Wikipédia:Oracle/semaine 39 2014

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Articles scientifiques sur les nanotubes de carbone, assemblage par soi-même[modifier le code]

Bonjour à tous et à toutes!
Y a-t-il des articles scientifiques sur les nanotubes de carbone avec de l'assemblage par soi-même. Il faut absolument que j'en trouve pour mon travail de maturité. Le problème est que en tappant assemblage par soi-même je ne trouve pas ce que je cherche.
Merci par avance pour votre aide!
Calviin 19 (discuter) 22 septembre 2014 à 15:10 (CEST)[répondre]

C'est parce que « assemblage par soi-même » ne veut pas dire grand chose. Si vous ne pouvez pas demander au professeur qu'il précise sa pensée, essayez une recherche en remplaçant par « structure », ce qui donne « structure des nanotubes de carbone ». Cæruleum (discuter) 22 septembre 2014 à 16:53 (CEST)[répondre]
Et comprend-on auto-assemblage? Il s'agit là de la même chose autrement dit.--Calviin 19 (discuter) 22 septembre 2014 à 18:16 (CEST)[répondre]
Sur ce site on peut voir ce que je veux dire entre autre.--Calviin 19 (discuter) 22 septembre 2014 à 18:21 (CEST)[répondre]
Rien à voir avec une canne à pêche, donc?--lassiccardinal [réf. nécessaire] 22 septembre 2014 à 20:00 (CEST)[répondre]
Cela pourrait s'agir d'auto-assemblage, mais pourquoi donc le serait-ce ? Le sujet des nanotubes de carbone se prête très bien à une étude du niveau demandé. Pourquoi le professeur souhaiterait-il compliquer à ce point en vous aiguillant vers un thème aussi particulier ? Comment même saurait-il que cela existe, sauf s'il a lui-même étudié le sujet en détail pendant ses études ? Mais si c'est le cas, pourquoi n'utilise-t-il pas le mot français correct pour cet usage ? Comment pourrait-on vous demander un travail sur l'auto-assemblage des nanotubes de carbone si pour commencer vous n'avez jamais étudié les nanotubes en général ? Il vous faudrait rendre un rapport en deux parties, une première sur les nanotubes, une seconde sur leur auto-assemblage. Cela pourrait très bien être un sujet de stage en laboratoire pour un étudiant d'université, mais si vous n'avez pas accès à un laboratoire, pourquoi vous aurait-on demandé un travail sur une technique expérimentale aussi particulière, qui n'est même pas la manière la plus habituelle de préparer des nanotubes ? Alors qu'au contraire une introduction générale sur l'assemblage des atomes au sein des nanotubes de carbone, que vous pouvez faire sans recours à un laboratoire universitaire, se prête très bien à une présentation au niveau demandé.
Je crois donc que dans « assemblage par soi-même », l'expression « par soi-même » veut simplement dire « en lui-même », « pour lui-même », « lui-même ». C'est-à-dire qu'il souhaite recentrer le sujet sur l'assemblage lui-même des atomes (la structure du nanotube), de façon à recentrer le sujet et éviter que vous dispersiez vos efforts, car les nanotubes ont donné lieu à tant de recherches qu'il serait facile de s'y perdre. Cæruleum (discuter) 23 septembre 2014 à 15:18 (CEST)[répondre]
Cæruleum, je crois deviner que le professeur de Calviin s’exprime en Alémanique, ce qui complique l’exégèse de ses propos. Je soupçonne quant à moi qu’il cherche surtout à pousser Calviin à choisir un sujet plus simple que les nanotubes. rv 23 septembre 2014 à 16:25 (CEST)
Oh, oui, des articles scientifiques, il y en a : http://scholar.google.com/scholar?q=self+assembly+nanotubes
Bonne lecture ! rv1729 22 septembre 2014 à 21:54 (CEST)[répondre]
'Assemblage par soi-même', ça aurait pu être https://www.google.be/#q=diy+nanotubes (j'ignore s'il y a quelque chose de sérieux là-dedans mais, par exemple, http://scholar.google.be/scholar?q=diy+graphene semble être bien réel). -- Xofc [me contacter] 23 septembre 2014 à 05:43 (CEST) [répondre]
Mon prof est francophone, mais je suis allémanique (aussi francophone).--Calviin 19 (discuter) 26 septembre 2014 à 19:06 (CEST)[répondre]
J'ai besoin d'articles en français et pas en anglais.--Calviin 19 (discuter) 26 septembre 2014 à 19:07 (CEST)[répondre]
Il faudrait cherecher plutôt http://scholar.google.com/scholar?q=self+assembly+carbon+nanotubes&btnG=&hl=de&as_sdt=0%2C5 si c'est déjà en anglais.--Calviin 19 (discuter) 26 septembre 2014 à 19:09 (CEST)[répondre]
Ce site est donc sur l'auto-assemblage des nanotubes de carbone.--Calviin 19 (discuter) 26 septembre 2014 à 19:10 (CEST)[répondre]
La croissance cristalline des nanotubes de carbone font-ils vraiment partie de l'auto-assemblage comme mon tuteur veut le dire?--Calviin 19 (discuter) 28 septembre 2014 à 16:16 (CEST)[répondre]

Recherche d’une référence madame de Sévigné[modifier le code]

Bonjour, je vois dans l’article Philippe-Emmanuel Coulanges une phrase attribuée à Mme de Sévigné : « Il [son cousin Philippe-Emmanuel Coulanges] réussissait si bien aux chansons qu'il était juste qu'il s'y donnât tout entier. » J'aimerais bien sourcer, mais le moteur ne donne pas de réponse avec réf. Et, dans l'index Pléiade, Philippe-Emmanuel est cité trop souvent. La phrase vient probablement d'ici, où elle est donnée par Goubaux (qui n'a aucune raison de l'avoir inventée), mais sans réf. Pourriez-vous m'aider à trouver ? Merci, Galvanoplastie rédhibitoire (discuter) 22 septembre 2014 à 16:17 (CEST)[répondre]

Voir ici : [1] page 342. --Mistig (discuter) 22 septembre 2014 à 19:18 (CEST)[répondre]
Merci infiniment ! Goubaux avait mal transcrit le début de phrase… Galvanoplastie rédhibitoire (discuter) 22 septembre 2014 à 21:10 (CEST)[répondre]

Qui sont-ils ?[modifier le code]

Bonjour les Pythies. Relisant Les Identités meurtrières d'Amin Maalouf, je m'interroge sur les motivations réelles et profondes de ceux qui dirigent l'l'État islamique : auraient-ils vraiment « le sentiment que "les autres" constituent une menace pour leur ethnie, leur religion ou leur nation » ? ou sont-ils tout simplement des hommes avides de puissance (conjuguant Pouvoir (philosophie) et Pouvoir (sociologie))… comme beaucoup… mais qui ont choisi d'utiliser le djihad par l'épée pour asservir mentalement et physiquement leurs propres coreligionnaires ? Que connait-on d'eux ? Merci pour vos réponses, Égoïté (discuter) 23 septembre 2014 à 08:39 (CEST)[répondre]

