Échandens

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Échandens
Échandens
Le château d'Échandens.
Blason de Échandens
Armoiries
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Vaud Vaud
District Morges
Communes limitrophes Bussigny, Écublens (VD), Denges, Lonay, Bremblens
Syndic Jérôme De Benedictis
NPA 1026
No OFS 5633
Démographie
Gentilé Chandelier ou Échandelier
Population
permanente
2 895 hab. (31 décembre 2022)
Densité 746 hab./km2
Langue Français
Géographie
Coordonnées 46° 32′ 06″ nord, 6° 32′ 28″ est
Altitude 435 m
Superficie 3,88 km2
Localisation
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Échandens
Géolocalisation sur la carte : Suisse
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Échandens
Géolocalisation sur la carte : canton de Vaud
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Échandens
Liens
Site web www.echandens.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

Échandens [eʃɑ̃dɑ̃] est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de Morges.

Hydrographie

Échandens est traversée par la Venoge, qui marque la frontière avec Bussigny et Écublens.

Toponymie

L'origine de ce nom de lieu a été attribuée tantôt à un nom de personne germanique (Scan, qui n'est pas attesté par ailleurs), tantôt à une version romanisée (Scannius), mais on admet actuellement que l'on ne peut identifier ce nom avec certitude. Il est accolé au suffixe toponymique germanique -ingos adopté dans l'espace galloroman à partir du VIe siècle. Ce suffixe, très répandu dans les cantons de Vaud et de Fribourg, est généralement utilisé avec un nom de personne germanique[3]. Premières attestations historiques: Petrus de Schandens (1164); Scanneins (1165), Eschandens (1186), Eschanens (1228) [3].

Population

Gentilé et surnoms

Les habitants de la commune se nomment les Chandeliers[4],[5] ou les Échandeliers[6].

Ils sont surnommés lè Tire-Tâcon en patois vaudois (soit les Tire-Parcelles, à la suite de querelles sur la délimitation de parcelles)[4].

Démographie

Monuments

Château construit au XVIe siècle , modernisé au XVIIe siècle (clef de porte datée 1629), puis encore transformé en 1834-1835 par l'architecte lausannois Henri Perregaux pour la famille Mandrot-Pourtalès[7]. Acquis par la commune en 1978[8].

Temple construit en 1727-1728 sur les plans de l'architecte Guillaume Delagrange. Les rénovations modernes ont entraîné la reconstruction de la partie occidentale avec clocher-porche en style néo-roman. Restaurations: 1862-1863, architecte John-Henri Foretay. - 1901, Jurt, architecte - 1975, architecte André Mingard. Vitraux du chœur: Vierge et l’Enfant, ainsi que Jésus-Christ, par Jean-Pierre Kaiser, 1975[9].

Personnalités

Références

  1. « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  2. « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  3. a et b Dictionnaire toponymique des communes suisses (Centre de dialectologie, Université de Neuchâtel), Frauenfeld, Lausanne 2005, p. 310.
  4. a et b Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens-sur-Morges, Cabédita, , 129 p. (ISBN 2-88295-339-9), p. 40
  5. « Questionnaire « naturalisation » - Questions locales - Echandens » [PDF], sur site officiel de la commune d'Échandens
  6. « Élections communales 2021 - Echandens », sur Journal de Morges (consulté le )
  7. Paul Bissegger, D'ivoire et de marbre. Alexandre et Henri Perregaux ou l'Age d'Or de l'architecture vaudoise (1770-1850), Bibliothèque historique vaudoise, coll. « Bibliothèque historique vaudoise 131 », , p. 491, 697.
  8. « Château d'Echandens », sur swisscastles.ch (consulté le ).
  9. Marcel Grandjean, Les Temples vaudois. L'architecture réformée dans le Pays de Vaud (Bibliothèque historique vaudoise 89), Lausanne 1988, p. 245.
  10. « Un jeune compositeur gruérien pour la Fête des vignerons », sur La Gruyère (consulté le )

Liens externes

Fonds d'archives

  • Fonds : Archives de la Commune d'Echandens (1340 -). Echandens : Commune d'Echandens.

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