Écardenville-la-Campagne
Écardenville-la-Campagne | |
L'église Saint-Martin. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Bernay |
Intercommunalité | Communauté de communes Intercom Bernay Terres de Normandie |
Maire Mandat |
Didier Lecoq 2020-2026 |
Code postal | 27170 |
Code commune | 27210 |
Démographie | |
Gentilé | Écardenvillais |
Population municipale |
455 hab. (2021 ) |
Densité | 61 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 07′ 10″ nord, 0° 50′ 51″ est |
Altitude | Min. 139 m Max. 159 m |
Superficie | 7,4 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Le Neubourg (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Brionne |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Écardenville-la-Campagne est une commune française située dans le département de l'Eure en région Normandie.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Écardenville-la-Campagne est une commune du centre du département de l'Eure en région Normandie. Elle appartient à la région naturelle de la campagne du Neubourg[1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[4]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant aux plaines agricoles de l’Eure, avec une pluviométrie beaucoup plus faible que dans la plaine de Caen en raison du double effet d’abri provoqué par les collines du Bocage normand et par celles qui s’étendent sur un axe du Pays d'Auge au Perche[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 743 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Brionne à 12 km à vol d'oiseau[6], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 791,7 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Écardenville-la-Campagne est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Neubourg, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87,8 %), zones urbanisées (7,4 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %), forêts (0,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Eschardani Villa en 1080, Esquardenville en 1237[15], Esquerdenvilla en 1243, Escardenvilla en 1247, Escardenville en 1250, Escardenvilla en 1270, Escardeville près de Neufboure en 1359 (archives nationales), Escardanville en 1389 (La Roque), Escardonville en 1722 (Masseville)[16], Ecardenville en 1793, Écardeuville en 1801[17].
Le déterminant complémentaire la-campagne, s'applique à la plaine du Neubourg[18].
Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].
En 2021, la commune comptait 455 habitants[Note 2], en évolution de −3,81 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Écardenville-la-Campagne compte plusieurs édifices inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel :
- L'église Saint-Martin (XIIIe, XVIe et XVIIIe)[22]. Le chœur et la nef datent du XIIIe siècle et le portail du XVIe siècle. La voûte d'ogives du chœur a été démontée en 1812 ;
- Un manoir du XVIIIe siècle au lieu-dit le Mesnil-Pipart[23]. Ce manoir est mentionné depuis le XIe siècle. La chapelle Notre-Dame, mentionnée en 1482 et en 1521, est détruite dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle ;
- Trois maisons : la première du XVIIIe siècle au lieu-dit le Mesnil-Pipart[24], la deuxième du XVIIIe siècle[25] et la troisième du XVIIIe siècle au lieu-dit Fumechon[26] ;
- Une ferme du XVIIe siècle au lieu-dit Fumechon[27].
-
Mairie-école. -
Monument aux morts.
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]ZNIEFF de type 1
[modifier | modifier le code]- La mare des bétoires[28]. Cette mare abrite plusieurs espèces végétales déterminantes telles que le myriophylle à fleurs alternes, la Véronique à écussons ou la salicaire pourpier.
ZNIEFF de type 2
[modifier | modifier le code]- La vallée de la Risle de Brionne à Pont-Audemer, la forêt de Montfort[29].
Site classé
[modifier | modifier le code]- L’église et le cimetière Site classé (1926)[30].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Le plateau du Neubourg », sur Atlas des paysages de la Haute-Normandie (consulté le ).
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Écardenville-la-Campagne et Brionne », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Brionne » (commune de Brionne) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Brionne » (commune de Brionne) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Neubourg », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Ernest Nègre , Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 957.[réf. incomplète][source insuffisante].
- Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 74.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Le plateau du Neubourg », sur atlaspaysages.hautenormandie.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Église Paroissiale Saint-Martin », notice no IA00018789, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Manoir », notice no IA00018792, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison », notice no IA00018793, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison », notice no IA00018791, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison », notice no IA00018790, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ferme », notice no IA00018794, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « La mare des bétoires », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La vallée de la Risle de Brionne à Pont-Audemer, la forêt de Montfort », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « L'église et le cimetière d'Écardenville-la-Campagne », sur Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Normandie (consulté le ).