Salut Égoïté. Il n'y a pas de réponse univoque à ta question, on se trouve dans le cas habituel des groupes à idéologie forte, avec des idéologues, des apparatchiks convaincus, des apparatchiks opportunistes, des cadres intermédiaires et des militants sincères (c'est-à-dire, qui croient en la vérité des dogmes de leur groupe), d'autres motivés par diverses raisons autres que l'idéologie, comme l'appât du gain, le désir d'ascension sociale, l'opportunité de donner libre cours à leur violence, etc. Fondamentalement, l'EIIL ne diffère pas d'autres mouvements à visée totalitaire, comme le fascisme, le nazisme, le marxisme-léninisme, l'idéologie difficilement descriptible des khmers rouges : les idéologues ont une certaine visée, qui fondamentalement n'a pas tellement d'importance, et une certaine idée de la manière d'arriver au pouvoir pour la faire triompher. Généralement, la manière d'arriver à cette fin est très simple : utiliser le fonds culturel commun dans la zone où ils agissent comme levier, y ajouter des éléments de promesse de réalisation de soi ici et maintenant, et une description assez réaliste (même si complètement fallacieuse à long terme) de parvenir à imposer la loi du groupe à toute la société.
Comme le projet mêle à la fois des éléments idéalistes et des éléments opportunistes, par fatalité il attirera autant d'idéalistes que d'opportunistes ; quand le projet commencera à se réaliser, il attirera des personnes dont la motivation principale est de « faire quelque chose » plus ou moins en accord avec leurs convictions profondes, mais en accord total avec leur motivation profonde – par exemple, pour ce qu'on nomme en ce moment les djihadistes occidentaux, faire le coup de feu, tuer, voler, violer, torturer. Bref, un groupe à visée totalitaire comme les autres... >O~M~H< 23 septembre 2014 à 12:55 (CEST)[répondre]
Bonjour, Il y'a un très bon article sur le monde diplo du mois de septembre sur le sujet. Il faut être abonné pour voir l'article complet, mais voici quelques extraits de l'article complet (choisi par mes soins, donc pas forcement représentatif). Également, je ne sais pas si je peux citer ce texte (droit d'auteur), donc j'en cite peu. Mais je vous conseil de vous procurer ce mensuel pour lire l'article en entier.
Le monde diplomatique septembre 2014, Etat islamique, un monstre providentiel, par Peter Harling:
Ce mouvement conquérant a une identité étonnamment claire, étant donné sa composition — des volontaires venus de partout — et ses origines. L’histoire commence en Irak quand, à la suite de l’invasion américaine de 2003, une poignée d’anciens moudjahidins de la guerre d’Afghanistan mettent sur pied une franchise locale d’Al-Qaida. Très vite, leur doctrine se dissocie de celle de la maison mère : ils donnent la priorité à l’ennemi proche plutôt qu’à l’adversaire lointain que peuvent représenter les Etats-Unis ou Israël. Ignorant de plus en plus l’occupant américain, ils déclenchent une guerre confessionnelle entre sunnites et chiites, puis rentrent dans une logique fratricide. [...]
L’autodestruction qui s’ensuit, entre 2007 et 2008, réduit cette mouvance à quelques radicaux retranchés[...]
Si l’Etat islamique effectue un retour spectaculaire aux affaires, une faible part du mérite lui en revient. Ses ennemis déclarés, dont la liste, impressionnante, [...] lui ont ouvert un boulevard.[...]
Une partie de son succès tient à sa stratégie, qu’on pourrait résumer par la notion de consolidation. Il ambitionne moins de « conquérir le monde », comme le suggèrent de concert ses propagandistes et ses détracteurs, que de s’ancrer solidement dans les espaces qu’il occupe;[...].Jusqu’à récemment, ses combattants monnayaient les prisonniers occidentaux au lieu de les tuer[...]
Voilà pour ma part je trouve ces passages intéressants pour répondre à la question, mais encore une fois n'hésitez pas à lire l'article complet (5,40€ dans les kiosques il me semble).--NexRezzo (discuter) 23 septembre 2014 à 14:14 (CEST)[répondre]
Full-text en VO ici rv 23 septembre 2014 à 15:27 (CEST)
J'oubliais un élément important : pour que ce genre de mouvement prenne il a besoin d'un ennemi, interne ou externe, dans l'idéal les deux en même temps. Autre chose intéressante, ces mouvements islamistes radicaux se sont presque tous établis grâce à la complaisance de leurs ennemis d'aujourd'hui, pour la plupart ils ont prospéré, en Afghanistan et au Pakistan, avec le soutien en premier des États-Unis, mais aussi de certains autres États occidentaux, cela dans l'optique de la lutte contre les soviétiques. Comme quoi, l'idée qui circule chez certains en ce moment de s'allier avec le pouvoir syrien en place en vue de lutter contre l'État islamique n'est probablement pas une bonne idée, l'histoire afghane prouve nettement que l'ennemi de mon ennemi n'est pas obligatoirement un ami... >O~M~H< 23 septembre 2014 à 16:19 (CEST)[répondre]
Las. À supposer qu’on les arme de façon suffisante, qui sait ce que seront les peshmergas kurdes dans 10 ans ? rv 23 septembre 2014 à 16:32 (CEST)
...Et les bretons, si on leur filent des Kalachnikov, ils vont aussi vouloir dominer le monde?--lassiccardinal [réf. nécessaire] 23 septembre 2014 à 16:48 (CEST)[répondre]
Ou bien les léonards seront-ils génocidés par les cournouaillais ? rv 23 septembre 2014 à 17:02 (CEST)
Je ne crois pas : tant qu'on ne les prive pas de gwin ru, ils sont pacifiques... --Serged/ 23 septembre 2014 à 17:14 (CEST)[répondre]
Je me questionnais à propos d'un sujet connexe à celui-ci. Comment un groupe pareil peut parvenir à réunir autant de fonds pour mener une guerre. Question naïve peut-être, mais si des sanctions économiques sont capables de mettre à mal l'économie russe, pourquoi n'est-t-il pas possible de neutraliser les flux financiers qui alimentent ces réseaux ? La réponse qui me vient naturellement, c'est parce qu'ils sont financés par de puissantes familles du Golfe que les occidentaux ne veulent pas frustrer ... Si je n'ai pas tort, est-ce qu'on assiste pas à un véritable jeu de dupes, puisque les mouvements djihadistes continueront à se reformer aussitôt détruits comme les têtes de l'Hydre de Lerne ? - Stéphanedelourdes25 Septembre 2014 à 17:18
En ce qui concerne l'EIIL les financements par des ressortissants du Golfe, voire parfois par des États de cette zone, n'a joué qu'un rôle marginal, même si important dans les débuts de cette organisation. Pour l'heure, la plus grande partie de leurs ressources, estimées au minimum à un milliard de dollars, sans compter leurs ressources en monnaies locales irakienne et syrienne, provient de trois sources principales : les fonds dérobés dans les institutions financières des zones qu'ils contrôlent, l'« impôt révolutionnaire » et le trafic de pétrole.
Pour l'autre question, et bien comme tu ne l'ignores pas je suppose il existe une économie noire et une économie grise (tiens ? Un lien rouge ?), hors de contrôle pour la première et partiellement hors de contrôle pour la seconde, d'évidence quand l'EIIL veut acheter des choses à l'étranger avec les devises dont elle dispose, elle ne va pas s'adresser à des vendeurs ayant pignon sur rue, ou du moins ne le fera-t-elle pas directement. Malgré son état de déliquescence, l'Irak est un pays qui ne manque pas de ressources essentielles, le principal budget à l'importation de l'EIIL est donc l'armement, et hélas s'il existe bien un domaine où l'économie noire est active, et où il n'est pas difficile de faire ses emplettes, c'est celui-là, il n'est que de voir les stocks d'armes et de munitions que savent accumuler les organisations terroristes, para-militaires ou criminelles un peu partout dans le monde... >O~M~H< 25 septembre 2014 à 18:41 (CEST)[répondre]

