Église Notre-Dame-des-Vertus de Paulhan
Église Notre-Dame-des-Vertus de Paulhan | |
La façade occidentale, le clocher carré du XIVe siècle et la lanterne octogonale de 1859. | |
Présentation | |
---|---|
Culte | Catholique |
Type | Église |
Début de la construction | XIIe siècle |
Fin des travaux | XIVe siècle |
Style dominant | Art roman languedocien |
Protection | Classé MH (1987) (chœur) |
Géographie | |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Ville | Paulhan (Hérault) |
Coordonnées | 43° 32′ 40″ nord, 3° 27′ 39″ est |
modifier |
L'église Notre-Dame-des-Vertus est une église romane située à Paulhan dans le département français de l'Hérault en région Occitanie.
Localisation
L'église Notre-Dame-des-Vertus ne se dresse pas dans le centre-ville mais au nord de Paulhan, à l'entrée d'un cimetière situé à l'extrémité de la rue Notre-Dame.
Historique
L'église Notre-Dame-des-Vertus située dans le cimetière de Paulhan a une très ancienne origine : il en est fait mention dans un acte du [1]. Elle est mentionnée alors sous le nom d'Ecclesia S. Marie de Pauliano[2].
L'église dépendait à cette époque de l abbaye de Saint Thibéry[1].
L'église actuelle est construite aux XIIe, XIIIe et XIVe siècles[3].
Les travaux de construction de l'église commencent dans la seconde moitié du XIIe siècle, avec la nef[3]. L'abside est achevée au XIIIe siècle[3]. Un clocher carré est élevé au XIVe siècle au-dessus de la partie occidentale de la nef[3]. Au XVIIIe siècle, un pavillon en coupole est érigé au-dessus du clocher carré, mais il s'écroule au XIXe siècle après un incendie et est remplacé par une lanterne octogonale en 1859[3].
Cette église, mentionnée sous le nom de Rectoria de Paolhano en 1323 et de Cure de Paulhan en 1760[2], était dans l'archiprêtré du Pouget et avait pour patrons B.M. Virtutum et Exaltatio S. Crucis[2].
Statut patrimonial
Le chœur fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le [3].
Architecture
Chevet
Au nord-est, vers le cimetière, l'église présente un chevet constitué d'une abside polygonale à sept pans[1] édifiée en pierre de taille assemblée en grand appareil et marquée aux angles par de puissants contreforts.
Trois des pans de l'abside, terminée au XIIIe siècle[3], sont percés d'une baie cintrée à ébrasement simple et profond, tandis que d'autres pans sont aveugles.
L'abside est surmontée d'une corniche très saillante supportée par des modillons[1] et est couverte de tuiles rouges.
Au-dessus de l'abside, le pignon terminé en gâble est percé d'un oculus[1].
Façade méridionale
La courte nef, dont l'appareil est mélangé et sans ciment apparent, est flanquée de chaque côté par trois larges contreforts[1].
Au sud, coincé entre de puissants contreforts, la façade méridionale est percée d'un petit portail cintré à double ébrasement. Ce petit portail est situé plus bas que le niveau du sol et est protégé par un avant-corps composé d'un grand arc cintré en pierre de taille surmonté de moellons et couvert de tuiles rouges.
L'unique fenêtre de la petite nef est au midi[1].
-
Le petit portail méridional.
-
Le chevet polygonal, terminé au XIIIe siècle.
Façade occidentale et clocher
À l'ouest, l'église présente une façade terminée par un gâble comme le pignon oriental, surmonté d'un clocher rectangulaire élevé au XIVe siècle et d'une lanterne octogonale datée de 1859[3],[1].
Annexes
Articles connexes
Références
- Société languedocienne de géographie, Géographie générale du département de l'Hérault, Ricard Frères, 1905, p. 655.
- Eugène Thomas, Dictionnaire topographique du département de l'Hérault comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie Impériale, 1865, p. 141.
- Notice no PA00103629, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture