAT. Cependant, la progressive augmentation de taille des supports de stockage enfichables (clés USB, mémoires flash, cartes SIM...) comme l'augmentation de taille des fichiers, spécialement des vidéos, obligea à permettre l'usage d'autres systèmes de fichiers qui passent (sous Windows) la limite de 32Go de taille de partition, et, sur FAT32, la limite de 4Go de taille de fichier.

Le système exFAT, sorti en 2006 et implémenté dans le système embarqué Windows CE, fut la première proposition de Microsoft pour dépasser ces deux limites. Pour la FAT32, la limitation à 32Go de taille de partition n'est pas native, ce système de fichiers pouvant nominalement gérer des partitions de 16To et factuellement, selon les systèmes d'exploitation, y compris Windows, de 2To à 4To. De fait, les versions 32bits de Windows 95/98 sont capables de créer et formater de grandes partitions, tandis que ceux de la famille NT, s'ils peuvent les créer, ne peuvent formater de partitions de plus de 32Go. Cette limitation est probablement liée à la volonté de répandre l'usage du système NTFS, apparu avec Windows NT 4. Les autres systèmes d'exploitation et certains utilitaires fonctionnant sous Windows n'ont pas cette limitation.

Jusqu'à la sortie de Windows Vista en 2007 puis de la mise à jour de Windows XP dite SP3 (« Service Pack 3 ») en avril 2008, les systèmes Windows ne pouvaient formater une clé USB qu'en FAT ou en exFAT ; à partir de ces sorties, il est devenu possible de les formater en NTFS, après modification de la stratégie de gestion du périphérique à formater. Pour les autres systèmes, en premier, pour ceux grand public, les Mac OS et les divers Linux, il y a, de plus longue date, possibilité de créer des partitions d'autre type bien qu'on recommande, pour des questions de compatibilité, de les formater en FAT32 si l'on compte les utiliser comme périphériques de stockage pour fichier de moins de 4Go.

Contrairement aux systèmes Windows, et aux Mac OS sauf les plus récents, la majorité des distributions Linux ont la possibilité de créer plusieurs partitions sur une clé USB, possibilité qui est d'ailleurs une nécessité quand on veut utiliser une clé USB comme périphérique d'amorçage, les divers Linux nécessitant au moins deux et souvent trois partitions pour fonctionner.

À l’intérieur (64 Mo)

Clé USB sans sa coque protectrice
  1. Un connecteur USB mâle (type A).
  2. Un contrôleur Ours Technology Inc. OTi-2168 USB 2.0. Ce circuit implémente le contrôleur pour l’USB 2.0 et assure une interface entre des données transmises linéairement et la structure en blocs de la mémoire flash. Il permet d’éviter la gestion bas-niveau de la mémoire et contient un petit microcontrôleur RISC ainsi qu’un peu de RAM et de ROM. Les données sont transmises au Hynix (no4) via un bus de données/adresses sur 8 lignes.
  3. JP1 et JP2 : deux connecteurs avec 10 broches, principalement pour les tests et le débogage.
  4. Hynix Semiconductor HY27USxx121M, mémoire flash qui contient 4 096 blocs indépendants (chacun avec 16 kilooctets), soit 64 mégaoctets au total.
  5. Un oscillateur à quartz SKC Shin Chang Electronics cadencé à 12 MHz.
  6. Une LED pour indiquer l’activité de la clé.
  7. Un interrupteur à deux positions pour protéger la clé en écriture.
  8. Une zone vierge prête à recevoir une autre mémoire flash pour offrir un modèle de 128 mégaoctets sans avoir à créer un autre schéma.

Comparaison avec les autres mémoires de masse

Les disquettes ne sont plus guère utilisées depuis 2006, à cause de leur faible contenance (1,44 Mo), de leur lenteur et surtout de leur inconstance. Les disquettes furent longtemps le moyen le plus populaire de stockage externe des fichiers, mais leurs lecteurs n'équipent plus en standard les ordinateurs depuis 2005. Les PC possèdent en revanche une interface USB, car ils sont définis comme tels par les spécifications annuelles élaborées en commun par Microsoft et Intel. Les clés USB sont plus rapides que les disquettes, contiennent plus de données et ne nécessitent pas de lecteur spécifique. Les disquettes subsistent de façon optionnelle pour leur facilité d’utilisation avec d’anciens systèmes d’exploitation (comme Windows 98 SE, qui nécessite l’installation d'un pilote pour l’utilisation d’une clé USB) et leur facilité de démarrage.