Bonjour Egoïté. Je crois que le problème est dans les catégories d'analyse de ta question : elles sont si vastes (et vagues) qu'elles n’ont pas de pouvoir analytique. Le fait d'avoir une volonté de puissance est une pulsion humaine très courante, à des degrés divers. C'est une pulsion que l’on retrouve dans un grand nombre d'individus qui participent au pouvoir politique, y compris dans les démocraties. C'est un des probables ressorts de N.Sarkozy, par exemple. Mais on la retrouve dans bien d'autres secteurs sociaux (par exemple, bien des scientifiques qui ont fait des découvertes utiles pour l’humanité aspiraient également à dominer leurs collègues à travers le prestige symbolique que leur a donné leur découverte, prestige convertissable, en outre, dans des positions sociales désirées dans cet univers social). Autrement dit, l'utiliser pour analyser un mouvement social et politique comme l'islamisme, ou même un groupuscule terroriste comme l'EIIL, ne permet de ne rien dire d'utile : cette catégorie ne permet pas une analyse qui permettrait de comprendre ce groupe dans sa spécificité, dans ce qu’il fait qu'il apparaît à ce moment en Irak, qu'il se diffuse parce qu'il rencontre un succès social tel que de nombreuses personnes le rejoignent, qu'il fait preuve d'un degré de violence assez rare, etc. Comprendre l'EIIL implique de mener une analyse sociologique et politique, avec des catégories d'analyse de la sociologie et de la science politique. L'article du Monde Diplomatique cité au-dessus fait cela, par exemple : il donne des pistes utiles pour comprendre. Mais il faut se méfier des analyses fondées sur de vastes catégories d'analyse (comme la pulsion de domination, la peur, etc.) : elles sont si générales qu'elles ne peuvent expliquer réellement le spécifique. Bon, je n’ai pas vraiment répondu à ta question, mais j'espère avoir dit quelque chose d'utile. gede (d) 25 septembre 2014 à 19:51 (CEST)[répondre]

Merci à tous. Ce que vous écrivez correspond à ce que je pensais. J'aurais aimé poursuivre cet échange d'informations mais des raisons IRL m'en empêchent. Navrée vraiment. Reste pour ceux qui ont le temps et d'écrire et de lire : que sait-on du "parcours" des chefs de l'EI actuels : famille, études, etc. qui puissent, éventuellement, donner une idée des motivations de base ? Encore merci. Égoïté (discuter) 26 septembre 2014 à 01:37 (CEST)[répondre]

Ce que tu pointes, gede, est déjà apparent dans la réponse d’Olivier, qui parle du « cas habituel des groupes à idéologie forte ». Bref, ce qui ferait la spécificité de cette organisation, ce sont les conditions où elle se développe plutôt que les hommes qui la composent. Le chaos irakien et la vacance du pouvoir ouvrent la porte au développement de groupes violents organisés qui seraient ailleurs étouffés dans l’œuf ; la possibilité d’utiliser la religion à la fois comme prétexte et comme discours structurant pré-existe et est née ailleurs ; la situation qui existe en Europe fait que quelques individus peuvent être tentés par l’aventure. Ce qui est plus difficile à comprendre c’est cette volonté d’internationaliser le conflit. Je suis enclin à y voir une façon d’acquérir un prestige symbolique dans le groupe : décapiter un occidental, pour le « djihadiste », c’est comme un papier en premier auteur dans Nature pour le chercheur. Il est possible que le groupe se soit mis à fonctionner de sorte que ce prestige soit devenu plus intéressant à acquérir qu’une hypothétique rançon. L’assassinat d’Hervé Gourdel s’analyse bien ainsi : un groupe dissident d’Aqmi a trouvé le moyen d’affirmer ainsi qu’ils ont de plus grosses coucougnettes que les dirigeants d’Aqmi, et espèrent ainsi récolter bien plus qu’en négociant une rançon. rv 26 septembre 2014 à 09:22 (CEST) PS. Pour moi qui évolue dans ce panier de crabes qu’on nomme l’université, l’exemple de la recherche est presque une évidence ;)

Juste une précision que j’aimerais aussi avoir. J'entends souvent dire que ces gens là n'ont rien à voir avec la religion, mais à quel niveau ? Est-ce qu'ils ne sont pas du tout croyants et n’ont jamais lu une seule page du Coran, ou ils sont effectivement croyants mais juste un peu trop dogmatiques, prosélytes et sans-doute inventifs (inventer des préceptes qui n'existent pas) ? Sait-on seulement s'ils prient ? Merci, --Floflo (discuter) 26 septembre 2014 à 10:02 (CEST)[répondre]

En fait, la religion est l'instrument favori des groupes de ce genre, parce que c'est l'élément fédérateur le plus commun dans les sociétés humaines. La question de savoir si les dirigeants d'un tel groupe adhèrent ou non à la religion instrumentalisée est très secondaire, si le but réel de l'EIIL était d'imposer l'Islam en Irak, c'est peine perdue, plus de 90% de la population est déjà musulmane, son but réel est donc de prendre le pouvoir et la religion n'est alors qu'un moyen pour y parvenir, non un fin. On a pu voir la même chose, par exemple, en Chine avec le parti communiste ou au Cambodge avec les Khmers rouges, dans les deux cas un élément de la stratégie était de reprendre des notions et pratiques de la religion bouddhiste, non parce que ces groupes étaient composés de bons croyants, loin de là, mais parce que c'était un bon levier pour convaincre le peuple d'adhérer à leur cause. De même, en Iran les mollahs étaient très divisés, dans leur majorité ils étaient quiétistes et s'opposaient à une minorité qu'ils voyaient, à mon avis à juste titre, comme des opportunistes qui là aussi usaient de la religion comme un moyen et non comme une fin, le but réel étant de prendre le pouvoir, comme toujours. On peut aussi lire les conflits « religieux » du XVIe siècle européen comme moins religieux que politiques, il est notable que les lieux où les religions réformées ont le mieux pris sont aussi les lieux qui avaient un grand conflit avec une autorité centrale qui appuyait sa légitimité sur une forte proximité avec les autorités religieuses catholiques, savoir donc si l'élément religieux était prépondérant et fondamental ou si c'était un moyen pour une autre fin, prendre le pouvoir ou prendre son indépendance. >O~M~H< 26 septembre 2014 à 11:59 (CEST)[répondre]

Ils ont mis en vente les femmes yazidis qu'ils avaient capturés. Une femme yazidi pour 150 $ + [2]. Cordialement Mike Coppolano (discuter) 26 septembre 2014 à 10:52 (CEST)[répondre]

RV : il y a deux générations dans l’islamisme contemporain (celui qui apparaît dans les années 1960). La première génération apparaît à la suite de l’essoufflement et de la crise du nationalisme arabe. La guerre des six jours est, de ce point de vue, une rupture. Cet islamisme s'inscrit dans un cadre national. Il cherche, à travers les ressources de la religion, à répondre aux problèmes de la nation dans lequel il s'inscrit. A la fin des années 1990, cet islamisme est en crise : il n'a abouti politiquement dans aucun pays (malgré la réislamisation des sociétés auquel il est parvenu). Apparaît alors une deuxième génération d'islamisme qui est immédiatement située dans une perspective internationaliste : Al Qaïda en est le prototype. De fait, Al Qaïda est né du jihad en Afghanistan, qui était une lutte internationaliste, où se sont rencontrés des militants venus de nombreux pays. Ce nouveau islamisme est surtout porté par des acteurs qui ne sont pas inscrits dans leur société : Ben Laden, par exemple, a vécu l'essentiel de sa vie d'adulte ailleurs que dans son pays de naissance. On y trouve beaucoup de gens qui ont fait des études, souvent en Occident -ou alors des enfants de l’immigration qui, eux, n'ont pas fait d'étude et ne sont pas parvenus à trouver leur place dans leur société. Ces mouvements vont faire le jihad ailleurs que chez eux, dans des conflits plus ou moins lointains (Tchétchénie, Irak). Ils mènent aussi une politique d'attentats contre l'Occident. Ils ne militent pas chez eux, en fonction d'enjeux locaux.
EIIL est, en quelque sorte, la rencontre monstrueuse de ces deux courants. Il apparaît comme une fraction d'Al Qaïda en Irak. Mais, à la différence d'Al Qaïda, il décide de s'inscrire localement de manière durable : il passe des alliances avec des membres de la société locale (anciens militaires, anciens baasistes de l’ancien régime de Saddam Hussein, chefs sunnites), qu'il incorpore à son organisation. Une grande partie de sa hiérarchie est constituée, semble-t-il d'Irakiens. Et c'est sur ce point que se fait la rupture avec Al Qaïda (semble-t-il toujours). Toutefois, il continue à garder la dimension internationale d'Al Qaïda. On a donc un groupe qui a une stratégie d'implantation locale, de construction d'un appareil étatique et qui, dans le même temps, continue un jihad internationaliste. De fait, la propagande du groupe est le fait de beaucoup de non irakiens (sur le site Vice où l'on peut voir le seul reportage jamais tourné localement, on voit par exemple un immigré belge déambuler avec son fils en prêchant le jihad au nom d'EIIl : la séquence où il fait parler son fils est d'ailleurs glaçante).
Floflo : ce que tu as entendu est un cliché, en fait vide de sens. C'est une manière pour les musulmans non islamistes de dire que les islamistes ne sont pas vraiment des musulmans, et donc que la religion qu'ils pratiquent n'a pas de rapport avec les exactions de ces islamistes. C'est un peu comme quand les trotkistes expliquaient que le stalinisme (et ses horreurs) n'avait rien à voir avec le vrai marxisme. L'Islamisme est un mouvement qui politise l'Islam. Tous les musulmans qui refusent cette politisation te diront que ce n'est pas l'Islam. Mais, pour un analyste neutre, cette affirmation n'est juste que cela : une affirmation dans un espace de compétition entre musulmans pour définir ce qu'est le vrai islam. L'islam est l'ensemble des pratiques sociales et politiques qui sont construites en référence à celui-ci : voilà tout ce que l'on peut dire, si on s'efforce d'avoir une analyse neutre. (Ce qui ne veut pas dire non plus -cela c'est les gens d'extrême droite qui l’affirment- que l'Islam porte en lui les germes de l'Islamisme). -- gede (d) 27 septembre 2014 à 12:15 (CEST)[répondre]
Pour le reste, très bonne analyse, pour la question « l'islamisme n'est pas l'Islam », ou pas islamique, en fait ça n'est pas si simple à mon avis : une constante des mouvements révolutionnaires est de prendre appui sur l'élément fédérateur de leur société, c'est-à-dire, comme je le disais plus haut, la religion, qu'ils considèrent cet élément comme valide ou non, il est notable par exemple que les deux premières révolutions réussies de l'ère contemporaine, celle des États-Unis et celle de France, ont chacune à leur manière pris appui sur la religion, la première de manière littérale, fondamentale, la seconde de manière formelle (culte de l'Être suprême, constitution civile du clergé), alors même qu'une part non négligeable des dirigeants de ces révolutions étaient libres penseurs, et une part importante assez distante avec la religion. De même, nombre de partis marxistes-léninistes, notamment en Asie et en Amérique Latine, se sont appuyés sur le fonds religieux des pays où ils se déployaient pour légitimer leur combat et susciter les adhésions. Pour les islamistes comme pour d'autres révolutionnaires, la question de la sincérité dans la foi n'est pas simple à trancher, du moins au niveau des idéologues ou des cadres dirigeants, quand on a fréquenté de l'intérieur des partis politiques, on sait qu'il y a une grande distance entre les discours internes et les discours externes et que très souvent ce qui est présenté comme une fin pour les personnes à convaincre et pour les militants de base, est présenté par les idéologues et pour les cadres comme un moyen. Je ne vois pas pourquoi il en irait autrement des islamistes. >O~M~H< 27 septembre 2014 à 15:38 (CEST)[répondre]
Merci gede et Olivier. rv1729 28 septembre 2014 à 15:49 (CEST)[répondre]
Pour précision, ce que je dis ci-dessus vaut surtout pour les organisateurs de l'EIIL, on peut supposer qu'une large part des militants de base est sincère dans sa foi, cependant, et mon expérience des mouvements militants politiques, syndicaux ou associatifs me l'a bien montré, l'adhésion du péquin de base n'est pas si univoque, j'en ai connu pas mal qui entraient dans ces mouvements pour des motifs tout autres que leur adhésion aux dogmes, certains pour faire le coup de poing, certains pour draguer, certains pour se sentir au chaud dans un groupe, certains par opportunisme (ceux-là devenaient souvent des cadres intermédiaires très rapidement), bref, quand l'idéologie de base est très radicale en apparence, on ne peut pas toujours préjuger que c'est l'adhésion simple et sincère à cette idéologie qui fait adhérer au mouvement, très souvent elle se fait sur la motivation d'un bénéfice secondaire sans grand rapport avec les dogmes. >O~M~H< 28 septembre 2014 à 17:17 (CEST)[répondre]
J’ai hélas une expérience similaire. Parfois aussi la sincérité est présente au début de l’engagement, et ce sont les raisons pour rester quand la foi vacille qui deviennent de l’ordre du bénéfice personnel. rv1729 28 septembre 2014 à 21:06 (CEST)[répondre]
D'accord, merci pour les réponses à ce sujet annexe que j’ai lancé. À bientôt, --Floflo (discuter) 28 septembre 2014 à 22:32 (CEST)[répondre]
Et donc retour à la case départ mais sans point d'interrogation : les dirigeants de ce mouvement sont "tout simplement" des hommes avides de puissance (conjuguant Pouvoir (philosophie) et Pouvoir (sociologie))… comme beaucoup… mais qui ont choisi d'utiliser le djihad par l'épée pour asservir mentalement et physiquement leurs propres coreligionnaires. "Amen" ou "Inch Allah" si j'ose dire... Merci à tous, Égoïté (discuter) 28 septembre 2014 à 23:40 (CEST)[répondre]
Ben, ça n'est pas si évident. À mon sens, pour les idéologues et dirigeants d'un mouvement de ce genre le but désigné (islamisation, communisme, ultralibéralisme – à ne pas confondre avec libéralisme, ce sont deux doctrines différentes –, fascisme, national-socialisme, etc.) est toujours un moyen, le but réel supposé étant l'unanimisme totalitaire, le moyen employé étant celui le plus fédérateur localement ; maintenant, parmi ces dirigeants on en trouvera un certain nombre dont le but personnel est bien le but réel supposé, une autre partie pour qui le but désigné est leur but personnel, enfin une autre dont le but personnel est de parvenir à une position de pouvoir. Par le fait, on peut constater que souvent, et cela dans n'importe quelle organisation (j'ai vu ça par exemple à l'Université ou dans les divers boulots que j'ai pu faire), ceux qui parviennent le plus régulièrement aux meilleures positions de pouvoir sont ceux dont la fin est précisément d'atteindre cette position, donc on peut supposer que dans l'EIIL il en va ainsi et que, selon toute probabilité, Abou Bakr al-Baghdadi est plus motivé par la prise du pouvoir au sein de l'organisation et dans la société que par la religion ou l'unanimisme. >O~M~H< 29 septembre 2014 à 04:22 (CEST)[répondre]