Clé USB et logiciels intégrés

Système U3

Certaines clés USB sont équipées du format logiciel U3 créé à l'initiative d'un groupement de fabricants de clés dont les sociétés SanDisk et M-Systems: le branchement de la clé fait apparaître, sous Windows, un périphérique de stockage en lecture-écriture, qui apparaît comme un disque dur, et un périphérique en lecture seule, qui apparaît comme un périphérique optique. Les clés U3 contiennent un processeur cryptographique intégré. Cette solution implique en contrepartie l'acceptation d'un risque de sécurité, en fonction du degré de confiance qu'on accorde au constructeur.

Clés standards

L’augmentation de capacité de stockage des clés USB permet d’y installer des logiciels et de se déplacer partout avec ses données et ses logiciels préférés. On peut même booter un système complet depuis une clé.

Des sites web commencent à proposer des « packs pré-construits » de logiciels payants ou en licence libre en version installables sur une clé USB.

Il est courant d'installer une distribution Linux sur clé USB. Il suffit d’extraire l’ISO d’un Live CD sur cette clé et de la rendre amorçable (voir Live USB). En revanche, le nombre d'écritures sur une clé USB étant techniquement limité (10 000 à 100 000 selon la technologie de réalisation des cellules), il faut prendre plusieurs précautions si on veut l'utiliser en lecture-écriture[14] (ne pas y placer de fichier d'échange «swap »).

Virus et clé USB

De par leur usage massivement répandu, les clés USB sont un moyen privilégié pour propager les virus, hors internet. Cette transmission est généralement invisible de l'utilisateur, même si des cas se sont avérés où l'objectif était l'infection volontaire. Ainsi, en 2007 à Londres, des personnes malintentionnées ont délibérément laissé traîner des clés USB contenant des chevaux de Troie, dans le but d'infecter les ordinateurs de ceux qui les ramassaient[15].

Contrefaçon

Tromperie sur la capacité de stockage

Il existe des clés USB qui "mentent" : elles ont un espace de stockage réel moindre que la valeur affichée par le système d'exploitation[16]. Ces clés ont été fabriquées pour simuler une capacité beaucoup plus grande que leur capacité réelle (exemple : une clé de 16 Mo qui affiche une capacité de 16 Go, une clé de 4 Go qui affiche 32 Go).

L'intérêt pour le fabricant et/ou le vendeur est de gagner davantage d'argent en escroquant son client.

Lorsque des fichiers sont écrits, la clé peut avoir différents comportements :

  • l'écriture échoue
  • l'unité disque se bloque
  • de façon plus subtile : les données précédentes sont écrasées (sans message d'erreur), les noms des fichiers précédents restant listés. Cet écrasement rendant impossible une récupération de données.

Ces différents comportements rendent difficile pour l'utilisateur la compréhension du dysfonctionnement. Un test consiste à copier des fichiers compressés (ex : ZIP) de grand taille, puis vérifier leur intégrité avec le logiciel de compression approprié. Une signature de gros fichier peut aussi être demandée.

Pour l'anecdote, en 2011 sur le même principe une contrefaçon de disque dur externe (utilisant une clé USB) était découverte[17].

Il existe des logiciels qui permettent de vérifier si une clé USB est contrefaite ou non (ex : H2testw[18], USB Flash Tools[19]) et de corriger (en l'abaissant) sa capacité de stockage (Chip Genius[20],[21]).