Salut tout le monde. Si on coule sa propre entreprise en faisant une grève illimité, est-ce qu'on a le droit quand même aux indemnités de chômage?--lassiccardinal [réf. nécessaire] 23 septembre 2014 à 16:28 (CEST) (je me fais du souci pour ces pauvres pilotes d'Air France)[répondre]

Salut. Dans un conflit social il y a deux parties, les employeurs et les employés : si le conflit s'enlise et débouche (chose assez improbable) sur la faillite de l'entreprise, ou est la responsabilité, du côté des grévistes ou de celui des employeurs ? M'est avis que c'est indécidable. En tous les cas, pas de raison particulière, sauf si, pris de folie collective, les employés mettaient le feu à l'entreprise, de les considérer plus responsables que les employeurs et pour cela de les priver de leurs droits légitimes en cas de rupture de contrat par les employeurs. >O~M~H< 23 septembre 2014 à 19:54 (CEST)[répondre]
Vision simpliste. Non, il y a 3 parties, voir plus: les employés grévistes, les employés non-grévistes et les "employeurs". Donc, si les employés grévistes coulent leur entreprise, ils ont le droit aux même indemnités de chômage que les autres?--lassiccardinal [réf. nécessaire] 23 septembre 2014 à 20:52 (CEST)[répondre]
Le droit de grève est reconnu par le code du travail, et ses conséquences ne peuvent donc engendrer une quelconque sanction vis à vis d'un travailleur ou d'un syndicat qui aurait coulé une entreprise en agissant de la sorte. D'un certain point de vue, toutes les faillites d'entreprises sont la conséquence implicite des grèves passées qui ont contraint le patronat à payer les travailleurs, l'esclavagisme étant nettement plus rentable. Émoticône --Lupercus (discuter) 24 septembre 2014 à 03:09 (CEST)[répondre]
Je ne pense pas que l'esclavagisme soit toujours plus intéressant, l'investissement de base est beaucoup plus important que l'embauche et la maintenance peut se révéler très chère. Apres tout, si un esclave tombe malade, l'investissement original peut être perdu.
Dans le cas ou les revenus viennent d'ouvriers peu qualifiés et qu'un ouvrier qui perd son boulot crève rapidement de faim, il y a toujours un ouvrier désespéré pour remplacer un malade ou un gréviste.
Il reste que ce sont les assurances santé et chômage, obtenues par des grèves, qui sont la perte des entreprises. --CQui (discuter) 24 septembre 2014 à 11:55 (CEST)[répondre]
J'aime assez le discours courant selon lequel ce qui pose problème en France, et rend ce pays moins compétitif, est le poids des impôts et des contributions sociales, ordinairement nommées « charges » : si l'on compare les divers pays développés, on voit que la part de richesse nationale qui passe dans la santé et dans les instruments de protection sociale est globalement équivalent, environ 25% du PNB ; de même, exception faite de certains États petits ou moyens (Luxembourg, Irlande, Suisse) la part du PNB qui passe en taxes et impôts divers (nationaux / fédéraux, régionaux / provinciaux, locaux, taxes professionnelles et sur les profits, etc.) représente à-peu-près la même chose. Si on considère ces deux ensembles, il y a des différences, ça navigue autour de 55% PNB à 3% ou 4% près, mais remarquablement la performance globale d'un État et celle de ses entreprises ne sont pas corrélées au montant de ces impôts et charges, notoirement les pays scandinaves sont, avec la France, ceux qui ont le montant le plus haut en Europe, et l'on ne sache qu'ils font partie des États de l'UE ou proches de l'UE parmi les moins performants économiquement. Bref, ont peut en déduire, d'une part que la France n'est pas un cas particulier en matière de part du PNB consacré à la protection sociale et de santé ni en taux d'imposition et de taxation, de l'autre que la performance des entreprises n'est pas liée à cela. >O~M~H< 24 septembre 2014 à 13:40 (CEST)[répondre]
Reste à savoir si les prestations sont équivalentes suivant les pays, non?--lassiccardinal [réf. nécessaire] 24 septembre 2014 à 13:58 (CEST)[répondre]
Ça c'est autre chose. Le cas typique est la différence entre la France et les États-Unis en matière de santé : dans les deux pays la part de PIB consacrée à la santé est proche de 15%, en revanche dans l'un, tenant compte des variations régionales et des situations locales, la population couverte par cette protection sociale est toute la population du pays ; dans l'autre, la moitié de la population est très mal couverte, et le quart de la population n'a qu'une couverture minimale voire nulle, on se trouve avec environ un quart de la population parmi les mieux soignée du monde, et un autre quart dans une situation sanitaire de pays sous-développé. En moyenne, les données en matière de santé sont comparables entre la France et les États-Unis, dans les détails les écarts entre population la plus favorisée et la moins favorisée sont très contrastés entre les deux pays. >O~M~H< 24 septembre 2014 à 14:55 (CEST)[répondre]
Et on peut aussi comparer les espérances de vie notoirement différentes (4 ans à l'avantage de la France) pour un coût équivalent. On pourrait aussi chercher les espérances de vie en bonne santé.
Pour revenir à la question de base, il ne faut pas oublier aussi qu'il y a guerre entre deux classes, possédants et travailleurs (cf Marx qui l'a bien approfondi cette notion inventée par des économistes libéraux, ou pour ceux qui pensent que ce n'est que de l'idéologie, cf la citation de Warren Buffet) ; donc il y a une guerre, et dans cette guerre, les discours sont importants et servent à se justifier pour la gagner. Là, clairement, on a quelqu'un qui veut réduire les grèves, donc se sert d'un argument. On peut aussi penser à l'affaire de la TVA dans l'hôtellerie-restauration : en diminuant le coût de vente, on permettrait d'embaucher en proposant de meilleurs salaires. On voit ce que discours a produit (une effective baisse de TVA) et ce que les salariés et consommateurs ont gagné (rien). Là aussi, certains ont gagné dans la guerre pour la meilleure part dans la valeur ajoutée. azoée ¿∞? 25 septembre 2014 à 19:24 (CEST)[répondre]

La question n'était pas vraiment encyclopédique. D'ailleurs, ce n’était pas vraiment une question non plus (c'était une "question rhétorique"). Mais je vais essayer de dire quelque chose d'encyclopédique : il est naïf de penser qu'il existe quelque chose comme un intérêt supérieur. L'intérêt des pilotes n’est pas celui des dirigeants de l’entreprise, qui n'est pas celui des actionnaires, qui n'est pas celui des autres salariés, etc. Une entreprise est la rencontre entre ces intérêts multiples, et une partie de sa dynamique résulte de la tentative des différents groupes qui la compose d'imposer le leur. Il arrive que certains groupes sociaux soient aveugles à leur propre intérêt objectif, mais c'est assez rare : ce serait le cas des pilotes si leur grève conduisait à la faillite d'Air France. Mais on est loin d'en être là. Ici, l'intérêt des pilotes était clair pour eux (interdire la création d'une compagnie low cost, probablement pas en droit français, dont le développement cannibaliserait les vols classiques d'Air France, c'est-à-dire des vols qu'ils assurent en étant payés des salaires élevés en droit français). C'est donc un intérêt quasi vital pour eux, pour la préservation duquel ils sont prêts à payer un coût élevé et à prendre des risques (y compris celui de pertes importantes pour Air France), de manière tout à fait rationnelle. Comme ils sont dans une place stratégique du processus de production (sans eux, il n’y a pas de production : le travail de la totalité des autres employés est détruit), et comme ils sont peu nombreux et très organisés, ils peuvent, à eux seuls, imposer leur intérêt aux autres : de fait, la direction est sur le point de céder. On peut, ensuite, dire que le développement d'Air France en tant que compagnie sera moins bon s'ils obtiennent ce qu'ils veulent plutôt que si la compagnie low cost avait été créée. C'est peut être vrai : mais ce n’est pas vrai pour les pilotes, pour qui il vaut mieux un Air France qui croît à 1% par an, et dans laquelle ils conservent leurs conditions de travail, qu'un Air France qui croit à 2%, et dans lequel ils se retrouveraient prolétarisés. Et quand l'on dit "l'intérêt d'Air France", que veut-on dire exactement d'ailleurs ? Celui des autres salariés (c'est douteux : eux aussi se retrouverait prolétarisés) ? Celui des dirigeants ? Celui des actionnaires ? C'est quoi précisément "Air France" ? gede (d) 25 septembre 2014 à 20:10 (CEST)[répondre]

Bonne analyse Gede (d · c · b)
Sinon, Classiccardinal (d · c · b), tu peux aussi lire ce témoignage Pourquoi je soutiens la grève des pilotes d'Air France : j'ai pris Transavia.
Et autre argument : Air France ne coulera pas, car l'actionnaire renflouera toujours cette compagnie. azoée ¿∞? 25 septembre 2014 à 20:49 (CEST)[répondre]
+1 (tiens, quelqu'un d'aussi intelligent que moi !) D'où l'intérêt de vous méfier quand vous entendez le pronom "nous". Nous qui ? 86.74.119.87 (discuter) 26 septembre 2014 à 15:28 (CEST)[répondre]
J'ai lu le témoignage contre Transavia (le lien fourni par azoée) et je le trouve sans intérêt. La critique porte entièrement sur le fait que les bagages sont payés au poids et à préciser à l'avance lors de l'achat du billet. L'auteur donne alors plusieurs exemples où des passagers peu informés (des familles avec poussette non déclarée à l'avance, des grand-mères maghrébines avec leurs grosses valises, etc.) devaient payer des frais de transport élevés au moment du départ. L'auteur conclut que la compagnie est « déshumanisée », « traite ses clients comme des vaches à lait », et suspecte ses employés de malhonnêteté vis-à-vis des clients, en percevant un intéressement sur les excédents de bagages qu'ils parviendraient à facturer par les pires ruses. Sa diatribe me fait penser aux chauffards qui accusent les policiers de verbaliser pour atteindre leur quota. Ce que je pense de son analyse :
  • D'une part, le plus juste est de payer au kilogramme, car ce sont les kilogrammes qui coutent en kérosène et non pas le volume des bagages (c'est le contraire pur certains transporteurs comme FedEx, car eux doivent bourrer le camion le plus possible, et c'est donc le volume qui importe ; en revanche pour un avion la soute a toujours assez d'espace libre, le problème est le poids).
  • D'autre part, si la compagnie demande aux passagers de préciser le poids des bagages à l'avance, ce n'est pas pour jouer une farce aux clients et leur extorquer des sommes, c'est pour que le pilote soit informé au mieux du poids de l'avion et ainsi commander au plus juste le kérosène nécessaire au vol (réduire la dépense en carburant est une composante essentielle qui permet l'existence du modèle d'affaires low-cost).
  • Le prix que Transavia demande pour les excédents de bagages non signalés à l'avance (10 €/kg) est exactement le même que chez les compagnies classiques, et c'est le même prix que celui demandé par les postes françaises pour un colis de 1 kg au tarif des marchandises prioritaires vers l'Union européenne (voir [PDF] tarifs de la Poste au départ de France métropolitaine, page 9 en haut à gauche).
  • Ce n'est pas la faute de Transavia si les familles sont habituées à ne pas payer le transport de leur poussette et ne prennent pas la peine de lire les consignes qui sont clairement indiquées lors de l'achat du billet, y compris pour les poussettes (comme je viens de vérifier sur leur site, je précise qu'une poussette de 10 kg est transportée gratuitement pour un enfant jusqu'à 2 ans ; j'imagine que les voyageurs qui ont dû payer en plus avaient une poussette pour un enfant plus âgé.). On peut probablement faire un peu mieux (p.ex. traduire les consignes dans la langue du pays de destination) ; par exemple j'ai le souvenir que RyanAir écrit ou répète ses consignes de bagages de partout et jusqu'à l'exaspération, ainsi il n'y a pas moyen pour le passager de ne pas les avoir entendues.
Après il y a bien une différence entre une compagnie low-cost et une compagnie classique : la tolérance de l'hôtesse. Sur certaines compagnies j'ai déjà voyagé avec 10 kg d'excédents de bagages, mais l'hôtesse compatissante à qui j'ai expliqué mon cas ne m'en a facturé que 5. J'ai déjà aussi voyagé avec une poussette-landau (pour offrir à de nouveaux parents à qui je rendais visite) sans payer son transport, le steward n'ayant pas pensé à me demander où était mon bébé, ou n'ayant pas de consigne pour ce cas. Mais ce genre de gentillesses, seules les compagnies classiques où on paye cher son billet peuvent se le permettre. Cæruleum (discuter) 28 septembre 2014 à 17:04 (CEST)[répondre]
Il y a low-cost et low-cost. Easyjet est nettement moins cher qu’Air France sans vous traiter vraiment plus mal – et certaines choses marchent plutôt mieux à mon avis, par exemple la procédure d’embarquement. À la lecture de cet article, j’ai eu l’impression que Transavia ressemblait plus à Ryan Air, qui traite ses clients (et son personnel) comme de la... enfin bref. rv 29 septembre 2014 à 16:44 (CEST)

Chèques en €[modifier le code]

Bonjour pythies, je me pose une question concernant les chèques. Sur ces derniers il est demandé de mettre la valeur en € en toute lettre, peut-on cependant remplir son chèque en centime d'euro et ainsi voir la tête du gars qui lis : cinq cent centimes d'euros au lieu de cinq euros ? Cordialement.--Gratus (discuter) 23 septembre 2014 à 19:11 (CEST)[répondre]

si le type à un bon effaceur d'encre, c'est toi qui va faire une drôle de tête...--lassiccardinal [réf. nécessaire] 23 septembre 2014 à 19:17 (CEST)[répondre]
…sur mes chèques, il est spécifié : « à rédiger exclusivement en euros » donc pas en centimes d'euro. — Hautbois [canqueter] 23 septembre 2014 à 19:21 (CEST)[répondre]
Ça dépend des chèques, si je fais un tour sur Google image, la BNP/CIC dit « payez contre ce chèque non endossable__» [3]/[4], Banque populaire Alpes « Payez contre ce chèque __» [5], LCL « Somme en toutes lettres__» [6]. --Gratus (discuter) 24 septembre 2014 à 14:46 (CEST)[répondre]
Les chèques sont définis par le Code monétaire et financier. En particulier l'article L131-2 en définit les éléments constitutifs. Les formules pré-remplies mises à disposition comportent des formules établies par le banquier, qu'il convient dans ce cas de suivre. Cependant un chèque peut être rédigé sur papier libre et est valable dès lors qu'il contient toutes les mentions requises par la loi. Il n'y a alors aucune limitation dans la manière de rédiger le montant, que ce soit en lettres ou en chiffres, etc. De façon à éviter les incidents, il convient cependant de privilégier une rédaction qui ne prête pas à ambigüité. Noter aussi qu'un chèque non valable (p.ex. par omission d'une mention) peut malgré être utilisé dans un procès comme élément de preuve pour démontrer l'existence d'une dette. Cæruleum (discuter) 24 septembre 2014 à 15:07 (CEST)[répondre]
Sur le support que vous voulez : ici une vache en contreplaqué. Bertrouf 24 octobre 2014 à 11:50 (CEST)[répondre]