Apparitions

  • Dans l’émission télévisée Salut les Terriens !, créée et présentée par Thierry Ardisson, ce dernier lance les vidéos en connectant une clé USB à un hub. C’est cette connexion qui, en régie, déclencherait le lancement du sujet enregistré.
  • Depuis peu, certains artistes utilisent la clé USB comme support pour leurs albums : ainsi, Brett Anderson, l'ancien chanteur de Suede, a offert son nouvel album Wilderness sous forme d'une clé USB à tous les spectateurs de son concert au Mermaid theatre en juillet 2008.
  • Le , lors du Grenelle Environnement, ce sont des clés USB qui ont été choisies comme support pour le rapport de 1 000 pages qui a été remis par les six groupes de travail au ministre de l’écologie français Jean-Louis Borloo, ceci de manière symbolique, afin de montrer que, par respect pour l’environnement, il est nécessaire d’économiser le papier[22].

Historique des capacités

Historique des capacités des clés USB
Date Fabriquant Modèle
To mars 2013[23] Kingston DataTraveler HyperX Predator 3.0 (240 Mo/s lecture et 160 Mo/s écriture, 72 x 26,94 x 21 mm)[24]
512 Go Début 2013[23] Kingston DataTraveler HyperX Predator 3.0 (72 × 26,94 × 21 mm)[24]
256 Go juillet 2009[25] Kingston DataTraveler 300
128 Go juin 2009 Kingston DataTraveler 200
64 Go BUSlink
32 Go 2008 Netac Technology[26] OnlyDisk™
16 Go 2007 Netac Technology OnlyDisk™
Go BUSlink[27] Transcend
Go
Go
Go 2001 Netac Technology OnlyDisk™

Notes et références

  1. à condition de disposer d'un scanner équipé d'une prise USB et des documents que l'on veut emporter pendant tout le temps nécessaire pour effectuer l’opération.
  2. "Kingston Digital onthult nieuw design 512GB USB flash drive", sur le site kingston.com du 7 janvier 2013.
  3. voir Microdrive
  4. PKparis dévoilé la plus petite clé USB 3.0 au monde (et elle est française !, sur le site gizmodo.fr, consulté le 17 mars 2015
  5. Prise en main PKparis K'3 32 Go, sur le site 01net.com, consulté le 17 mars 2015
  6. 01net. - Comment ça marche : la mémoire Flash
  7. Not all USB drives are created equal, Robert L. Scheier, 12 juin 2008, computerworld.com
  8. Considérations sur la fiabilité des SSD (1/3),(2/3),et (3/3), par Stephane Chapentier - PCWorld.fr - 2 février 2010
  9. Considérations sur la fiabilité des SSD (3/3) (PCWorld.fr)
  10. Micro Hebdo, no 612, semaine du 7 au 13 janvier 2010, p. 14.
  11. Brevet d'invention INPI no FR2833735 (B1) - Philippe GALIPON & Pierre PACARD
  12. La start'up ariégeoise Freemindtronic invente la clé USB nouvelle génération, sur le site ariegenews.com
  13. Installer Windows 8 sur une clé USB, sur le site pcastuces.com
  14. OpenSUSE on the EeePC - openSUSE
  15. Le nombre d'attaques via les clés USB va grandissant
  16. De fausses clés USB qui 'mangent' vos données (2008)
  17. « L'AdS : le stockage perpétuel par les Chinois », Tom's Hardware, (consulté le )
  18. Tester la fiabilité et la capacité d’une clé USB avec H2testw. (2010)
  19. « USB Flash Tools »,
  20. « Clé USB tools », USBDev.ru=27 mai 2013
  21. « Réparer une clé USB qui ment sur sa taille », Max's blog, (consulté le )
  22. Guillaume Launay et Laure Noualhat, Grenelle phase 1, mise à feu réussie, dans Libération, 28 septembre 2007.
  23. a et b Une clé USB de 1 To chez Kingston, Tomshardware.fr du 8 janvier 2013
  24. a et b Kingston : quatre clés USB 3.0, dont une de 1 To, et 13 kits de DDR3 de 4 Go (2 × 2 Go) à 32 Go (4 × 8 Go) Pcinpact.com 8 janvier 2013
  25. Article sur la clé de 256 Go sur 01net
  26. Netac History
  27. D'après presence-pc.com

Articles connexes

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