Développement de technologie militaire[modifier le code]

Bonjour Oracléens, Oracléenes; il me semble que la langue française a prévu un mot qui évoque le fait de développer une technologie (militaire)à partir d'engins étrangers. Il me semble avoir lu quelque part sur Wikipédia qu'un Etat avait utilisé une telle pratique concernant un avion militaire étranger top secret qui s'est écrasé sur son territoire ... J'espère avoir suffisamment décrit la notion que je cherche pour que vos lumières puissent m'éclairer !!!!! — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Stéphanedelourdes (discuter), le 25 septembre 2014 à 02:51 (CSET)

Rétroingénierie? (Je suis parti de 'reverse engineering') -- Xofc [me contacter] 25 septembre 2014 à 06:25 (CEST)[répondre]
Tu fais référence à Incident de l'île d'Hainan? Skiff (discuter) 25 septembre 2014 à 07:51 (CEST)[répondre]
Ou au crash du RQ-170 Sentinel en Iran ? Les3corbiers (discuter) 25 septembre 2014 à 08:25 (CEST)[répondre]
MerciXofc pour le topo. Oui Les3corbiers, c'est au crash du Sentinel que je faisais et merci à Skiff pour cette nouvelle info ;) !!!!!!

question pour les djeun's[modifier le code]

coucou ! quelqu'un saurait-il dire qui sont les deux personnes à l'extrême gauche et identifier les circonstances de cette photo (voir le bistro d'hier) ? merci ! pitibizou ! mandariine (libérez les sardiines) 26 septembre 2014 à 07:33 (CEST)[répondre]

Salut. Sans certitude, pour l'homme ça pourrait être Claude Nougaro. Remarquable de constater sur la photo qu'à l'époque, un homme n'imaginait pas une apparition publique sans porter un costume-cravate. >O~M~H< 26 septembre 2014 à 08:26 (CEST)[répondre]
Nougaro semble très probable. Et pas d'étonnement pour la cravate, tous les rockers en portaient dans les années 60, c'était la tenue de soirée. azoée ¿∞? 26 septembre 2014 à 09:29 (CEST)[répondre]
ça c'est passé au Connétable. Vive la recherche d'images google.--lassiccardinal [réf. nécessaire] 26 septembre 2014 à 11:01 (CEST)[répondre]
Du coup, que Nougaro ne soit pas cité, c'est p'têt que c'est pas lui, et que les 2 personnes sont, va savoir, les proprios de la salle?--lassiccardinal [réf. nécessaire] 26 septembre 2014 à 11:07 (CEST)[répondre]
envoie leur un mail?--lassiccardinal [réf. nécessaire] 26 septembre 2014 à 11:23 (CEST)[répondre]
Je dirais que c’est pas Nougaro. --Morburre (discuter) 26 septembre 2014 à 14:42 (CEST)[répondre]
Bon, c'est pourtant clair (vous devez être sacrément fatigués) : c'est le site de Maurice Fanon (http://www.maurice-fanon.com/album.html) et le gars, sur toutes les photos de cette page, je vous le donne Émile, c'est... tadam : Maurice Fanon !!!-- Youri Caine (discuter) 26 septembre 2014 à 18:39 (CEST)[répondre]
Meuh non ! Fanon est le deuxième en partant de la droite. >O~M~H< 26 septembre 2014 à 20:52 (CEST)[répondre]
… moi, j'aurais dit Mouloudji et Françoise Arnoul au moment de Secrets d’alcôve, (« Riviera Express »), 1954, comme là, par exemple. (Émoticône ma mandariine) — Hautbois [canqueter] 26 septembre 2014 à 20:44 (CEST)[répondre]

bon on récapitule : youricaine laisse tomber l'image sur le bistro c'est fanon c'est réglé elle a été proprement renommée (elle désignait indûment nougaro à l'origine) il ne s'agit plus de cette image ! mais de cette autre (en bas de la page) dans laquelle il s'agit d'identifier le lieu, la circonstance et les deux personnes sur la gauche ! lassiccardinal (yeah ! trop fort lassiccardinal !) a identifié le lieu : le connétable (peux pas leur envoyer un mail chuis timide tu veux pas le faire toi ?)
reste à identifier les deux personnes sur la gauche ! sur le bistro je proposais soit paco ibañez soit nougaro ! 78 etc. penche pour paco (je suis plutôt d'accord : traits plus fins) et il propose Pia Colombo (bon dieu mais c'est bien sûr) ! valà on en est là ! pitibizou ! mandariine (libérez les sardiines) 26 septembre 2014 à 21:18 (CEST) morburre ceci dit nougaro en 64 hein... mais il [c'est pas clair ça] et paco était pas vraiment dans l'entourage de fanon... ceci dit encore l'association de tous ces personnages est assez extraordinaire ![répondre]

Paco Ibañez ? Impossible ! Le type sur la photo est beaucoup trop petit, Paco fait au moins 1,75m, celui-là dépasse à peine le mètre soixante, raison qui me fait pencher vers Nougaro, connu pour être bref de taille. >O~M~H< 26 septembre 2014 à 23:25 (CEST)[répondre]

Moi je mise sur Claude Nougaro qui était plutôt râblé (le taureau de Toulouse) : on voit le chanteur tenant une cigarette avec la main gauche, la fumée qu'il vient d'expirer est encore présente sur la photo. Et voici une pochette de disque avec Nougaro, les doigts (de sa main gauche) sont jaunis par la nicotine et il expire la fumée par le nez [7]. Qu'est-ce qu'on gagne ? (LaVoiture-balai (discuter) 26 septembre 2014 à 23:48 (CEST))[répondre]

cigarette à la main gauche pour paco aussi ! l'expression sur la photo du connétable peut appartenir aux deux selon la représentation qu'on s'en fait mais tu as raison olivier la taille est rédhibitoire ! et hop : un petit taureau pour le plaisir ! pitibizou ! mandariine (libérez les sardiines) 27 septembre 2014 à 05:17 (CEST) lavoiturebalai tu as gagné le droit de rejouer pour essayer de trouver les circonstances de cette photo Émoticône sourire ! [répondre]
À brûle-chemise, je pousserais Pierre Perret/Maurice Fanon/Tino Rossi/Dalida/Fernandel/Charles Aznavour/Maurice Biraud/Pia Colombo/Franck Fernandel, mais la photo n'est pas terrible. 88.165.212.52 (discuter) 27 septembre 2014 à 08:51 (CEST)[répondre]
Notez que Fernandel, au centre, ne porte pas de cravate. De nos jours cette tenue est de plus en plus répandue, notamment chez les politiciens lors des rassemblements populaires. Messieurs, il y a de très belles chemises à col conçues pour être portées sans cravate. Émoticône --YB 27 septembre 2014 à 15:47 (CEST)[répondre]

yep ! l'on apprend que fanon a dirigé Le Connétable (le cabaret de la photo) ! ça nous donne pas encore le contexte de cette assemblée (voir les panneaux avec les lettres derrière les gens) mais on avance ! c'est pas dommage parce que je vois qu'y a encore du boulot sur la euh... hum... oups... chanson à texte Sifflote... pitibizou ! mandariine (libérez les sardiines) 27 septembre 2014 à 17:39 (CEST) 88 etc. pour franck fernandel olivier te dira : « impossible : il est trop grand ! » il est en effet au moins aussi grand que son père et ne peut donc être le type plus petit sur la photo ![répondre]

Impossible ! Franck Fernandel est trop grand ! Presque autant que son père Émoticône Pour Fernandel, quand on agrandit la photo on voit qu'il a bien une cravate mais claire, probablement beige. Pour le contexte, je suppose depuis le début qu'il s'agit d'une émission de télé ou de radio, ou alors une soirée caritative, qui peuvent expliquer pourquoi on a affaire à une brochette si disparate de personnes, leur seul point commun étant leur célébrité, grande à l'époque (vers 1965 je dirais). >O~M~H< 27 septembre 2014 à 18:48 (CEST)[répondre]
Dans les potes à Fanon et à Pia Colombo, il y a Joël Holmès. Allez, je mise Joël Holmès avec Pia Colombo. --Morburre (discuter) 27 septembre 2014 à 23:56 (CEST)[répondre]
oh yes proposition séduisante (il mesurait combien Émoticône) ! bon on va pas y arriver ! qui se dévoue pour écrire à françoise wilcz au connétable ? lassiccardinal ? histoire de mettre à profit ta mise au piquet Émoticône ? pitibizou ! mandariine (libérez les sardiines) 28 septembre 2014 à 12:51 (CEST) et si elle pouvait mettre la photo sur commons on lui ferait un gros bisou en plus — mais il faut voir la question des droits avant : elle les détient p-ê pas[répondre]

Bingo ! A côté de Pia Colombo, ce n'est pas Claude Nougaro, ni Mouloudji, ni Paco Ibañez, ni Franck Fernandel, ni Joël Holmes. Mais c'est, c'est... Danyel Gérard (avant le chapeau) en 1962-1965. Il faut un certain temps pour l'admettre mais c'est bien lui (la définition de la photo est de qualité très moyenne). Remarquez l'implantation des cheveux au niveau des tempes et la forme des pommettes. Allez voir les photos et les vidéos de cette époque sur YouTube ou Dailymotion.(LaVoiture-balai (discuter) 28 septembre 2014 à 13:36 (CEST))[répondre]

Pour la taille et le look ça collerait mais il y a un problème, sauf Maurice Biraud (qui a cependant aussi été animateur radio et télé) ce sont des vedettes de la chanson qui ont en commun, dans leur diversité, d'être « qualité France » (et même vieille France avec Fernandel et Tino Rossi) et Danyel Gérard, un des introducteur du rock en France et catégorisé « yé-yé » dans les années de la photo, serait déplacé dans l'ensemble, contrairement à Bécaud, Holmès ou Nougaro. >O~M~H< 28 septembre 2014 à 20:46 (CEST)[répondre]
tiens tiens : biraud, dont je me demandais bien ce qu'il venait faire là, animateur d'une émission télé ou radio, ou du moins d'une manifestation quelconque organisée au connétable, réunissant les représentants de la chanson française plutôt rive droite de l'époque, perret, tino rossi, dalida, fernandel, aznavour (c'est vrai que bécaud aurait bien collé dans le paysage mais c'est pas lui), autour des piliers du cabaret rive gauche, fanon, colombo et holmès ? pas mal pas mal ! personne n'a écrit à françoise wilcz en ce beau dimanche ? pitibizou ! mandariine (libérez les sardiines) 28 septembre 2014 à 21:31 (CEST)[répondre]

cellule plasmique[modifier le code]

bonjour ; je voudrais savoir si quelqu un serai les 4 fonctions de la cellule plasmique merci

… si tu veux parler de la membrane plasmique ou plasmalemme, clique sur le lien bleu de l'article. Si tu sais lire le lituanien, l'article dans cette langue a été promu « Bon article » ÉmoticôneHautbois [canqueter] 28 septembre 2014 à 03:50 (CEST)[répondre]

L’Arbre aux oiseaux[modifier le code]

Bonjour,

Je transmets ci-après une question égarée dans wikt:Wiktionnaire:Proposer un mot/septembre 2014#L'arbre aux oiseaux :

L'arbre aux oiseaux est une œuvre de Jan Van KESSEL mais je ne connais rien d'autre dessus pouvez-vous m'aider?

Cordialement. Alphabeta (discuter) 28 septembre 2014 à 14:18 (CEST)[répondre]

PS : La bonne graphie est : Jan van Kessel. Alphabeta (discuter) 28 septembre 2014 à 14:22 (CEST)[répondre]
Une courte description de l'œuvre est consultable sur le site du musée des beaux-arts de Rennes. Geralix (discuter) 28 septembre 2014 à 15:09 (CEST)[répondre]

Isle → île[modifier le code]

Bonjour l'oracle.

J'aimerai savoir à quelle date approximative le mot « isle » (ou probablement « iſle », avec un s long) s'est transformé en « île » ?

Zebulon84 (discuter) 28 septembre 2014 à 23:11 (CEST)[répondre]

lire là. — Hautbois [canqueter] 29 septembre 2014 à 02:09 (CEST)[répondre]
D'après le CNRTL :
« 1694-1740 : isle; 1762-1935 : île. L'anc. orth. isle persiste jusqu'au mil. du XIXes. »
--Serged/ 29 septembre 2014 à 08:06 (CEST)[répondre]
… et de 1935 aux rectifications orthographiques de 1990 (ile), on ne l'écrit plus ? le mot est mort et disparait de la langue ? et avant 1694, elles étaient toutes rattachées au continent, on n'avait pas besoin de les nommer… ÉmoticôneHautbois [canqueter] 29 septembre 2014 à 08:11 (CEST)[répondre]
Effectivement: On écrit Belle-Île-en-Mer mais Belle-Isle-en-Terre --Serged/ 30 septembre 2014 à 10:30 (CEST) … joli ÉmoticôneHautbois [canqueter][répondre]
@Zebulon84 en cadeau une approche approximative et visuelle de la fréquence de isle, île et ile. Cdlt, Vigneron * discut. 1 octobre 2014 à 08:45 (CEST)[répondre]
Merci Vigneron. Cela montre que la graphie île était bien présente dès le début du XVe siècle XVIIe siècle, et plus utilisée que isle, contrairement à ce que je pensais.
J'en ai profité pour tester l'outil. Il semble que la réforme 1990 à eu un effet d'opposition remarquable : connaît/connait, réglementation/règlementation, entre-temps/entretemps. (Smiley: triste) Zebulon84 (discuter) 1 octobre 2014 à 10:29 (CEST)[répondre]
@Zebulon84 attention Google ngram c’est à prendre avec des pincettes, cela ne donne qu’une idée générale. Cdlt, Vigneron * discut. 1 octobre 2014 à 20:34 (CEST)[répondre]
Oui, je vois bien les pics brusques, surtout dans le passé, lié au faible nombre de livres analysés. Donc le nombre d’occurrence de tel ou tel mot dépend du type de livre qu'ils ont analysé, et si l'échantillon est faible ce n'est pas forcément représentatif. Mais si on regarde poëme/poème on voit clairement la transition lié à la réforme de 1878 par exemple.
Avec connaît,connait,connoit,connoît on voit que s'il y a un illogisme facile à repérer de 1702 à 1706 (1703 en fait avec smoothing of 0), les tendances sont cohérentes depuis 1680. Avant le nombre est d'ouvrage est clairement insuffisant.
Pour « île », sa présence est indéniable dès le début du XVIIe siècle. La proportion entre les éléments n'est certainement pas exact, mais au moins sur le type d'ouvrage scanné par Google, le mot isle n'a pas été largement prédominent au XVIIIe siècle (ce que je cherchais). Par contre il semble qu'avec une majuscule ce soit le cas jusqu'au début du XIXe siècle.
Zebulon84 (discuter) 1 octobre 2014 à 22:40 (CEST)[répondre]